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Page 14 - 15, Maple Leaf, 25 February 2004, Vol. 7 No. 07

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 25 février 2004, Vol. 7 No. 07

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomis

March 1, 1942

In Ottawa, the Canadian Women’s Army Corps is now a “Corps of the Active Militia of Canada”, although PC 1956, the Privy Council order making it official, will not be published until March 13. The CWAC was actually formed during the summer of 1941, but its original “auxiliary” status meant that it had no official access to Army resources (especially facilities, training personnel and budget), and its members—already familiarly known as CWACs—were neither subject to military law and discipline, nor entitled to military pay and benefits. Worse, lacking military status, the CWAC was much less appealing to potential recruits than the better-paid, better-trained and better-organized Canadian Women’s Auxiliary Air Force, the female component of the RCAF. The war is now 30 months old, and Canada is only beginning to exploit the eagerness of its young women to get involved in the war effort. This reluctance puzzles authorities in Britain, where the Territorial Army began recruiting women in 1938, and unmarried women without dependants have been subject to “labour direction” since the passage of the National Service Act in September 1939.

Despite their eagerness to serve, and the constant barrage of patriotic rhetoric in the recruiting campaigns, everyone knows why women are being recruited: fit young men belong in combatant units overseas, not typing letters, cooking meals and washing clothes—even on the industrial scale required by the Army’s burgeoning system of training camps. But although they are replacing men in rear-echelon units, Canada’s female soldiers are paid about 66 percent of what their male counterparts receive, with fewer benefits. Also, recruiting criteria are generally higher: women must be British subjects between 18 and 45 years old, unmarried and with no dependants, weighing at least 105 pounds (47.6 kg) and at least five feet tall (1.5 m), and in excellent health. They must also have completed grade eight. Finally, CWAC officers cannot give orders to men who have not been placed specifically under their command.

Only fully qualified instructors will work with CWAC recruits, regardless of gender, but CWAC members will be commanded only by CWAC officers and NCOs. This is both a moral and a practical decision: the resourceful young women the Army needs will not volunteer if their reputations are at risk. Conscription of women is not dreamed of.

CWAC units are already organized at each Military District Headquarters, where the members work as typists, bookkeepers and drivers under a CWAC subaltern. The corps also has its own recruit schools in Kitchener, Ont. and Vermilion, Alta., and an officers’ school at Sainte-Anne-de-Bellevue, Que. “Militarization” means a great expansion of employment opportunities: CWACs can serve anywhere in the Army’s home war establishment. Within months, they are working in signals, intelligence, motor transport and a variety of technical trades, as well as the traditional female occupations in logistics and administration. Female nurses and physicians are in the Royal Canadian Army Medical Corps, but women in health care support trades such as dental technicians and nursing assistants are also recruited into the CWAC. In many places, the most significant barrier to CWACs’ employment is lack of female-only quarters.

The first CWACs posted overseas go to Army Headquarters in London in 1943. Oddly, the first CWACs to enter a theatre of war are four performers in the Canadian Army Show, which tours Italy in the spring of 1944. Before the German surrender, only 156 CWACs serve in north-west Europe, and 43 in Italy, but during the months following VE day, hundreds more are involved in the complex task of repatriating the Army from Europe to Canada, and others serve with the occupation force in Germany. In all, about 3 000 CWACs serve overseas. None are killed by enemy action, by four are wounded in 1945, during a German V-2 missile attack on Antwerp.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 1er mars 1942

À Ottawa, le Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC) devient un « corps de la milice active du Canada », même si le C.P. 1956, le décret du Conseil privé qui officialise son nouveau statut, ne sera publié que le 13 mars. En fait, le CWAC est formé depuis l’été 1941, mais son statut original « de service auxiliaire » signifie qu’il n’a pas accès officiellement aux ressources de l’Armée de terre (particulièrement aux installations, au personnel d’instruction et aux ressources financières) et que les femmes qui en sont membres – déjà connues sous le nom de CWAC – ne sont assujetties ni aux règlements ni à la discipline militaires, et ne bénéficient ni d’une solde ni d’avantages sociaux. Pire encore, comme les membres du CWAC n’ont pas le statut de militaires, le Service est beaucoup moins attirant pour les recrues potentielles que le Corps auxiliaire féminin de l’Aviation canadienne, qui constitue l’élément féminin de l’Aviation royale du Canada (ARC), et où les membres sont mieux payés, mieux entraînés et mieux organisés. La guerre sévit depuis 30 mois et le Canada ne fait que commencer à exploiter la volonté des jeunes femmes à participer à l’effort de guerre. Cette hésitation du gouvernement canadien surprend les autorités de la Grande-Bretagne, où l’Armée territoriale recrute des femmes depuis 1938 et où les femmes célibataires sans enfants sont appelées à « participer à l’effort de guerre » depuis l’adoption de la National Service Act, en septembre 1939.

Malgré la volonté des femmes à servir leur pays et le flot constant de messages patriotiques dans les campagnes de recrutement, le rôle donné aux jeunes femmes saute aux yeux : les jeunes hommes en bonne condition physique sont envoyés dans des unités de combat pour se battre à l’étranger, on ne leur demande pas de taper des lettres, de préparer des repas et de laver des vêtements – même si le système d’entraînement militaire en plein essor de l’Armée exige une production à l’échelle industrielle. Même si les femmes soldats canadiennes remplacent les hommes dans les échelons arrière, elles reçoivent une solde qui ne représente qu’environ 66 % de celle de leurs homologues masculins et bénéficient d’un nombre réduit d’avantages sociaux. De plus, les femmes doivent généralement remplir des critères plus stricts avant d’être recrutées : elles doivent être sujets britanniques, âgées de 18 à 45 ans, célibataires sans enfants, peser au minimum 105 livres (47,6 kg), mesurer au moins cinq pieds (1,5 m) et jouir d’une excellente santé. De plus, elle doivent avoir réussi une huitième année scolaire. Finalement, les CWAC occupant un poste d’officier ne peuvent pas donner d’ordres à des hommes qui ne relèvent pas directement d’elles.

Seuls des instructeurs pleinement qualifiés, peu importe leur sexe, peuvent travailler avec des recrues du CWAC, mais celles-ci ne peuvent être commandées que par des officiers et des sous-officiers de leur service. Cette décision relève de raisons d’ordre moral et pratique : les jeunes femmes pleines de ressources dont l’Armée a besoin ne se porteraient pas volontaires si elles risquaient de perdre leur réputation. La conscription des femmes est impensable.

Les unités du CWAC sont déjà organisées dans tous les quartiers généraux de districts militaires et les femmes y travaillent à titre de dactylos, de commis comptables et de conductrices, sous la direction d’un membre subalterne du CWAC. De plus, le service possède ses propres écoles de recrutement à Kitchener, en Ontario, à Vermilion, en Alberta, et une école d’officiers à Sainte-Anne-de-Bellevue, au Québec. La « militarisation » entraîne une augmentation considérable des possibilités d’emploi : les CWAC peuvent servir dans n’importe quel service de l’Armée de terre au Canada. En quelques mois, elles entrent au service d’unités de transmission, de renseignement, de transport motorisé et d’une variété de métiers, et occupent des postes normalement réservés aux femmes, dans les services de la logistique et de soutien administratif. Des infirmières et des femmes médecins sont engagées dans le Corps de santé royal canadien, mais les femmes qui pratiquent une profession liée au soutien des soins de santé, comme les techniciennes dentaires et les infirmières auxiliaires autorisées, sont aussi recrutées au sein du CWAC. Dans de nombreux endroits, le plus important obstacle à l’embauche des CWAC est le manque de quartiers réservés aux femmes.

Les premières CWAC affectées à l’étranger sont envoyées au QG de l’Armée à Londres, en 1943. Étrangement, les quatre premières femmes à se rendre dans un théâtre de guerre sont des artistes du Canadian Army Show, en tournée en Italie au printemps 1944. Avant la défaite de l’Allemagne, 156 CWAC seulement sont au service de l’Armée dans le nord-est de l’Europe et 43 en Italie, mais durant les mois qui ont suivi le Jour de la Victoire en Europe, des centaines d’autres participent à la tâche complexe que représente le rapatriement de l’Armée au Canada, et d’autres encore servent au sein de la force d’occupation en Allemagne. En tout, environ 3 000 CWAC servent à l’étranger. Aucune de ces femmes n’est tuée par l’ennemi, mais quatre sont blessées à Anvers en 1945, durant une attaque allemande au missile V-2.

CF Biathlon program closes

By Kristina Davis

Due to financial considerations and low participation rates, the CF Biathlon program ceased at the end of January 2004.

Major-General Marc Caron, Acting Chief of the Land Staff and biathlon patron, said the decision was a difficult one. “We had to reconcile the benefits of the program with the cost of the program,” he explains. “At the end there was no way we could find a workable solution.”

The Centre d’excellence de biathlon des Forces canadiennes (CEB), which has been housed in the Myriam Bédard Biathlon Centre in Valcartier since 1996, has recently seen its numbers dwindle, despite forging relationships with Biathlon Canada and other organizations.

MGen Caron says it became harder to justify the financial expenditure. “How,” he says, “do you balance that (biathlon) with the current operational tempo? It was becoming very difficult to rationalize.”

Despite the mounting costs of maintaining the program, MGen Caron says they looked at every option and he remains optimistic that a solution may be found to keep the infrastructure that still exists.

“I am still hopeful that people in Valcartier will find partners to keep the ranges and building going because we do have a first-rate infrastructure,” he says.

Ultimately, he says athletes, coaches and supporters of the program should be commended for keeping the program running as long as it did.

Gaétan Melançon, the director of physical education with the Canadian Forces Personnel Support Agency who oversaw the program, was involved with biathlon in the CF for 16 years. He shares MGen Caron’s hope that the facilities will continue to be used in some capacity. However, he agrees that the dwindling participation rates had to be addressed.

“It’s difficult to maintain a national program with only 15 athletes,” he explains. “We had to be accountable.”

Le programme de biathlon des FCa été aboli

par Kristina Davis

Le programme de biathlon des FC a cessé d’exister à la fin du mois de janvier 2004, à cause de questions financières et en raison du faible taux de participation.

Le Major-général Marc Caron, chef d’état-major de l’Armée de terre par intérim et parrain du programme de biathlon, a avoué que la décision avait été difficile à prendre. « Il nous fallait concilier les avantages du programme et les coûts de ce dernier », a-t-il expliqué. « Nous n’avons pas réussi à trouver une solution viable. »

Le Centre d’excellence de biathlon des Forces canadiennes (CEB) faisait partie du Centre de biathlon Myriam Bédard à Valcartier depuis 1996. Les inscriptions étaient à la baisse depuis quelque temps, et ce, malgré des relations créées récemment avec Biathlon Canada et d’autres organismes sportifs.

Le Mgén Caron affirme qu’il est devenu plus difficile de justifier ces dépenses. « Comment équilibrer les dépenses (liées au biathlon) dans le contexte de la cadence opérationnelle actuelle? Ce programme était de plus en plus difficile à justifier. »

Malgré la hausse des coûts liés au maintien du programme, le Mgén Caron explique qu’on a étudié toutes les solutions possibles et il se dit confiant que l’on pourra trouver une façon de garder l’infrastructure en place.

« Je continue de croire que les gens de Valcartier trouveront des partenaires pour les aider à garder les champs de tir et l’immeuble ouverts. Après tout, nous avons ici une infrastructure de première classe », a-t-il ajouté.

Enfin, le Mgén Caron ajoute qu’il faut féliciter les athlètes, les entraîneurs et les supporters du programme, qui ont réussi à garder le programme aussi longtemps.

Gaétan Melançon, directeur du programme d’éducation physique de l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes, qui supervisait le programme, a participé au programme de biathlon dans les FC pendant les 16 dernières années. À l’instar du Mgén Caron, il espère que les installations continueront de servir. Il ajoute qu’il était aussi d’avis qu’il fallait réagir à la baisse des inscriptions au programme.

« Il est difficile de continuer de mener un programme national lorsqu’on a seulement 15 athlètes. Il nous fallait rendre des comptes », a expliqué M. Melançon.

Canadian takes command ofNATO-led ISAF in Afghanistan

Lieutenant-General Rick Hillier has assumed command of the NATO-led International Security Assistance Force (ISAF) in Kabul, Afghanistan, succeeding German Army Lieutenant-General Götz Gliemeroth as the commander.

LGen Hillier will command the force of more than 5 500 soldiers from 33 nations for the next six months. The mission of ISAF is to help maintain security in Kabul and the surrounding area so that the Afghan Transitional Authority and UN agencies can function.

“Canada remains committed to working with our NATO partners in order to help create and maintain stability and security in Afghanistan,” said Defence Minister David Pratt. “LGen Hillier's appointment as commander of ISAF is yet another example of our commitment and I am confident that ISAF and NATO will be well served by him.”

“The leadership of ISAF is in good hands with LGen Hillier as commander,” said General Ray Henault, Chief of the Defence Staff. “His considerable experience, which includes command of a multinational division in Bosnia and the commander of the Canadian Army, make him an ideal choice for the leader of this very important international mission.”

Concurrent with the transfer of overall command of ISAF, the Canadian Contingent also received a new commander. Major-General Andrew Leslie completed his six-month tour as deputy commander of ISAF and commander of Task Force Kabul (TFK). He handed over his duties as the commander TFK to Colonel Alain Tremblay.

Canada's military contribution to ISAF is called Operation ATHENA and consists of two six-month rotations of about 2 000 CF personnel, lasting until August 2004.

Un Canadien assume le commandement de la FIASdirigée par l’OTAN en Afghanistan

Le Lieutenant-général Rick Hillier a pris le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) dirigée par l’OTAN, à Kaboul, en Afghanistan, prenant la relève du Lgén Götz Gliemeroth de l’armée allemande.

Le Lgén Hillier commandera, au cours des six prochains mois, cette force constituée de plus de 5 500 soldats venant de 33 pays. La FIAS a pour mission d’aider à maintenir la sécurité à Kaboul et dans les environs, de sorte que l’Autorité de transition en Afghanistan et les organismes des Nations Unies puissent faire leur travail.

« Le Canada demeure déterminé à travailler avec ses partenaires de l’OTAN pour établir et maintenir la stabilité et la sécurité en Afghanistan », a indiqué le ministre de la Défense, David Pratt. « La nomination du Lgén Hillier en tant que commandant de la FIAS est un autre exemple de notre engagement. Je suis persuadé que la FIAS et l’OTAN seront bien servies par lui. »

« La direction de la FIAS est entre bonnes mains si elle est assurée par le Lgén Hillier », a ajouté le Général Ray Henault, chef d’état-major de la Défense. « Son expérience considérable, qui comprend le commandement d’une division multinationale en Bosnie et celui de l’Armée de terre du Canada, en fait un candidat idéal pour diriger cette très importante mission internationale. »

Parallèlement au transfert du commandement global de la FIAS, le contingent canadien accueille aussi un nouveau commandant. En effet, le Major-général Andrew Leslie, ayant terminé son affectation de six mois à titre de commandant adjoint de la FIAS et de commandant de la Force opérationnelle Kaboul (FO Kaboul), a confié ses fonctions de commandant de la FO Kaboul au Colonel Alain Tremblay.

La participation militaire du Canada à la FIAS porte le nom d’opération ATHENA et consiste en deux rotations de six mois auxquelles participent quelque 2 000 membres des FC, rotations qui prendront fin en août 2004.

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