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Army, Maple Leaf, 05 May 2004, Vol. 7 No. 16

Armée, La feuille d'érable, Le 05 mai 2004, Vol. 7 No. 16

Artillery prepares forits transformation

By Paul Mooney

While much of the Army has focused on the Mobile Gun System, Whole Fleet Management and other elements of Transformation, the Artillery has been quietly preparing for its own shift to a more lethal, agile and knowledge-based branch of the all-arms team.

Colonel Bob Gunn, the Director of Artillery, said recently that the new strategic environment and increased emphasis on operations in built-up areas means the Artillery must develop a greater focus on precision and speed.

Keys to the Artillery's transformation include:

  • Truck platforms for the C3 105mm Howitzers, giving the artillery a “shoot and scoot” capability.

  • Digitization, which will slash the time it takes to get into action and greatly improve accuracy.

  • ISTAR, which will bring a major improvement to target acquisition capability.

  • The Multi-Mission Effects Vehicle, part of the planned Direct Fire System, which will feature a supersonic missile with pinpoint accuracy and a range of eight kilometres.

Col Gunn, who also serves as Director of Land Requirements, explained that the artillery will move to truck-mounted C3 Howitzers for many of the same reasons that the Army is moving from Leopard C2s to a new Direct Fire System.

Cold War legacy

“The M-109s are something of a Cold War legacy,” Col Gunn said in a recent interview. “They’re heavy, tracked, difficult to move around and don’t go overseas—much like the Leopard. We have to acquire something more modern, lighter and deployable.”

The C3 will be the artillery’s principal gun, allowing it to have a common system for both Regular and Reserve units and just one main set of spare parts, training manuals, courses, etc.

Mobile Artillery Gun System

The artillery plans to mount its C3, currently in service with the Army Reserve, on the medium-weight truck which will replace the MLVW. This Mobile Artillery Vehicle System (MAVS) will deploy with LAV Fire Effects Vehicles forward. The Fire Effects Vehicles will lase and otherwise assist in identifying targets and will be integrated into the ISTAR network.

“In many ways, the artillery is using the same basic technology it was using at the turn of the 19th century,” Col Gunn noted. “So digitization is the great step forward— all of our systems will be digitized, whether truck-mounted or towed. The time it takes to get into action will be greatly reduced while concentrations of fires will be much more accurate.”

“It will all be tied into ISTAR. The optics on board the LAV Fire Effects Vehicles will be tied into the Command and Control systems. The Fire Effects Officer forward lases the target and the data goes directly back for calculations on the gun.”

Greater survivability

The mobility provided by truck-mounted Howitzers will mean greater survivability for gunners, Col Gunn said. “Dispersed guns mean it's a lot harder for the bad guys to find you—the mass of fire is on the target, the mass isn't the point from which the rounds have been fired.”

The C3 has a range of about 18 kilometres but Col Gunn noted that improvements to 105mm guns means some are pushing the 30-kilometre range and may soon be out to 40 kilometres.

Gunners are expected to have a major role in the MMEV, part of the Direct Fire System, which will include LAV-mounted Tow Under Armour and the Mobile Gun System. New Army capabilities—missiles like Hellfire or Longbow to be mounted on the MMEV, or the target acquisition capability of UAVs and ISTAR—are well-suited to the skills of artillery soldiers, Col Gunn said.

“While other branches of the combat arms tend to think in terms of contact, we tend to think in terms of depth. And once we've found something out there, we're the ones who can do something about it; we're the ones who can reach out and hit it.”

The major intellectual shift for the artillery will be a move from simply putting steel on targets to co-ordinating and conducting the full range of lethal and non-lethal effects on non-line-of-sight targets.

The artillery hopes to begin deploying some of its new capabilities in about five years.

L’Artillerie se prépare pour sa transformation

par Paul Mooney

Alors que la majorité des membres de l’Armée se concentrent sur le système de canon mobile, sur la gestion globale du parc et les autres éléments de transformation, l’Artillerie se prépare calmement à son propre changement vers une branche plus létale, plus agile et basée sur la connaissance des équipes toutes armes.

Le Colonel Bob Gunn, directeur de l’Artillerie, a récemment déclaré que le nouvel environnement stratégique et l’accent accru sur les opérations en zones bâties signifie que l’Artillerie doit plus mettre l’accent sur la précision et la vitesse.

Les clés de la transformation de l’Artillerie comprennent :

  • Les obusiers C3 de 105 mm montés sur camion donnant à l’artillerie une capacité « tire et détale ».
  • La numérisation, qui diminue le temps requis pour passer à l’action et améliorer grandement la précision.
  • Le réseau ISTAR améliorant grandement la capacité d’acquisition d’objectif.
  • Le véhicule à effets multimission (MEV), intégré au Système de tir direct prévu, armé d’un missile supersonique à haute précision d’une portée de 8 km.

Le Col Gunn, qui a également servi comme directeur – Besoins en ressources terrestres, a expliqué que l’artillerie va monter ses obusiers C3 sur camion pour les mêmes raisons que l’Armée va passer des Leopard C2 au nouveau Système de tir direct.

L’héritage de la guerre froide

« Les M-109 sont un héritage de la guerre froide », a déclaré récemment en entrevue le Col Gunn. « Ils sont lourds, chenillés, difficiles à déplacer et à transporter outre-mer – un peu comme les Leopard. Nous devons acquérir du matériel plus moderne, plus léger et plus facile à déployer. »

En devenant le principal obusier de l’artillerie, le C3 permettra de créer un système commun à toutes les unités de la Force régulière et de la Réserve, accompagné d’un seul ensemble de pièces de rechange, de manuels d’instruction, de cours, etc.

Système de canon mobile d’artillerie

L’artillerie prévoit monter ses C3 en service avec la Réserve sur le camion de moyen tonnage qui remplacera le VLMR. Le Système de véhicule d’artillerie mobile (SVAM) sera déployé en première ligne avec les VBL de tir d’efficacité. Ces derniers effectueront le balayage laser, permettront l’identification d’objectifs et seront intégrés au réseau ISTAR.

« De bien des façons, l’artillerie utilise la même technologie de base qu’elle utilisait au tournant du 19e siècle », a déclaré le Col Gunn. « La numérisation est le grand pas en avant – tous nos systèmes seront numérisés, qu’ils soient montés sur camion ou tractés. Le temps nécessaire pour entrer en action sera grandement réduit et les concentrations de tirs seront beaucoup plus précises. »

« Tout sera relié au réseau ISTAR. Le système optique à bord des VBL de tir d’efficacité sera relié au système de commandement et de contrôle. L’officier du tir d’efficacité avancé balaie l’objectif au laser et les données vont directement à l’arrière pour le calcul du pointage des pièces. »

Surviabilité plus grande

Selon le Col Gunn, la mobilité qu’offrent les obusiers montés sur camion se traduit par une plus grande surviabilité pour les artilleurs. « La dispersion des pièces fait que l’ennemi aura plus de difficultés à vous localiser – un tir massif s’abat sur l’objectif et son origine ne correspond plus à l’endroit d’où les obus ont été tirés. »

Le C3 a une portée d’environ 18 km mais le Col Gunn a fait remarquer que des améliorations apportées aux obusiers de 105 mm permettront d’atteindre une portée de 30 km et même de 40 km.

Les artilleurs occuperont un rôle important dans le VEM qui fait partie du système de tir direct réunissant le VBL TOW sous blindage et le système de canon mobile. De nouvelles capacités de l’Armée – comprenant des missiles tels le Hellfire ou le Longbow montés sur le VEM et les capacités d’acquisitions d’objectif par drones et le réseau ISTAR – sont bien adaptées aux compétences des artilleurs, a déclaré le Col Gunn.

« Alors que d’autres branches des armes de combat ont tendance à penser en termes de contact, nous avons tendance à penser en termes de profondeur. Lorsqu’un objectif est débusqué au loin, nous sommes ceux qui pouvons faire quelque chose. Nous pouvons l’atteindre et le frapper. »

La principale transformation intellectuelle pour l’artillerie sera de passer de l’époque où on pilonnait l’ennemi sous un déluge d’acier à la coordination et à la conduite de toute la gamme des effets létaux et non létaux sur des objectifs hors du champ de vision des dispositifs de visée.

L’artillerie compte commencer le déploiement de ses nouvelles capacités dans environ cinq ans.

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