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Page 14 - 15, Maple Leaf, 02 June 2004, Vol. 7 No. 20

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 02 juin 2004, Vol. 7 No. 20

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

June 2, 1916 In the Ypres salient of the British line in Flanders, the 3rd Canadian Division (Major-General M.S. Mercer), occupies almost the only high ground still in British hands: a hill called Mount Sorrell and Observatory Ridge, which runs 1 000 metres into the Canadian sector to Sanctuary Wood. The Germans badly want this key position because it would give them the leverage they need to drive the British away from Ypres. In May, the Royal Flying Corps spotted German units practising assault tactics behind their lines, and mortars and field guns in profusion. Then it began to rain, and reconnaissance stopped.

German shelling stopped last night, a warning to the Canadians on Mount Sorrell that an attack is imminent. Now, shortly after dawn, MGen Mercer is visiting the 4th Canadian Mounted Rifles position on Mount Sorrell with Brigadier-General Victor Williams of the 8th Brigade when the German shelling resumes, the densest fire British troops have ever experienced. Then four enormous mines explode under Mount Sorrell, hurling the Canadian trenches and their defenders into the air in a storm of earth, trees, weapons and bodies. Of the 702 men of the 4th Canadian Mounted Rifles, only 76 survive unscathed, and two of the four Mounted Rifles colonels are dead. MGen Mercer is also dead.

As the debris begins to clear, the German infantry begins its advance. There is no fight left in the dazed survivors on Mount Sorrell, and the badly wounded BGen Williams surrenders with the 4th CMR headquarters. In the rest of the Canadian sector, the carnage is slackening: to the north in Sanctuary Wood, despite the loss of 400 men, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry are holding the flank of the German attack, and scattered reserves are rushing up to hold the line. For no apparent reason, the Germans stop and dig in after advancing only 600 metres.

In the evening, the Canadians’ new Corps Commander, Lieutenant-General Sir Julian Byng, orders a counter-attack led by BGen E.W. Hoare-Nairne, MGen Mercer’s successor. Again, disaster: the German artillery slaughters the assault troops in the jumping-off trenches, and those who get over the top are mowed down by machine-gun fire. At dawn on June 3, the Germans are still on Mount Sorrell. On June 6, the Canadians lose another piece of the salient when four more mines go off under the town of Hooge. “This goes to prove,” notes General Haig sourly, “that men with strange equipment and rugged countenances and beards are not all determined fighters.”

Realizing that Mount Sorrell must be retaken, LGen Byng plans his counter-attack carefully, choosing his best division commander, MGen Arthur Currie of the 1st Division, to lead it. This time, the Germans would face a bombardment as good as their own. Organizing his sadly depleted division into two composite brigades, MGen Currie deploys the assaulting battalions into the front lines long enough to learn the terrain, and then withdraws them to rest and rehearse. Drawing on his Militia training as a gunner, he devises an ingenious artillery plan. Beginning on the night of June 11, the bombardment reaches a crescendo and stops, four times. Each time, the Württembergers in the German trenches expect the assault and scramble to defend themselves, only to be blasted in the open when the bombardment resumes. At 8:30 p.m. on June 12, as the guns fall silent after their fifth crescendo, the Canadian infantry advances to find little resistance; in an hour, they regain the losses of June 4. It is now the Germans’ turn to fight, with a hurricane of shells and waves of counter-attacks. Both sides lose heavily, but no ground changes hands. On June 14, the firing dies away.

In 10 days, the Canadians lose 8 000 men and the Germans 5 765, but it is the Canadians who consider themselves the winners, back on Mount Sorrell with important lessons learned: patient preparation, limited objectives and planned artillery support bring victory. Best of all, Mount Sorrell confirms that Canadians cannot be expected to fight Germans with the Ross rifle. On June 21, with War Office authorization and Ottawa’s consent, the Canadians get the reliable Lee-Enfield in exchange for the Ross.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 2 juin 1916 Sur le front britannique dans le saillant d’Ypres, en Flandres, la 3e Division canadienne (Major-général M.S. Mercer) occupe à peu près le seul terrain surélevé toujours tenu par les Britanniques : une colline appelée mont Sorrell et la crête de l’Observatoire, qui s’étend sur 1 000 mètres jusque dans le secteur canadien du bois du Sanctuaire. Les Allemands sont bien décidés à s’emparer de cette position stratégique qui leur permettra de chasser les Britanniques d’Ypres. En mai, des membres du Royal Flying Corps ont vu des unités allemandes expérimenter des tactiques d’assaut derrière leurs lignes, ainsi que des mortiers et des canons de campagne en abondance. Mais les missions de reconnaissance ont dû cesser en raison des pluies.

Les Allemands ont arrêté de pilonner le mont Sorrell hier soir pour signifier aux Canadiens qu’ils vont bientôt donner l’assaut. Peu après l’aube, le Mgén Mercer visitait la position du 4e Bataillon canadien de fusiliers à cheval sur le mont Sorrell, en compagnie du Brigadier-général Victor Williams de la 8e Brigade, lorsque les tirs d’artillerie allemands ont repris. Les Britanniques essuient les tirs les plus nourris de leur histoire. Quatre énormes mines explosent sous le mont Sorrell. Les tranchées canadiennes sont détruites et leurs occupants sont propulsés dans les airs, dans un déluge de boue, d’arbres, d’armes et de corps. Des 702 hommes du 4e Bataillon canadien de fusiliers à cheval, seulement 76 en réchappent, et deux des quatre colonels des fusiliers à cheval y trouvent la mort. Le Mgén Mercer y perd également la vie.

Une fois les premiers débris déblayés, l’infanterie allemande commence à avancer. Les survivants du mont Sorrell sont tellement sonnés que le Bgén Williams, lui-même grièvement blessé, décide de se rendre et de livrer le QG du 4e Bataillon canadien de fusiliers à cheval. Ailleurs dans le secteur canadien, le carnage diminue d’intensité : au nord du bois du Sanctuaire, malgré la perte de 400 hommes, le régiment du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry tient bon face à l’attaque du flanc allemand, et des forces d’appoint dispersées se rallient pour tenir la position canadienne. Tout à coup, les Allemands s’arrêtent sans raison apparente et commencent à creuser leurs tranchées après une avancée de seulement 600 mètres.

Le soir venu, le nouveau commandant du Corps canadien, le Lieutenant-général Sir Julian Byng, donne l’ordre de contre- attaquer aux soldats menés par le Bgén E.W. Hoare-Nairne, qui a pris la relève du Mgén Mercer. Encore une fois, c’est le désastre. Les tirs d’artillerie déciment les troupes d’assaut dans leurs tranchées d’attaque, et les militaires qui arrivent à en sortir sont fauchés par les tirs de mitrailleuses. À l’aube du 3 juin, les Allemands tiennent encore le mont Sorrell. Le 6 juin, l’explosion de quatre mines sous la ville de Hooge fait reculer les Canadiens dans le saillant d’Ypres. Le Général Haig nous livre cette remarque amère : « Cela prouve que des hommes barbus d’allure farouche avec du drôle de matériel ne sont pas tous des combattants résolus ».

Le Lgén Byng voit la nécessité de reprendre le mont Sorrell. Par conséquent, il prépare la contre-attaque avec soin et nomme son meilleur commandant de division, le Mgén Arthur Currie de la 1re Division, pour diriger l’offensive. Cette fois-ci, les Allemands auront droit à un pilonnage d’une intensité égale au leur. Le Mgén Currie divise sa division aux effectifs malheureusement réduits en deux brigades mixtes et déploie les bataillons appelés à donner l’assaut sur les premières lignes, le temps qu’ils apprennent le terrain. Il les retire ensuite pour leur donner le temps de se reposer et de s’exercer. Il fait appel à son entraînement en tant qu’artilleur dans la Milice pour élaborer un plan ingénieux. À compter de la nuit du 11 juin, les bombardements atteignent un crescendo, puis s’arrêtent. Il répète l’opération quatre fois. Chaque fois, les Allemands retranchés avec leurs Württemberger croient l’assaut imminent et prennent leurs positions de défense. Une fois à découvert, ils deviennent des cibles dès la reprise des tirs. Le 12 juin à 8 h 30, les tirs de canon cessent après le cinquième crescendo. L’infanterie canadienne s’avance et ne rencontre guère de résistance. En une heure, elle reprend le terrain perdu le 4 juin. Les Allemands ripostent alors à leur tour, en déversant une pluie d’obus et en lançant des contre-attaques répétées. Les deux camps subissent de lourdes pertes, mais ne gagnent ni ne perdent de terrain. La canonnade prend fin le 14 juin.

En 10 jours, les Canadiens perdront 8 000 hommes, et les Allemands, 5 765, mais les Canadiens jugent qu’ils ont remporté la bataille du fait qu’ils ont repris le mont Sorrell. Ils en retiennent d’importantes leçons : il faut faire preuve de patience dans la préparation, limiter le nombre d’objectifs et planifier l’appui d’artillerie pour assurer la victoire. Il faut avant tout remplacer les fusils Ross si on veut que les Canadiens l’emportent sur les Allemands. Le 21 juin, grâce à l’autorisation du War Office et au feu vert d’Ottawa, les militaires canadiens sont dotés du Lee-Enfield, un fusil plus fiable que le Ross.

CFB Kingston to host World Military Volleyball Championship

By Scott Costen

The military community in Kingston is going to need a big welcome mat this summer.

Presented by the Personnel Support Programs (PSP) division of the Canadian Forces Personnel Support Agency (CFPSA), CFB Kingston and the Royal Military College will host nearly 300 international athletes June 11-20 during the 26th World Military Volleyball Championship—CISM (Conseil international du sport militaire). Teams from 13 countries will participate in the largest CISM event to be held in Canada.

“Sport plays an important part in the life of our military personnel and such a high profile international event is a unique opportunity for our CF athletes,” says the CFPSA Director of Physical Education, Gaétan Melançon.

Thirteen men’s teams and four women’s teams will participate in the tournament, which has been in the planning stages for more than a year. All games will take place at the Kingston Military Community Sports and Fitness Complex.

Colonel Larry Aitken, Commander CFB Kingston, says these facilities are among the best in Canada and has high hopes for the athletes. “This is a great opportunity for us to showcase Kingston and Canada to the world and hopefully generate new interest in the sport of volleyball,” he says.

At the 3rd Military World Games (MWG) in Catania, Italy, teams from Italy, China and Korea dominated the men’s play, while Korea, Greece and Italy took the top three in the women’s round. Some of those same teams promise to make this championship unforgettable.

“This is a huge event and a great opportunity for Canada to raise its profile within the international community,” says Chris Pilon, 2004 CISM Volleyball Co-ordinator with Kingston Personnel Support Programs. “People in both the military and civilian community are very excited about this. It’s an opportunity to see volleyball at its best.”

Major Bernard Cyr, a member of the CISM Volleyball Technical Committee agrees. “I am really proud and excited to see Canada hosting this championship,” he says. “The international teams really want to come to Canada. In fact, it’s amazing how many of them want to visit our country and compete here.”

Teams will come from Germany, the Netherlands, China, Pakistan, the United States, Cyprus, Bulgaria, Cameroon, Morocco, Greece, Latvia and Italy. Playing host to such diverse guests will be a challenge, but the Defence Team in Kingston is equal to the task.

“We are certainly doing everything we can to prepare for this event,” explains Mr. Pilon, a retired military Physical Education and Recreation (PER) Instructor. Issues such as rations, quarters and travel are being addressed, he says. And every effort is being made to ensure the host country meets the unique linguistic, cultural and dietary needs of visiting teams.

“We have also listened to the international community about the playing surface and are installing a different surface specifically for the championship,” he says. “It’s being sent from Nova Scotia by Volleyball Canada.”

Maj Cyr, former PER Officer, said proper planning and organization are vital to the success of any large-scale athletic competition. “I think we are very well-prepared, and the people involved are very experienced and capable,” he explains.

The CFPSA provides morale and welfare programs, and services to CF members and their families. Its mission is to enhance the quality of life of the military community and contribute to the operational readiness and effectiveness of the CF.

For more on the 26th World Military Volleyball Championship— CISM, visit www.cfpsa.com.

Mr. Costen is a freelance writer with CFPSA.

La BFC Kingston, l’hôte du championnat mondial militaire de volley-ball

par Scott Costen

La communauté militaire de Kingston aura besoin d’un grand tapis d’accueil cet été.

Du 11 au 20 juin, la BFC Kingston et le Collège militaire royal accueilleront près de 300 athlètes internationaux dans le cadre du 26e championnat mondial militaire de volley-ball du CISM (Conseil international du sport militaire) qui est organisé par la Division des programmes de soutien du personnel de l’Agence de soutien du personnel des Forces canadiennes (ASPFC). Des équipes venant de 13 pays participeront à la plus grande compétition du CISM à se tenir au Canada.

« Le sport joue un rôle important dans la vie de nos militaires. Une compétition internationale d’une telle envergure est une occasion unique pour nos athlètes des FC », a indiqué le Directeur – Éducation physique de l’ASPFC, M. Gaétan Melançon.

Treize équipes masculines et quatre équipes féminines participeront au tournoi, dont la planification dure depuis plus d’une année. Toutes les parties auront lieu au Centre sportif de la communauté militaire de Kingston.

Le Colonel Larry Aitken, commandant de la BFC Kingston, a déclaré que ces installations sont parmi les meilleures au Canada et qu’il a de grands espoirs pour les athlètes. « C’est pour nous une excellente occasion de faire connaître Kingston et le Canada au monde entier et, espérons-le, de susciter un nouvel intérêt pour le volley-ball », a-t-il ajouté.

Au IIIe Jeux mondiaux militaires (JMM) qui se sont tenus à Catane, en Italie, des équipes de l’Italie, de la Chine et de la Corée ont dominé du côté des hommes, tandis que la Corée, la Grèce et l’Italie ont remporté les trois premières places chez les femmes. Certaines de ces équipes promettent de rendre le championnat mémorable.

« C’est une compétition majeure, et il s’agit, pour le Canada, d’une excellente occasion d’accroître sa visibilité sur le plan international », a affirmé Chris Pilon, coordonnateur du volley-ball du CISM au sein de la Division des programmes de soutien du personnel de Kingston. « Les militaires et les civils sont très excités par le championnat. C’est une chance de voir du volley-ball à son meilleur. »

Le Major Bernard Cyr, un membre du Comité technique du volley-ball du CISM est d’accord. « Je suis vraiment fier et excité que le Canada soit l’hôte du championnat », a-t-il précisé. « Les équipes internationales désirent réellement venir au Canada. En fait, c’est étonnant de constater à quel point les gens souhaitent visiter notre pays et compétitionner ici. »

Les équipes viendront de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Chine, du Pakistan, des États-Unis, de Chypre, de Bulgarie, du Cameroun, du Maroc, de la Grèce, de la Lettonie et de l’Italie. Accueillir tous ces invités sera un défi, mais l’Équipe de la Défense de Kingston est à la hauteur de la situation.

« Nous faisons certainement tout en notre pouvoir pour préparer la compétition », a expliqué M. Pilon, militaire à la retraite et ancien moniteur d’éducation physique et de loisirs (EPL). Les questions comme les vivres, le logement et le déplacement sont examinées, a-t-il ajouté. Tous les efforts nécessaires sont déployés pour s’assurer que le Canada répondra aux besoins particuliers des équipes étrangères en matière de langue, de culture et d’alimentation.

« Nous avons également écouté la communauté internationale au sujet de la surface de jeu et installerons un revêtement différent spécialement pour le championnat », a indiqué M. Pilon. « Il sera expédié de la Nouvelle-Écosse par Volleyball Canada. »

Le Maj Cyr, un ancien officier d’EPL, a précisé qu’une planification et une organisation appropriées sont essentielles au succès de toute compétition athlétique de grande envergure. « Je crois que nous sommes très bien préparés et que les gens impliqués ont beaucoup d’expérience et sont très compétents », a-t-il expliqué.

L’ASPFC offre des programmes de bien-être et de maintien du moral ainsi que des services aux membres des FC et à leurs familles. Sa mission est d’améliorer la qualité de vie des militaires et de contribuer à la capacité opérationnelle et à l’efficacité des FC.

Pour de plus amples renseignements au sujet du 26e Championnat mondial militaire de volley-ball du CISM, visitez le site suivant : www.aspfc.com.

M. Costen est rédacteur pigiste pour l’ASPFC.

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