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Page 6 - 7, Maple Leaf, 21 July 2004, Vol. 7 No. 26

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 21 juillet 2004, Vol. 7 No. 26

Allowing the CF to better use its resources

By Gloria Kelly

In a world where the security environment is ever evolving, it has become critical for the world’s militaries and their allies to be interoperable, and able to utilize emerging technologies to their fullest potentials, according to the team at the Canadian Forces Experimentation Centre (CFEC) at Shirley’s Bay near Ottawa.

“Ours is a leadership role in exploring and evaluating a range of concepts that will allow us to better meet the demands placed on a modern military, and to experiment with new technologies to determine how they may be brought into play as we (the CF) are asked to undertake ever-changing tasks and roles,” said Captain(N) Kevin Laing, commandant at CFEC, during a media open house at the facility.

Major-General Andrew Leslie, Acting Assistant Chief of the Land Staff, was also visiting the facility to view a portion of the Joint Warrior Interoperability Demonstration (JWID) in which Canada is an active participant. An annual project spearheaded by the US, JWID 2004 is an international exercise testing and evaluating technologies and capabilities to exchange information, over a global network, among militaries, agencies, combatant commands and coalition partners.

“The technology that the men and women involved in JWID are developing will allow us to work better, faster and smarter in the field and as someone who has just come back from a major international operation, I can tell you that is important,” said MGen Leslie. “This has the potential to provide breathtaking capabilities. The really neat thing is the inputs and the energy that is provided by the operators. In the past where you would have had technologists developing these sorts of ideas in relative isolation, now you have the people whose boots are muddy, who have been out in the field, who have been shot at a couple of times working with the scientists to actually let them know what we need.”

“It’s pretty exciting,” said MGen Leslie. “From this facility there are network operations happening across the continent, in terms of an exercise. What they are working on is a series of training exercises and scenarios involving weapons of mass destruction going bang, thump or hiss somewhere in North America. How do we respond, the collective we, not only the military but a variety of civilian organizations both internal to Canada and with our allies?”

“The actual JWID concepts have been in development for a number of years but as a result of 9/11 and other strong influences it has come a long way towards focusing our attentions,” he said. Canada has increased its role in the US-led projects on an annual basis and this year has a leadership role in five of 18 experiments that are ongoing.

MGen Leslie said an important question that has to be considered is “What is warfare these days?”

He said the spectrum of conflict has always been broad, but more and more often it seems we are spending a lot of our time and energy and our soldiers lives on the asymmetric threat response. “These technologies will help us focus more on our assets, and not just purely military assets, but everything from administrative and financial support to search and rescue and emergency preparedness as we seek solutions to problems.”

When asked if down the road the interoperability that is being developed through the JWID exercise will allow the CF to better use its resources more efficiently to meet demands and commitment placed on it, MGen Leslie said, “We are all searching for information which we can process and information results in knowledge. That means that instead of sending people like me up to the top of the hill, perhaps on a fruitless hunt for unpleasant elements, now using and linking technologies from a wide spectrum we can be relatively confident that when we go to the top of the hill to look down on bad people, those bad people are actually there.”

MGen Leslie confirmed experiments and exercises such as JWID would also allow the CF to determine where it needs to do work, as well as where it has made accomplishments. “Because, until such time as we work through some of the complex scenarios, we can’t really know the response to expect. The worst thing you want to do is get into a really intensive, critical, life threatening situation and not have thought it through. The smart young men and women utilizing the JWID tools allows us to do that critical thinking and that is not only us military types but supporting civilian agencies as well.”

Optimisation desressources des FC

par Gloria Kelly

Aux dires de l’équipe du Centre d’expérimentation des Forces canadiennes (CEFC) situé à Shirley’s Bay, près d’Ottawa, dans un monde où le contexte de la sécurité évolue constamment, il devient critique que les forces armées de divers pays et leurs alliés soient interopérables et capables de pleinement exploiter le potentiel des technologies naissantes.

« Nous assumons un rôle de chef de file dans l’exploration et l’évaluation d’un ensemble de concepts qui nous permettront de mieux satisfaire aux exigences liées à une force armée moderne et d’essayer de nouvelles technologies pour découvrir leurs utilités tandis que nous (les FC) sommes appelées à accomplir des tâches et à jouer des rôles qui changent continuellement », a déclaré le Capitaine de vaisseau Kevin Laing, commandant du CEFC, durant une journée portes ouvertes à l’intention des médias.

Le Major-général Andrew Leslie, chef d’état-major adjoint de l’Armée de terre par intérim, a également visité le centre pour voir un volet de la Démonstration d’interopérabilité Joint Warrior (JWID) à laquelle participe activement le Canada. Projet annuel dirigé par les États-Unis, la JWID de 2004 est un exercice international permettant de mettre à l’essai et d’évaluer des technologies et des capacités d’échange de renseignements entre des forces armées, des organismes, des commandements de combat et des partenaires de coalition grâce à un réseau mondial.

« La technologie que conçoivent les participants à la JWID nous aidera à mieux accomplir notre travail sur le terrain, et ce, de façon plus rapide et efficace. Puisque je reviens récemment d’une affectation dans le cadre d’une opération internationale de grande envergure, je peux attester qu’il s’agit d’un travail important », a soutenu le Mgén Leslie. « Ce projet a le potentiel de faire découvrir des capacités étonnantes. C’est vraiment intéressant de voir la contribution des divers intervenants. Par le passé, les techniciens développaient leurs idées dans un contexte relativement isolé. Mais maintenant, ceux qui sont allés sur le terrain, qui se salissent les mains, qui ont essuyé le feu de l’ennemi, côtoient les scientifiques pour leur expliquer ce dont ils ont vraiment besoin. »

« C’est une époque passionnante », a poursuivi le Mgén Leslie. « Dans le contexte de l’exercice, le CEFC fait partie d’un réseau d’opérations exécutées à l’échelle du continent. Il prend part à une série d’exercices d’entraînement et de mises en situation sur la détonation d’armes de destruction massive en Amérique du Nord. Nous cherchons à savoir comment réagir dans de telles circonstances. En disant "nous", je parle du nous collectif, c’est-à-dire non seulement les forces armées, mais également les diverses organisations civiles au Canada, ainsi que de nos alliés. »

« Les concepts de la JWID sont en cours d’élaboration depuis un bon nombre d’années. Mais les incidents du 11 septembre et d’autres facteurs déterminants ont contribué à ramener notre attention sur ces travaux », a-t-il expliqué. Le Canada participe plus activement aux projets annuels menés par les États-Unis et assume un rôle de chef de file dans cinq des dix-huit expériences en cours cette année.

Le Mgén Leslie a également indiqué qu’il est important de se pencher sur la réalité de la guerre aujourd’hui.

Il a expliqué que les types de conflits ont toujours été très diversifiés, mais que nous semblons consacrer de plus en plus de notre temps et de notre énergie et risquer la vie d’un plus grand nombre de soldats pour répondre aux menaces asymétriques. « Ces technologies nous aideront à mettre en valeur nos ressources qui ne se limitent pas uniquement au domaine militaire, mais comprennent aussi le soutien administratif et financier, la recherche et le sauvetage et l’intervention en cas d’urgence, et ce, tout en cherchant des solutions aux problèmes. »

Quand on a demandé au Mgén Leslie si l’interopérabilité mise en place dans le contexte de l’exercice JWID permettra aux FC de mieux exploiter ses ressources pour satisfaire aux exigences et respecter ses engagements dans l’avenir, il a répondu : « Nous cherchons tous à obtenir des renseignements que nous pouvons traiter, ces renseignements devenant alors des connaissances. Ainsi, au lieu d’envoyer des gens comme moi en haut d’une colline à la rencontre de groupes indésirables qui pourraient ne pas s’y trouver, nous pouvons maintenant nous servir d’une vaste gamme de technologies liées entre elles pour nous donner une quasi-assurance que l’ennemi sera vraiment là. »

Le Mgén Leslie a confirmé que grâce aux expériences et aux exercices comme la JWID, les FC constatent leurs lacunes ainsi que leurs réalisations. « Jusqu’à ce que nous ayons l’occasion d’exécuter certains des scénarios complexes, nous ne pouvons pas vraiment formuler d’attentes. Le pire des scénarios serait de se lancer dans une situation critique, intense et potentiellement mortelle et de ne pas avoir suffisamment réfléchi à la stratégie d’intervention. Les brillants jeunes hommes et femmes qui se servent des outils JWID nous permettent de réfléchir à ces questions et de les analyser pour non seulement appuyer les opérations militaires mais aussi les organismes civils. »

JWID helps prepare team in event of a disaster

By Gloria Kelly

In a little known area in central Africa, a regional conflict has flared up to the point where international intervention has been requested. While western allies are working on what to do with that crisis, a series of terrorist plots within the North America continent comes to light and before it can be located and dismantled a “dirty bomb” explodes in the metro Detroit area.

It is not a pretty picture, but the reality is that a threat such as this is all too possible and all too real, says Major Lynn Doucette, a team leader taking part in the Joint Warrior Interoperability Demonstration (JWID) 2004 at the Canadian Forces Experimentation Centre at Shirley’s Bay. In fact, Maj Doucette was part of the team involved in developing the scenario being tested during the annual exercise.

Canada has taken part in the US sponsored JWID program for a number of years with involvement growing annually. This year Canada has the lead on a series of exercises within the wider demonstration. JWID is an international project, this year involving, in addition to the US and Canada, Australia, New Zealand, United Kingdom, South Korea, many NATO nations and some Partnership for Peace nations. In all there are 22 nations connected to the 2004 exercise.

The focus of JWID 2004 is the global war on terrorism, which has the traditional warfighter portion of the scenario, fighting a military conflict in a fictitious African country, while adding a new portion—homeland security. This new portion of the scenario includes domestic operations and will see new departments and agencies participating in JWID 2004, as well as 2005, with continued emphasis on coalition interoperability, says Major Rob Kearney, CF National JWID co-ordinator at the CF Experimentation Centre.

“Adding the role of other agencies who may be called on in the case of an incident has created strong interest and active participation from other agencies such as the Department of Public Safety and Emergency Preparedness,” said Maj Kearney. “Should an event happen, like the dirty bomb scenario, such agencies will have a major role to play and the more interoperable and aware they are with the military partner the better.”

In Maj Doucette’s scenario the exploding dirty bomb is one of a number of incidents that have flared up within North America. However, given the close proximity of Detroit to the Windsor area of southern Ontario and the Great Lakes there is no question a lot of Canadian agencies, civilian and military, had to move into action.

“While the bulk of the fallout from the explosion is in Detroit, we in Canada have a lot to think about and react to,” said Maj Doucette. “Panic at the border is one of the first considerations as people attempt to flee Detroit and their natural inclination is north across the bridge. How do customs and border control react? What about contamination? Could there be terrorists waiting to slip into Canada after another target during the panic? These are all immediate questions that need to be answered and predetermined operating procedures put in place.”

Then there is the question of shipping in the lakes. How does Canada, deal with the decontamination of a ship in our waters? What about injuries to people? What are the implications for Canada beyond the immediate? How far will the fallout travel and in what direction? What do we tell our citizens?

“These are all questions that need answers, and some of them quickly,” said Maj Doucette. “An exercise like this scenario helps put in place process, procedures and flexible templates that can be called upon should they ever be needed. When a disaster happens is not the time to be planning for it.”

This year’s JWID exercise brought into play a number of civilian agencies that would be called upon in the event of a domestic emergency, more likely than not, in co-operation within the military community. Maj Doucette believes the co-operative understanding of one another’s mandates, abilities and knowledge can only make for a more immediate and organized response in the event of a disaster.

“We need to plan and if we plan with our allies and civilian partners in realistic scenarios we are all stronger for the outcomes achieved,” said Maj Doucette. “This lets us know where are our strengths and weaknesses and allow us to focus on areas where work needs to be done while continuing to maintain and enhance what we are already very good at.”

La JWID aide à la préparation d’une équipe en cas de désastre

par Gloria Kelly

Dans une petite région peu connue d’Afrique centrale, un conflit régional s’est détérioré au point où une intervention internationale est sollicitée. Tandis que les alliés occidentaux s’efforcent de régler la crise, une série de complots terroristes est mise au jour en Amérique du Nord, et avant que l’on puisse trouver et désamorcer une bombe sale, elle explose dans la région métropolitaine de Detroit.

Ce n’est pas un joli tableau, mais il reste qu’une telle menace est possible et malheureusement très réelle, a rapporté le Major Lynn Doucette, un chef d’équipe qui participe à la Démonstration d’interopérabilité Joint Warrior (JWID) 2004 au Centre d’expérimentation des Forces canadiennes (CEFC) de Shirley’s Bay. À vrai dire, le Maj Doucette faisait partie de l’équipe qui a contribué à l’élaboration du scénario utilisé au cours de cet exercice annuel.

Le Canada participe depuis de nombreuses années à ce programme parrainé par les États-Unis et il s’y implique de plus en plus. Cette année, le Canada est à la tête d’une série d’exercices pour la démonstration générale. La JWID est un projet international; en plus des États-Unis et du Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, la Corée du Sud, de nombreux pays membres de l’OTAN et des pays du Partenariat pour la paix y ont participé cette année. En tout, 22 pays étaient présents pour l’exercice 2004.

La JWID de 2004 porte principalement sur la guerre planétaire contre le terrorisme et comporte un volet sur le combattant traditionnel, l’intervention en cas de conflit militaire dans un pays africain fictif, ainsi qu’une nouvelle partie : la sécurité intérieure. Cette dernière comprend les opérations nationales et entraînera la participation de nouveaux ministères et organismes à la JWID de 2004 ainsi qu’à celle de 2005. L’accent est toujours sur l’interopérabilité d’une coalition, a expliqué le Maj Rob Kearney, coordonnateur national des FC pour la JWID au CEFC.

« L’ajout du rôle joué par les organismes auxquels on pourrait avoir recours en cas d’incident a suscité un grand intérêt et amené la participation active d’autres organismes comme le ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile », a souligné le Maj Kearney. « Si un événement comme le scénario de la bombe sale devait survenir, ces organismes auraient un rôle important à jouer. Une meilleure interopérabilité avec les partenaires militaires et une sensibilisation accrue sera à l’avantage de tous. »

Dans le scénario du Maj Doucette, l’explosion de la bombe sale est l’un des différents incidents qui se sont produits en Amérique du Nord. Toutefois, étant donné la proximité de Detroit avec la région de Windsor, dans le sud de l’Ontario, ainsi que des Grands Lacs, il va sans dire que beaucoup d’organismes civils et militaires canadiens ont dû être mobilisés.

« Bien que la majeure partie des retombées de l’explosion soit à Detroit, le Canada a nombre de problèmes auxquels penser et faire face », a précisé le Maj Doucette. « La panique à la frontière est une des premières choses qui vient à l’esprit, car les gens essaieront de fuir la ville et, naturellement, ils penseront à traverser le pont vers le nord. Quelle est la réaction du personnel des douanes et du contrôle frontalier? Et la contamination? Est-ce que des terroristes pourraient profiter de la panique pour s’infiltrer au Canada à la recherche d’une autre cible? Ce sont des questions auxquelles nous devons répondre maintenant, et des procédures opérationnelles prédéterminées doivent être mises en place. »

Ensuite vient la question du transport sur les Grands Lacs. Comment le Canada décontamine-t-il un navire dans ses eaux territoriales? Et les blessés? Quelles sont les conséquences pour le Canada par la suite? Dans quelle direction et sur quelle distance y aura-t-il des retombées? Que devons-nous dire à nos citoyens?

« Nous devons répondre à toutes ces questions – et pour certaines rapidement », a précisé le Maj Doucette. « Un exercice comme celui-ci nous aide à mettre en place des processus, des procédures et des modèles flexibles qui pourront être utilisés en cas de besoin. Manifestement, la planification en cas de désastre se fait avant que celui-ci se produise. »

L’exercice de la JWID de cette année a vu la participation de différents organismes civils qui pourraient être appelés en cas d’urgence nationale et qui coopéreraient probablement avec la communauté militaire. Le Maj Doucette estime qu’une compréhension des mandats, capacités et connaissances des autres organismes aboutira à une intervention plus rapide et mieux organisée en cas de désastre.

« Nous devons planifier. Si nous planifions avec nos alliés et nos partenaires civils lors de scénarios réalistes, nous aurons de meilleurs résultats », a affirmé le Maj Doucette. « Nous pouvons ainsi connaître nos forces et nos faiblesses et nous concentrer sur les aspects à améliorer tout en conservant et en raffinant nos points forts. »

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