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Maple Leaf


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Air Force, Maple Leaf, 26 May 2004, Vol. 7 No. 19

Force aérienne, La feuille d'érable,Le 26 mai 2004, Vol. 7 No. 19

A logistics officer’s perspectiveon international co-operation

By Capt Simon Poudrier

1 WING KINGSTON — People who have been deployed on missions with the CF know it well: deployments allow us to get acquainted with different nations and different people and to broaden our horizons. The following is just a glimpse of some of the encounters that have taken place since the beginning of Operation HALO in Haiti.

The Ukrainians: To complete our deployment in the time required by our government, Canada called upon the services of large transport planes. One of these major aircraft happened to be the Antonov, of Russian/Ukrainian design. Who would have thought, 20 years ago, that a deployment would be supported by the Russians?

The Americans: The US Marine Corps are also members of the international force in Haiti. My friend George, a native of Belgium, is the logistics officer for some 2 000 marines deployed in Haiti. One day he asked me if I needed anything, saying: “How about some pop and juice?” I answered: “Yes, I’d appreciate it, but I don’t have anything to give you in return.” “No problem,” he said. “I understand.” I couldn’t tell you in a word what precisely he understood, but he certainly was contributing to the well-being of 500 Canadians without expecting anything in return. As an act of friendship, they even invited us to a barbecue a few days later.

The French: It is always nice talking to the French. They’re a bit like family. We have to explain some of our expressions, speak more slowly and listen carefully, but once the conversation gets going, the only thing that separates us is our duties. The recipe for our great relationship: a huge amount of good will, a good handshake and a can of maple syrup.

The Chileans: Equipped with bullet-proof vests, courage and a smile, they are in charge of guarding the gates to the different military camps. Standing there all day long in the blistering heat, they always wave at us and say Holà mi Hombre! and Buenos Días, closing the gate behind us.

The Canadians: Our presence is being felt all over the world. Whether walking around Hinche or building and bringing tables and desks to pupils in the “Bossales” district, squadron members are always welcomed with a nice big smile.

Capt Poudrier is the logistics officer, Haiti Helicopter Detachment.

La coopération internationale selonun officier de la logistique

par le Capt Simon Poudrier

1re ESCADRE KINGSTON — Ceux qui sont déployés en opération avec les FC le savent : un déploiement nous fait connaître d’autres nations, d’autres peuples et ouvre nos horizons. Voici en un clin d’œil quelques-unes de ces rencontres survenues depuis les débuts de l’opération HALO en Haïti.

Les Ukrainiens : Pour assurer notre déploiement dans le temps demandé par notre gouvernement, le Canada a dû faire appel aux services de gros transporteurs commerciaux aériens. Un de ces principaux transporteurs s’est avéré être l’Antonov, de conception russo-ukrainienne. Qui aurait cru, il y a 20 ans, à un déploiement soutenu par les Russes?

Les Américains : Le US Marine Corps est aussi l’une des unités de la force internationale à Haïti. Mon ami George, natif de la Belgique, est l’officier de logistique des quelques 2 000 Marines en poste à Haïti. Il m’a un jour demandé si j’avais besoin de quelque chose : « Qu’est-ce que tu dirais de boissons gazeuses et de jus? » Je lui ai répondu : « Certainement que j’apprécierais… mais je n’ai malheureusement rien à te donner en retour. » « Pas de problème », m’a-t-il répondu. Je ne pourrais vous traduire en un mot ce qu’il a compris… mais chose certaine, il contribue au bien-être de plus de 500 Canadiens, à titre gracieux. Ils nous ont même invités à un BBQ, quelques jours plus tard, toujours en tant qu’amis.

Les Français : C’est toujours agréable de rencontrer les Français. C’est un peu comme de la famille. Il nous faut expliquer certaines de nos expressions, parler plus lentement, tendre l’oreille, mais une fois la discussion entamée, seules nos obligations nous séparent. La recette de notre bonne entente : une dose importante de bonne volonté, une bonne poignée de main et du sirop d’érable.

Les Chiliens : Équipés de leur veste pare-balles, de leur courage et de leur sourire, ils montent la garde aux entrées des différents camps militaires. Au soleil toute la journée sous une chaleur torride, ils nous saluent de la main : « Holà mi Hombre! » et « Buenos Dias! », refermant la barrière derrière nous.

Les Canadiens : Notre présence se fait sentir dans tout le monde. Que les membres de l’Escadron prennent des bains de foule à Hinche ou qu’ils construisent et apportent des bancs et bureaux à des élèves du quartier « Bossales », l’accueil est le même : un grand sourire.

Le Capt Poudrier est officier de la logistique pour le Détachement d’hélicoptères à Haïti.

A whale of a rescue

By 2Lt Chantal Bellemare and Holly Bridges

SHEMYA, Alaska — An Alaskan grey whale has some kind-hearted Air Force personnel to thank for his “Free Willy” voyage back to sea recently.

Sergeant Andy Blair was beachcombing on the tiny island of Shemya in the Aleutian Islands during some down time from Operation DRIFTNET when he came upon a beached whale. He immediately returned to his accommodations to get help. Within minutes, a small crowd had gathered on the beach to watch the struggling whale. While people snapped photos, the beautiful mammal lay struggling for its life as the tide smashed its body against the shoreline rocks.

It did not take long before compassion set in and a handful of Canadian Air Force personnel, with the help of some of the locals, quickly began wading into the frigid Bering Sea in an attempt to Free Willy. For a solid hour, the group worked to rescue the exhausted whale.

Captain Jan Laplante reported that the rescuers were working against the incoming waves to roll the 1134-kg whale over, in order to keep its blowhole above water and prevent it from drowning. The rescuers then slowly eased it down off the rocks and used themselves as a buffer to protect the whale from the jagged rocks that were slicing into its body with each crushing wave. Ever so slowly, the group turned the whale until it faced the open sea and the rescuers could begin to push it off the rocky beach.

Throughout the entire heart-wrenching procedure, the whale remained calm. It never once balked or struggled against their efforts. It was as if the whale knew that the group was there to help. When the whale was finally deep enough, it began to swim back out to sea amongst cheers from the gathered crowd.

Capt Jan Laplante stated that she had never been so proud of her soggy “Whale Savers” comrades, who were Sgt Andy Blair, Sgt Mary Penney, Warrant Officer Yvon Robichaud, Sgt Ted Konrath, Corporal Stephen Arcand, Cpl Jim Beaulieu, and Cpl Andrew Davis, who were referred to as the “Crazy Canucks” by the local residents.

Aircraft and 300 personnel from 14 Wing Greenwood and 19 Wing Comox were deployed to Alaska from April 26 to May 15 in Op DRIFTNET. Annually, Canadian Air Force CP-140 aircraft and the Department of Fisheries and Oceans, fisheries enforcement officers, deploy to Alaska to patrol the North Pacific searching for ships engaged in illegal driftnet fishing.

Un sauvetage de taille

par le Slt Chantal Bellemare et Holly Bridges

SHEMYA (Alaska) — Une baleine grise de l’Alaska doit une fière chandelle à des membres bienveillants de la Force aérienne qui lui ont récemment permis de retourner au grand large. On se serait cru dans « Sauvez Willy ».

Au cours d’une accalmie durant l’opération DRIFTNET, le Sergent Andy Blair ratissait la grève sur la petite île de Shemya, dans l’archipel des Aléoutiennes, quand il a aperçu une baleine échouée. Immédiatement, il est retourné à ses quartiers chercher de l’aide. En quelques minutes, une foule s’est attroupée sur la plage pour observer la baleine en détresse. Pendant que des gens prenaient des photos, le magnifique mammifère luttait pour sa survie, son corps ballotté par les vagues et poussé contre les rochers du rivage.

La curiosité a vite fait place à la compassion. Une poignée de membres de la Force aérienne, aidés de quelques personnes de la région, ont rapidement commencé à patauger dans les eaux glacées de la mer de Béring pour tenter de sauver la baleine. Durant une heure complète, le groupe s’est affairé à libérer la baleine épuisée.

Le Capitaine Jan Laplante a expliqué que les sauveteurs devaient surmonter la puissance des vagues montantes pour arriver à faire rouler le cétacé de 1134 kg, tout en veillant à ce que son évent reste hors de l’eau afin d’éviter qu’il ne se noie. Les sauveteurs l’ont ensuite tranquillement éloigné des rochers, en servant eux-mêmes de tampon pour protéger la baleine des rochers aiguisés qui entraient dans son corps à chaque vague cinglante. Toujours très lentement, ils ont retourné la baleine jusqu’à ce qu’elle soit face à la mer, et ils ont alors pu commencer à la pousser pour l’éloigner de la grève rocheuse.

Durant toute cette opération déchirante, la baleine est restée calme. Jamais elle ne s’est rebiffée ni n’a combattu nos efforts. C’est comme si elle savait que le groupe était là pour l’aider. Quand elle s’est finalement retrouvée dans des eaux assez profondes, elle a commencé à nager vers la mer, accompagnée par les bravos que lançait la foule assemblée.

Le Capt Laplante a affirmé que jamais elle ne s’était sentie aussi fière de ses camarades détrempés et « sauveteurs de baleine », soit le Sgt Andy Blair, le Sgt Mary Penney, l’Adj Yvon Robichaud, le Sgt Ted Konrath, le Cpl Stephen Arcand, le Cpl Jim Beaulieu et le Cpl Andrew Davis, que la population locale surnommait les « Crazy Canucks ».

Des aéronefs et 300 membres de la 14e Escadre Greenwood ainsi que de la 19e Escadre Comox ont été déployés en Alaska, du 26 avril au 15 mai, dans le cadre de l’Op DRIFTNET. Chaque année, des aéronefs CP-140 de la Force aérienne du Canada et des agents des pêches du ministère des Pêches et des Océans sont envoyés en Alaska pour patrouiller le Pacifique Nord à la recherche de navires pratiquant la pêche illégale au filet dérivant.

Couple evacuated from Haitigrateful for CF help

By Sgt Cynthia Fontaine

“I don’t think the Canadian Forces are thanked enough for what they do,” says Léopold Molière during a recent interview at his Montréal home.

The musician and his partner, Claudette Bardin, a pediatrician with Médecins sans Frontières in Montréal anticipated leaving their Haitian vacation rested and relaxed. Instead, they left Haiti with a new sense of gratitude towards the CF—after being evacuated at the last minute February 29 in a CC-130 Hercules.

Ms. Bardin had received a call from her daughter in Montréal telling her that according to the media and the government, the escalating violence in Haiti would worsen.

The Canadian government dispatched three military aircraft to the area to evacuate Canadians. The airport at Port-au-Prince was closed to all civilian flights and was expected to remain so until the end of April.

Although she and her partner did not feel they were in any danger, she took her daughter’s concern to heart and contacted the Canadian Embassy. Embassy personnel strongly recommended they report to the Embassy as soon as possible.

When they arrived at the embassy, the couple was transported to the airport, along with two journalists from Radio-Canada.

“The trip from the embassy to the airport was the most stressful time of the evacuation,” explains Ms. Bardin. “The vehicle was travelling at a high rate of speed and a sense of urgency was felt by all. Two military vehicles escorted us in front, while two other military vehicles followed behind.”

After personal documents and security were cleared at the airport, they boarded a CC-130 Hercules. “Despite the stressful situation, they greeted us with a brown bag of food and bottled water. They thought about us,” says Mr. Molière.

“The pilot was wonderful,” says Ms. Bardin with a smile. “He spoke to us throughout the flight and even informed us of the temperature outside—despite the fact that this was a stressful time and it seemed irrelevant at the time, it helped all of us relax.”

Sgt Fontaine is a reporter with Army News.

Un couple évacué de Haïtiremercie les FC

par le Sgt Cynthia Fontaine

« Nous ne remercions pas assez les Forces canadiennes pour le travail qu’elles effectuent », a déclaré Léopold Molière lors d’une récente entrevue chez lui, à Montréal.

De leur séjour en Haïti, M. Molière, musicien, et son amie, Claudette Bardin, pédiatre auprès de Médecins sans Frontières à Montréal, espéraient revenir bien reposés. Ils sont plutôt repartis avec un sentiment de gratitude à l’égard des FC à la suite d’une évacuation de dernière minute le 29 février dernier, à bord d’un CC-130 Hercules.

La fille de Mme Bardin lui avait téléphoné de Montréal pour l’informer que, selon les médias et le gouvernement, la violence en Haïti allait s’intensifier.

Le gouvernement canadien a donc dépêché trois aéronefs militaires dans la région pour évacuer les Canadiens. L’aéroport de Port-au-Prince était fermé pour tous les vols civils et le resterait jusqu’à la fin avril.

Bien qu’elle et son ami ne se sentaient pas en danger, Mme Bardin a pris les préoccupations de sa fille à cœur et a communiqué avec l’ambassade du Canada. Les membres du personnel de l’ambassade leur ont fortement recommandé de se présenter à leurs bureaux dès que possible.

Lorsqu’ils sont arrivés à l’ambassade, ils ont été transportés à l’aéroport avec deux journalistes de Radio-Canada.

« Le trajet de l’ambassade à l’aéroport a été le moment le plus stressant de l’évacuation », a expliqué Mme Bardin. « Le véhicule roulait à une vitesse extrême et nous ressentions tous l’état d’urgence. Deux véhicules militaires à l’avant du véhicule de l’ambassade nous escortaient tandis que deux autres véhicules militaires nous suivaient. »

Une fois les documents personnels et la sécurité vérifiés à l’aéroport, le groupe est monté à bord d’un CC-130 Hercules. « Malgré la situation pénible, ils nous ont accueillis avec un casse-croûte et une bouteille d’eau. Ils ont pensé à nous », a indiqué M. Molière.

« Le pilote a été merveilleux », a ajouté Mme Bardin en souriant. « Il nous a parlé tout le long du vol et nous a même informés de la température extérieure, ce qui, dans une situation aussi stressante, ne semblait pas vraiment pertinent, mais a contribué à nous détendre. »

Le Sgt Fontaine est reporter pour le service des Nouvelles de l’Armée.

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