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Page 14 - 15, Maple Leaf, 17 March 2004, Vol. 7 No. 10

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 17 mars 2004, Vol. 7 No. 10

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomis

March 24, 1945

At RAF Station Chipping Ongar in East Anglia, it is 0730 hours when the paratroopers of the 1st Canadian Parachute Battalion (Lieutenant-Colonel Jeff Nicklin in command) board 35 USAAF C-47 troop transports for a two-hour flight to Germany and a jump into a forest on the east bank of the Rhine River. 1st Can Para Bn is part of the 3rd Parachute Brigade, itself a component of the 6th (British) Airborne Division, XVIII Airborne Corps, an American–British formation commanded by General Matthew Ridgeway of the US Army. The C-47s carrying the Canadians are part of the largest airborne assault force ever assembled, comprising 1 795 paratroop transports, and 1 050 tug aircraft towing 1 305 gliders loaded with vehicles and yet more soldiers. Their operation, VARSITY, is a crucial element of Operation PLUNDER, the allied attack across the Rhine into central Germany.

Gen Ridgeway’s audacious plan is to divide the German defence forces during the ground attack by dropping the lead element of the Allied force about 6.5 km east of the Rhine, on a heavily defended, tactically crucial forested ridge abutting the river. The 3rd Parachute Brigade will hit Drop Zone A in the northwest corner of the Diersfordter Wald, beside the road from Wesel to Emmerich. The flight to the drop zone is uneventful, but the rising storm of flak prevents the aircraft from slowing down or raising their tails, so the paratroopers are widely spread; on their way down, they see several aircraft go down in flames. Drop Zone A is covered by mutually supporting German positions, so their first challenge is to survive the raking machine-gun and rifle fire that causes most of the battalion’s casualties.

C Coy is first out of the aircraft and first on the ground at the north end of the drop zone, and immediately comes under severe mortar and shellfire from about 150 metres away. Major J.P. Hanson breaks his collarbone in the descent and the company second-in-command, Captain J.A. Clancy, is captured on landing, but even without both its senior officers, C Coy successfully beats off hours of constant probing attacks by German paratroops, assisted by the Vickers medium machine-gun crews and PIAT teams of Support Company. A Coy lands on the east edge of the drop zone at about the middle, and B Coy lands at the south end; both companies are deep in the woods. Hundreds of Germans are killed in the assault, and the Canadians take so many prisoners they are almost outnumbered.

No 4 gun of Vickers Platoon has a 10-man team led by Corporal Dawson Einarson. As No 1 on the gun, it is Cpl Einarson’s privilege to carry the tripod; No 2, Private Sidney Pass, carries the gun, and No 3, Pte Bert Hill, carries the water can (the Vickers is water-cooled). The rest of the crew carry ammunition: 250 rounds each of .303 ammunition in belts. Toward the end of the day, Cpl Einarson is looking for more ammunition when he meets Pte Jean Moreau, who tells him he has seen the colonel hanging in his risers from a tree. “How do you know it’s the colonel?” asks Cpl Einarson, and Pte Moreau replies, “His pants have a crease in them. And he’s smiling.” In fact, LCol Nicklin’s parachute snagged in a tree above a German mortar position, and he was shot dead by the crew. Cpl Einarson is still looking for ammo when he sees a burning vehicle: Mortar Platoon’s carrier, which is loaded with mortar bombs and PIAT rounds. Cpl Einarson is flabbergasted to see C Coy’s medical orderly, Cpl George Topham, climb on top of the blazing carrier and haul three soldiers out of it by their webbing.

After the war, Cpl Einarson qualifies as a physician and settles in Kingston, Ont., to practise anaesthesiology, teach at Queen’s University Medical School, and serve with The Princess of Wales Own Rifles as the regimental medical officer. During the early 1980s, he is still parachuting; participants in the annual jump bivouac at CFB Petawawa remember him as the oldest jumper in camp.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 24 mars 1945

Il est 7 h 30 à la Station Chipping Ongar de la RAF, en East Anglia, lorsque des parachutistes du 1er Bataillon canadien de parachutistes (commandé par le Lieutenant-colonel Jeff Nicklin) montent à bord de 35 avions de transport C-47 de l’USAAF, pour un vol de deux heures vers l’Allemagne, où ils devront sauter dans la forêt, sur la rive est du Rhin. Le 1er Bataillon canadien de parachutistes fait partie de la 3e Brigade de parachutistes, elle-même une composante de la 6th (British) Airborne Division, XVIII Airborne Corps, une formation américanobritannique que commande le Général Matthew Ridgeway de la US Army. Les C-47 qui transportent les Canadiens forment l’une des composantes de la plus grande force d’assaut aéroportée jamais réunie, comportant 1 795 avions transportant les parachutistes et 1 050 avions remorquant 1 305 planeurs remplis de véhicules et d’autres soldats encore. L’opération à laquelle ils participent, VARSITY, constitue un élément essentiel de l’opération PLUNDER, une attaque alliée visant à traverser le Rhin vers le centre de l’Allemagne.

L’audacieux plan du Gén Ridgeway consiste à diviser les défenses allemandes au cours d’une attaque terrestre, grâce au largage de la ligne de front des alliés à environ 6,5 km à l’est du Rhin, sur une crête boisée ardemment défendue et essentielle sur le plan tactique, située en bordure du fleuve. La 3e Brigade de parachutistes doit réussir à atteindre la zone de largage A, à l’extrémité nord-ouest de Diersfordter Wald, à côté de la route reliant Wesel à Emmerich. Le vol vers la zone de largage se passe sans encombre, mais en raison de la tempête de tirs de canons antiaériens qui se lève, les pilotes ne peuvent ralentir ou relever la queue de leurs avions, ce qui fait que les parachutistes sont lâchés sur une vaste étendue. Ceux-ci, en descendant, aperçoivent plusieurs avions tomber en flammes. Des positions allemandes se soutenant mutuellement protègent la zone de largage A, et les soldats aéroportés doivent d’abord réussir à survivre aux tirs des mitrailleuses et des canons, qui causent la plupart des pertes au sein du bataillon.

Les soldats de la Compagnie C sont les premiers à sauter et les premiers au sol, à l’extrémité nord de la zone de largage, se trouvant immédiatement sous les tirs nourris des mortiers et des obus placés à environ 150 mètres. Le Major J.P. Hanson se fracture la clavicule en sautant et le commandant en second de la compagnie, le Capitaine J.A. Clancy, est capturé quand il met pied à terre. Pourtant, malgré l’absence de leurs deux officiers supérieurs, les soldats de la Cie C, aidés des équipages de mitrailleuses semi-lourdes Vickers et des équipes de PIAT de la compagnie d’appui, repoussent durant des heures les attaques d’exploration constantes des parachutistes allemands. La Cie A débarque approximativement au milieu de la limite est de la zone de largage, et la Cie B, à l’extrémité sud. Les deux compagnies se retrouvent alors dans une forêt dense. Des centaines d’Allemands sont tués lors de l’assaut et les Canadiens font tant de prisonniers que ces derniers les dépassent presque en nombre.

Le groupe de la mitrailleuse no 4 du peloton de Vickers comporte 10 hommes dirigés par le Caporal Dawson Einarson. Celui-ci, à titre d’opérateur no 1 de la mitrailleuse, a le privilège de transporter le trépied; le no 2, le Soldat Sidney Pass, est chargé de la mitrailleuse et le no 3, le soldat Bert Hill, du réservoir d’eau (la Vickers est refroidie à l’eau). Le reste de l’équipage s’occupe des munitions : 250 cartouches de .303 chacun en bandes-chargeurs. Vers la fin de ce jour, le Cpl Einarson se met à la recherche de munitions supplémentaires lorsqu’il rencontre le Sdt Jean Moreau qui prétend avoir vu le colonel suspendu à un arbre par les sangles de son parachute. « Comment sais-tu qu’il s’agit du colonel », s’enquiert le Cpl Einarson. Ce à quoi le Sdt Moreau répond, « son pantalon a un pli », et il sourit. En fait, c’est le parachute du Lcol Nicklin qui s’est accroché à un arbre au-dessus d’une position de mortiers allemande, et il a été tué par l’équipage. Le Cpl Einarson tente toujours de trouver des munitions quand il aperçoit un véhicule en feu : c’est celui qui transporte le peloton de mortiers, et il est rempli d’obus de mortier et de coups complets de PIAT. Le Cpl Einarson demeure abasourdi de voir le planton médical de la Cie C, le Cpl George Topham, grimper sur le toit du véhicule en feu et en tirer trois soldats par leurs sangles.

Après la guerre, le Cpl Einarson devient médecin et s’installe à Kingston, en Ontario, où il pratique comme anesthésiste, enseigne à l’école médicale de l’Université Queen’s et sert au sein du Princess of Wales Own Rifles en qualité d’officier médical régimentaire. Au début des années 1980, il pratique toujours le parachutisme. Les participants au stage de parachutisme annuel à la BFC Petawawa se souviennent de lui comme du plus ancien chuteur du camp.

Health and lifestyle survey to begin soon

By Najwa Asmar

The seventh edition of the Health and Lifestyle Information Survey will be launched on April 1, and will gather important information on health-related problems or concerns among CF members.

The Canadian Forces Health Services (CFHS) Force Health Protection Team, will mail a detailed questionnaire to 5 000 Regular Force and 4 200 Primary Reserve members. For those who would like to get a better idea of the questionnaire’s content, a copy will be available on the CFHS site on March 17.

The survey is anonymous, confidential and optional. Members selected to participate will have 14 days to fill out and return the questionnaire. Members’ input in the assessment of their physical and mental health will be used to help develop the best policies and programs for forces with high operational efficiency and superior quality of life.

The questionnaire includes topics such as working conditions (particularly on deployments), lifestyle (eating habits, tobacco or alcohol consumption, etc.), stress, injuries and illnesses, and a personal assessment of member’s personal state of health and of CF health services.

The 2004 survey is one in a series of similar surveys of CF members conducted since 1982. However, in 2000, several improvements were made to the process, particularly in terms of its scope and content. Reservists were included, and questions were added concerning the quality of health services and the effects of deployments and military duty on members’ health.

CF members will be informed of the 2004 survey results, in early January 2005. Meanwhile, the preliminary results of the 2000 and 2004 surveys will be used as a starting point for more thorough research for improving health promotion programs and implementing effective preventive measures against health risks associated with deployments.

Members are strongly encouraged to participate in the survey. Survey organizers are hoping for a 70 percent participation rate, enabling them to obtain scientifically valid results.

Ms. Asmar is with CFMG public affairs.

Le Sondage sur la santé et le stylede vie débutera bientôt

par Najwa Asmar

Le 1er avril prochain, la septième édition du Sondage sur la santé et le style de vie sera lancée dans le but de recueillir des informations de première importance sur les éventuels problèmes ou préoccupations de santé parmi les membres des FC.

L’équipe de la Protection de la santé de la Force des Services de santé des Forces canadiennes (SSFC) enverra par la poste un questionnaire détaillé à un échantillon représentatif de 5 000 membres de la Force régulière et de 4 200 membres de la Première réserve. Pour ceux qui souhaiteraient avoir une idée plus précise du contenu du questionnaire, une copie sera disponible sur le site des SSFC à partir du 17 mars.

Le sondage est anonyme, confidentiel et facultatif. Les membres choisis pour y participer auront 14 jours pour remplir le questionnaire et le renvoyer. Son but est de mettre les membres à contribution dans l’évaluation de leur état de santé physique et mentale, afin de pouvoir élaborer les politiques et les programmes les plus appropriés pour des forces jouissant d’un haut niveau d’efficacité opérationnelle et d’une qualité de vie supérieure.

Le questionnaire comprend des questions sur des sujets aussi divers que les conditions de travail, notamment lors des déploiements, les habitudes de vie (régime alimentaire, consommation de tabac ou de boissons alcoolisées, etc.), le stress, les blessures et les maladies, ainsi qu’une appréciation personnelle de l’état de santé individuel et des services de santé des FC.

Le sondage 2004 viendra s’ajouter à une série de sondages similaires effectués parmi les membres des FC depuis 1982. Cependant, en 2000, plusieurs améliorations ont été apportées au processus, notamment au niveau de sa portée et de son contenu. C’est ainsi que les membres de la Réserve ont été inclus, et que des questions relatives à l’évaluation de la qualité des services de santé et des effets des déploiements et des tâches militaires sur la santé ont été ajoutées.

Les membres des FC seront informés des résultats du sondage 2004 dès janvier 2005. Parallèlement, les résultats préliminaires des sondages 2000 et 2004 seront utilisés comme point de départ pour des recherches plus approfondies visant, entre autres, à améliorer la planification et l’évaluation des programmes de promotion de la santé et à mettre en place des mesures de prévention efficaces contre les risques pour la santé associés aux déploiements.

Les membres sont vivement encouragés à participer à ce sondage. Les organisateurs du sondage espèrent atteindre un taux de participation de 70 % qui leur permettra d’obtenir des résultats scientifiquement valides.

Mme Asmar fait partie du Bureau des Affaires publiques du GMFC.

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Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)