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Maple Leaf


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Navy, Maple Leaf, 30 June 2004, Vol. 7 No. 24

Marine , La feuille d'érable, Le 30 juin 2004, Vol. 7 No. 24

Sailor bitten by life enhancing bug

By Naomi Belleau

In 1977, Lieutenant-Commander Mireille Moutillet was bitten by the “naval bug” and has yet to recover. “When I joined the Reserves, my goal was simply to have my education paid for and then get out,” admits LCdr Moutillet.

Unsuspectingly, her symptoms quickly progressed, to an itch for adventure and a swelling pride in her accomplishments. Far from the part-time job she thought it would be, the Navy brought her a series of promotions, a successful career and a history-making appointment as the first female francophone commanding officer of a Reserve Force unit.

On May 2, she accepted her new posting as CO of HMCS D’IBERVILLE in Rimouski with ambition and determination. “My immediate goals in this new position are to familiarize myself with the crew, build a strong and cohesive team and ensure that my staff enjoy coming to work,” explains LCdr Moutillet. “I also want to create an enduring relationship between the community and the Reserve unit.”

Although the position will offer many new challenges to LCdr Moutillet, she believes that if there is a problem, there is always a solution. “I face things head on, I plough through and overcome,” describes LCdr Moutillet.

It was this ambitious, take charge attitude that allowed her to climb the naval ladder, occupying positions such as staff officer training and development at Naval Reserve Headquarters, executive officer at HMCS MONTCALM and, most recently, senior staff officer policy, in Québec City at Naval Reserve Headquarters.

It was also this attitude that led to LCdr Moutillet’s appointment as honorary aide-de-camp for the Lieutenant-Governor of Quebec in 1996, which she describes as the highlight of her career. “The Lieutenant-Governor, the honourable Lise Thibault, has brought so much to my life and to my career,” explains LCdr Moutillet. “Positive energy, openness to change and the ability to show confidence in others, to name a few.”

She believes the keys to success in the Navy are the ability to demonstrate your potential and capabilities, patience, perseverance and, most importantly, “the bug”.

Ms. Belleau is with Navy PA.

Une mordue de la Marine

par Naomi Belleau

En 1977, le Capitaine de corvette Mireille Moutillet a eu la « piqûre de la Marine » et n’en est pas encore guérie. « Quand je me suis enrôlée dans la Réserve, mon but était simplement de payer mes études, puis d’en sortir », admet le Captc Moutillet.

Sans s’en rendre compte, ses symptômes ont vite progressé, d’une envie d’aventures à une fierté excessive de ses réalisations. Loin d’être seulement un emploi à temps partiel comme elle le pensait, la Marine lui a valu une série de promotions, une carrière exceptionnelle et une nomination historique comme première femme francophone commandant une unité de la Réserve.

Le 2 mai, elle a accepté une nouvelle affectation comme commandant du NCSM D’IBERVILLE à Rimouski avec beaucoup d’ambition et de détermination. « Mes objectifs à court terme pour ce nouveau poste sont de me familiariser avec mon équipage, de former une équipe forte et homogène ainsi que de m’assurer que mon personnel est content de venir travailler », explique le Captc Moutillet. « Je veux également créer des liens durables entre la communauté et l’unité de la Réserve. »

Même si le Captc Moutillet fera face à de nombreux nouveaux défis dans l’exercice de ses fonctions, elle estime que s’il y a un problème, il y a toujours une solution. « Je m’attaque aux défis. Je fonce et je viens à bout des difficultés », explique le Captc Moutillet.

C’est cette attitude audacieuse qui lui a permis de gravir les échelons de la Marine, occupant des postes tels qu’officier d’état-major – Développement de l’instruction au Quartier général de la Réserve navale, second à bord du NCSM MONTCALM, et, tout récemment, officier supérieur d’état-major – Politique, à Québec, au Quartier général de la Réserve navale.

C’est également cette attitude qui a mené à sa nomination comme aide de camp honoraire de la Lieutenant-gouverneure du Québec en 1996, nomination qu’elle décrit comme le fait saillant de sa carrière. « La Lieutenant-gouverneure, l’honorable Lise Thibault, m’a énormément apporté sur le plan personnel et professionnel », déclare le Captc Moutillet. « Entre autres, une énergie positive, une ouverture d’esprit face au changement et la capacité de faire confiance aux autres. »

Elle estime que les clés du succès dans la Marine sont la faculté de montrer son potentiel et ses capacités, la patience, la persévérance et, le plus important, « la piqûre ».

Mme Belleau travaille aux AP de la Marine.

Canadian naval vessels to participatein RIMPAC exercise

By Lt(N) Diane Grover

First conducted in 1971, RIMPAC is the largest naval exercise in the Pacific. Held every two years, the aim of the exercise is to bring together several nations for realistic training in a multi-threat environment. This year's exercise is the 19th RIMPAC and involves approximately 11 000 military personnel from Australia, Canada, Chile, Japan, Peru, the Republic of Korea, the United Kingdom and the United States, including sailors, marines, soldiers, and aircrew. In total there are about 28 ships, including an aircraft carrier, surface warships, submarines, and support ships. The exercise also employs about 90 carrier and land-based aircraft, and numerous amphibious vehicles.

Overall, about 1 100 CF personnel are participating. The Canadian contribution comprises HMC Ships ALGONQUIN, REGINA, PROTECTEUR, and BRANDON along with embarked Sea King helicopter detachments from 443 Maritime Helicopter Squadron, Patricia Bay, B.C. They are joined by two CP-140 Aurora long-range maritime patrol aircraft from 407 Maritime Patrol Squadron at 19 Wing Comox, and a contingent of clearance divers from the Fleet Diving Unit (Pacific) based in Esquimalt.

Commodore Roger Girouard, Commander Canadian Fleet Pacific, will be serving as Sea Combat Commander for the Multinational Force, a role he will carry out from the Canadian Task Group flag ship HMCS ALGONQUIN. Cmdre Girouard looks forward to the opportunity for him and his staff to pass on to other navies the knowledge and experience gained during Operation APOLLO as Pacific Rim countries such as Chile, and other South American nations, may have the opportunity to join multinational coalitions in the future. “RIMPAC will provide them with valuable experience at integrating their naval forces with those of other nations in complex operational scenarios,” he emphasizes.

With RIMPAC concluding at the end of July, the ships will be returning home in early August with the exception of HMCS REGINA who will carry on to the Western Pacific to make port visits in Japan, South Korea and China. “The ship’s presence in those countries provides a wonderful platform to show the flag,” explained Cmdre Girouard. In addition to the port visits, REGINA will conduct liaison-building exercises with the navies of all three nations. Lt(N) Grover is with Navy PA.

Des navires canadiens participerontà l’exercice RIMPAC

par le Ltv Diane Grover

Inauguré en 1971, RIMPAC est le plus gros exercice naval tenu dans le Pacifique. Cet exercice a lieu tous les deux ans et il a pour but de réunir les forces navales de plusieurs pays pour leur offrir un entraînement réaliste dans un environnement avec menaces multiples. L’exercice de cette année est le 19e RIMPAC, et il mettra en jeu environ 11 000 militaires représentant l’Australie, le Canada, le Chili, le Japon, le Pérou, la République de Corée, le Royaume-Uni et les États-Unis, y compris des marins, des « Marines » et des aviateurs.

Au total, environ 28 navires participeront à l’exercice, y compris un porte-avions, des navires de surface, des sous-marins et des navires de soutien. L’exercice fera également appel à quelque 90 aéronefs embarqués et basés à terre, ainsi qu’à de nombreux véhicules amphibies. Au total, environ 1 100 membres des FC participeront à l’exercice. La contribution canadienne comprend les NCSM ALGONQUIN, REGINA, PROTECTEUR et BRANDON, et des détachements d’hélicoptères Sea King embarqués du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes, basé à Patricia Bay (C.-B.). Ils sont appuyés par deux avions patrouilleurs à grand rayon d’action CP-140 Aurora du 407e Escadron de patrouille maritime, qui fait partie de la 19e Escadre Comox, et par un contingent de plongeurs-démineurs de l’Unité de plongée de la Flotte (Pacifique), basée à Esquimalt.

Le Commodore Roger Girouard, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique, fera fonction de commandant des combats en mer pour la Force multinationale, et il jouera ce rôle à partir du navire-amiral du groupe opérationnel canadien, le NCSM ALGONQUIN. Le Cmdre Girouard a hâte de communiquer à ses homologues étrangers les connaissances et l’expérience que lui et son équipe ont acquises pendant l’opération APOLLO, car certains pays de la ceinture du Pacifique comme le Chili, ainsi que d’autres pays d’Amérique du Sud, seront peut-être appelés à se joindre à des coalitions multinationales dans les années qui viennent. « Le RIMPAC leur donnera l’occasion d’apprendre à mener des opérations complexes au sein d’une force navale intégrée », a-t-il souligné.

L’exercice RIMPAC se terminera à la fin juillet, et les navires retourneront à leur base au début d’août, sauf le NCSM REGINA, qui poursuivra sa route vers l’ouest du Pacifique et fera escale dans des ports du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine. « La présence d’un navire canadien dans ces pays est une excellente occasion de faire flotter notre drapeau », a expliqué le Cmdre Girouard. En plus de faire escale dans ces ports, les membres du NCSM REGINA participeront à des exercices de liaison avec les marines de ces trois pays. Le Ltv Grover fait partie des AP de la Marine.

Front and centre on the 60th anniversary of D-Day

By Maj Tony White

For the crew of HMCS CHARLOTTETOWN, the recent commemoration of D-Day’s 60th anniversary was on June 5 rather than June 6.

After weeks of hard work and a turbulent Atlantic crossing that pounded the ship for four days, the men and women of CHARLOTTETOWN polished, painted and prepped their treasured frigate for a symbolic crossing of the English Channel on a sunny Saturday morning in Portsmouth, England, the day before D-Day.

Chosen as Canada’s representatives, the crew and their commanding officer, Commander Ken Hoffer, welcomed the opportunity to sail to England as part of such a significant anniversary. “It is an honour and a privilege to be here on such a memorable occasion,” said Cdr Hoffer, speaking not just for himself but for the entire crew. "We all pitched in and got her scrubbed down and looking her best, because we're going to be front and centre for the D-Day anniversary."

Together with frigates from the Royal Navy, the US Navy and the French Navy, CHARLOTTETOWN was part of the historic re-enactment of the Allied navies role in getting the Allied forces to the beaches of Normandy. Often overlooked, the Royal Canadian Navy and the other Allied navies played a key role in all aspects of the massive operation. Without these naval forces the landings would not have been possible.

Sixty years to the day, on the morning of June 5, the four Allied warships began leaving the Portsmouth harbour to escort over 100 D-Day veterans in the British ferry NORMANDIE.

As CHARLOTTETOWN’s crew prepared for her departure, the NORMANDIE sailed out of Portsmouth draped in colourful flags, its decks filled with some of the very same men and women who, 60 years earlier, made this remarkable journey that changed the course of the Second World War and exemplified the power of the Allied forces determined to end the long running conflict.

As the ferry passed CHARLOTTETOWN, the crew lined the decks in a salute, paying respect to the thousands who fought so bravely and honouring some of the few who were still alive to make this symbolic crossing back to Normandy.

As the procession of ships filed out of the Portsmouth harbour, the crew of CHARLOTTETOWN could hear applause and cheering. The balconies, boats and beaches of Portsmouth were filled with an appreciative public who proudly waved flags in honour of not only of the veterans, but of the serving members of the navies represented. This was an exciting moment for the men and women of CHARLOTTETOWN who themselves were being thanked by thousands of British citizens and visitors for their on-going military service.

With calm seas and sunny skies, the flotilla of ships left England for the coast of France. Hours later the veterans, under the watchful eye of CHARLOTTETOWN and the other ships, were safely ashore in Normandy. This time they were welcomed unlike the reception they received 60 years ago.

The next day CHARLOTTETOWN moved to an anchorage off Juno Beach to support the Canadian event with a 21-gun salute on the morning of June 6. CHARLOTTETOWN was then chosen to be the lead ship for the sail past in front of Queen Elizabeth II and heads of states off Omaha Beach in an international ceremony to pay respect to all the countries that made the D-Day landings the success it was.

In the same way that the two previous Canadian warships named CHARLOTTETOWN have made Canadians proud during WWII, HMCS CHARLOTTETOWN did Canada proud this month by honouring those that helped bring an end to that same war.

For the crew of CHARLOTTETOWN, D-Day will always hold special meaning, not just for what it represents but, from now on, for how their ship and her crew represented Canada on such a momentous occasion.

Maj White is with Navy PA.

À l’avant-plan lors du 60e anniversaire du jour J

par le Maj Tony White

Pour l’équipage du NCSM CHARLOTTETOWN, la récente commémoration du 60e anniversaire du jour J a eu lieu le 5 juin plutôt que le 6 juin.

Après des semaines de travail acharné et un voyage mouvementé sur l’Atlantique qui a secoué le bateau pendant quatre jours, les hommes et les femmes du NCSM CHARLOTTETOWN ont poli, peint et préparé leur précieuse frégate en vue d’une traversée symbolique de la Manche, qui s’est déroulée par un beau samedi matin ensoleillé, à partir de Portsmouth, en Angleterre, la veille du jour J.

Choisis pour représenter le Canada, l’équipage et son commandant, le Capitaine de frégate Ken Hoffer, étaient bien heureux de naviguer jusqu’en Angleterre dans le cadre d’un anniversaire si important. « C’est un honneur et un privilège de vous trouver ici pour une occasion aussi mémorable », a déclaré le Captf Hoffer, parlant non seulement en son nom, mais au nom de tout l’équipage. « Nous avons tous retroussé nos manches et nous avons astiqué la frégate pour qu’elle soit belle et propre, car nous serons à l’avant-plan lors de l’anniversaire du jour J. »

En compagnie de frégates de la Royal Navy, de l’US Navy et de la Marine nationale française, le NCSM CHARLOTTETOWN faisait partie d’une reproduction historique du rôle qu’ont joué les marines alliées dans le transport des forces alliées vers les plages de Normandie. Souvent oubliées, la Marine royale du Canada et d’autres marines alliées sont intervenues dans tous les aspects de cette opération d’envergure. Sans ces forces navales, les débarquements n’auraient pas été possibles.

Il y a exactement 60 ans, le matin du 5 juin, les quatre navires de guerre alliés ont quitté le port de Portsmouth pour escorter le transbordeur britannique NORMANDIE à bord duquel se trouvaient plus d’une centaine d’anciens combattants du jour J.

Pendant que l’équipage du CHARLOTTETOWN se préparait à lever l’ancre, le NORMANDIE est sorti de Portsmouth couvert de drapeaux colorés. Sur le pont se tenaient certains des hommes et femmes qui, 60 ans auparavant, avaient entrepris ce même voyage qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale et qui a montré la puissance des forces alliées déterminées à mettre fin à ce long conflit.

Lorsque le transbordeur est passé à côté du NCSM CHARLOTTETOWN, l’équipage s’est installé sur le pont pour saluer et rendre hommage aux milliers de soldats qui se sont battus avec tant de courage, ainsi qu’à ceux qui sont encore vivants et capables de refaire cette traversée symbolique jusqu’en Normandie.

Alors que les navires quittaient le port de Portsmouth, l’équipage du NCSM CHARLOTTETOWN pouvait entendre les applaudissements et les acclamations. Les balcons, les navires et les plages de Portsmouth étaient bondés de spectateurs reconnaissants qui brandissaient fièrement des drapeaux en l’honneur non seulement des anciens combattants, mais aussi des militaires actifs des marines représentées. C’était un moment inoubliable pour les hommes et les femmes du CHARLOTTETOWN qui étaient eux-mêmes remerciés par les milliers de Britanniques et visiteurs pour leur service militaire continu.

Sur une mer calme et sous un ciel ensoleillé, la flottille de navires a quitté l’Angleterre pour se diriger vers la côte française. Quelques heures plus tard, les anciens combattants, sous le regard bienveillant des équipages du NCSM CHARLOTTETOWN et des autres navires, sont arrivés en toute sécurité en Normandie. Cette fois-ci, contrairement à ce qui s’est passé en 1944, ils ont été accueillis à bras ouverts.

Le lendemain, le CHARLOTTETOWN a jeté l’ancre au large de la plage Juno pour appuyer l’événement canadien à l’aide d’une salve de 21 coups d’artillerie pendant la matinée du 6 juin. C’est à ce moment que le CHARLOTTETOWN a été choisi pour passer devant la reine Élisabeth II et les chefs d’État au large de la plage Omaha, dans le cadre d’une cérémonie internationale visant à rendre hommage à tous les pays qui ont fait des débarquements du jour J une opération réussie.

Tout comme les deux navires de guerre canadiens précédents nommés CHARLOTTETOWN ont inspiré un sentiment de fierté chez les Canadiens pendant la Seconde Guerre mondiale, le NCSM CHARLOTTETOWN a évoqué le même sentiment ce mois-ci en honorant ceux qui ont aidé à faire cesser cette guerre. Pour l’équipage du CHARLOTTETOWN, le jour J aura toujours une signification particulière non seulement pour ce qu’il représente, mais aussi, à compter de maintenant, pour la façon dont leur navire a représenté le Canada en cette occasion aussi spéciale.

Le Maj White fait partie des Affaires publiques de la Marine.

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