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Air Force, Maple Leaf, 31 March 2004, Vol. 7 No. 12

Force aérienne, La feuille d'érable, Le 31 mars 2004, Vol. 7 No. 12

“Try before you buy” simulator handed over to Air Force

By Holly Bridges

A high tech company in Stittsville, Ontario is about the last place Captain Herb Bolderheij thought he might be flying the CH-146 Griffon helicopter.

Yet that is exactly what happened at the xwavefacility on March 4 when Capt Bolderheij and three other Griffon pilots, two based in Gagetown, New Brunswick, flew in formation using the newly unveiled Tactical Aviation Mission Systems Simulation (TAMSS) simulator.

“It’s a lot of fun,” said Capt Bolderheij after flying the TAMSS. “It’s like a big video game.“ Unlike most Air Force simulators that train aircrew in full motion, the TAMSS simulator is static, yet offers crews the benefit of flying together, over the Internet, to rehearse missions, try new equipment and tactics, even to experiment with add-ons that have yet to be acquired.

Lieutenant-Colonel Rick Thompson of the Directorate of Air Requirements, who originally conceived the idea for TAMSS, says the simulator will save the Air Force time and money.

“It’s a bit like going to the optometrist. ‘Is this right? No. Is this right? No. This is right’. So if you do that a couple of times, you’ve made a big, big improvement over previous generation’s processes, where you essentially buy a piece of equipment, test it out, change it, but you’re doing this at the hardware level. It’s really expensive and time-consuming. Now with TAMSS, we have a decent chance of getting it right the first time.”

The Air Force officially acquired the simulator at a handover ceremony at xwave. The TAMSS project was a collaborative effort between industry, government and academia. All three sectors were represented at the handover including Defence Research and Development Canada, which funded development of TAMSS as a Technology Development Project for the Air Force; Carleton University which helped to develop the actual simulator; xwave and of course DND.

Colonel Dave Neil, Director, Air Strategic Plans, says the handover event marked a significant step in Air Force transformation.

“Modelling and simulation is one of the cornerstones for the Air Force of tomorrow,” said Col Neil. “Using these kinds of synthetic environments and devices we envision a world where we can harness this technology so that Canadian pilots could participate over a distributed network and actually fly missions, train in these synthetic environments and fly missions before they ever hit the ground and start flying for real, whether at home or deployed.”

Although TAMSS was originally conceived as a “try before you buy” type of simulator, it quickly evolved into an aircrew training tool that went beyond traditional simulation training. Col Chris Shelley, commander of 1 Wing Kingston, says the TAMSS will allow 1 Wing to participate in virtual exercises with Allied forces that were never possible before.

“We had an opportunity some years ago to participate in an American Army simulation, and we couldn’t really do it. We lacked the capabilities. But now we can do that and that’s actually part of the plan for TAMSS is to get involved with that.

“So we know that in future missions, we’re going to be fighting with coalitions overseas and this gives us the opportunity to train together in a realistic way prior to doing that.”

LCol Thompson says the TAMSS, and other modelling and simulation tools that are on the horizon, point to a whole new era in Air Force training and acquisition.

“Having done these demonstrations, it confirms in my mind and the mind of the people who watch this, including the aircrews, that this is an effective way to contribute to our force generation process because it’s getting awfully expensive to fly airplanes, we can’t use our weapons and our air space is restricted. With these simulated environments, we are unconstrained. We can plan and execute any scenario that the force planner could devise. So we use force-planning scenarios to run our acquisition process requirements definition.

“We actually have a number of defence scenarios that we can run in these simulations to validate the fact that we’re on the right path for making our acquisitions. That’s a pretty potent tool. “

With the handover complete, 1 Wing hopes to implement the TAMSS system as soon as possible.

La Force aérienne reçoit le simulateur « essayer avant d’acheter »

par Holly Bridges

Une compagnie de haute technologie à Stittsville, en Ontario, était le dernier endroit où le Capitaine Herb Bolderheij pensait piloter un hélicoptère CH-146 Griffon.

Néanmoins, le 4 mars dernier, c’est exactement ce qui s’est produit aux installations de l’entreprise xwave quand le Capt Bolderheij et trois autres pilotes de Griffon, y compris deux utilisés à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, ont piloté en groupe au moyen du nouveau simulateur de systèmes de mission d’aviation tactique (SSMAT).

« C’est très amusant », a déclaré le Capt Bolderheij, après avoir piloté le SSMAT. « C’est comme un gros jeu vidéo. » À la différence de la plupart des simulateurs de la Force aérienne qui servent à entraîner les équipages d’aéronef à la reproduction intégrale des mouvements, le SSMAT est statique. Par contre, il offre aux membres d’équipage l’avantage de voler ensemble, à l’aide d’Internet, afin de pratiquer des missions, d’essayer de nouveaux équipements et de nouvelles tactiques et même de faire l’expérience d’ajouts qui n’ont pas encore été acquis.

Le Lieutenant-colonel Rick Thompson de la Direction des besoins en ressources aériennes, qui a lancé l’idée originale du SSMAT, affirme que le simulateur permettra à la Force aérienne d’épargner temps et argent.

« C’est un peu comme aller chez l’optométriste. “Est-ce que c’est clair? Non. Et ça? Non. Ça, c’est mieux”. Alors, si vous répétez cette démarche quelques fois, vous avez réalisé d’énormes progrès par rapport aux processus des générations précédentes, où l’on achetait une pièce d’équipement, on en faisait l’essai, puis on devait le changer. Maintenant, nous faisons ces démarches au niveau du matériel informatique. C’était très coûteux en temps et en argent. Maintenant, grâce au SSMAT, nous avons de bonnes chances de miser juste la première fois. »

La Force aérienne a officiellement acquis le simulateur lors d’une cérémonie tenue aux installations de l’entreprise xwave. Le projet SSMAT consiste en une collaboration entre l’industrie, le gouvernement et le monde universitaire. Les trois secteurs étaient représentés à la cérémonie de remise, notamment par Recherche et développement pour la défense Canada, qui a financé le développement du SSMAT, dans le cadre d’un projet de développement technologique de la Force aérienne, l’Université Carleton, qui a aidé à concevoir le simulateur en question, xwave et, bien sûr, le MDN.

Le Colonel Dave Neil, Directeur – Plans stratégiques (Air), affirme que l’arrivée du simulateur a marqué une étape importante dans la transformation de la Force aérienne.

« La modélisation et la simulation sont une des pierres angulaires pour la Force aérienne de demain », a indiqué le Col Neil. « En utilisant ce genre d’environnement et de dispositifs synthétiques, nous imaginons un monde où nous pourrons exploiter cette technologie pour que les pilotes canadiens puissent participer sur des réseaux décentralisés et effectivement piloter, s’entraîner dans ces environnements synthétiques et effectuer des missions qui n’ont pas encore été élaborées, avant même de commencer à voler réellement, au Canada ou en déploiement. »

Bien que le SSMAT ait été conçu à l’origine comme un simulateur « essayer avant d’acheter », il est vite devenu un outil d’entraînement des équipages aériens allant au delà de la simulation conventionnelle. Le Col Chris Shelley, commandant de la 1re Escadre Kingston, affirme que le SSMAT permettra à la 1re Escadre de participer à des exercices virtuels avec des forces alliées, ce qui était impossible auparavant.

« Il y a quelques années, nous avons eu l’occasion de participer à une simulation organisée par l’armée américaine, et nous n’avons pas pu le faire. Nous n’avions pas les capacités nécessaires. Mais maintenant, nous pouvons y participer. En fait, c’est un des objectifs du plan du SSMAT de s’associer à ces exercices virtuels. »

« Nous savons que dans des missions futures nous allons combattre au sein de coalitions à l’étranger, et ce simulateur nous permet de nous entraîner ensemble, de façon pratique, avant d’entreprendre la mission. »

Le Lcol Thompson explique que le SSMAT ainsi que les autres outils de modélisation et de simulation qui pointent à l’horizon nous laissent entrevoir une nouvelle ère dans les domaines de l’acquisition et de l’instruction au sein de la Force aérienne.

« Ayant participé à ces démonstrations, elles confirment, selon moi et selon les personnes qui observent la situation, notamment les membres d’équipages aériens, que c’est une façon efficace de contribuer au processus de mise sur pied de notre force, étant donné qu’il est très coûteux de piloter des avions, que nous ne pouvons utiliser nos armes et que notre espace aérien est très restreint. Ces environnements de simulation nous offrent des situations sans contrainte. Nous pouvons planifier et exécuter tous les scénarios que le planificateur de la force mettra au point. Nous utilisons ainsi des scénarios de planification de la force pour définir nos besoins en acquisition. »

« Nous avons en fait un certain nombre de scénarios de défense que nous pouvons exécuter lors de ces simulations pour vérifier si nous sommes sur la bonne voie en ce qui concerne nos acquisitions. C’est un outil très puissant. »

La distribution étant terminée, la 1re Escadre espère mettre en œuvre le SSMAT aussitôt que possible.

430 Tactical Helicopter Squadron in Haiti

By Sgt Cédric Hamel

VALCARTIER — Members of 430 Tactical Helicopter Squadron (430 Tac Hel Sqn) based at Valcartier, Que., have trained for their deployment to Haiti March 16-23.

Defence Minister David Pratt announced on March 5, that approximately 100 members of 430 Tac Hel Sqn would join the UN Multinational Interim Force in Haiti.

“We have already established a plan based on this announcement. All necessary training was done in 10 days in order for us to be ready to be deployed,” said Lieutenant-Colonel Pierre St-Cyr, commander of 430 Tac Hel Sqn. The squadron’s tasks will be to transport passengers and material, conduct observation and surveillance missions, and heliport the rapid response force. “They are tasks that we know well and that are routine in supporting land forces on a daily basis.”

As mentioned in Mr. Pratt’s message, this mission should last about 90 days. This effort from Valcartier comes in addition to the two missions the garrison is already fulfilling with 2 600 soldiers deployed outside the country. Morale is good within 430 Tac Hel Sqn and there were more volunteers than were necessary for the mission said LCol St-Cyr. “My people are very willing to go and serve Canada in Haiti.”

Necessary pre-deployment training included briefings on the mission, first aid courses, the gas chamber test, and firing practise from the side door of a helicopter.

Le 430e Escadron tactique d’hélicoptères à Haïti

par le Sgt Cédric Hamel

GARNISON VALCARTIER — Des membres du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (430 ETAH) basé à Valcartier, au Québec, se sont entraînés en prévision de leur déploiement en Haïti du 16 au 23 mars 2004.

Le 5 mars dernier, le ministre de la Défense nationale, David Pratt, a annoncé qu’une centaine de membres du 430 ETAH se joindront à la Force multinationale intérimaire de l’ONU en Haïti.

« Nous avions déjà établi un plan en fonction de cette annonce. Tout l’entraînement nécessaire a été fait en dix jours afin d’être prêts à être déployés », a précisé le Lieutenant-colonel Pierre St-Cyr, commandant du 430 ETAH. Les tâches de l’escadron seront d’assurer le transport de passagers et de matériel, d’effectuer des missions d’observation et de surveillance ainsi qu’héliporter la Force de réaction rapide. « Ce sont des tâches que l’on connaît bien et qui sont de la routine quand on soutient les forces terrestres sur une base quotidienne. »

Tel que mentionné dans l’annonce du Ministre, cette mission devrait durer environ 90 jours. Cet effort supplémentaire de Valcartier s’ajoute aux deux missions que la garnison fournit déjà avec près de 2 600 soldats déployés à l’extérieur du pays. Le moral est bon au 430e Escadron et selon les dires du Lcol St-Cyr, il y avait plus de volontaires que nécessaire pour la mission. « Mes gens sont très disposés à s’y rendre et à servir le Canada en Haïti. »

L’entraînement nécessaire avant le départ a comporté des séances de breffage sur la mission, des cours de premiers soins, l’épreuve de la chambre à gaz et s’est terminé par des exercices de tir à partir des portes latérales des hélicoptères.

DND acquires new CF-18 simulators

3 WING BAGOTVILLE — A contract valued at up to $200 million has been awarded to Bombardier Inc., for six CF-18 simulators and 10 part-task trainers that make up the Advanced Distributed Combat Training System (ADCTS) project.

"This project places Canada at the forefront of globally networked military simulation," stated Defence Minister David Pratt, in an address to CF personnel at 3 Wing Bagotville. "Employing the world's most advanced simulation technologies, ADCTS will enable coalition training with our principal allies, enhance international co-operation and readiness, and realize tremendous long-term cost savings."

"This initiative is a concrete demonstration of the government's commitment to CFB Bagotville and the local community," said André Harvey, Member of Parliament for Chicoutimi – Le Fjord. "The facility will create 50 construction jobs and 16 permanent positions right here in Saguenay."

"The full mission training capability of the ADCTS simulators will allow our pilots to accomplish CF-18 tasks that in the past were not possible outside of actual combat," said General Ray Henault, Chief of the Defence Staff. "This system will pay great dividends in the safety and operational readiness of our CF-18 fleet."

An evolution in training systems, ADCTS provides the training component for all updated aircraft and weapons systems, while reducing airframe fatigue and overall operating costs. The ADCTS project is part of a larger effort to modernize and re-equip Canada's CF-18 fighters.

Networked simulators are new technology that allows participants to interact with one another, shifting the objective from beating the computer to competing with, and reacting to, a real-life opponent. The six networked cockpits will be used to allow pilots to practice highly realistic combat flying, working together as a team in a simulated environment. The ultimate goal is to connect with allied networks to engage in coalition flying and combined operations simulations.

The contract includes the design and construction of state-of-the-art training facilities at 3 Wing Bagotville, and 4 Wing Cold Lake, Alta., as well as the provision of full instructional and support services for up to 15 years. Funding for this initiative was provided for in the existing fiscal framework.

Le MDN achète de nouveaux simulateurs de CF-18

3e ESCADRE BAGOTVILLE — Un contrat d’une valeur maximum de 200 millions de dollars a été attribué à Bombardier Inc. pour la production de six simulateurs de CF-18 et de dix simulateurs de tâches partielles dans le cadre du projet de Système avancé d’entraînement à distance pour le combat (SAEDC).

« Ce projet place le Canada à l’avant-garde de la simulation militaire en réseau à l’échelle mondiale », a déclaré le ministre de la Défense, David Pratt, dans un discours livré au personnel des FC à la 3e Escadre Bagotville. « Grâce à l’emploi des technologies de simulation les plus perfectionnées du monde, le SAEDC permettra l’entraînement de coalition avec nos principaux alliés, accroîtra la coopération et l’état de préparation sur le plan international et engendrera d’énormes économies à long terme. »

« Cette initiative constitue une preuve concrète de l’engagement du gouvernement envers la BFC Bagotville et la collectivité locale », a précisé M. André Harvey, député de Chicoutimi–Le Fjord. « La nouvelle installation permettra la création de 50 emplois dans le domaine de la construction et de 16 postes permanents ici-même, au Saguenay. »

« La capacité d’entraînement des simulateurs du SAEDC en vue d’une mission complète permettra à nos pilotes d’exécuter des tâches relatives aux CF-18 qui étaient auparavant impossibles à accomplir en dehors des situations réelles de combat », a affirmé le Général Ray Henault, chef d’état-major de la Défense. « Ce système offrira de grands avantages en ce qui concerne la sécurité et l’état de préparation opérationnelle de notre flotte de CF-18. »

Marquant une évolution dans les systèmes d’entraînement, le SAEDC fournit la composante d’entraînement de tous les systèmes d’aéronefs et d’armement modernisés, tout en réduisant les coûts liés à l’usure de la cellule et les frais de fonctionnement globaux. Le projet de SAEDC s’inscrit dans les vastes efforts déployés en vue de moderniser et de rééquiper les chasseurs CF-18 du Canada.

Les simulateurs en réseau constituent une nouvelle technologie qui permet aux participants d’interagir les uns avec les autres, l’objectif n’étant plus de battre l’ordinateur mais de se mesurer à un adversaire réel. Grâce aux six postes de pilotage en réseau, les pilotes pourront subir un entraînement très réaliste au vol de combat en travaillant en équipe dans un environnement simulé. Le but final est de se connecter aux réseaux alliés afin de participer à des simulations de vols de coalition et d’opérations interalliées.

Le contrat comprend la conception et la construction d’installations d’entraînement ultramodernes à la 3e Escadre Bagotville et à la 4e Escadre Cold Lake (Alberta), ainsi que la prestation de services complets de formation et de soutien pendant un maximum de 15 ans. Le financement de cette initiative a été prévu dans le cadre financier actuel.

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