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Army, Maple Leaf, 26 May 2004, Vol. 7 No. 19

Armée, La feuille d'érable,Le 26 mai 2004, Vol. 7 No. 19

Prince Edward Island soldierstrain in Kentucky

By Sgt Todd Berry

FORT KNOX, Kentucky — Two thousand kilometres is a long way to travel to play a computer game, but that is exactly what members of The Prince Edward Island Regiment (RCAC) (PEIR) did.

Exercise SOUTHERN TANGO III pitted 36 armour reconnaissance soldiers against hordes of enemy computer-simulated troops and tanks at the US Army Virtual Reality Training Center.

The simulation training, held in March, focussed on tasks the regiment would most likely encounter as part of the 36 Canadian Brigade Group spring exercise. The training concentrated specifically on rear area security, counter moves reconnaissance (CM RECCE), and screen operations.

Captain Matthew Johnson, the unit’s training officer, gave orders following the briefing on how to operate the Bradley Armour Fighting Vehicle simulator. With battle procedure completed, crews quickly mounted-up to carry out their assigned tasks.

On completion of each tactical scenario, crews gathered for a detailed debrief. This is where simulation net training (SIMNET) exceeds most other forms of training. Crews were able to see and hear the good points and the lethal mistakes that they had made in the heat and fog of battle.

“Simulation training provided invaluable training experiences to troops that would not otherwise have had the opportunity to train over terrain as a group,” said Capt Johnson. “However, there is no substitution for the real thing.”

SIMNET training not only benefits the troops, but it also saves wear and tear on the equipment and the environment. “At $375 US a day for the simulators, we got a good bang for our buck,” said Warrant Officer Geary Ferguson, the unit’s training NCO.

Sgt Berry is a reporter with Army News.

Des soldats de l’Île-du-Prince-Édouard s’entraînent au Kentucky

par le Sgt Todd Berry

FORT KNOX (Kentucky) — Deux mille kilomètres, c’est une très longue distance à parcourir pour jouer à un jeu d’ordinateur, mais c’est exactement ce qu’ont fait les membres du Prince Edward Island Regiment (PEIR) (CBRC).

Dans le cadre de l’exercice Southern Tango III, 36 soldats de reconnaissance de l’arme blindée se sont mesurés à des foules de soldats et de chars ennemis virtuels au Virtual Reality Training Centre de l’Armée américaine.

L’instruction virtuelle, tenue en mars, portait principalement sur des tâches que le régiment aurait sans doute à effectuer lors de l’exercice printanier du 36e Groupe-brigade du Canada. L’entraînement était axé sur la sécurité dans la zone arrière, la reconnaissance des contre-mouvements et les opérations d’écran.

Le Capitaine Matthew Johnson, l’officier d’instruction de l’unité, a donné des ordres à la suite du briefing sur la façon d’utiliser le simulateur de véhicule blindé de combat Bradley. Une fois les procédures de combat terminées, les équipages se sont rapidement rassemblés pour accomplir les tâches assignées.

Lorsque chaque scénario tactique était achevé, les équipages se réunissaient pour une séance-bilan. C’est là où l’entraînement virtuel surpasse d’autres genres d’entraînement. En effet, les équipages pouvaient voir et entendre leurs réussites ainsi que les erreurs fatales qu’ils avaient commises dans le feu de l’action.

« L’instruction virtuelle offre des expériences d’une valeur inestimable aux soldats qui autrement n’auraient pas la possibilité de s’entraîner en groupe sur le terrain », a indiqué le Capt Johnson. « Elle n’équivaut cependant pas aux vrais combats. »

Non seulement l’instruction virtuelle bénéficie aux soldats, mais elle permet aussi d’éviter l’usure et la détérioration de l’équipement et de l’environnement. « Les simulateurs coûtent 375 $US par jour; nous en avons donc eu pour notre argent », a affirmé l’Adjudant Geary Ferguson, le sous-officier instructeur de l’unité.

Le Sgt Berry est reporter pour le service des Nouvelles de l’Armée.

Candidates undergo gruelling infantry officer training

By MCpl Mark Lamontagne

GAGETOWN — Sleep deprivation, cold, dampness, hunger and physical pain shadow them—it has been a long course.

They ignore personal needs for the mission’s needs outweigh their own. Driving their tired and aching bodies beyond limits they knew they had are the candidates training to be officers in Canada’s infantry.

“You learn to push yourself, and at the end of the week you know you are one level higher,” says Lieutenant Dave Nixon, a former sergeant with The Royal Canadian Regiment.

It is early spring, and the Gagetown training area, saturated with spring run-off, has become a quagmire. The Phase III Infantry Officer course has traversed two seasons. “At some point you see moral go up with temperature,” says Captain Luc Aubin from the directing staff.

Platoon Commander Second-Lieutenant Brent Poland has received his warning order; his mission is to take out an air defence anti-tank system (ADATS) in the area of Dunns Corner before 8 a.m. the following day.

He is familiar with his men’s jobs; he has rotated through them himself. Now it is his turn in the hot seat. He must formulate and execute a sound plan of attack.

At this point, 50 percent of the candidates have left the course. Some will try again, but for many, the challenge is too difficult. 2Lt Poland knows he too will join their ranks, unless he proves his leadership qualities to the observant directing staff.

He dispatches a four-man reconnaissance (RECCE) team, made up CFR (commissioned from the ranks) candidates. The experienced team, all former infantry sergeants, provide “eyes on the ground” and will observe the enemy until the morning. They will be out of range of the radios, an obstacle which concerns the platoon commander; however, this will prove to be 2Lt Poland’s best move.

At dawn the patrol members carry everything they need to survive on their backs. Their heavy packs bite into their shoulders, and the mud sucks at their boots as they trudge up the steep tank tracks to meet up with the RECCE party.

2Lt Poland is rewarded with a detailed sand model made by the RECCE party. The enemy has shifted position, and under the questioning eyes of his classmates, he must quickly adjust his plan of attack.

Before long the platoon is spread out tactically on a wind-swept ridge, ready to assault the ADATS. Each member has worked hard to earn a place on the ridge, finding the strength to meet and overcome the challenges.

Capt Aubin gives 2Lt Poland a reassuring glance; he has successfully planned and led the mission. On the other side of the objective 2Lt Poland will hand the reigns to another candidate.

The candidates are now ready to begin the last phase in the long road to becoming an officer in Canada’s Infantry.

MCpl Lamontagne is an imaging tech with Army News.

Rude formation pour les candidats au titre d’officier d’infanterie

par le Cplc Mark Lamontagne

Gagetown — Le cours dure longtemps, et les participants doivent lutter contre la privation de sommeil, le froid, l’humidité, la faim et la douleur physique.

Ils mettent de côté leurs besoins personnels pour répondre aux exigences de la mission. Mobilisant toutes les ressources de leurs corps meurtris et fatigués, ils vont au delà de ce qu’ils croyaient être leurs limites. Ce sont les candidats à un poste d’officier dans l’infanterie du Canada.

« On apprend à se surpasser, et à la fin de la semaine, on s’aperçoit qu’on est parvenu à un niveau supérieur », explique le Lieutenant Dave Nixon, ancien sergent du Royal Canadian Regiment.

C’est le début du printemps, et le secteur d’entraînement de Gagetown, saturé par les eaux de ruissellement, est devenu un bourbier. La Phase III du cours d’officier d’infanterie s’étire sur deux saisons, et « à un certain point, on s’aperçoit que l’augmentation de la température a un effet bénéfique sur le moral des participants », signale le Capitaine Luc Aubin, membre du personnel d’instruction.

Le Sous-lieutenant Brent Poland, commandant du peloton, a reçu son ordre d’avertissement : sa mission consiste à détruire un Système d’arme antiaérien et antichar (ADATS), dans la région de Dunns Corner, avant 8 h le lendemain.

Il connaît bien le travail de ses hommes : il a déjà été à leur place. Maintenant, c’est à son tour d’être sur la sellette. Il doit élaborer et exécuter un plan d’attaque efficace.

À ce stade, 50 % des candidats ont abandonné le cours. Certains tenteront de nouveau leur chance, mais pour beaucoup, l’épreuve est trop difficile. Le Slt Poland sait qu’il ira les rejoindre, à moins qu’il ne réussisse à prouver au personnel d’instruction qu’il possède les qualités de chef requises.

Il forme un détachement de reconnaissance composé de quatre candidats sortis du rang. Ces militaires expérimentés, tous anciens sergents d’infanterie, seront « ses yeux sur le terrain » : ils observeront les mouvements de l’ennemi jusqu’au lendemain matin. Ils seront hors de portée des communications radio, et cet obstacle préoccupe le commandant du peloton. Cependant, cela s’avérera la meilleure initiative du Slt Poland.

À l’aube, les membres de la patrouille transportent sur leur dos tout ce qu’il leur faut pour survivre. Leurs lourds sacs à dos leur déchirent les épaules et leurs bottes s’enfoncent dans la boue tandis qu’ils avancent péniblement, sur une piste escarpée, pour aller à la rencontre du détachement de reconnaissance.

Le Slt Poland voit ses efforts récompensés par une maquette détaillée qui a été établie par le détachement de reconnaissance. L’ennemi a modifié ses positions, et sous le regard interrogateur de ses hommes, le Slt Poland doit ajuster rapidement son plan d’attaque.

Bientôt, les membres du peloton sont dispersés tactiquement sur une crête balayée par le vent, prêts à donner l’assaut contre l’ADATS. Ils ont beaucoup travaillé pour gagner leur place sur cette crête, trouvant la force de surmonter toutes les difficultés.

Le Capt Aubin adresse un regard rassurant au Slt Poland : il a planifié et dirigé la mission avec succès. Lorsqu’il aura atteint son objectif, il cédera sa place à un autre candidat.

Les candidats sont maintenant prêts à entreprendre la dernière phase du long parcours qui permet d’accéder au statut d’officier d’infanterie dans les FC.

Le Cplc Lamontagne est technicien en imagerie pour les Nouvelles de l’Armée.

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