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Army, Maple Leaf, 15 September 2004, Vol. 7 No. 30

Armée, La feuille d'érable, Le 15 septembre 2004, Vol. 7 No. 30

Change of command marks long period of service in Europe

The current drawing down of Canadian troops and the Change of Command parade on September 1, in Banja Luka mark the first time the Army has been below battalion strength on the continent since 1951.

By Paul Mooney

When soldiers of the 27th Canadian Infantry Brigade arrived at the Port of Rotterdam aboard the transport ship FAIRSEA in November 1951, they did not realize they were the vanguard of a decades-long commitment to the defence of freedom and stability in Europe.

But the current drawing down of Canadian troops and the Change of Command parade on September 1, in Banja Luka mark the first time the Army has been below battalion strength on the continent since 1951. These events by no means spell the end of Army operations in Europe. But as most of the Army comes home temporarily for a long overdue period of regeneration, it seems fitting to look back briefly at the more than five decades of service in Europe by generations of soldiers and officers.

They served with 4th Canadian Mechanized Brigade Group (4 CMBG) in Central Europe beside the NATO allies and maintained an uneasy peace for three decades in Cyprus. Just as their service in Central Europe was nearing an end, the Balkans erupted, leading to a seemingly endless series of rotations that saw many serve five, six or seven tours and taxed the Army’s people and resources to the limit. Then it was on to Afghanistan to help stabilize that country and assist in the hunt for those who had subjugated its people to a terrorist regime. Over 1 000 Canadians have served as observers or trainers in a myriad of European missions, with Canadian officers and senior non-commissioned officers holding a disproportionate number of command positions in scores of smaller operations such as Bolster, Noble, Speaker and Justice.

“There’s a certain irony to the fact that for 40 years, Canadian defence policy attempted to prepare for a war in Europe,” noted Major Mat Joost, who serves with the Directorate of History and Heritage (DHH). “Then, with the end of the Cold War, the cries for a peace dividend,” and the downsizing of the Canadian Forces, the closest thing to war in Europe (and elsewhere) did come, just when we least expected it. For the past decade, the Army has been more operationally active in Europe, with smaller forces, than it was for the preceeding 40 years.”

4 CMBG

Known as a Panda Brigade (for Pacific and Atlantic), the 27th Canadian Infantry Brigade (27 CIB) was drawn mainly from militia personnel recruited for Operation Panda. Some units, such as C Sqn, The Royal Canadian Dragoons (RCD), were from the Regular Force.

27 CIB was succeeded in Germany by 1 Canadian Infantry Brigade Group in October 1953. 1 CIBG included personnel that had served with 27 CIB but was primarily formed from units from Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) (LdSH(RC)), Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), The Royal Canadian Regiment (RCR) and Royal 22e Régiment (R22eR) and included many soldiers who had served in Korea. After a two-year tour, it was replaced by 2 CIBG which was in turn replaced in November 1957 with 4 CIBG, a stronger presence that included an armoured regiment of 47 Centurion tanks and an independent RECCE squadron with Ferret Mk 1 scout cars.

In 1962, following the Berlin Crisis the previous year, 4 CIBG was further bolstered with the addition of nine CH 112 Nomad helicopters, the Royal Canadian Armoured Corps Helicopter RECCE Troop. With strength peaking at just over 6 700 men in the mid-1960s, the brigade was often referred to as a “light division” by the British. It possessed a full armoured regiment, three mechanized infantry battalions of four rifle companies each, an artillery regiment, an independent RECCE squadron with armoured vehicles and helicopters, nuclear firepower suitable for a division and extensive logistical support.

4 CIBG became 4 Canadian Mechanized Brigade Group on May 1, 1968, but its strength was substantially reduced into the next decade. It moved from CFB Soest in northeastern Germany to CFB Lahr in the southwest in June 1971. The Canadian Government planned to improve the state of the Army in the Central Region in the 1980s, particularly given NATO’s alarm over the Soviet invasion of Afghanistan in 1979. But with the crumbling of the Soviet Union and the advent of perestroika and glasnost, the Army’s Cold War posture in Europe came to an end; the close-out of 4 CMBG took place in August 1993. Over 100 000 Canadian soldiers had served in the Central Region to preservefreedom in Europe.

The story continues in the next issue of The Maple Leaf.

La passation de commandement : l’aboutissement d’une longue période de service en Europe

Le retrait de nos troupes et la cérémonie de passation de commandement du 1er septembre à Banja Luka marquent un tournant : pour la première fois depuis 1951, l’Armée canadienne n’a même plus l’équivalent d’un bataillon sur le continent européen.

par Paul Mooney

En novembre 1951, lorsque les soldats de la 27e Brigade d’infanterie canadienne sont arrivés dans le port de Rotterdam à bord du navire de transport FAIRSEA, ils ne savaient pas qu’ils étaient l’avant-garde d’un engagement de plusieurs décennies en faveur de la liberté et de la stabilité en Europe.

Le retrait de nos troupes et la cérémonie de passation de commandement du 1er septembre à Banja Luka marquent un tournant : pour la première fois depuis 1951, l’Armée canadienne n’a même plus l’équivalent d’un bataillon sur le continent européen. Ces événements ne signalent pas la fin des opérations de l’Armée en Europe. Mais au moment où l’Armée de terre se replie temporairement en territoire canadien pour se régénérer, il convient d’examiner brièvement les 50 ans et plus de service en Europe qui ont mobilisé plusieurs générations de soldats et d’officiers canadiens.

Nos soldats ont servi avec le 4e Groupe-brigade mécanisé du Canada (4 GBMC) en Europe centrale aux côtés de leurs alliés de l’OTAN, et ils ont maintenu une paix fragile à Chypre pendant trois décennies. Juste comme ils approchaient de la fin de leur mandat en Europe centrale, la guerre a éclaté dans les Balkans. Il en a résulté une série apparemment interminable de rotations qui a amené de nombreux militaires à faire cinq, six et même sept périodes de service dans cette région, et qui a accaparé une bonne partie des ressources et du personnel de l’Armée. Ensuite, nos troupes ont dû intervenir en Afghanistan pour aider à stabiliser ce pays et à capturer les responsables du régime de terreur qu’a subi le peuple afghan. Plus de 1 000 Canadiens ont servi comme observateurs ou comme instructeurs dans une multitude de missions en Europe et un nombre disproportionné de postes de commandement ont été confiés à des officiers et des sous-officiers supérieurs canadiens dans des opérations de faible envergure comme BOLSTER, NOBLE, SPEAKER et JUSTICE.

« Il y a une certaine ironie dans le fait que pendant 40 ans la politique de défense du Canada a eu pour objectif de nous préparer à une guerre en Europe », a signalé le Major Mat Joost, qui a travaillé à la Direction – Histoire et patrimoine (DHP). « Avec la fin de la guerre froide, les gens se sont mis à réclamer les “dividendes de la paix” et la réduction de l’effectif des Forces canadiennes. C’est à ce moment-là que, contre toute attente, a éclaté ce qui ressemble le plus à une guerre en Europe (et ailleurs). Au cours de la dernière décennie, l’Armée a été plus active en Europe, avec des forces réduites, qu’elle ne l’avait été pendant les 40 années précédentes. »

4 GBMC

Connue sous le nom de Brigade Panda (Pacific and Atlantic), la 27e Brigade d’infanterie canadienne (27 BIC) était formée principalement de membres de la Milice recrutés pour l’opération PANDA. Certaines unités, comme l’Escadron C, Royal Canadian Dragoons, provenaient de la Force régulière.

En octobre 1953, le 1er Groupe-brigade d’infanterie canadienne (1 GBIC) a succédé à la 27 BIC en Allemagne. Le 1 GBIC comptait parmi ses membres des soldats qui avaient appartenu à la 27 BIC, mais il était formé principalement d’unités du Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) [LdSH(RC)], du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), du Royal Canadian Regiment (RCR) et du Royal 22e Régiment (R22eR), et de vétérans de la guerre de Corée. Après une période de service de deux ans, il a été remplacé par le 2 GBIC, qui a été remplacé à son tour, en novembre 1957, par le 4 GBIC, un groupe-brigade plus puissant qui comprenait un régiment blindé doté de 47 chars Centurion et un escadron de reconnaissance indépendant doté de véhicules de reconnaissance Ferret Mk 1.

En 1962, après la crise de Berlin survenue l’année précédente, le 4 GBIC a été renforcé par l’arrivée de neuf hélicoptères CH 112 Nomad appartenant à la Troupe de reconnaissance par hélicoptère du Corps blindé royal canadien. L’effectif du groupe-brigade a atteint son sommet au milieu des années 1960 avec un peu plus de 6 700 militaires. À cette époque, les Britanniques le désignaient souvent sous le nom de « division légère ». Le 4 GBIC avait un régiment blindé complet, trois bataillons d’infanterie mécanisés comptant chacun quatre compagnies de fusiliers, un régiment d’artillerie, un escadron de reconnaissance indépendant doté d’hélicoptères et de véhicules blindés, une puissance de feu nucléaire digne d’une division et un solide soutien logistique.

Le 1er mai 1968, le 4 GBIC est devenu le 4e Groupe-brigade mécanisé du Canada, mais au cours de la décennie suivante, sa puissance a été réduite de façon substantielle. En juin 1971, il a quitté la BFC Soest, dans le nord-est de l’Allemagne, pour s’installer à la BFC Lahr, dans le sud-ouest de ce pays. Dans les années 1980, le gouvernement canadien avait l’intention d’améliorer la situation de l’Armée dans la région centrale, surtout par suite de l’émoi provoqué auprès de l’OTAN par l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques en 1979. Mais avec la perestroïka, la glasnost et l’effondrement de l’Union soviétique, le dispositif de défense de l’époque de la guerre froide en Europe est devenu désuet. Le 4 GBMC a été dissout en août 1993. Au total, plus de 100 000 soldats canadiens ont servi dans la région centrale pour préserver la liberté en Europe.

La suite de cet article paraîtra dans le prochain numéro de La Feuille d’érable.

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