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Page 14 - 15, Maple Leaf, 19 May 2004, Vol. 7 No. 18

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 19 mai 2004, Vol. 7 No. 18

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

May 24, 1870

It is the Queen’s birthday, when regiments of the Canadian Militia hold their annual muster, and the soldiers of the Victoria Rifles of Canada are arriving at their downtown Montréal armoury when orders are received to despatch a company to St-Jean-sur-Richelieu for deployment along the border—the Fenians are coming. While the English-speaking units of the Montréal garrison head out to confront the Fenians in the field, the city’s French-speaking units are to keep the peace in town, in case of riots and agitation in Irish neighbourhoods.

The latest in a series that began in 1866, this incursion has been expected for months, and anticipated since April 10 with intelligence-gathering and troop mobilizations, especially on the south shore and in the Eastern Townships. The highest state of alert is in the Missisquoi region of the Townships, close to the Vermont border, where the farmers organized an unofficial Home Guard after the 1866 Fenian attack on Pigeon Hill, which cost them draft animals, vehicles, liquor and food, stolen by the raiders.

The Montréal contingents arrive at the St-Jean rail depot in the evening, and are quickly distributed to tactical positions among the villages dotting the hilly, forested border country. The 90 men from the Victoria Rifles and a troop from the Montréal Cavalry Regiment are allocated to the Missisquoi hamlet of Stanbridge. At nearby Eccles Hill, where intelligence reports say the Fenians will cross the border, the local Militia battalions form up during the night. To the soldiers’ surprise, the forward position is taken by 37 farmers of the Missisquoi Home Guard, led by their elected captain, Asa Westover, and armed with heavy Ballard sporting rifles.

The Fenian force numbers about 400 men, mostly infantry, accompanied by one breech-loading field gun. They have been told that their invasion of Canada will be supported by the French farmers of the Eastern Townships, who will give them horses, and the Irish working men of Montréal, who will provide weapons. Their commanding officer is General John O’Neill, who led the force that invaded Ontario in 1866, seizing Fort Erie and trouncing the Militia at Ridgeway. Gen O’Neill and his men are a splinter group of the American Fenian movement, which is now focussed on invading Ireland, and their best hope is to forge an alliance with Quebec’s French-speaking Catholics, perhaps even Louis Riel. Every move they make is faithfully reported to Montréal by British secret agent Thomas Miller Beach, also known as Henri le Caron, who Gen O’Neill considers a close friend.

At 11 a.m. on May 25, while Lieutenant-Colonel Osborne Smith of Number Six Military District is shaking his head over the low turn-out of the 60th Mississquoi Regiment—a mere 40 men—the Fenians begin their advance to the border. Leaving LCol Brown Chamberlin of the 60th Mississquoi in charge at Eccles Hill, LCol Smith rides off to Stanbridge to bring up the Victoria Rifles and the Montréal Cavalry. As soon as he is out of sight, the Home Guard farmers start shooting at the Fenians, so effectively that the Fenian advance breaks down immediately, raiders turning to take cover or flee back over the border. The Mississquoi Home Guard keeps the Fenians pinned down for three hours, until the Victoria Rifles and the cavalry arrive. At about 6 p.m., the 60th Missisquoi Regiment and the Home Guard begin to advance through the bush down Eccles Hill toward the Fenian front, while the Victoria Rifles station themselves on a spur of the hill as a reserve. This warlike movement sends the Fenians hurtling back over the border, leaving two dead, nine wounded and their gun on the field. The gun ends up in the possession of the Mississquoi Home Guard, who take it to Cowansville as a prize of war. The Victoria Rifles claim Eccles Hill as a battle honour.

Two days later, the same Fenian force attacks again at Huntingdon, Quebec, where they are sharply turned back by a mixed urban-rural Militia force. After the battle (again, no Militia casualties), the soldiers take a refreshing dip in the Trout River.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 24 mai 1870

C’est l’anniversaire de la reine, date à laquelle les régiments de la Milice canadienne organisent habituellement leur rassemblement annuel. Comme les soldats du Victoria Rifles of Canada arrivent à leur manège militaire dans le centre-ville de Montréal, on donne l’ordre de déployer une compagnie à Saint-Jean-sur-Richelieu à des postes le long de la frontière : les Fenians sont en route. Tandis que les unités anglophones de la garnison de Montréal se préparent à affronter les Fenians dans le champ, les unités francophones restent en ville afin de maintenir la paix et de combattre toute émeute ou agitation dans les quartiers irlandais.

Il s’agit de la plus récente incursion depuis une série d’attaques ayant commencé en 1866. Averti d’une future incursion grâce à la collecte de renseignements, le Canada est sur ses gardes depuis le 10 avril et s’est préparé en mobilisant des troupes, surtout sur la rive sud et dans les Cantons de l’Est. Le niveau d’alerte est plus élevé dans la région de Missisquoi, près de la frontière du Vermont. Les fermiers y ont créé une unité territoriale à titre officieux après l’attaque des Fenians en 1866 à la colline Pigeon, attaque durant laquelle les assaillants ont volé des animaux de trait, des véhicules, de l’alcool et de la nourriture.

Les contingents de Montréal arrivent à la gare de Saint-Jean en soirée et sont rapidement déployés à des postes tactiques dans les villages parsemant la région frontalière boisée et vallonnée. Les 90 hommes du Victoria Rifles et une unité du régiment de cavalerie de Montréal sont affectés dans le hameau de Stanbridge dans le Missisquoi. Les bataillons de la milice locale se forment durant la nuit à la colline Eccles, qui se situe près de là. Selon les rapports du renseignement, les Fenians essayeront de traverser la frontière à cet endroit. À la surprise des soldats, 37 fermiers de l’unité territoriale de Missisquoi occupent déjà la position d’avant, armés de carabine Ballard et commandés par Asa Westover, le capitaine désigné.

L’armée des Fenians compte environ 400 hommes, surtout des fantassins, et dispose d’un canon de campagne à obturation par la culasse. On leur a dit que leur invasion du Canada serait appuyée par les fermiers francophones des Cantons de l’Est, qui leur donneraient des chevaux, et par les ouvriers irlandais à Montréal qui leur fourniraient des armes. Leur commandant, le Général John O’Neill, a dirigé la force qui a envahi l’Ontario en 1866, s’emparant du Fort Érié et écrasant la milice à Ridgeway. Le Gén O’Neill et ses hommes forment un groupe dissident du mouvement fenian aux États-Unis, qui se concentre maintenant sur l’invasion de l’Irlande et qui espère, au moins, créer une alliance avec les catholiques francophones au Québec et peut-être même rallier Louis Riel à leur cause. Chaque mouvement du groupe est communiqué à Montréal par l’agent secret britannique Thomas Miller Beach, aussi connu comme Henri le Caron, que le Gén O’Neill considère comme un grand ami.

À 11 h le 25 mai, tandis que le Lieutenant-colonel Osborne Smith du sixième district militaire se désole du faible nombre de soldats du 60e Régiment de Missisquoi qui se sont présentés (seulement 40 hommes), les Fenians commencent leur avance vers la frontière. Laissant le Lcol Brown Chamberlin du 60e Régiment en charge de la compagnie à la colline Eccles, le Lcol Smith se rend à Stanbridge à cheval pour ramener les soldats du Victoria Rifles et de la cavalerie de Montréal. Dès qu’il n’est plus en vue, les fermiers de l’unité territoriale ouvrent le feu sur les Fenians et sont si efficaces que l’avance se dissipe immédiatement : les attaquants battent en retraite pour se mettre à l’abri ou se sauver de l’autre côté de la frontière. L’unité territoriale de Missisquoi réussit à garder les Fenians à distance pendant trois heures, jusqu’à l’arrivée des soldats du Victoria Rifles et de la cavalerie. À 18 h, le 60e Régiment de Missisquoi et l’unité territoriale commencent leur avance dans les bois en descendant la colline Eccles vers le front fenian, et les soldats du Victoria Rifles se positionnent sur l’éperon de la colline, comme renforts. Grâce à cette stratégie de guerre, les Fenians se précipitent vers la frontière, laissant derrière eux deux morts, neuf blessés et leur canon au milieu du champ. L’unité territoriale s’approprie le canon et le ramène à Cowansville comme trophée de guerre. Le Victoria Rifles inscrit la bataille de la colline Eccles sur leur drapeau d’unité.

Deux jours plus tard, la même force feniane lance une deuxième attaque à Huntingdon, au Québec, où les attend une unité de milice composée de soldats de la ville et de la campagne. En peu de temps, les Fenians battent en retraite. Après la bataille, qui ne fait aucune victime parmi la milice, les soldats décident de faire une baignade rafraîchissante dans la rivière aux Truites.

CF School of Communications and Electronics

By Capt Joseph Frey

There is nowhere the military goes today that electronic communications does not come into play. Whether it is in Afghanistan, or providing assistance during an ice-storm in eastern Ontario, members of the Canadian Forces Communications and Electronics (C&E) Branch are there, and the Canadian Forces School of Communications and Electronics (CFSCE) at CFB Kingston is where these highly skilled individuals learn their trade.

CFSCE has its origins in three former training centres. The Royal Canadian Corps of Signals had facilities located in Kingston at the Royal Canadian School of Signals (RC of S) from 1937-1969. The Navy was located south of Ottawa at HMCS Gloucester where it trained naval communicator research personnel from 1946-1972 and the Air Force telecommunication school was established in 1941 at RCAF Station Clinton, on the shores of Lake Huron.

“Initially most of the courses focused on the emerging radar technology, radio for direction-finding and very air-oriented applications. Training continued in that location (RCAF Clinton) until the amalgamation of the Army and Air Force parts of the C&E Branch in 1971, at that time it relocated to CFB Kingston and its current home at CFSCE,” said Major Eric Charron, course director CELE (Air) at CFSCE.

CFSCE is currently organized into a headquarters, four training squadrons (A, B, F and G), a support squadron, and a standards squadron.

A Sqn provides basic and intermediate training to Communications and Electronics Engineering Officers (CELE) for both the air and land environments. B Sqn is responsible for training signal operators, line technicians and communicator research. Non-commissioned members of the Communication Reserve Force receive their training in various C&E trades in F Sqn. While G Sqn is responsible for providing technician training in aerospace telecommunications and information systems, land communications and information systems, performance oriented electronics training and information systems.

A Sqn, is the redesigned Basic CELE (Air) officer course, with the introduction of new lessons and qualification specifications, along with new jobs based occupation specifications describing five typical areas of employment for course graduates.

“CELE (Air) officers perform a wide range of tasks critical to the command, control and electronic security of the Canadian Forces in general, and the Air Force in particular. This includes the provision of telecommunications and information management services supporting operations in Canada and abroad,” said Maj Charron.

F Sqn is responsible for the training of communication Reservists and trains linemen and Reserve signal operators (Sig Op), and graduates over 260 students per year of which 85 percent are NCMs. The majority of courses are approximately eight-weeks long, focussing basically on trades training.

“With the linemen the hardest part is the climbing since it requires a lot of upper body strength to climb up the poles carrying tools,” says Maj Mike DeNoble former officer commanding F Sqn.

Like their counterparts in the linemen apprentice program, the 43-day Reserve Sig Op apprentice-training course is compressed into eight weeks. While the recruiting standard for Reserve Sigs Ops is high because of the information systems technology used in modern communications, their basic job is still to supply communications in the field. And while the new high tech communications equipment used in the field environment is now programmed rather than tuned, Reserve Sig Ops still need to know how to survive, so they have to retain the skills they learned during basic training to successfully complete their course of studies at CFSCE.

Whether it is redesigning courses or putting apprentices through training, CFSCE strives to provide advanced military communications and electronics, and its graduates can feel proud of their hard-won accomplishments.

L’École de l’électronique et des communications des FC

par le Capt Joseph Frey

Où que se rendent les militaires de nos jours, les communications électroniques sont omniprésentes. Que ce soit en Afghanistan ou dans l’est de l’Ontario, pendant une tempête de verglas, les membres de la Branche des communications et de l’électronique (C et E) sont là, et l’École de l’électronique et des communications des Forces canadiennes (EECFC), à la BFC Kingston, est l’endroit où ces personnes hautement qualifiées apprennent leur métier.

L’EECFC tire son origine de trois anciens centres d’instruction : le Corps royal canadien des transmissions, qui avait des installations à Kingston, à la Royal Canadian School of Signals de 1937 à 1969, la Marine qui était située au sud d’Ottawa au NCSM GLOUCESTER, et où étaient formés les chercheurs en communications navales de 1946 à 1972, et l’école de télécommunications de la Force aérienne, qui avait été établie en 1941 à la base de l’ARC Clinton, sur les rives du lac Huron.

« Au début, la plupart des cours portaient principalement sur la nouvelle technologie radar, la radiogoniométrie et les applications très axées sur l’aspect aérien. L’entraînement a été donné à cet endroit (ARC Clinton) jusqu’à la fusion des volets de l’Armée et de la Force aérienne de la Branche des C et E en 1971, année où celle-ci s’est installée à la BFC Kingston, là où elle se trouve maintenant, à l’EECFC », a expliqué le Major Eric Charron, directeur de cours, GE Comm (Air) à l’EECFC.

L’EECFC est actuellement composée d’un quartier général, de quatre escadrons d’instruction (A, B, F et G), d’un escadron de soutien et d’un escadron des normes d’instruction de vol.

L’Escadron A offre de la formation de niveau élémentaire et intermédiaire aux ingénieurs en communications et en électronique (GE Comm) de la Force aérienne et de l’Armée. L’Escadron B s’occupe de l’entraînement des opérateurs des transmissions, des poseurs de lignes et des chercheurs en communications. Quant à l’Escadron F, il donne aux militaires du rang de la Réserve des communications une formation dans divers métiers des communications et de l’électronique. Finalement, l’Escadron G est chargé de fournir l’entraînement aux techniciens dans les domaines liés aux systèmes d’information et de télécommunications aérospatiales, aux systèmes de communication et d’information de l’Armée et aux systèmes d’information et de cours d’électronique orienté vers la pratique.

L’Esc A est en réalité une refonte du cours de base des officiers du GE Comm (Air). De nouveaux cours et des descriptions de qualification ainsi que de nouvelles descriptions de spécification de travail portant sur cinq domaines populaires d’emploi pour les diplômés du cours sont venus s’y ajouter.

« Les officiers du GE Comm (Air) exécutent une vaste gamme de tâches essentielles au commandement, au contrôle et à la sécurité électronique des FC en général et de la Force aérienne en particulier. Ces tâches comprennent la prestation de services de gestion des télécommunications et de l’information à l’appui des opérations au Canada et à l’étranger », a indiqué le Maj Charron.

L’Esc F est chargé de la formation des membres de la Réserve des communications, des poseurs de lignes et des opérateurs des transmissions (Op Trans) de la Réserve et remet des diplômes à plus de 260 stagiaires par année, dont 85 % sont des militaires du rang. La plupart des cours durent environ huit semaines et sont surtout axés sur l’apprentissage des métiers.

« Pour les poseurs de lignes, la partie la plus difficile du cours est l’escalade puisqu’elle exige beaucoup de force dans le haut du corps afin de pouvoir grimper dans les poteaux, tout en transportant des outils », a expliqué le Maj Mike DeNoble, ancien commandant de l’Esc F.

Tout comme le programme de stagiaires pour les poseurs de lignes, le cours d’instruction de 43 jours pour les Op Trans de la Réserve se donne en huit semaines. Bien que les normes de recrutement pour les Op Trans de la Réserve soient strictes en raison de la technologie des systèmes d’information utilisée dans les communications modernes, la principale tâche de Op Trans consiste encore à assurer les communications en campagne. Et même si le nouvel équipement de communication de pointe utilisé en campagne est maintenant programmé plutôt que syntonisé, les Op Trans de la Réserve doivent encore apprendre les techniques de survie. Ils doivent donc retenir ce qu’ils ont appris pendant leur entraînement de base pour réussir leurs études à l’EECFC.

Qu’ils procèdent à la refonte de cours ou à l’entraînement de stagiaires, les responsables de l’EECFC s’efforcent d’enseigner des techniques de pointe en communications et en électronique, et les diplômés de l’école peuvent être fiers de leurs réalisations.

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