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Navy, Maple Leaf, 24 March 2004, Vol. 7 No. 11

Marine , La feuille d'érable, Le 24 mars 2004, Vol. 7 No. 11

Surplus sub finds its way back home

By Johanna Ngoh

In what is an added twist to the Navy’s recent purchase of four British submarines, HMCS OLYMPUS, one of Canada’s decommissioned Oberon class subs, will soon be making its way back to Barrow-in-Furness, the English town where she was originally built.

The effort to bring OLYMPUS home has been ongoing since 2001. The sale was finalized with the Submarine Heritage Centre (SHC), a registered charity set up to create a submarine-themed visitor centre in Barrow-in-Furness, with a specific view to acquiring OLYMPUS, the only ex-Royal Navy sub built in Barrow and up for disposal in recent times.

“She’s going to be the centrepiece,” according to Terry Spurling, chief executive officer of SHC and a retired submariner himself. “That's part of the heritage of our town, that’s why we want her back.” Included in the deal was the Department’s stock of spares for OLYMPUS, items such as a snort masthead valve and a number of toilet pans that “will come in very useful, as they all have been removed from OLYMPUS, I guess for reasons of hygiene,” speculated Mr. Spurling.

The town of Barrow-in-Furness has a long and proud naval tradition, building submarines since 1886. Although built in Birkenhead, the Navy’s latest acquisitions, HMC ships VICTORIA, CORNER BROOK, CHICOUTIMI and WINDSOR, have all been refurbished in Barrow as part of the Upholder Reactivation Project.

With OLYMPUS currently berthed in Halifax, museum officials hope to have her towed to Barrow in June. Once back at home, OLYMPUS will be mounted on dry land and form the main attraction of the private museum. In addition to providing a series of displays showing the evolution of submarine construction and technology, the Submarine Heritage Centre will give visitors access to OLYMPUS, enabling the public to experience firsthand what life was like for the crew onboard an “O-Boat”, as the Oberon subs were known.

While OLYMPUS will undergo some refurbishments in preparation for display, “the engineering aspects are in a very good state, as is the torpedo stowage space,” noted Dennis Whittaker, a retired shipbuilder from Barrow and a marine engineer with SHC who travelled to Canada for a preliminary survey of the vessel. Mr. Whittaker is in Esquimalt at the moment as a consultant on HMCS VICTORIA’s docking work period.

“OLYMPUS’ control room and associated compartments are in a reasonable state, but need some work. However, the accommodation spaces have been dismantled to provide space for trainees and these areas need quite some work to bring them up to the required condition for visitors,” reports Mr. Whittaker.

A predecessor to the Navy’s recently purchased Upholder class subs, the Oberon class consisted of 13 diesel electric submarines known as the quietest in the world. Capable of high underwater speeds, armed with homing torpedoes and able to maintain continuous submerged patrol, they became the work horses of the Royal Navy’s British Submarine Service, sailing in all parts of the world.

Built by the Vickers-Armstrong shipyard in Barrow-in-Furness, OLYMPUS was launched in 1961 and served 27 years with the Royal Navy before being sold to Canada in 1989 as a harbour training vessel, mainly for propulsion plant and escape exercises. Three other Oberon class submarines have also been in service in the Canadian Navy, HMC ships OJIBWA, OKANAGAN and ONONDAGA.

All have been decommissioned and await disposal, but interest in the vessels has been mounting according to Jeremy Sales, ADM(PA). “A number of organizations have expressed interest in the acquisition and display of an Oberon submarine.” Groups looking at the subs include the Royal Hamilton Military Institute; the regional municipal government of Halifax; a group of former Canadian submariners who would like to see one of the vessels berthed in the Ottawa River by the new Canadian War Museum currently under construction; and, scuba divers who would like to see one of the vessels sunk as an underwater attraction.

“No decisions have been made yet as to where they will go,” said Mr. Sales, adding that “hopefully a decision on the submarines will occur this summer.”

Un sous-marin excédentaire de retour au bercail

par Johanna Ngoh

L’histoire de l’achat récent de quatre sous-marins britanniques a connu un nouveau revirement : le NCSM OLYMPUS, l’un des sous-marins désarmés de classe Oberon du Canada, rentrera bientôt à Barrow-in-Furness, le village d’Angleterre où il a été construit.

Les efforts visant à retourner l’OLYMPUS à son premier port d’attache ont débuté en 2001. Le sous-marin a été vendu au Submarine Heritage Centre (SHC), un organisme de charité enregistré fondé dans le but de créer un centre de renseignements sur le thème des sous-marins à Barrow-in-Furness et avec l’objectif précis d’acheter le NCSM OLYMPUS, le seul sous-marin ayant déjà appartenu à la Marine royale britannique construit à Barrow et qui a été récemment mis en vente.

« Il sera notre pièce de résistance », a affirmé Terry Spurling, directeur du SHC et sous-marinier à la retraite. « Il fait partie du patrimoine de notre ville, c’est pourquoi nous voulons le racheter. » Le marché conclu comprend aussi les pièces de remplacement du NCSM OLYMPUS que détient le Ministère, p. ex. une soupape du mât de schnorkel et un certain nombre de bacs toilette qui « seront très utiles, car ils ont tous été retirés de l’OLYMPUS, pour des raisons d’hygiène, j’imagine », a supposé M. Spurling.

La ville de Barrow-in-Furness a une longue et fière tradition navale : on y construit des sous-marins depuis 1886. Même s’ils ont été construits à Birkenhead, les sous-marins nouvellement acquis de la Marine, soit les NCSM VICTORIA, CORNER BROOK, CHICOUTIMI et WINDSOR, ont tous été remis à neuf à Barrow-in-Furness dans le cadre du projet de remise en activité des sous-marins Upholder.

Comme l’OLYMPUS est actuellement rangé à quai à Halifax, les représentants du musée espèrent le faire remorquer jusqu’à Barrow en juin. De retour en Angleterre, l’OLYMPUS sera monté sur la terre ferme et constituera la principale attraction du musée privé. Outre présenter une série d’expositions illustrant l’évolution de la construction et de la technologie des sous-marins, le Submarine Heritage Centre permettra aux visiteurs de monter à bord de l’OLYMPUS et de faire l’expérience de ce que pouvait être la vie de l’équipage à bord d’un « O-boat », comme on appelait les sous-marins de classe Oberon.

Quoique l’OLYMPUS doive subir quelques révisions en vue de l’exposition, « les éléments techniques sont en très bon état, de même que l’espace de rangement des torpilles », a fait remarquer Dennis Whittaker, constructeur de navires à la retraite de Barrow et ingénieur naval du SHC qui est venu au Canada pour faire une inspection préliminaire du sous-marin. M. Whittaker est à Esquimalt en ce moment et agit comme conseiller relativement à la période en cale sèche du NCSM VICTORIA.

« La salle de commande et les compartiments connexes de l’OLYMPUS sont en assez bon état, mais il faudra y apporter quelques réparations. Cependant, les compartiments de logement ont été démantelés pour donner de l’espace aux stagiaires et nécessiteront donc un travail considérable pour les remettre en bonne condition en vue de l’exposition », a signalé M. Whittaker.

Prédécesseur des sous-marins de classe Upholder récemment achetés par la Marine, la classe Oberon était formée de 13 sous-marins électriques diesel connus comme les plus silencieux du monde. Capables d’atteindre des vitesses sous-marines élevées, armés de torpilles à tête chercheuse et en mesure d’effectuer des patrouilles submergées soutenues, ils sont devenus les bêtes de somme du service de sous-marins britanniques de la Marine royale et ont navigué partout dans le monde.

Construit au chantier naval Vickers-Armstrong à Barrow-in-Furness, l’OLYMPUS a été mis à l’eau en 1961 et a été utilisé pendant 27 ans par la Marine royale avant d’être vendu au Canada en 1989 comme bâtiment-école portuaire, surtout pour des exercices de propulsion et de fuite. Trois autres sous-marins de classe Oberon ont aussi été mis en service dans la Marine canadienne, soit les NCSM OJIBWA, OKANAGAN et ONONDAGA.

Ils ont tous été mis hors service et sont actuellement en vente, mais selon Jeremy Sales, du SMA(AP), l’intérêt porté à ces sous-marins grandit. « Un certain nombre d’organisations se sont dites intéressées à acheter et à exposer un sous-marin Oberon. » Ces organisations comprennent le Royal Hamilton Military Institute, l’administration municipale régionale de Halifax; un groupe d’anciens sous-mariniers canadiens qui aimeraient voir un des sous-marins rangé à quai dans la rivière des Outaouais, près du Musée canadien de la guerre actuellement en construction, ainsi que des plongeurs autonomes qui aimeraient qu’un des sous-marins soit submergé pour en faire une attraction sous-marine.

« Aucune décision n’a encore été prise relativement aux acheteurs », a déclaré M. Sales. « Nous espérons prendre une décision à ce sujet cet été. »

RAdm Forcier commemorates anniversary underwater

By Melissa Atkinson

Almost unrecognizable in a red "hot water suit", his face barely visible behind the Superlite 17B diving helmet he was wearing, Rear-Admiral Jean-Yves Forcier experienced a clearance diver’s world last month.

In celebration of the 50th anniversary of the Naval Clearance Diving Branch, the commander of Maritime Forces Pacific opted for an unconventional signing of the commemorative certificate.

Dressed in the hot water suit that was connected to the dive tender above by an umbilical, which supplied communication, hot water to keep him warm, and a mix of helium and oxygen to breathe, the rear-admiral went diving.

While submerged 7.6 metres beneath the surface of Esquimalt Harbour, he signed a replicate of the certificate with a grease pen. The original was signed an hour before in the commanding officer of Fleet Diving Unit (FDU) Pacific’s office. The event also marked his 100 hours underwater and 219 dives as a recreational diver.

After the signing, RAdm Forcier spent almost a half hour touring the underwater training area located a few metres off FDU’s jetty. It was the first time he had worn a Superlite 17B and a hot water suit, and says he felt like a man on the moon.

“Two things are different from scuba diving. First, you’re walking upright. As a scuba diver, you want to glide or hover horizontally, and it’s effortless. With hardhat diving, there’s an umbilical cord and lead boots. You don’t have the freedom of movement."

Manoeuvring through the training area purposely littered with obstacles gave RAdm Forcier an appreciation for the clearance divers’ debris recovery mission after the 1998 Swiss Air 111 crash off Peggy’s Cove, N.S.

“I was thinking of them down there,” he says. “It gave me a sense of appreciation for how difficult it must have been.”

In June, FDU(P) plans to continue its celebration of 50 years as clearance divers during the unit’s annual ball.

Ms. Atkinson is editor of the Lookout.

Le Cam Forcier : signaturedans les profondeurs

par Melissa Atkinson

Le mois dernier, le Contre-amiral Jean-Yves Forcier, à peine reconnaissable dans son « vêtement à eau chaude » rouge, le visage dissimulé par le casque 17B de Superlite qu’il portait, a découvert l’univers des plongeurs-démineurs.

En vue de souligner le 50e anniversaire de la Branche des plongeurs-démineurs, le commandant des Forces maritimes du Pacifique a choisi de signer le certificat commémoratif de manière peu conventionnelle.

Le Cam Fortier a plongé, équipé de son vêtement à eau chaude relié à l’embarcation support pour plongeurs au moyen d’un ombilical qui sert à assurer la communication et à fournir l’eau qui garde le plongeur au chaud ainsi qu’un mélange d’hélium et d’oxygène lui permettant de respirer.

Alors qu’il se trouvait à une profondeur de 7,6 mètres à proximité du port d’Esquimalt, il a utilisé un crayon gras pour signer une réplique du certificat. L’original avait été paraphé une heure auparavant dans le bureau du commandant de l’Unité de plongée de la Flotte (Pacifique) [UPF(P)].

L’événement marquait également ses 100 heures sous l’eau et sa 219e plongée récréative.

Après la signature, le Cam Forcier a passé près d’une demi-heure à explorer le secteur d’entraînement sous-marin, situé à quelques mètres au large de la jetée de l’UPF. Pour la première fois, il portait un casque 17B de Superlite et un vêtement à eau chaude, et il a affirmé avoir eu l’impression de marcher sur la lune.

« Deux choses diffèrent de la plongée autonome. D’abord, il faut marcher à la verticale alors qu’en plongée autonome on glisse ou se déplace plutôt horizontalement, ce qui se fait sans effort. Par ailleurs, l’ombilical et les bottes de plomb, qui s’ajoutent au casque de plongée, entravent les mouvements. »

En plongeant dans le secteur d’entraînement, qui a été semé d’obstacles à dessein, le Cam Forcier a pu se faire une idée de ce qu’a représenté pour les plongeurs-démineurs la mission de récupération des débris, à la suite de l’écrasement du vol 111 de la Swiss Air, en 1998, au large de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse.

« Je pensais à eux alors que j’étais sous l’eau », a-t-il affirmé. « J’ai pu comprendre à quel point leur tâche a dû être difficile. »

En juin prochain, l’UPF(P) prévoit poursuivre la célébration de ses 50 ans à titre d’équipe de plongeurs-démineurs au cours du bal annuel de l’unité.

Mme Atkinson est rédactrice au journal Lookout.

“Stand by to copy”

A term deriving from the Greek words meaning "sign bearing", semaphore is a centuries-old system of visual communication using flags or lights.

Both the ancient Greeks and Romans are known to have signalled over short distances with torches and flags. With the invention of the telescope in the 17th century, the range of such systems greatly increased. By 1794, a French engineer by the name of Claude Chappe took advantage of telescope technology to devise a semaphore that employed a series of poles placed on rooftops or towers.

Developed for Napoleon during the French Revolution, this innovation to the semaphore mounted a pivoted beam with arms at the top of a series of towers built 8 to 16 kilometres apart. A telescope was placed at the top of each tower so that operators could relay the signals back and forth. The result was a communications system that allowed the French military to carry a message a total of 240 kilometres from Paris to the city of Lille in two minutes. By comparison, the alternative was a rider on a horse that would take 30 hours to travel the same distance.

This same system was exported to Britain by the reverend Lord George Murray where a similar series of towers was built from London to Chatham, and a few years later to Portsmouth, the Royal Navy’s primary naval base. While the system could not transmit messages at night or during fog, it became of vital importance in communicating directives from the Admiralty in a matter of minutes.

Eventually this system was adapted for communications at sea and at the beginning of the 19th century Rear-Admiral Sir Home Popham developed the first alphabetic system of flag signalling. Flags one through nine were assigned to letters A through J with two-flag hoists accounting for the rest of the alphabet. RAdm Popham's code included a numbered dictionary of 3 000 predefined words and sentences, plus the capability to spell out words not included in the dictionary. Easily the most famous signal transmitted using RAdm Popham’s code was Lord Nelson’s historic message in the Battle of Trafalgar: “England expects that every man will do his D-U-T-Y”, with the letters of the word ‘duty’ each spelled separately, as it was the only word in Lord Nelson’s directive not included in the predefined hoists.

« Soyez prêt à recevoir un message »

Le sémaphore, dérivé de mots grecs voulant dire « qui porte un signe », est un système de communication visuel, plusieurs fois centenaire, qui se sert de drapeaux ou de signaux lumineux pour transmettre des messages.

Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains se servaient de drapeaux et de flambeaux pour transmettre des signaux sur de courtes distances. L’invention du télescope, au 17e siècle, a de beaucoup augmenté la portée de ce système. En 1794, un ingénieur français, Claude Chappe, a misé sur la technique du télescope pour élaborer un système faisant appel à une série de mâts posés sur des toits ou des tours.

Mise au point pour Napoléon lors de la Révolution française, cette innovation reposait sur le montage de poutres pivotantes, dotées de bras, au sommet d’une série de tours espacées de 8 à 16 km. Un télescope était placé au sommet de chaque tour, de sorte que les opérateurs pouvaient relayer les signaux dans les deux sens. Le résultat? Un système de communication qui permettait à l’Armée française d’acheminer un message sur une distance totale de 240 km, de Paris à Lille, en à peine deux minutes. Par comparaison, un messager équestre aurait mis 30 heures pour parcourir la même distance.

Lord George Murray a exporté le système en Angleterre, où une série similaire de tours a été aménagée, d’abord de Londres à Chatham, puis de Londres à Portsmouth, principale base navale de la Marine royale, quelques années plus tard. Bien que le système ne permettait pas la transmission de messages la nuit ou en cas de brouillard, il acquit une importance vitale dans la transmission de directives, en quelques minutes, en provenance de l’Amirauté et vers celle-ci.

Le système fut par la suite adapté aux communications en mer et, au début du 19e siècle, le Contre-amiral Sir Home Popham mit au point le premier code alphabétique de signalisation au moyen de pavillons. Les pavillons 1 à 9 étaient assignés aux lettres de A à J, diverses combinaisons de deux pavillons correspondant au reste de l’alphabet. Le code du Cam Popham comprenait un répertoire numéroté de 3 000 mots et expressions prédéfinis, ainsi que la capacité d’épeler des mots ne figurant pas au répertoire. Le signal transmis au moyen de ce code que l’on connaît le mieux est certes le message historique émis par Lord Nelson lors de la bataille de Trafalgar, « l’Angleterre compte que chacun fera son devoir », où les lettres du mot D-U-T-Y (devoir) ont été épelées séparément, car c’était le seul mot de la directive de Lord Nelson qui n’était pas compris dans les signaux prédéfinis.

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