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Page 14 - 15, Maple Leaf, 09 June 2004, Vol. 7 No. 21

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 09 juin 2004, Vol. 7 No. 21

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

June 11, 1940

At first light, a large British flotilla arrives off the French resort town of Saint-Valéry-en-Caux, a mere notch in the cliffs of the Channel shore where a large part of the 51st (Highland) Division of the British Army (Major-General Victor Fortune) is engaged with a French force in holding off the Germans long enough to allow the evacuation of as many British and Allied troops as possible. The flotilla includes several passenger liners converted to troopships, many small coastal craft to bring the soldiers out to the big ships, and an escort of nine powerful warships, including the destroyer-leader HMS CODRINGTON, six British destroyers, and HMCS ST LAURENT (Lieutenant-Commander Harry DeWolf) and HMCS RESTIGOUCHE (LCdr Horatio Nelson Lay).

RESTIGOUCHE has the task of making contact with MGen Fortune, so LCdr Lay brings the ship as close to the narrow, rocky harbour as he dares. No signals are received and the quays are empty—no Highlanders, no naval liaison officer. LCdr Lay then orders his First Lieutenant, Lt Desmond (“Debby”) Piers, to send someone ashore to find the Highlanders. Lt Piers goes to his cabin, looks into the mirror and says, “Piers, you’re the one who’s going ashore.” “Aye, aye, sir,” he answers himself, and packs his golf bag with essentials for the mission: binoculars, a signal lamp, chocolate bars and a bottle of whisky. Back on deck, he collects a signalman and sets off in the ship’s motor cutter.

Meanwhile, ST LAURENT has been 5 km up the coast to the east picking up a detachment of 41 French soldiers, and as soon as the boats are back aboard, LCdr DeWolf heads to Saint-Valéry to join the main rescue effort. As ST LAURENT approaches the flotilla, enemy shells begin splashing into the water near a transport. Manoeuvring ST LAURENT to draw the fire from the vulnerable merchant ships, LCdr DeWolf opens up with his main guns, blazing away at the cliff-top where the German guns must be although no-one aboard ST LAURENT can actually see them. Recovering from their initial shock at being under fire at all, everyone aboard feels distinctly better when ST LAURENT starts shooting back. This is the first exchange of fire between an RCN ship and the enemy during the Second World War.

Ashore in Saint-Valéry, Lt Piers finds Divisional Headquarters, but MGen Fortune declines the invitation to be rescued. The 51st Division is holding one flank of a large French force under intolerable pressure, and he is keenly aware that every hour the perimeter is maintained means thousands of soldiers evacuated to fight again another day. Returning to their motor cutter, Lt Piers and his signalman prepare to return to RESTIGOUCHE. The boat’s engine is damaged, and they struggle through the harbour at half a knot with the propeller shaft making a terrific racket. As they emerge into the open sea, LCdr Lay brings RESTIGOUCHE to the rescue. At 7:45 a.m., the destroyer is hoisting in the motor cutter when salvoes from the cliff-top artillery battery hit the water only 100 metres from the ship. As the boat rises to the davits, LCdr Lay orders full speed and steams towards each successive splash to throw off corrections by the enemy gunners. Supported by ST LAURENT and HMS SALADIN further offshore, RESTIGOUCHE starts firing her 4.7-inch guns, again blasting the cliff-top. The destroyer takes no direct hits, and only a few splinters come aboard, but both LCdr Lay and Lt Piers are terrified by the shrapnel whizzing through the rigging.

Back in Saint-Valéry, MGen Fortune and the main body of the 51st Division are soon surrounded by General Erwin Rommel’s ranger divisions and taken prisoner, the only significant Allied force not successfully taken off the French coast in June 1940. Between June 10 and June 25, under Operation CYCLE and Op AERIAL, British, Canadian and Polish ships bring a total of 191 870 fighting men to England from French ports between Dieppe and the Spanish border. This number includes 144 171 British and Canadian soldiers, 18 246 French soldiers, 24 352 Poles, 4 938 Czechs and 163 Belgians.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 11 juin 1940

Aux premières lueurs du jour, une imposante flottille britannique arrive au large de la station balnéaire française de Saint-Valéry-en-Caux, simple brèche dans les falaises bordant la Manche. Une grande partie de la 51st (Highland) Division de l’Armée britannique (Major-général Victor Fortune) appuyée d’une force française y combattent les Allemands afin de les retenir assez longtemps pour permettre l’évacuation du plus grand nombre possible de soldats britanniques et alliés. La flottille comporte plusieurs paquebots de ligne convertis en transports de troupes, de nombreuses petites embarcations côtières, qui transportent les soldats vers les gros bâtiments, et une escorte de neuf navires de guerre puissants, y compris le destroyer conducteur de flottille (le NSM CODRINGTON), six destroyers britanniques, le NCSM ST LAURENT (Capitaine de corvette Harry DeWolf) ainsi que le NCSM RESTIGOUCHE (Captc Horatio Nelson Lay).

Le RESTIGOUCHE a pour mission d’entrer en contact avec le Mgén Fortune, et le Captc Lay approche le navire autant qu’il le peut du port étroit et parsemé de rochers. Il ne reçoit aucun message et les quais sont déserts : aucun Highlander, aucun officier de liaison de la marine. Le Captc Lay ordonne alors à son premier lieutenant, le Lt Desmond (« Debby ») Piers, d’envoyer quelqu’un à terre afin de trouver les Highlanders. Le Lt Piers se rend à sa cabine, se regarde dans le miroir et se dit, « c’est toi Piers qui descendra à terre ». « Oui, mon Lieutenant » se dit-il, et il remplit son sac de golf des effets essentiels à une mission : des jumelles, une lampe de signalisation, des tablettes de chocolat et une bouteille de whisky. De retour sur le pont, il recrute un signaleur et s’embarque dans le canot de service à moteur du navire.

Pendant ce temps, le ST LAURENT s’est rendu à 5 km en amont de la côte, à l’est, pour y prendre un détachement de 41 soldats français. Dès que les embarcations sont revenues à bord, le Captc DeWolf se dirige vers Saint-Valéry pour se joindre à l’opération de sauvetage principale. Alors que le NCSM ST LAURENT s’approche de la flottille, des obus fendent l’eau à proximité d’un transport. Manœuvrant le ST LAURENT en vue d’éloigner les tirs des vulnérables navires marchands, le Captc DeWolf ouvre le feu avec ses canons principaux, tirant en rafales vers le haut de la falaise, là où les Allemands devraient se trouver, quoique personne sur le ST LAURENT ne puisse les apercevoir. Se remettant du choc initial que leur ont causé les tirs, tous à bord se sentent soulagés lorsque le ST LAURENT commence sa riposte. C’est le premier échange de feux entre un navire de la MRC et l’ennemi depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale.

À terre, à Saint-Valéry, le Lt Piers trouve le quartier général divisionnaire, mais le Mgén Fortune refuse d’abandonner les lieux. La 51st Division soutient l’un des flancs d’une importante force française qui subit une pression intolérable. Il est très conscient que chaque heure durant laquelle le périmètre est maintenu signifie que des milliers de soldats pourront être évacués et combattre de nouveau un autre jour. De retour à bord du canot de service, le Lt Piers et le signaleur se préparent à rejoindre le RESTIGOUCHE. Le moteur de l’embarcation est endommagé, et ils peinent pour sortir du port à une vitesse d’un demi-nœud, l’arbre porte-hélice causant un vacarme effrayant. Quand ils atteignent le grand large, le Captc Lay approche le RESTIGOUCHE afin de venir à sa rescousse. À 7 h 45, au moment même où le destroyer est en train de hisser à bord le canot de service, des salves provenant de la batterie d’artillerie située sur le dessus de la falaise heurtent l’eau à seulement 100 mètres du navire. Pendant que l’embarcation fixée aux bossoirs s’élève, le Captc Lay ordonne qu’on fasse tourner les moteurs à plein régime et il avance à toute vitesse vers les tirs successifs afin de déjouer les corrections apportées par les artilleurs ennemis. Appuyé par le NSCM ST LAURENT et le NSM SALADIN, plus loin au large, le RESTIGOUCHE déclenche une fois encore un feu nourri, visant le haut de la colline avec ses canons de 4,7 pouces. Aucun tir direct ne touche le destroyer, et seuls quelques fragments atteignent le bâtiment, mais le Captc Lay et le Lt Piers sont terrifiés par le sifflement des éclats d’obus traversant le gréement.

À Saint-Valéry, le Mgén Fortune et le gros des troupes de la 51st Division, la seule force alliée d’importance qui n’a pas réussi à quitter la côte française en juin 1940, sont rapidement encerclés par les divisions de rangers du Général Erwin Rommel et faits prisonniers. Entre le 10 et le 25 juin, dans le cadre des opérations CYCLE et AERIAL, les navires britanniques, canadiens et polonais ont transporté vers l’Angleterre, à partir des ports de France situés entre Dieppe et la frontière espagnole, un total de 191 870 combattants. Ce nombre comprend 144 171 Britanniques et Canadiens, 18 246 Français, 24 352 Polonais, 4 938 Tchèques et 163 Belges.

Honouring a former crewman

By Cpl John Bradley

An honour bestowed by one armoured regiment and carried on by another, is seen daily in both Camp Julien, as well as the streets of Kabul, Afghanistan. As Coyote 43A, of the Reconnaissance Squadron (Recce Sqn), 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC), carries the name “Duck”, to honour a former crewman and great friend of the Armoured Corps.

Donald “Duck” McNeil joined the Army on May 10, 1951 as a member of the Halifax Rifles, 23 Armoured Regiment. Later he transferred to the Royal Canadian Dragoons and became part of Recce Sqn. By 1954, he became part of the Royal Canadian Dragoons (tank) contingent in Korea with D Squadron. It was here that he made his mark. As the driver, he was allowed to name the tank, so he named the tank after his daughter Dolna, keeping with tradition and naming vehicles that start the letter of the squadron.

After Korea, he completed tours to the Sinai, the United Nations Emergency Force and Germany. Corporal McNeil retired from the CF on December 24, 1971 after more than 20 years of service.

Cpl McNeil was a mentor for soldiers, both young and old and always available and willing to pass on his stories. Sadly, he passed away on January 20, 2003 at the age of 75. The colonel of the Regiment at that time, in Petawawa, gave his blessing and allowed the Call Sign 43A, be named to honour Cpl McNeil. The soldiers of the Regiment were elated that a corporal could receive such an honour.

Coyote 43A has completed numerous patrols in the streets of Kabul, Afghanistan and with the help of incoming crew commanders has retained the name “Duck”, to perpetuate the memory of Cpl McNeil.

The Armoured Corps is indeed a tight family with one member of that family keeping alive the honour and memory of another.

En l’honneur d’un homme d’équipage

par le Cpl John Bradley

Un honneur conféré à un régiment blindé, et perpétué par un autre, est chose commune au Camp Julien comme dans les rues de Kaboul, en Afghanistan. À preuve, le Coyote 43A, de l’escadron de reconnaissance, 2e Régiment blindé du Canada (12 RBC) porte le nom « Duck » en l’honneur d’un ancien membre d’équipage et d’un grand ami du corps blindé.

Donald « Duck » McNeil s’est joint à l’Armée le 10 mai 1951 en tant que membre des Halifax Rifles, 23e Régiment blindé. Par la suite, il est transféré aux Royal Canadian Dragoons et se joint à l’escadron de reconnaissance. En 1954, il travaille au sein de l’Escadron D du contingent de chars des Royal Canadian Dragoons en Corée. C’est à ce moment qu’il laisse sa marque. En tant que conducteur, il a le droit de baptiser son char. Comme le veut la tradition, il lui donne un nom débutant par la lettre de son escadron : Dolna, comme sa fille.

Après la Corée, il effectue des périodes de service au Sinaï, au sein de la Force d’urgence des Nations Unies ainsi qu’en Allemagne. Le Cpl McNeil prend sa retraite des FC le 24 décembre 1971, après plus de 20 ans de service.

Le Cpl McNeil était un mentor pour les soldats, nouveaux comme anciens. Il était toujours disponible et prêt à raconter ses histoires. Malheureusement, il nous a quittés le 20 janvier 2003, à l’âge de 75 ans. À Petawawa, le colonel du Régiment de l’époque a donné sa bénédiction pour que l’indicatif d’appel 43A porte le nom du Cpl McNeil. Les soldats du Régiment étaient ravis qu’un caporal reçoive un tel honneur.

Le Coyote 43A a effectué plusieurs patrouilles dans les rues de Kaboul et, avec le consentement de nouveaux chefs d’équipage, a conservé le nom de « Duck » en souvenir du Cpl McNeil.

Le corps blindé est réellement une famille unie où un membre perpétue l’honneur et la mémoire d’un autre.

Talk Back

Lessons learned

After reading the “On the road with 42 Radar Sqn” article (Vol. 7, No. 15), I felt compelled to write on some bad lessons learned. 42 Radar Squadron went to Camp Rilea, Oregon to learn from the US Air Force who served in Kuwait and Baghdad. The photo published shows two members of 42 Radar Squadron dismounted from their vehicles preparing to fight.

The two members shown had no personal protective equipment (PPE). How are they supposed to fight with no PPE? They would be injured or killed in no time. At the least they should have a helmet, webbing, and a frag vest.

Another important factor; how are they going to change magazines? Fumble around with their pockets?

If we are going to learn from others let’s learn the most important lesson: “Train as you would fight”. It is not the most comfortable way of doing training, but it is the correct way to do it. It forces people to get used to their equipment and adapt to it. It then becomes second nature to the member who has to carry it.

MCpl Scott Wilson
Ottawa

À vous la parole

Leçons apprises

Après avoir lu l’article « Sur la route avec le 42e Escadron de radar » (vol. 7, no 15), j’ai senti le besoin d’écrire sur certaines mauvaises leçons apprises. Le 42e Escadron de radar s’est rendu au Camp Rilea, en Oregon, pour s’entraîner avec la force aérienne américaine qui a servi au Koweït et à Bagdad. La photo publiée montre deux membres du 42e Escadron de radar sortis de leur véhicules et se préparant à engager le combat.

Toutefois, les militaires susmentionnés ne portent aucun équipement de protection individuelle (EPI). Comment peuvent-ils livrer combat sans EPI? Ils seraient blessés ou tués en peu de temps. Ils devraient au moins porter un casque, de l’équipement à sangles et une veste pare-éclats.

Un autre facteur important : comment vont-ils changer leur magazine? En fouillant dans leurs poches?

Si nous allons apprendre des expériences des autres, retenons la leçon la plus importante de toutes : il faut s’entraîner de la façon la plus réaliste possible. Ce n’est pas la méthode la plus facile ni la plus aisée, mais c’est la bonne façon de procéder. Ainsi, les gens doivent s’habituer à leur équipement et s’y adapter. L’utilisation de l’équipement devient alors innée pour le militaire qui le porte.

Cplc Scott Wilson
Ottawa

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