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Page 6 - 7, Maple Leaf, 07 July 2004, Vol. 7 No. 25

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 07 juillet 2004, Vol. 7 No. 25

Canadian chaplains and the Normandy landings

By Dr. Duff Crerar

North Shore Regiment chaplain Father Raymond Hickey, M.C., wrote that a chaplain “depended on a strong pair of shoulders, a sturdy pair of legs, a stomach that could digest shoe leather, and two feet that wouldn’t blister.” What the Normandy padres soon learned was that they needed a soul that would not blister, too.

Three Canadian chaplains died in Normandy: one, G. A. Harris, was killed during the airborne assault; another, W. L. Brown, was bayoneted after capture by the 12 SS Hitler Youth Division; and the third, W. A. Seaman, died of shrapnel wounds in a Canadian Field Hospital near Caen. Over a dozen were seriously wounded between the landing on June 6, 1944 and the end of the battle three months later.

Besides the personal risks of field ministry, chaplains faced the physical, psychological and spiritual strains of caring for the wounded and burying the dead, many of them personal friends and acquaintances. Following each military action were days of composing letters of notification for next of kin, fingerprinting the dead for positive identification, and gathering up personal effects.

Most chaplains found their work took a heavy toll in strain and private grief. Father Hickey noticed after each Mass in the field how many of his men, as they turned their faces up to him, had sunken eyes and pale drawn faces.

History abounds with stories of the courage of the Normandy padres. Arnold Silcox, chaplain to the South Alberta Armoured Regiment, was decorated for running into the open under fire waving the Union Jack from his communion kit to ward off a bombing attack on the regiment. Whether or not Padre Silcox shook like a leaf after running into the open did not matter to the men, given his unfailing readiness to give them his care and attention—even if that only meant a careful and considerate burial of their remains.

The padres’ quiet courage and sympathy during the chaos and fear of Normandy earned the respect of their units. This respect meant far more to the padres than the Military Crosses and other commendations many eventually received for their Normandy work. Dr. Crerar teaches The History of Human Conflict and other courses at Grande Prairie Regional College in Alberta.

Les aumôniers canadiens et les débarquements en Normandie

par le Dr Duff Crerar

Le père Raymond Hickey, M.C., aumônier du North Shore Regiment, a écrit qu’un aumônier « avait besoin d’une bonne paire d’épaules, de deux jambes solides, d’un estomac à toute épreuve et de pieds résistant aux ampoules ». Les aumôniers en Normandie se sont aperçus assez tôt qu’ils avaient besoin aussi d’une âme des plus coriaces.

Trois aumôniers canadiens ont péri en Normandie : un premier, G.A. Harris, a été tué pendant l’assaut aéroporté; un deuxième, W.L. Brown, a été tué à la baïonnette après avoir été capturé par la 12e Division SS de la Jeunesse hitlérienne et le troisième, W.A. Seaman, est mort dans un hôpital de campagne du Canada près de Caen, des blessures occasionnées par des éclats d’obus. Plus d’une douzaine ont été blessés grièvement entre le 6 juin 1944, jour du débarquement, et la fin de la bataille trois mois plus tard.

Non seulement les aumôniers devaient-ils exercer leur ministère sur le terrain et s’exposer personnellement à toutes sortes de risques, mais ils devaient soutenir toutes les tensions physiques, psychologiques et spirituelles des soins à donner aux blessés et de la sépulture des morts, très souvent des amis intimes et des connaissances. Chaque intervention armée était suivie de jours passés à composer des lettres adressées au parent le plus proche, à prélever des empreintes digitales en vue d’une identification formelle et à rassembler les effets personnels.

La plupart des aumôniers ont été sérieusement ébranlés par la fatigue nerveuse et la peine qu’ils devaient refouler. Le père Hickey ne pouvait s’empêcher de constater après chacune des messes célébrées sur le champ de bataille les yeux enfoncés et les traits tirés des hommes qui le fixaient.

L’histoire abonde en actes de bravoure effectués par des aumôniers en Normandie. Arnold Silcox, aumônier du South Alberta Armoured Regiment, a été décoré pour avoir couru à découvert sous les feux de l’ennemi en déployant un drapeau Union Jack inséré dans sa trousse de communion afin d’épargner le régiment d’un bombardement. Les hommes ne se souciaient guère que l’aumônier Silcox tremblait comme une feuille lorsqu’il s’est exposé à découvert à la vue de l’ennemi puisqu’il n’avait hésité, ne serait-ce qu’une seconde, à leur donner tous ses soins et toute son attention – même si cela signifiait simplement une inhumation attentive et attentionnée de leurs restes.

Le courage et la sympathie toutes simples des aumôniers au cœur du chaos et de la peur qui imprégnait les plages de Normandie leur ont valu le respect de leurs unités. Ce respect avait beaucoup plus de valeur à leurs yeux que les croix militaires et autres mentions élogieuses que beaucoup d’aumôniers ont reçues par la suite en reconnaissance de leur travail en Normandie.

Le Dr Crerar enseigne l’histoire des conflits humains et d’autres cours au Collège régional de Grande Prairie en Alberta.

A fascinating military trade

By Cheryl deLaplante

For many CF chaplains, the highlight of this year’s annual June retreat in Cornwall, Ont. was the animated presentation Chaplains in the Normandy Campaign by historian Dr. Duff Crerar. Since 1977 when he first took up the subject of chaplaincy history, Dr. Crerar has met and interviewed about 200 Canadian chaplains, both retired and in uniform. Here’s an excerpt of The Maple Leaf’s interview with Dr. Crerar.

How did you get interested in studying chaplaincy history?

Chaplaincy is a fascinating military trade. It exists at the intersection of two institutions, military and ecclesiastical, and also two roles, sustaining spiritual character and morale in the midst of an unforgiving, humanly demanding and often violent environment.

How would you characterize the chaplains as a group?

They are a diverse and multi-talented group, with every personality and spiritual type one can imagine. What they have in common is an affection for their flocks, a sympathy for their ups and downs, a sometimes uneasy relationship with the conflicting demands of military and religious institutions, and a capacity to be innovative and sometimes unorthodox in doing their work. They don’t get much credit when everything is going fine, but when the chips are down, their value is recognized.

What is unique about the demands of military chaplaincy in Canada?

Chaplains have to find their way between the operational demands of the troops and the many needs of the troops’ families back home. This can make their job especially demanding and yet also very rewarding when they can actually help both groups. In addition, in the last two decades during peacekeeping missions Canadian chaplains actually reach across the gaps between hostile groups in-theatre to help with reconciliation. They contribute to the national style we bring to peacekeeping, which is to try to leave the people and the place we are operating in a little better off, both spiritually and physically, than we found them.

Une profession militaire fascinante

par Cheryl deLaplante

Pour de nombreux aumôniers des FC, le point saillant des journées de réflexion annuelles de cette année qui ont eu lieu en juin à Cornwall, en Ontario, a été l’exposé animé par l’historien Duff Crerar au sujet des aumôniers pendant la campagne de Normandie. Depuis 1977, moment où il a commencé à s’intéresser à l’histoire de l’aumônerie, le Dr Crerar a rencontré et interviewé environ 200 aumôniers canadiens à la retraite et en service. Voici un extrait de l’entrevue qu’il a accordée à La Feuille d’érable.

Comment vous êtes-vous intéressé à l’étude de l’histoire de l’aumônerie?

La profession d’aumônier militaire est fascinante. Elle est à la jonction de deux mondes, militaire et ecclésiastique, et a aussi deux rôles, soutenir le moral et la spiritualité dans un environnement impitoyable, exigeant sur le plan humain et souvent violent.

Comment décririez-vous le groupe des aumôniers?

Il s’agit d’un groupe diversifié de personnes aux talents multiples. On y rencontre toutes les personnalités et tous les types de spiritualité imaginables. Ces personnes ont en commun l’amour de leurs fidèles, une sympathie pour les bons et mauvais moments de ces derniers, une relation parfois difficile avec les demandes conflictuelles des institutions militaires et religieuses et une capacité d’être innovateur et parfois non orthodoxe dans le cadre de leur travail. Quand tout va bien, on parle peu de leur travail, mais, dans les moments difficiles, leur valeur est reconnue.

Qu’y a-t-il d’unique au sujet des attentes à l’égard des aumôniers militaires au Canada?

Les aumôniers doivent trouver une façon de concilier les demandes opérationnelles relatives aux troupes et les nombreux besoins des familles des soldats restées au pays. Cela peut rendre leur travail très exigeant, mais aussi très enrichissant lorsqu’ils peuvent réellement aider les deux groupes. En outre, dans le cadre des missions de maintien de la paix ayant eu lieu au cours des deux dernières décennies, les aumôniers canadiens ont resserré l’écart entre des groupes hostiles dans les théâtres d’opérations afin de favoriser la réconciliation. Ils enrichissent la façon de faire du pays en ce qui a trait au maintien de la paix, qui est d’essayer de laisser les gens habitant les endroits où nous sommes déployés dans une meilleure situation aux plans spirituel et physique que celle dans laquelle nous les avons trouvés.

Managers working together is essential

“Change is the only constant. In fact the paradigm today is change and that is forcing us to be more flexible in the way we work as we move forward on any agenda and especially in the context of transition in government,” Karen Ellis, Assistant Deputy Minister, Infrastructure and Environment told those attending the 6th annual DND Managers’ Network Forum in Ottawa. “Communications will be a key to our success.”

Speaking to about 250 delegates attending the conference, Ms. Ellis said there are two areas where managers need to be actively engaged at this time: building mutual support, and working effectively with the abundance of military members who manage civilian employees and in using their skills, knowledge and experience to influence senior decision makers within the department on issues of critical importance.

“Over 70 percent of the civilian employees of the Department are managed by military members,” Ms. Ellis said. “That’s a large number and a stark reality.” She suggested it is critical for civilian managers to “continue to reach out to include and engage their military colleagues on the common issues they face. Sharing the valuable education, tools, relationships and support that comprises the DND Managers Network as widely as possible across DND/CF and makes everyone stronger in support of the Defence mission.”

“We have to work together,” said Ms. Ellis. “Military and civilian managers working together is essential to help us all support the mission of this amazing institution.”

Managers also need to be mindful of the powerful and profound opportunity they have to influence senior decision makers within the department, she said. “You have to speak out about what really matters to people in their day to day work and work environment.”

Managers across the Department must continue with the good work they are doing, said Ms. Ellis.

La collaboration entre gestionnaires est essentielle

par Gloria Kelly

« Le changement est la seule constante. En fait, le paradigme aujourd’hui est le changement, et cela nous oblige à être plus souples dans nos méthodes de travail pour aller de l’avant avec un programme, surtout dans le contexte de la transition au sein du gouvernement », a déclaré Karen Ellis, sous-ministre adjointe (Infrastructure et Environnement), aux participants du 6e Forum annuel du réseau des gestionnaires du MDN à Ottawa. « La clé de notre succès, c’est la communication. »

S’adressant à environ 250 délégués à la conférence, Mme Ellis a soutenu qu’il importe que les gestionnaires participent activement dans deux secteurs à l’heure actuelle : ils doivent s’engager à bâtir un réseau de soutien mutuel et à collaborer efficacement avec le grand nombre de militaires qui supervisent des employés civils, et ils doivent se servir de leurs compétences, de leurs connaissances et de leur expérience pour influer sur les décideurs supérieurs au sein du Ministère en ce qui a trait aux dossiers critiques.

« Plus de 70 % des employés civils du Ministère sont supervisés par des militaires », a poursuivi Mme Ellis. « Il s’agit d’un nombre considérable, mais c’est la réalité. » Elle fait valoir qu’il est essentiel que les gestionnaires civils « continuent de faire un effort pour inclure leurs homologues militaires dans la résolution de leurs problèmes communs. Le fait de partager à l’échelle du Ministère et des FC des connaissances, des outils, des liens et un appui précieux au sein du réseau des gestionnaires du MDN permet à tout un chacun de mieux appuyer la mission de la Défense ».

« Nous devons travailler ensemble », a soutenu Mme Ellis. « Il est essentiel que les gestionnaires militaires et civils collaborent afin que nous puissions tous contribuer à la réalisation de la mission de ce grand Ministère. »

Elle rappelle qu’il importe également que les gestionnaires soient conscients de leur capacité et de leur influence potentielle sur les décideurs supérieurs au sein du Ministère. « Vous devez vous prononcer sur ce qui compte vraiment pour les gens dans leurs tâches quotidiennes et leur milieu de travail. »

Il faut que les gestionnaires dans l’ensemble du Ministère poursuivent leur bon travail, a conclu Mme Ellis.

Managers have a serious role to play

By Gloria Kelly

Every individual is responsible for their own well-being but managers, supervisors and employees share a responsibility to create a workplace environment that promotes wellness and well-being, Ken Ready, Chief of Staff ADM(Mat) told delegates at the 6th Annual DND Managers’ Network Forum in Ottawa.

“Research tells us, and it has become clear, that if issues in the workplace are addressed and dealt with then people feel better,” said Mr. Ready. “Employees who are ‘well’ are more engaged in their work, more productive and are absent less.”

Mr. Ready suggested that workplaces that consider and promote wellness as part of their corporate culture are often seen as employers of choice. “The Department of Defence needs to be competitive in recruiting and retaining skilled workers. New employees expect organizational commitment to well-being, and well-being helps in managing human resources by increasing employee engagement in their work and work place.”

“Not only is an organization such as DND helped by promoting a work environment that encourages and supports a healthy, balanced life but the Canadian economy and social growth are also positively impacted,” he said.

“There are many existing programs, policies and initiatives that contribute to employee well-being,” said Mr. Ready. To bring what already exists together, DND has developed a civilian employee well-being framework that is in the approval process. The framework is seen as simply a way to picture civilian well-being within DND and it aims to promote and link the many existing elements together—not create a new program.

The four main elements stated in the organizational culture within the framework surrounding the employee, relate to work practices, physical environment, learning and development, and work-life harmony. They are surrounded by issues such as: values and ethics, communication, organizational health and employee well-being.

While Mr. Ready acknowledged that senior leaders must model, foster and promote a commitment to well-being, he told delegates attending the Forum, middle managers have a serious role to play in maintaining a healthy work environment. Among the ideas he said managers should consider are to ensure employees have clear objectives and know what is expected of them, consider the Return to Work Program for employees who have been off for an extended period of time due to illness or injury, make sure every employee has a learning and development plan, make every effort possible to accommodate employees’ requests for flexible work arrangements and to take the time to recognize employee contributions—often simply by saying thank-you.

Les gestionnaires ont un rôle important à jouer

par Gloria Kelly

Bien que nous devons tous voir à notre mieux-être, les gestionnaires, les superviseurs et les employés partagent la responsabilité de créer un milieu de travail qui favorise la santé et le mieux-être. Voilà ce qu’a déclaré Ken Ready, chef d’état-major SMA(Mat), aux délégués lors du 6e Forum annuel du réseau des gestionnaires du MDN, à Ottawa.

« Les recherches indiquent, de façon désormais évidente, que si les problèmes en milieu de travail sont réglés, les personnes se sentent mieux », a expliqué M. Ready. « Les employés qui se portent généralement bien se donnent davantage au travail, sont plus productifs et sont moins absents. »

M. Ready a laissé entendre que les employeurs qui tiennent compte du mieux-être et qui le favorisent dans le cadre de leur culture organisationnelle sont souvent perçus comme des employeurs de choix. « Le ministère de la Défense nationale se doit d’être compétitif en matière de recrutement et de maintien en poste de travailleurs compétents. Les nouveaux employés s’attendent à ce qu’une organisation accorde une grande importance au mieux-être ce qui, à son tour, facilite la gestion des ressources humaines en rehaussant le dévouement des employés dans leur travail et leur milieu de travail. »

« Il est certes avantageux pour une organisation comme le MDN de promouvoir un milieu de travail qui favorise et appuie un style de vie sain et équilibré, mais l’économie et la population du Canada bénéficient également de cette promotion », a ajouté M. Ready.

« Il existe de nombreux programmes, politiques et initiatives qui contribuent au mieux-être des employés », a déclaré M. Ready. Pour les regrouper, le MDN a créé un cadre de mieux-être des employés civils qui est actuellement en cours d’approbation. Le cadre est un moyen de représenter le mieux-être des civils au MDN et a pour but de promouvoir et de lier les éléments existants, et non de créer un nouveau programme.

Les quatre principaux éléments de la culture organisationnelle énoncés dans le cadre portent sur les pratiques de travail, le milieu physique, l’apprentissage et le perfectionnement, et la conciliation travail-vie personnelle. Ces éléments sont indissociables des questions liées aux valeurs et à l’éthique, à la communication, à la bonne gestion organisationnelle et au mieux-être des employés.

Même si M. Ready reconnaît que les hauts dirigeants doivent promouvoir un engagement envers le mieux-être et donner l’exemple à cet égard, il a dit aux délégués du Forum que les gestionnaires intermédiaires ont un rôle important à jouer dans le maintien d’un milieu de travail sain. Entre autres, il a conseillé aux gestionnaires de s’assurer que les employés ont des objectifs clairs et qu’ils savent ce à quoi on s’attend d’eux. Il leur a aussi recommandé d’envisager le Programme de retour au travail pour les employés en congé depuis longtemps en raison d’une maladie ou d’une blessure, de veiller à ce que chaque employé ait un plan d’apprentissage et de perfectionnement, de faire tous les efforts possibles pour acquiescer aux demandes d’horaire flexible des employés et de prendre le temps de reconnaître la contribution des employés, et ce, souvent par un simple merci.

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