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Page 18 - 19, Maple Leaf, 21 April 2004, Vol. 7 No. 14

page 18 - 19, La feuille d'érable, Le 21 avril 2004, Vol. 7 No. 14

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

April 27, 1813

As the sun rises over York, the capital of Upper Canada, 14 ships under the command of Commodore Isaac Chauncey of the US Navy round Gibraltar Point and head for a stretch of beach west of town. Each ship tows a string of flat-bottomed Schenectady boats, and the boats contain an invasion force of 1 700 soldiers and marines led by Brigadier Zebulon Pike of the US Army.

Founded in 1793, York already boasts several streets of houses, nice shops, a lending library, several churches, a courthouse, the Governor’s residence, the House of Assembly, and a shipyard where two Provincial Marine ships are under construction, one brand new and almost finished, and the other in refit. York’s defences are minimal, however, comprising only the outline of a fort, dug out of the triangular point where Garrison Creek empties into Lake Ontario and enclosing a temporary magazine; one blockhouse and some barrack huts on the east bank of Garrison Creek, surrounded by a ditch; and several batteries of artillery along the shore to the west of the harbour, of which only two 6-pounder field guns are fully operational. The 700-man garrison includes two companies of the 8th (King’s) Regiment of Foot, a company-sized detachment of the Royal Newfoundland Regiment, one company of the Glengarry Light Infantry Fencible Regiment, the flank companies of the 3rd York Militia Regiment, some Royal Artillery gunners, and 50 to 100 warriors of the Mississauga and Chippewa nations. The senior officer at York is Major-General Sir Roger Hale Sheaffe, successor to Sir Isaac Brock as commander-in-chief on the Niagara frontier.

The attack on York is the opening move of the Upper Canada campaign planned by the American commander-in-chief, MGen Henry Dearborn. He would have preferred to start with Kingston, but Cmdre Chauncey pointed out that the town at the mouth of the Saint Lawrence is too hard a nut to crack: stuffed with soldiers and bristling with guns, it is also defended by several efficient warships. Much better to gain a foothold at York, and get the Provincial Marine ships, the contents of the magazine, and the town’s loot in the bargain.

As soon as the defenders of York realize where the Americans are headed, the grenadier company of the 8th Regiment deploys to halt them. But the Glengarry Fencibles get lost in the woods on the way to the landing beach, the gunners fail to bring down accurate fire, and the badly out-numbered grenadiers leave half their number on the sand when they are forced to fall back. When the Newfoundlanders arrive, they too slog it out until they are forced back, leaving 36 dead and wounded. Then a gunner in the Western Battery drops his match into a travelling magazine, blowing himself, the guns and everyone around him to smithereens.

This is the last straw for MGen Sheaffe, who decides to withdraw to Kingston with the 8th Regiment, leaving the Militia officers to handle the next obvious task, capitulation. Before leaving, however, he orders the ships burned and the Grand Magazine blown up. The earth shakes and a great confused mass of smoke, timber, and earth rises into the air but, as the shock-wave passes, debris starts raining down on the survivors, killing and maiming men in both armies. Among the dead are Brig. Pike, his aide, and a captured soldier they are interrogating, all crushed by falling masonry.

This situation could be advantageous to MGen Sheaffe, but he is already heading out of town. He stops only to instruct the Reverend John Strachan of St. James’s Church and two Militia officers, Lieutenant-Colonel William Chewett and Major William Allan, to contact the Americans and surrender the town and its garrison. Led by the Rev. Strachan and aided by Captain John Beverley Robinson of the York Militia, this negotiating team secures surprisingly liberal terms from the Americans, who then proceed to burn the library, the courthouse and the House of Assembly, and loot all unguarded houses and shops. The Americans occupy York for less than two weeks, leaving on May 8 after a week of adverse winds.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 27 avril 1813

Alors que le soleil se lève sur York, la capitale du Haut-Canada, 14 navires sous le commandement du Commodore Isaac Chauncey de la marine américaine doublent Gibraltar Point et mettent le cap vers une étendue de plage à l’ouest de la ville. Chaque navire remorque une série de barques Schenectady à fond plat contenant une force d’invasion de 1 700 soldats et marines dirigés par le Brigadier Zebulon Pike de l’armée américaine.

Fondée en 1793, York peut déjà se glorifier de posséder plusieurs rues où l’on trouve des maisons, de jolies boutiques, une bibliothèque, plusieurs églises, un palais de justice, la résidence du gouverneur, la Chambre d’assemblée et un chantier naval où deux navires de la marine provinciale sont en construction, un tout neuf presque terminé et l’autre faisant l’objet d’un carénage. Les défenses de York sont toutefois minimes : le pourtour seulement d’un fort creusé sur la pointe triangulaire où le ruisseau Garrison se jette dans le lac Ontario et renfermant un magasin temporaire, un blockhaus et quelques baraquements de caserne situés sur la rive est du ruisseau Garrison et entourés d’un fossé ainsi que, le long du côté ouest du port, plusieurs batteries d’artillerie dont seulement deux canons de campagne de 6 livres sont pleinement opérationnels. La garnison de 700 hommes comprend deux compagnies du 8th (King’s) Regiment of Foot, un détachement du Royal Newfoundland Regiment de la taille d’une compagnie, une compagnie des Glengarry Light Infantry Fencibles, les compagnies de flanc du 3rd York Militia Regiment, quelques artilleurs de la Royal Artillery et entre 50 et 100 guerriers des nations Mississauga et Chippewa. L’officier supérieur à York est le Major-général Sir Roger Hale Sheaffe, qui succède à Sir Isaac Brock comme commandant en chef de la frontière du Niagara.

L’attaque de York est la première opération de la campagne du Haut-Canada planifiée par le commandant en chef américain, le Major-général Henry Dearborn. Il aurait préféré d’abord attaquer Kingston, mais le Commodore Chauncey a fait remarquer que cette ville située à l’embouchure du Saint-Laurent était trop difficile à prendre, car elle était remplie de soldats et de fusils. Elle était également défendue par plusieurs navires de guerre efficaces. Il valait mieux prendre pied à York et s’emparer des navires de la marine provinciale et du contenu du magasin, puis piller la ville par la même occasion.

Dès que les personnes chargées de défendre York ont compris où les Américains se dirigeaient, la compagnie de grenadiers du 8th Regiment est déployée pour les stopper. Toutefois, les Glengarry Fencibles se perdent dans les bois en se rendant sur la plage de débarquement, le tir des canonniers ne s’avère pas juste et les grenadiers, beaucoup moins nombreux que l’ennemi, abandonnent la moitié des leurs sur le sable lorsqu’ils sont forcés de se retirer. Une fois arrivés, les membres du Royal Newfoundlanders Regiment doivent aussi se battre vigoureusement jusqu’à ce qu’ils soient forcés de se retirer, laissant 36 morts et blessés derrière eux. Un canonnier de la batterie de l’ouest jette alors son allumette dans un magasin mobile. Ce canonnier ainsi que les canons et toutes les personnes qui l’entourent sont mis en pièces.

C’était le comble pour le Mgén Sheaffe, qui décide de se retirer à Kingston avec le 8th Regiment, obligeant ainsi les officiers de la Milice à s’occuper de la tâche évidente suivante : la capitulation. Avant de partir, il ordonne toutefois de faire brûler les navires et de faire sauter le grand magasin. La terre tremble, une masse confuse de fumée, de morceaux de bois et de terre monte dans les airs, puis, une fois l’onde de choc passé, des débris commencent à tomber sur les survivants, tuant et blessant des hommes des deux côtés. Il y avait notamment parmi les morts le Brig Pike, son aide et un soldat capturé qu’ils interrogeaient, tous les trois écrasés par un morceau de maçonnerie.

Cette situation aurait pu être avantageuse pour le Mgén Sheaffe, mais il est déjà presque sorti de la ville. Il s’arrête seulement pour donner l’ordre au révérend John Strachan de l’église St. James et à deux officiers de la Milice, le Lieutenant-colonel William Chewett et le Major William Allan d’entrer en communication avec les Américains et de procéder à la reddition de la ville et de sa garnison. Dirigée par le révérend Strachan qui était appuyé par le Capitaine John Beverley Robinson de la Milice de York, l’équipe de négociation obtient étonnamment des conditions avantageuses des Américains, qui brûlent ensuite la bibliothèque, le palais de justice et la Chambre d’assemblée et pillent les maisons et les boutiques non gardées. Les Américains occupent la ville pendant moins de deux semaines et partent le 8 mai après une semaine de vents contraires.

RCD Battle Group holds final parade in Zgon

By Capt Bob Kennedy

The last Canadian formation to serve in the Balkans—the Royal Canadian Dragoons (RCD) Battle Group—held its final parade March 20 in Zgon, Bosnia. Although nearly 500 troops were on parade, one sub-unit was missing: Bravo Company of 1st Battalion, The Royal Canadian Regiment, which had left Bosnia a week earlier after closing down its camp in Drvar.

“You’ve made a difference,” said Brigadier-General Stuart Beare, the Canadian who commands Multinational Brigade (North-West). He compared Bosnia now to a soldier on a 20-kilometre ruck march who has made it 17 kilometres—and just needs a little more help, and a lot of encouragement, to get to the end. “And so that’s why our commitment to Bosnia is not quite over,” he added.

Coming in on ROTO 14 of Operation PALLADIUM is a Reconnaissance Squadron Group from CFB Valcartier, an organization less than a third of the strength of the RCD Battle Group. Included with the squadron is a composite troop of engineers, the only engineering asset of the Multinational Task Force (North-West). The task force is the successor to BGen Beare’s multinational brigade as NATO’s Stabilization Force is reduced from 12 000 to 7 000 troops country-wide.

Also present in Zgon were Colonel John Tattersall of the National Command Element and representatives from 5 Corps of the Armed Forces of Bosnia-Herzegovina.

Also during the final parade seven NATO tour medals were presented along with six Canadian Forces Decorations. Warrant Officers George Martin and Gus Guerin were given both given their CD1 in recognition of 22 years of service.

Major John Valtonen was awarded a brigade commendation for his outstanding work as the leader of the civil-military cooperation cell and as the officer who led the creation of the new MOST (Monitoring, Observation, Surveillance and Targetting) organization—the small teams which will remain in northwestern Bosnia.

Altogether more than 40 000 Canadians served the UN and NATO in Croatia and Bosnia, the first Battle Group arrived during a brief lull in the warfare in March 1992. During the following 12 years, 25 Canadian soldiers died while on tour, some through accidents and others in the violence of the conflict.

Dernier défilé à Zgon par le groupement tactique du RCD

par le Capt Bob Kennedy

Le 20 mars, la dernière formation canadienne en service dans les Balkans, les Royal Canadian Dragoons (RCD), a tenu le dernier défilé à Zgon, en Bosnie. Bien qu’environ 500 militaires étaient présents, une sous-unité était absente : la Compagnie B du 1er Bataillon, The Royal Canadian Regiment, qui avait quitté une semaine auparavant après la fermeture de son camp à Drvar.

« Vous avez fait une différence, » souligne le Brigadier-général Stuart Beare, le Canadien chargé de la Brigade multinationale (Nord-Ouest). Il comparait la Bosnie d’aujourd’hui à un soldat qui effectue une marche de 20 km avec un sac à dos et qui en a parcouru 17; il n’a besoin que d’un peu plus d’aide et beaucoup d’encouragement pour terminer. « C’est pour cette raison que notre mission en Bosnie n’est pas complètement accomplie », a-t-il ajouté.

Pour la ROTO 14 de l’opération PALLADIUM, on déploiera un escadron de reconnaissance de la BFC Valcartier. Il s’agit d’une formation dont l’effectif représente le tiers du groupement tactique des RCD. Il y a au sein de l’escadron un groupe mixte de sapeurs, les seuls professionnels du génie de la Force opérationnelle multinationale (Nord-Ouest). Cette force prend la relève de la Brigade multinationale du Bgén Beare alors que l’effectif de la Force de stabilisation de l’OTAN passe de 12 000 à 7 000 dans tout le pays.

Le Colonel John Tattersall, de l’Élément de commandement national, ainsi que des représentants du 5e Corps des forces armées de la Bosnie-Herzégovine étaient aussi présents à Zgon.

En outre, lors du dernier défilé, on a remis sept médailles de l’OTAN et six décorations des FC. Les Adjudants George Martin et Gus Guerin ont reçu leur CD1 en gage de remerciement pour 22 années de service.

Le Major John Valtonen a reçu une mention de la brigade pour son excellent travail comme chef de la cellule de coopération civilo-militaire et en tant qu’officier qui a mis sur pied le tout récent groupe de surveillance, d’observation et de contrôle (MOST) – les petites équipes qui demeureront dans le nord-ouest de la Bosnie.

En tout, plus de 40 000 Canadiens ont œuvré en Croatie et en Bosnie pour l’ONU et l’OTAN. Le premier groupement tactique est arrivé lors d’une brève accalmie des hostilités en mars 1992. Au cours des 12 années qui ont suivi, 25 soldats canadiens sont morts en service, certains à la suite d’accident, d’autres par la violence du conflit.

VAC program changes support families of CF veterans

The Government of Canada recently approved a number of program enhancements to help address the needs of veterans and their families. Two programs offered by Veterans Affairs Canada (VAC) are of particular interest to CF Veterans. Firstly, under the re-established Education Assistance Program, children of CF Veterans who want to continue their education after high school may qualify for financial help if the veteran dies as a result of military service or was pensioned at 48 percent or greater at the time of death. To qualify for this program, surviving children must be under the age of 30 and attend a post-secondary school in Canada that is approved by VAC.

Secondly, qualified children are eligible to receive funds to help pay for their tuition, other education costs and monthly living expenses. As of September 1, 2003, tuition assistance of up to $4 000 per academic year, and a monthly living allowance of $300, may be provided. Students who attended a post-secondary school between March 1995 and August 2003 (when the program was discontinued) can also apply to have some of their education costs reimbursed.

Under the Veterans Independence Program, qualified survivors (spouses/common-law partners) may be eligible to receive housekeeping and/or grounds maintenance services for as long as needed. The CF Veteran must have been receiving these services at the time he or she passed away. Primary caregivers may also be considered should there be no survivor at the time the CF Veteran passed away. Certain conditions do apply.

For more information on these programs, please contact VAC toll-free at 1-866-522-2122.

Modifications pour soutenir les familles d’anciens combattants des FC

Le gouvernement du Canada a récemment approuvé des améliorations à certains programmes afin de répondre aux besoins des anciens combattants et de leurs familles. Deux programmes offerts par Anciens combattants Canada (ACC) intéressent particulièrement les anciens combattants des FC.

En vertu du Programme de soutien à l’éducation, qui a été rétabli, les enfants d’anciens combattants des FC qui poursuivent des études postsecondaires pourraient être admissibles à une aide financière si l’ancien combattant est décédé des suites de son service militaire ou s’il recevait une pension pour une invalidité évaluée à 48 p. 100 ou plus au moment de son décès. Pour être admissibles, les enfants survivants doivent être âgés de moins de 30 ans et fréquenter une école de niveau postsecondaire au Canada, approuvée par ACC.

Les enfants admissibles recevront des fonds pour payer les droits d’inscription et d’autres frais liés à la scolarité, ainsi qu’une allocation de subsistance mensuelle. Depuis le 1er septembre 2003, l’aide au paiement des frais de scolarité peut atteindre 4 000 $ par an et l’allocation mensuelle de subsistance est fixée à 300 $. Les anciens étudiants qui ont fréquenté une école postsecondaire entre mars 1995 et août 2003 (période durant laquelle le programme n’était plus en vigueur) peuvent demander qu’une partie de leurs frais de scolarité leur soit remboursée.

En vertu du Programme pour l’autonomie des anciens combattants, les personnes survivantes admissibles (conjoints/conjoints de fait) pourraient recevoir les services d’entretien ménager ou les services d’entretien du terrain (ou les deux) pour aussi longtemps qu’ils en auront besoin, en autant que l’ancien combattant des FC recevait ces services lors de son décès. Les principaux dispensateurs de soins pourraient être admissibles s’il n’y a pas de survivant lors du décès de l’ancien combattant. En outre, certaines exigences doivent être rencontrées.

Pour obtenir plus amples renseignements, communiquez avec ACC au 1-866-522-2022.

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