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Page 8 - 9, Maple Leaf, 21 July 2004, Vol. 7 No. 26

page 8 - 9, La feuille d'érable, Le 21 juillet 2004, Vol. 7 No. 26

The change to the CF compulsory retirement age

The compulsory retirement age (CRA) for Regular Force and Primary Reserve personnel has changed.

The CRA for all members of the Regular Force and Primary Reserve who enrol on or after July 1, 2004 will now be 60. Members who are serving on June 30, 2004 may choose to change their retirement age to 60 years.

You can change your CRA anytime up until a year before your current compulsory retirement age. For most people, this will be on or before their 54th birthday. If you have less than one year to serve until you reach your current CRA or you are already serving on an extension, you will have until 30 days before you reach your current CRA, or before you reach the end of your current extension to make a choice of age 55 or 60 as your CRA. This approach was chosen to give you sufficient time in which to make this important decision, especially as a change of retirement date may have pension implications for Regular Force personnel. You can retain your current compulsory retirement age or change it.

It is simply an administrative action, and no one can direct you to do one or the other. The forms needed to make the change will be made available at unit orderly rooms and you will only have to fill out the form if you decide to change your retirement age.

The change in CRA provides the opportunity for a member to serve to age 60, but does not guarantee service to age 60. A member’s continued service will still remain subject to the individual’s good health and physical fitness, and offers of additional service remain subject to merit, as well as the organizational and operational needs of the CF.

The manning requirements of the CF will always play a dominant role in determining the requirement for retaining or releasing members. The CRA will not affect the existing mechanisms that are used to manage the number of people in the CF and in the various occupations and to maintain an effective force. The Chief of the Defence Staff retains the authority to recommend the release of officers and now has the authority to direct the release of non-commissioned members on or after their completion of 30 years of service. These mechanisms, along with normal attrition, other HR management tools, and, in accordance with current government policy, the fact that years of pensionable service are capped at 35 years, will see most Regular Force members’ retiring by the time they have completed 35 years of service. Demographic studies indicate that this is normally the maximum length of a military career, and CF members should have this expectation for the future. The change in retirement age will have a positive effect.

This change will ensure the CF is able to continue to take advantage of the valuable skills of its members, allow the Forces to better reflect the values of Canadian society and allow many CF members, particularly those who enrol at a later age, an opportunity for a full career.

Further details on the change to CRA, especially its possible impact on pension benefits, will be available shortly through the chain of command, and in the current edition of the CF Personnel Newsletter.

Changement apporté à l’âge deretraite obligatoire des FC

L’âge de retraite obligatoire (ARO) des membres de la Force régulière et de la Première réserve a changé.

L’ARO des membres de la Force régulière et de la Première réserve qui s’enrôleront le 1er juillet 2004 ou après sera dorénavant 60 ans. Les militaires en poste le 30 juin 2004 pourront demander d’établir leur ARO à 60 ans. Vous pouvez changer votre ARO à n’importe quel moment, jusqu’à un an avant votre ARO actuel. La plupart des gens devront donc le faire le jour de leurs 54 ans, ou avant. S’il vous reste moins d’un an de service avant d’atteindre votre ARO actuel ou si vous bénéficiez déjà d’une prolongation, vous devez prendre une décision (ARO à 55 ans ou à 60 ans) au plus tard 30 jours avant d’atteindre votre ARO actuel ou la fin de votre prolongation. Vous devriez ainsi avoir suffisamment de temps pour prendre une décision réfléchie, tout changement à la date de la retraite pouvant avoir des conséquences sur la pension des membres de la Force régulière. À vous de choisir : changer ou ne pas changer votre ARO.

Il s’agit d’une simple décision administrative, et personne ne peut vous dire quoi faire. Si vous décidez de changer votre ARO, vous pourrez obtenir le formulaire nécessaire à la salle de rapports de l’unité.

Le changement apporté à l’ARO donne la possibilité de rester dans les FC jusqu’à l’âge de 60 ans, mais il ne garantit rien. La continuation du service dépend toujours de l’état de santé et de la condition physique du membre, et les offres de prolongation du service sont faites au mérite et selon les besoins organisationnels et opérationnels des FC.

Les besoins en personnel des FC constituent toujours le critère déterminant des décisions sur le maintien en poste ou la libération des membres des FC. Le nouvel ARO ne changera rien aux mécanismes qui sont actuellement employés pour gérer l’effectif des FC et des divers groupes professionnels et pour maintenir une force efficace. Le chef d’état-major de la Défense a toujours le pouvoir de recommander la libération des officiers et il a maintenant le pouvoir d’ordonner la libération de militaires du rang qui ont 30 années de service ou plus. Compte tenu de ces mécanismes, des départs naturels, des autres outils de gestion des ressources humaines et du maximum de 35 années de service ouvrant droit à pension prévu par la politique gouvernementale actuelle, la plupart des membres de la Force régulière ne dépasseront pas 35 années de service. Les études démographiques montrent que c’est normalement la durée maximale d’une carrière militaire, et les membres des FC devraient s’attendre à cela à l’avenir.

Le changement apporté à l’âge de la retraite aura des effets bénéfiques à divers points de vue. Il permettra aux FC de tirer avantage des compétences essentielles de ses membres le plus longtemps possible et de mieux respecter les valeurs de la société canadienne. Il permettra aussi à de nombreux membres des FC, surtout ceux qui ont déjà un certain âge à l’enrôlement, de faire pleine carrière dans les FC.

D’autres détails sur le changement apporté à l’ARO et sur ses effets possibles sur les prestations de retraite seront bientôt communiqués par la chaîne de commandement et publiés dans le Bulletin du personnel des FC.

OCTAS — E-training and knowledge management

An innovative system developed at DRDC Valcartier known as the Lessons Learned Knowledge Warehouse earned an OCTAS in the E-training and Knowledge Management category awarded by the Fédération de l’informatique du Québec during the gala held at the Québec City Convention Centre.

The Lessons Learned Knowledge Warehouse consists of a Web application allowing Army personnel to share their observations during peace missions and respond on the basis of lessons learned during the analysis of information gathered. The system is innovative in that it offers concrete support throughout the complete cycle of knowledge management. It centralizes knowledge and reduces information gathering and dissemination delays, while at the same time serving as a learning tool. On-line assistance in French and English provides working procedures related to essential information (documents, glossary, Internet links) to guide users in their tasks.

The system represents important savings in time and money for the CF and improves operational efficiency through the instantaneous nature of information offered and problem identification. Military personnel are better prepared and risks incurred during subsequent deployments are minimized.

This achievement is in line with CF transformation objectives. Other sectors of the CF will soon benefit from this innovative information system developed with the assistance of the Director Land Command and Information Systems, for the Army Lessons Learned Centre. The project was supported by DMR Conseil and Teximus.

 

OCTAS – e-formation et gestion des connaissances

Lors d’un gala tenu au Centre des congrès de Québec, un système innovateur, mis au point à RDDC Valcartier, le Dépôt des renseignements des leçons retenues a remporté l’OCTAS dans la catégorie e-formation et gestion des connaissances décerné par la Fédération de l’informatique du Québec.

Le Dépôt des renseignements des leçons retenues consiste en une application Web permettant aux militaires de l’Armée de terre de partager leurs observations, lors d’opérations de la paix, et de rétroagir en fonction des leçons retenues déterminées lors de l’analyse de l’information recueillie. Ce système innove en offrant un support concret au cycle complet de la gestion de la connaissance. Il centralise la connaissance et réduit les délais de collecte et de dissémination de l’information, tout en servant d’outil d’apprentissage. Ainsi, une aide en ligne, accessible en français et en anglais, contient les processus de travail reliés à des informations essentielles (documents, glossaire, liens Internet) pour guider les utilisateurs dans leurs tâches.

Le Dépôt des renseignements des leçons retenues représente une économie importante de temps et d’argent pour les FC et améliore l’efficacité des opérations par l’instantanéité des informations offertes et par l’identification des problématiques. Les militaires sont ainsi mieux préparés, et les risques encourus lors de déploiements subséquents sont minimisés.

Cette réalisation s’inscrit directement dans les objectifs de transformation des FC. Les autres secteurs des FC bénéficieront sous peu de ce système d’information innovateur réalisé avec le support du Directeur – Commandement et information terrestre des FC, pour le Centre des leçons apprises de l’Armée. Les sociétés DMR Conseil et Teximus ont participé à ce projet.

Marching: Very much a team effort

By Gloria Kelly

Canada’s contingent to the 2004 Nijmegen Marches are in the Netherlands this week, taking part in the prestigious event with over 40 000 marchers from around the world.

Canada has been an active participant in the Nijmegen Marches for 52 years and always well received by the Dutch people who have had a long and well-known association with Canada, said Brigadier-General Peter Holt, commander of the Canadian Nijmegen contingent. The first Canadians to take part came from the Canadian Brigade stationed in Germany in 1952. Since that time Canada has not missed a march.

The Canadian team consists of men and women of all ranks, ages and from across the commands, Regular and Reserve Forces. Retired members are represented by a Royal Canadian Legion member, Major (Ret) Larry Diebel, who is in his 60s and has undergone the same rigorous training as his younger team counterparts.

“The team has trained hard and they are in great shape,” said BGen Holt before the team departed for the 2004 marches. “This march is really four marathons back to back and that is no easy undertaking, even when everything is ideal.” Each member marches in uniform carrying a pack with a minimum of 10 kg of dry weight. Add in the water each member must carry and that weight increases to around 15 kg (over 30 lbs).

The marches began Tuesday, July 20 and will wrap up on Friday, July 23 with the Victory March into the town of Nijmegen’s centre square.

The decision to take part in the Nijmegen Marches is not something that team members make lightly. It takes a lot of time, energy and dedication.

People who take part are motivated for different reasons,” said BGen Holt. “They are motivated first to be able to represent Canada abroad in a peaceful country rather than one where people are shooting at you. The Dutch-Canadian relationship is well understood. Secondly, there is the individual personal challenge to see just how fit one is and whether they can take the pounding this event hands out.”

“But, there is another level that is equally if not more important,” he said. “This is very much a team effort and this is where it all comes together. Really this is the reason we all wear the uniform and teamwork makes it happen. This is the ultimate teamwork challenge.”

Over the four days of marches BGen Holt expects every member of the team to face some sort of challenge whether it is sore feet, dehydration, exhaustion or any of the things that can impact their ability to keep marching. This is when the team swings into action and the buddy system helps each and every member make it through the day. “You can do a lot more as a team than you can as an individual,” said BGen Holt.

For the Canadian team the Nijmegen Marches are about more than just tramping 160 km across the Netherlands. Along the way there are a number of stops, none more significant that at the Groesbeek Cemetery on day three. Over 2 300 Canadians who fought for the liberation of Europe are buried there. Each year the marchers visit the cemetery to pay their respects to those who gave their lives so others could live within freedom and democracy.

In addition to the marchers there will be a full support team along to lend a hand. A big part of this team is the 10 medical personnel who will be on hand to help with medical emergencies, injuries and of course the sore feet, blisters and dehydration.

For personal reasons BGen Holt has had to withdraw as commander of the Canadian contingent and BGen R.R. Romses has taken his place.

Les Marches de Nimègue : du vrai travail d’équipe

par Gloria Kelly

Cette semaine, le contingent canadien des Marches de Nimègue 2004 est aux Pays-Bas pour participer à l’événement prestigieux auquel prennent part plus de 40 000 marcheurs venus de partout dans le monde.

Le Brigadier-général Peter Holt, commandant du contingent canadien de Nimègue, a souligné que le Canada en est à sa 52e participation aux Marches de Nimègue, et il a précisé que l’équipe canadienne est toujours bien reçue par les Hollandais, dont la collaboration de longue date avec le Canada est bien connue. Les premiers participants canadiens à l’événement étaient de la brigade canadienne postée en Allemagne en 1952. Depuis, le Canada n’a manqué aucune marche.

L’équipe canadienne est formée d’hommes et de femmes, membres de la Force régulière et de la Réserve, de tous les grades, de tous les âges et de l’ensemble des commandements. Les militaires à la retraite sont représentés par un membre de la Légion royale canadienne, le Major (ret) Larry Diebel, qui est dans la soixantaine et qui s’est soumis au même entraînement rigoureux que ses plus jeunes coéquipiers.

« L’équipe a suivi un entraînement intensif et les marcheurs sont en excellente condition physique », a mentionné le Bgén Holt avant le départ du groupe pour les marches de 2004. « Cette marche est en fait quatre marathons d’affilée, ce qui n’est vraiment pas facile, même si toutes les conditions sont idéales. » Chaque membre marche en uniforme et transporte un sac d’un poids d’au moins 10 kg, sans compter l’eau, qui fait monter ce poids à environ 15 kg (plus de 30 lb).

La marche débute le mardi 20 juillet et se termine le vendredi 23 juillet par le défilé de la victoire dans le centre-ville de Nimègue.

La décision de participer aux Marches de Nimègue ne se fait pas à la légère, car la préparation demande beaucoup de temps et d’énergie, ainsi qu’un dévouement hors pair.

« Les gens qui prennent part à l’événement le font pour diverses raisons », a expliqué le Bgén Holt. « Ils sont d’abord motivés parce qu’ils veulent représenter le Canada à l’étranger dans un pays où règne la paix, contrairement aux déploiements habituels dans des pays hostiles. En effet, la relation entre les Hollandais et les Canadiens est bien comprise. Certains se lancent aussi un défi personnel pour connaître leurs aptitudes physiques et leur endurance face à une activité aussi exigeante. »

« Il existe cependant un autre élément autant sinon plus important », a-t-il ajouté. « L’activité repose essentiellement sur le travail en équipe, et c’est ce qui explique tout. Voilà pourquoi nous portons tous l’uniforme : l’esprit d’équipe. Nimègue est l’ultime défi du travail d’équipe. »

Au cours des quatre jours de marche, le Bgén Holt s’attend à ce que tous les membres de l’équipe éprouvent des difficultés, que ce soit sous la forme de maux de pieds, de déshydratation, de fatigue ou de toute autre chose qui puisse les empêcher de poursuivre la route. C’est à ce moment que l’équipe entre en action et que les coéquipiers s’entraident pour terminer la journée. « On accomplit bien plus en équipe qu’individuellement », a souligné le Bgén Holt.

Pour l’équipe canadienne, les Marches de Nimègue représentent beaucoup plus qu’un parcours de 160 km à travers les Pays-Bas. En effet, au cours de la marche, les Canadiens s’arrêtent à quelques endroits, dont le plus significatif, le troisième jour est le cimetière de Groesbeek, lieu de sépulture de plus de 2 300 Canadiens morts au combat pour libérer l’Europe. Chaque année, les marcheurs se recueillent au cimetière pour rendre hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour défendre la liberté et la démocratie.

Outre les marcheurs, on compte une équipe de soutien complète au service des participants. Cette équipe se compose en grande partie de personnel médical (dix personnes), qui sera disponible pour intervenir en cas d’urgences médicales ou de blessures et, bien sûr, pour traiter les maux de pieds, les ampoules et la déshydratation.

Pour des raisons personnelles, le Bgén Holt a dû remettre le commandement du contingent canadien au Bgén R.R. Romses.

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