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Page 14 - 15, Maple Leaf, 18 August 2004, Vol. 7 No. 28

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 18 août 2004, Vol. 7 No. 28

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

August 31, 1944

In Rouen, the 2nd Canadian Infantry Division (Major-General Charles Foulkes) is ready for its next challenge: seizing the Channel ports, beginning with Dieppe, 65 km away on the coast. Everyone expects yet another fierce struggle to dislodge a determined German garrison from a wrecked town full of well-armed defensive positions. The plan calls for a large-scale combined operation to take the port, supported by RAF Bomber Command, which is scheduled to bomb German positions on September 1, and the Royal Navy, which has warships patrolling the coast, ready to shell the town. The divisional column sets out at noon, led by the 8th Reconnaissance Regiment (Major Dennis Bult-Francis).

Among the units of the 2nd Division are a few soldiers who are making their second visit to Dieppe—survivors of Operation JUBILEE, the raid that left 907 fresh Canadian graves in France and 1,846 Canadian prisoners in German hands. Maj Bult-Francis is one of these survivors; on August 19, 1942, he was wounded on Dieppe’s stony beach, and got back to England by a miracle. This time, as his Dingo scout cars and Humber reconnaissance vehicles rattle north on Route nationale 27, the kilometres click by and—by the standards of operations so far—nothing much happens. At Tôtes, the halfway point, the 8th Recce gets into a scrap with a flak battery that is trying to escape the Canadian advance, but the Germans scatter quickly. At Longueville, about 15 km south of Dieppe, they bump into a few more enemy soldiers who flee immediately. At nightfall, the 8th Recce halts just outside Dieppe’s southern fringe, with the entire division strung out along the highway behind them for nearly 20 km.

After an uneventful night, Maj Bult-Francis designates 1st Troop, A Squadron (Lieutenant L.A. McKenzie) to lead the advance. There is no shelling or machine-gun fire, only a few mines and a large crater in the road. At the edge of town, Lt McKenzie and his men come upon a group of local men bridging an anti-tank ditch with planks. Scattered explosions are audible in the distance: the last German demolition parties hurrying away from the harbour to avoid the Royal Marines who landed during the night.

On Friday, September 1, at 10:30 a.m., 1st Troop enters Dieppe, where the armoured vehicles are greeted by wildly cheering people who heap them with flowers and boost pretty girls up to the turrets to kiss the crews and hand out bottles of hoarded brandy. War correspondent Ross Munro arrives soon after to find most of the 8th Reconnaissance Regiment halted in the middle of a terrific celebration, while a few scout cars poke about looking in vain for Germans. Between handshakes and bouquets, he learns that every family in town is trying to take a Canadian home for dinner. He finds MGen Foulkes in the crowd and conducts a short interview. “I can’t possibly bring the whole Division into town today,” says Foulkes, “for I really don’t know what would happen in this tumult. I’ll hold the infantry battalions back on the hills and we’ll have a formal parade later.” He’s afraid the 2nd Division will vanish for a week in the wave of Dieppois hospitality.

Back with the divisional artillery, Lt George Blackburn of the 4th Field Regiment is discovering that the liberation of Dieppe means he can take a bath for the first time in 53 days—the guns are out of action and at rest for the first time since the fall of Caen. In the regiments that took part in the raid, the soldiers take time out from partying to visit the hilltop cemetery where the people of Dieppe buried their comrades, and paint the wooden crosses on the graves.

MGen Foulkes’ formal parade is held in the streets of Dieppe on Sunday, September 3, and Ross Munro considers it “the most impressive and meaningful Canadian parade of the war.” Behind the nine infantry battalions, Lt Blackburn marches with the guns through the blooms showering from the hands of women at high windows while the men, women and children packed in on both sides of the street cheer earnestly and without pause.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 31 août 1944

À Rouen, la 2e Division de l’infanterie canadienne (Major-général Charles Foulkes) est prête à relever un nouveau défi : s’emparer des ports de la Manche, en commençant par celui de Dieppe, qui est situé à 65 km de la côte. Chacun s’attend à un féroce combat pour déloger des ruines de la ville une garnison allemande décidée, bien armée et occupant de nombreuses positions de défense. Le plan de la prise du port consiste en une opération combinée à grande échelle. Le Bomber Command de la RAF est chargé du soutien et doit pilonner les positions allemandes le 1er septembre. La Royal Navy, dont les navires de guerre patrouillent la côte, est prête à bombarder la ville. La colonne divisionnaire se met en branle à midi; à sa tête se trouve le 8e Régiment de reconnaissance (Major Dennis Bult-Francis).

Dans les unités de la 2e Division, il y a quelques soldats qui visitent pour la deuxième fois Dieppe – les survivants de l’opération JUBILEE, le raid qui a causé la mort de 907 Canadiens et fait de 1 846 autres des prisonniers des Allemands. Le Maj Bult-Francis est un de ces survivants. Le 19 août 1942, il a été blessé sur la plage rocheuse de Dieppe et il est retourné en Angleterre par miracle. Cette fois-ci, alors que ses véhicules de reconnaissance sur roues Dingo et ses véhicules de reconnaissance Humber s’avancent en direction nord sur la Route nationale 27, les kilomètres se suivent et, comparé aux autres opérations, les choses sont plutôt calmes. À Tôtes, à mi-chemin, le 8e Régiment de reconnaissance combat une batterie de DCA qui tente d’échapper à l’avance canadienne. Les Allemands se dispersent rapidement. À Longueville, à environ 15 km au sud de Dieppe, les troupes rencontrent quelques autres soldats ennemis qui prennent immédiatement la fuite. À la tombée du jour, le 8e Régiment de reconnaissance s’arrête près de la périphérie sud de la ville; sur l’autoroute, la division entière s’étire sur presque 20 km.

Après une nuit sans incidents le Maj Bult-Francis charge la 1re Troupe de l’Escadron A (Lieutenant L.A. McKenzie) d’ouvrir la marche. Il n’y a aucun bombardement ou tir de mitrailleuses, seulement quelques mines et un large cratère dans la route. Aux abords de la ville, le Lt McKenzie et ses hommes croisent un groupe d’hommes de la région en train de construire un pont de planches par-dessus un fossé antichar. Des explosions disséminées se font entendre au loin – les derniers groupes de démolition allemands fuyant le port pour éviter les Royal Marines qui sont arrivés au cours de la nuit.

Le vendredi 1er septembre, à 10 h 30, la 1re Troupe entre à Dieppe, où les véhicules blindés sont accueillis par les vives acclamations de gens leur lançant des fleurs et hissant de jolies filles sur les tourelles pour embrasser les équipages et distribuer des bouteilles de brandy mises en réserve. Le correspondant de guerre Ross Munro arrive peu après et voit la majeure partie du 8e Régiment de reconnaissance bloquée au milieu d’une grande fête alors que quelques véhicules de reconnaissance se promènent ça et là, cherchant en vain des Allemands. Entre quelques poignées de main et quelques bouquets, il apprend que chaque famille de la ville tente de ramener un Canadien à souper. Il trouve au milieu de la foule le Mgén Foulkes et réussit à obtenir une brève entrevue. « Il m’est impossible de faire entrer toute la Division dans la ville aujourd’hui », raconte Foulkes. « Je ne sais pas ce qui pourrait se passer avec tout ce tumulte. Je laisserai les bataillons d’infanterie sur les collines et nous organiserons une parade officielle plus tard. » Il craint que la 2e Division disparaisse pendant une semaine sous la vague d’hospitalité dieppoise.

Au sein de l’artillerie divisionnaire, le Lt George Blackburn, du 4e Régiment d’artillerie de campagne, se rend compte que la libération de Dieppe signifie qu’il peut prendre un bain – le premier en 53 jours. Les canons sont silencieux pour la première fois depuis la chute de Caen. Les soldats des régiments qui avaient participé au raid s’excusent un moment des festivités pour visiter le cimetière situé en haut d’une colline. C’est en ce lieu que les habitants de Dieppe ont enterré leurs camarades et ils repeignent les croix en bois des tombes.

La parade officielle du Mgén Foulkes a lieu dans les rues de Dieppe le dimanche 3 septembre. Ross Munro la considère comme « la parade canadienne la plus impressionnante et significative de la guerre ». Derrière les neuf bataillons d’infanterie, le Lt Blackburn marche avec les pièces d’artillerie sous une averse de fleurs jetées du haut des fenêtres par des femmes. De part et d’autre de la rue, hommes, femmes et enfants les acclament sincèrement sans marquer de pause.

Champion marksmen compete at Connaught

By Cheryl deLaplante

Despite the lack of formal CF involvement, 58 CF competitors and 41 others managed to find their way to Connaught Range near Ottawa for the 2004 National Service Conditions Competition (NSCC), organized by the Dominion of Canada Rifle Association (DCRA).

“We operated under the premise, ‘build it and they will come,’” said civilian volunteer Tim Kagetsu, who helped run the rifle and precision rifle matches. “It’s a come as you are, do it yourself competition.”

With a mandate to promote marksmanship excellence, the DCRA has traditionally held its annual service conditions competition in parallel with the Canadian Forces Small Arms Competition (CFSAC). However, for the last two years, budgetary restraints and operational deployments have caused the CF to cancel its participation. Carrying on undaunted, the DCRA continued running the event from July 16–21.

With range practices identical to CFSAC, the DCRA competition provides a unique opportunity for civilian, police and military shooters to compete shoulder-to-shoulder for a wide variety of prestigious trophies and awards. “Our aim is to ensure the sport doesn’t whither away,” said DCRA executive director, Bill Plouffe.

In addition to the CF shooters, this year’s competition included 29 civilians and 12 members of a British combat shooting team. The numbers were a far cry from the last CFSAC in 2002, which featured 300 competitors, including three British shooting teams and three Ranger teams.

Competition was fierce with eight previous winners of the Queen’s Medal for Marksmanship vying for the top prizes. Shooting conditions on the Connaught course were challenging with variable winds and intense heat.

On the final day, the DCRA awarded Master Warrant Officer Mike Gray the Queen’s Medal for being the top shot in the Reserves. Corporal Richard Bergeron of the Royal 22e Régiment was the top shot among the Regular Force competitors. The Canadian Open Champion was Ken Ferguson of the Nova Scotia Rifle Association.

Military teams included 5 Canadian Mechanized Brigade Group, Maritime Forces Atlantic, 404 Maritime Patrol and Training Squadron, NCR Navy team, NDHQ Rifle Association, and 30th Field Regiment.

The debate over where such marksmanship competitions fit into the CF continues. “The purpose of the competition is to promote combat marksmanship within the CF,” said this year’s runner up to the Queen’s medal winner, Sergeant Kurt Grant. “I challenge anyone who thinks this is an elite sport to come out here and try it. They would learn very quickly that the matches are designed to simulate the stress of combat conditions.”

“As an infanteer, it is without question the most effective tool we have for teaching the soldier to think, move and shoot at the same time. Which is, after all, our job,” said Sgt Grant.

Un champion tireur d’éliteen compétition à Connaught

par Cheryl deLaplante

Malgré l’absence d’une participation officielle des FC, 58 compétiteurs des FC et 41 autres personnes se sont retrouvés au Polygone de Connaught, près d’Ottawa, pour la National Service Conditions Competition (NSCC) 2004, événement organisé par l’Association de tir Dominion du Canada (ATDC).

« Notre prémisse est la suivante : si nous organisons la compétition, les gens viendront », a expliqué Tim Kagetsu, un bénévole civil qui offre de l’aide au cours des épreuves de tir au fusil et au fusil de précision. « C’est une compétition qui ne nécessite pas une grande préparation et assez libre. »

L’ATDC a pour mandat de promouvoir l’excellence dans le tir de précision et organise à chaque année une Service Conditions Competition parallèlement à la Compétition de tir aux armes légères des Forces canadiennes (CTALFC). Au cours des deux dernières années, par contre, les restrictions budgétaires et les déploiements ont forcé les FC à annuler leur participation. Loin de se décourager, l’ATDC continue d’offrir cet événement du 16 au 21 juillet.

Les exercices de tir étant identiques à ceux de la CTALFC, la compétition de l’ATDC donne une occasion unique aux tireurs civils, policiers et militaires de se mesurer les uns aux autres pour convoiter une vaste gamme de prestigieux trophées et prix. « Nous avons comme but la préservation de ce sport », soutient Bill Plouffe, directeur administratif de l’ATDC.

Cette année, en plus des tireurs des FC, il y avait 29 civils et 12 membres d’une équipe de tir de combat britannique. Nous sommes loin du nombre de participants à la CTALFC de 2002, soit 300 compétiteurs dont trois équipes de tir britanniques et trois équipes de Rangers.

La compétition était féroce avec huit anciens récipiendaires de la Médaille de la Reine pour tireur d’élite livrant bataille pour obtenir les premières places. Les conditions de tir à Connaught ont posé des défis étant donné les vents variables et l’intense chaleur.

Lors de la dernière journée, l’ATDC a remis à l’Adjudant-maître Mike Gray la Médaille de la Reine pour le meilleur tireur de la Réserve. Le meilleur tireur de la Force régulière a été le Caporal Richard Bergeron, du Royal 22e Régiment. Le gagnant de l’omnium canadien a été Ken Ferguson, de la Nova Scotia Rifle Association.

On comptait parmi les équipes militaires celles du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, des Forces maritimes de l’Atlantique, du 404e Escadron de patrouille et d’entraînement maritime, de la marine de la RCN, de l’association de tir du QGDN et du 30e Régiment d’artillerie de campagne.

Le débat à savoir si de telles compétitions de tir de précision conviennent aux FC se poursuit. « La compétition vise à promouvoir le tir de combat de précision au sein des FC », a expliqué le Sergent Kurt Grant, qui s’est classé deuxième après le récipiendaire de la Médaille de la Reine cette année. « Je mets au défi toute personne qui considère le tir comme un sport d’élite de venir ici. Elle apprendrait rapidement que ces épreuves sont conçues pour simuler le stress d’une situation de combat. »

« En tant que fantassin, j’estime que cette compétition est sans équivoque le meilleur outil pour apprendre au soldat à penser, à bouger et à tirer simultanément. C’est notre boulot après tout », conclut le Sgt Grant.

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