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Page 6 - 7, Maple Leaf, 09 June 2004, Vol. 7 No. 21

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 09 juin 2004, Vol. 7 No. 21

Be prepared for the unexpected

By Gloria Kelly

Each year Canada’s Joint Rescue Coordination Centres (JRCC) handle upwards of 7 500 active search and rescue cases and field literally thousands of calls. That is a substantial body of work for the three JRCCs located at Halifax, Trenton and Esquimalt, as well as their two satellites at Québec City and St. John’s.

Available 24/7, the JRCCs provide a valuable service to anyone who finds themself in trouble in the literally millions of square kilometres of Canadian marine or airspace environment. The area covered stretches well into the oceans on either side of the country and into the north.

“We have good working relationships with our international neighbours and co-operate on a regular basis when searches are launched,” says Major Perry Kurzynski, officer in charge of JRCC Halifax. “Canada’s search and rescue abilities are well-known. When someone is lost or calls for assistance we do our best to find them and bring them home safe and sound.”

Each of the JRCCs recognizes the unique nature of the area it serves and the demands that flow from that territory. Calls can range from small planes that are overdue to fishing boats in trouble, paddlers who have been swept away on a tide, and stranded adventurers in the north to sightings of unusual activities in the skies and on the ocean. “We need to investigate them all,” said Maj Kurzynski.

The summer season is fast approaching and the JRCCs know their workload is about to increase.

“There are some basic things people should be aware of as they head out onto the water or take to the sky,” said Maj Kurzynski. “File a flight or float plan and leave a copy with a responsible someone who would know what to do if you don’t check in. Carry proper safety equipment and know how to use it. If you are taking a lengthy trip, communicate with someone on a regular basis.”

For boaters and pilots he recommends acquiring a 406 emergency locator beacon and ensuring it is registered with the proper authorities. “You never expect disaster to strike but if it does, it’s best to be prepared,” he said.

Further knowing the area in which you plan to travel and understanding the challenges that area may hold are also vital. Tides and waves can look benign, so can boggy territory covered in a sea of wildflowers, but they can be very dangerous to those who are not aware of their deceptive natures. Be prepared for the unexpected and know who to call if and when disaster comes calling.

Soyez prêt pour l’imprévu

par Gloria Kelly

Chaque année, les Centres conjoints de coordination de sauvetage (JRCC) du Canada traitent plus de 7 500 cas actifs de recherche et de sauvetage et répondent à des milliers d’appels. C’est beaucoup de travail pour les trois JRCC situés à Halifax, à Trenton et à Esquimalt, ainsi que pour les deux centres satellites qui se trouvent à Québec et à St. John’s.

Ouverts tous les jours, en tout temps, les JRCC fournissent un service indispensable à toute personne en détresse dans les millions de kilomètres carrés de l’environnement marin et aérien du Canada. La zone couverte s’étend dans les océans des deux côtés du pays et au nord.

« Nous avons de bonnes relations de travail avec nos voisins internationaux et nous collaborons avec eux régulièrement lorsque des recherches sont entamées », a expliqué le Major Perry Kurzynski, officier responsable du JRCC d’Halifax. « Les capacités du Canada en matière de recherche et de sauvetage sont reconnues. Lorsque quelqu’un est perdu ou appelle pour avoir de l’aide, nous faisons de notre mieux pour le trouver et le ramener sain et sauf. »

Chacun des JRCC comprend la nature unique des zones qu’il dessert et des demandes qui proviennent de ces territoires. Les appels reçus signalent de petits aéronefs égarés, des bateaux de pêche en détresse, des pagayeurs emportés par la marée, des aventuriers perdus dans le nord et des activités inhabituelles dans le ciel et sur l’eau.

« Nous devons enquêter sur tous ces appels », a indiqué le Maj Kurzynski.

L’été arrive à grands pas, et le personnel des JRCC sait bien que leur charge de travail va immanquablement augmenter.

« Il y a certaines choses élémentaires que les gens devraient savoir avant de s’aventurer sur l’eau ou dans les airs », a indiqué le Maj Kurzynski. « D’abord, il faut laisser à une personne responsable une copie de son plan de vol ou de navigation afin qu’il y ait quelqu’un qui sache quoi faire si vous ne revenez pas. Il faut aussi avoir avec soi de l’équipement de sécurité approprié et savoir comment l’utiliser. Si vous partez pour un long voyage, communiquez régulièrement avec quelqu’un. »

Aux plaisanciers et aux pilotes, le Maj Kurzynski recommande de se procurer une balise de localisation personnelle fonctionnant sur la fréquence de 406 MHz et de s’assurer qu’elle est enregistrée auprès des autorités compétentes. « On ne peut jamais prévoir une catastrophe, mais s’il y a en une, mieux vaut être prêt », a-t-il ajouté.

De plus, il est très important de bien connaître la région dans laquelle vous envisagez de voyager et de comprendre les défis qu’elle peut vous réserver. Les marées et les vagues peuvent avoir l’air anodines, tout comme les marécages couverts de fleurs sauvages, mais ils peuvent être très dangereux pour ceux qui ne sont pas au courant de leur apparence trompeuse. Il faut donc se préparer à réagir à l’imprévu et savoir avec qui communiquer lorsque une catastrophe survient.

Enhancing ability to manage JRCC

By Gloria Kelly

For over 20 years Major Chuck Grenkow has enjoyed life within the demanding world of search and rescue (SAR). It is a career path he wanted when he joined the CF in 1980 and continues to pursue.

As a pilot who has flown SAR missions at various bases across the country and has also done his time in the administrative ranks Maj Grenkow knows and understands the field of search and rescue from a range of sides. Today he is the officer in charge (OIC) of the Victoria Joint Rescue Coordination Centre (JRCC). Last month he spent three gruelling weeks taking the SAR Mission Coordinators Course, which qualifies him to act as a search controller should the need arise.

“To me it was absolutely essential that I know how to be a search coordinator along with my staff,” said Maj Grenkow. “As the OIC of the JRCC this course provides me with an extra set of tools that enhances my ability to manage the JRCC and support my team.”

Although the co-ordinator’s course is not a requirement for the OIC of the JRCCs, he believes it is desirable and makes it easier to understand resource needs and requirements of the centre and his people.

The Victoria JRCC is a busy place, logging in over 2 600 cases on an annual basis and fielding thousands of calls relating to everything from lost aircraft and overdue fishing boats, to swimmers in distress, and the totally unusual, a seal on the ledge (sunning on the rock off shore) that was thought to be a person in distress.

While the main role of the JRCCs is to respond to marine and aviation incidents, they spend more and more time each year involved in humanitarian incidents at the request of colleagues in other services that deal with the protection of people. “Our colleagues know the resources we have and they call us when they think we can lend a hand,” said Maj Grenkow. “If we can help we do.”

Maj Grenkow concedes SAR work is not for everyone. It can take its toll, but on the whole, to him, it is absolutely rewarding. “My daughter calls me Rescue Ranger,” he laughs. “Being on the operations side is just where I like to be.”

Gestion encore plus efficace du JRCC

par Gloria Kelly

Pendant plus de 20 ans, le Major Chuck Grenkow a mené une vie bien remplie dans le monde exigeant de la recherche et du sauvetage (SAR). C’était le cheminement de carrière qu’il voulait suivre lorsqu’il s’est joint aux FC en 1980, et il le suit toujours.

En tant que pilote qui a effectué des vols de recherche et de sauvetage à diverses bases dans l’ensemble du pays et qui a aussi fait du travail administratif, le Maj Grenkow connaît le domaine de la recherche et du sauvetage sous bien des angles. Aujourd’hui, il est l’officier responsable du Centre conjoint de coordination de sauvetage (JRCC) à Victoria. Le mois dernier, pendant trois semaines épuisantes, il suivi le cours de coordonnateur de missions SAR. Il est donc maintenant qualifié pour agir comme contrôleur de recherche, si le besoin se fait sentir.

« Selon moi, il était absolument essentiel que je puisse assumer les fonctions d’un coordonnateur de recherche tout comme mon personnel », a expliqué le Maj Grenkow. « À titre d’officier responsable du JRCC, j’ai pu, grâce à ce cours, acquérir de nouvelles connaissances qui me permettent de gérer plus efficacement le JRCC et de mieux appuyer mon équipe. »

Même si les officiers responsables des JRCC ne sont pas tenus de suivre le cours de coordonnateur, le Maj Grenkow croit que ce cours est un atout et qu’il lui a permis de mieux comprendre les besoins en ressources du centre et de son personnel.

Le JRCC de Victoria est un endroit occupé où l’on traite plus de 2 600 cas annuellement et où l’on répond à des milliers d’appels concernant non seulement des aéronefs disparus et des bateaux de pêche égarés, mais aussi des nageurs en détresse. N’oublions pas les cas inusités comme celui du phoque se faisant chauffer au soleil sur un rocher qui avait été mépris pour une personne en détresse.

Bien que le principal rôle des JRCC consiste à s’occuper d’incidents liés à la marine et à l’aviation, les employés des JRCC passent de plus en plus de temps à traiter des incidents d’ordre humanitaire, à la demande de collègues des autres services qui voient à la protection des gens. « Nos collègues sont au courant des ressources que nous avons et ils nous appellent quand ils croient que nous pouvons leur prêter main-forte », a indiqué le Maj Grenkow. « Si nous pouvons aider, nous le faisons. »

Le Maj Grenkow reconnaît que la recherche et le sauvetage est un travail qui ne convient pas à tous. Selon lui, ce n’est pas toujours facile, mais dans l’ensemble, il s’agit d’une profession totalement enrichissante. « Ma fille m’appelle Rescue Ranger », dit-il en riant. « Le milieu des opérations est exactement l’endroit où j’aime me trouver. »

Meeting the wide range of SAR challenges and needs

By Gloria Kelly

Canadians who need and utilize the services of the search and rescue (SAR) organization seldom, if ever, understand they are being served by one of the best SAR operations in the world.

“We are a world leader in terms of know-how and technology in the SAR field,” said Major Graham Newbold, assistant director of the CF Searchmaster Course. “Countries from around the world, including the Americans, routinely send their SAR people to us for training. We have developed a body of knowledge in this field that is second to none.”

Although SAR command responsibilities come under the direction of the Defence Minister, this organization is a model for inter-agency co-operation. Canada’s trendsetting SAR organization is a co-operative venture between DND and the Canadian Coast Guard, with support from a host of other agencies.

In terms of search management equipment both the hardware and software utilized by the SAR organization is cutting edge, said Maj Newbold. The innovative software packages that have come into use in recent years have the ability to be expanded to the point where data can be relayed to all aspects of a search operation, in real time, making for improved efficiency in terms of data management and transfer.

“The technology is out there, we are using some of it now,” he said. “To expand the current capabilities into other SAR assets will be a question of money and the availability of capital dollars for the necessary hardware upgrades.”

In the future Maj Newbold believes the software now in use at the Joint Rescue Coordination Centres, satellite centres and in forward command centres set up by SAR teams, will be available on ships and aircraft that take part in the searches. Once that happens the connection between searching assets and the command and control centres will be immediate. Currently information is relayed manually between search assets and command centres.

With the equipment available today you could set up a search headquarters anywhere you had a computer with the right software and a high-speed Internet connection. It’s that simple, Maj Newbold believes. The key is the portability of the software.

Canada, by the very nature of its SAR needs, had to develop a robust system that would meet a wide range of challenges and needs. It has taken some of the best minds in the field of SAR and put them to work creating a system that not only works, but is the envy of many.

“As we continue to update our resources the abilities we have will be enhanced,” said Maj Newbold. He believes the introduction of new aircraft provides the perfect opportunity to expand the existing technologies to the new platforms, thus expanding capabilities.

“It’s all about being able to do our jobs in the most efficient and expedient manner possible,” he said. “We are there to save lives and in many of the situations we encounter time is of the essence. The better equipped we are to find people quickly and efficiently the better the chances of finding them and returning them to their loved ones safe and sound.”

Les défis du domaine de la recherche et du sauvetage

par Gloria Kelly Les Canadiens qui font appel à nos services de recherche et de sauvetage (SAR) comprennent rarement qu’ils sont desservis par l’une des meilleures organisations SAR au monde.

« Nous sommes parmi les meilleurs pays au monde pour le savoir-faire et la technologie de recherche et de sauvetage », a déclaré le Major Graham Newbold, directeur adjoint du Cours de chef des opérations de recherche. « Les pays étrangers, y compris les États-Unis, nous envoient régulièrement leurs préposés aux opérations SAR pour que nous leur donnions une formation. Nous avons développé une expertise dans ce domaine qui est sans égal. »

Bien que les opérations SAR relèvent du ministre de la Défense nationale, le système SAR du Canada est un modèle de coopération : les services sont assurés par le MDN et la Garde côtière canadienne, avec l’appui de divers autres organismes.

D’après le Maj Newbold, dans le domaine de l’équipement de gestion des opérations de recherche, le matériel et les logiciels utilisés par nos services SAR sont de tout premier ordre. Le nouveau logiciel qui a été mis en service au cours des dernières années permet la transmission en temps réel des données concernant tous les aspects des opérations SAR, et lorsque son usage sera généralisé, il améliorera l’efficacité de la gestion et du transfert des données.

« La technologie existe, et nous l’utilisons déjà dans une certaine mesure », a expliqué le Maj Newbold. « Étendre les capacités existantes à d’autres ressources SAR est une question d’argent : il s’agit d’investir dans la modernisation du matériel en usage actuellement. »

Le Maj Newbold croit que dans les années qui viennent, le logiciel actuellement en service dans les Centres conjoints de coordination de sauvetage (JRCC), les centres satellite et les postes de commandement avancés établis par les équipes SAR, sera installé à bord des navires et des aéronefs qui participent aux recherches. Lorsque ce sera chose faite, la connexion entre les ressources de recherche et les centres de commandement et de contrôle sera immédiate. Actuellement, la transmission des données entre les ressources de recherche et les centres de commandement se fait manuellement.

Avec l’équipement qui existe aujourd’hui, il est possible d’établir un QG de recherche partout où l’on trouve un ordinateur avec le logiciel approprié et une connexion Internet à haute vitesse. C’est très simple, et selon le Maj Newbold l’élément clé est la portabilité du logiciel.

Le Canada, à cause de l’étendue de ses besoins dans le domaine de la recherche et du sauvetage, a dû mettre en place un système efficace qui est capable de répondre à toutes sortes de défis. Il nous a fallu recruter certains des plus brillants spécialistes des opérations SAR et les mettre au travail pour créer un système qui non seulement fonctionne, mais fait l’envie de bien des pays.

« En continuant de moderniser nos ressources, nous améliorerons les capacités existantes », a expliqué le Maj Newbold. Il croit que la mise en service de nouveaux aéronefs est l’occasion rêvée d’étendre l’usage des technologies existantes à de nouvelles plates-formes, et d’améliorer du même coup nos capacités.

« Il s’agit d’avoir les moyens de faire notre travail le plus rapidement et le plus efficacement possible », a-t-il ajouté. « Nous sommes là pour sauver des vies humaines et, dans bien des cas, le facteur temps est essentiel. Mieux nous serons équipés, plus nous aurons de chances de trouver rapidement les victimes d’accidents et de les ramener chez eux sains et saufs. »

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