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Maple Leaf


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Navy, Maple Leaf, 15 September 2004, Vol. 7 No. 30

Marine , La feuille d'érable, Le 15 septembre 2004, Vol. 7 No. 30

HMCS WINDSOR’s road to readiness

By Lt(N) Michael J. Spearman

HMCS WINDSOR has been very busy over the past few months. The first milestone was her camber dive in February, which verified watertight integrity and the performance of several key systems. WINDSOR then carried on with preparations for the next phases necessary to attain her standard operating license, safety and operational workups.

Under the guidance and watchful eyes of the Submarine Sea Training Group (SSTG), WINDSOR was put through her paces with safety workups, a prerequisite to operational workups. With smoke machines, strobes, lights, and other inventive training aids on hand to safely simulate a wide variety of emergency situations (affectionately know as ‘fire, flood and famine’), SSTG descended upon WINDSOR’s crew and tested their mettle with various imaginative training scenarios alongside, and at sea, both surfaced and dived.

As workups progressed, scenarios grew in frequency and complexity. From the loss of a motor generator to a dived collision, with loss of electrical supplies, accompanied by a burst on the hydraulic systems, that started a fire with simulated casualties.

At the end of the day, WINDSOR aggressively and successfully responded to all challenges put forth by SSTG, and attained the standard required to progress towards operational workups.

These workups presented WINDSOR with similar evolutions to those experienced during safety workups. One exception was SSTG’s primary focus on operational evolutions, which included dived littoral navigation, intelligence gathering on simulated vessels of interest and ‘special operations’ including periscope reconnaissance and other forms of intelligence gathering.

WINDSOR also enjoyed interacting with various surface and air units employing tactics of both evading and attacking. The tempo throughout was similar to safety workups, with the added complications of real time opposition.

On completion of this training and trials period, WINDSOR commenced operations in the Canadian Atlantic area, demonstrating the revitalization of Canada’s submarine service.

The long and arduous process to complete her first operational period was rewarded with a well-deserved port visit to St. John’s, Nfld. This enjoyable period of rest and relaxation marked the first time a VICTORIA Class submarine visited the city.

Following summer leave and a short work period, WINDSOR looks forward to being back at sea, cracking on with further operational and exercise taskings.

Lt(N) Spearman is a sonar officer aboard HMCS WINDSOR.

Le NCSM WINDSOR enfin opérationnel

par le Ltv Michael J. Spearman

L’équipage du NCSM WINDSOR a été très occupé au cours des derniers mois. La première étape a consisté en une plongée dans une darse en février, qui a permis de vérifier l’étanchéité du sous-marin et le rendement de plusieurs systèmes clés. Ensuite, on a préparé le NCSM WINDSOR pour les étapes suivantes en vue de l’obtention du permis d’exploitation standard : les tests de sécurité et les exercices opérationnels.

Sous la direction et la surveillance attentive du Groupe d’instruction en matelotage sous-marin (GIMS), le NCSM WINDSOR a été soumis à des tests de sécurité qui sont un préalable aux exercices opérationnels. À l’aide de fumigènes, de stroboscopes, de lumières et d’autres dispositifs ingénieux conçus pour simuler en toute sécurité diverses situations d’urgence (incendies, inondations, etc.), le GIMS a mis l’équipage du NCSM WINDSOR à l’épreuve dans toute une série de scénarios inventifs, à quai, en surface et en plongée.

Progressivement, les tests de sécurité sont devenus plus fréquents et plus complexes : perte d’un groupe moteur générateur, collision en plongée avec panne des systèmes électriques et incendie provoqué par une explosion dans les systèmes hydrauliques avec pertes simulées.

Au bout du compte, le navire a réussi toutes les épreuves imaginées par le GIMS, et il s’est qualifié pour l’étape suivante : les exercices opérationnels.

Tout comme les tests de sécurité, ces exercices ont permis à l’équipage du NCSM WINDSOR de faire face à des situations de plus en plus complexes. Cependant, le GIMS a mis l’accent sur les scénarios opérationnels : navigation côtière en plongée, collecte de renseignements sur des navires simulés et opérations spéciales (y compris la reconnaissance au périscope et les autres méthodes de collecte de renseignements).

L’équipage du NCSM WINDSOR a également participé à des exercices avec divers aéronefs et navires de surface qui utilisaient des tactiques d’évasion et d’attaque. Tout au long des exercices opérationnels, la cadence a été similaire à celle des tests de sécurité, avec un élément additionnel : une opposition en temps réel.

Après cette période d’entraînement et d’essai, l’équipage du navire a commencé à mener des opérations dans les eaux canadiennes de la région atlantique, contribuant ainsi à la revitalisation de notre service de sous-marins.

Le processus long et ardu auquel l’équipage du NCSM WINDSOR a dû se soumettre pour pouvoir entreprendre sa première période de service opérationnel a été récompensé par une escale bien méritée dans le port de St. John’s (T.-N.). Cette période de repos et de relaxation a été bien appréciée : c’était la première fois qu’un sous-marin de classe Victoria faisait escale à cet endroit.

Après les vacances d’été et une courte période de travaux, l’équipage du NCSM WINDSOR a hâte de reprendre la mer pour une nouvelle série d’exercices et de missions opérationnelles.

Le Ltv Spearman est officier de sonar à bord du NCSM WINDSOR.

Canadian detachment gains modern communication capability

By LCdr Doug McLean

A small ceremony on July 16 marked the activation of a significant new communication capability at the US Naval Ocean Processing Facility on Whidbey Island (NOPFWI). With the cutting of a ribbon, operators gained access to the Maritime Command Operational Information Network III (MCOIN III).

MCOIN III, allows both CF and US Navy operators to directly exchange information with their counterparts in Esquimalt, using the ample bandwidth provided by a T-1 connection.

Until this new capability became operational, the available methods of passing secret information were secure phones, classified messages, or documents through the mail. These procedures proved sufficiently effective during the Cold War, when this facility was established, but are simply inadequate today.

This network will be a tremendous benefit, allowing accredited Canadian and US users to share operational information at the secret level, in a Web-based environment.

Although the requirement to work together is obvious, it is not easy. Security considerations make exchanging information between two nations very complicated at the best of times. Rapid changes in communication technology have made the task more complex, as concerns about how to control the dissemination of security information needs to be balanced with the advantages that new technology allows.

Canadian sailors have been working alongside their USN counterparts on Whidbey Island since 1988. NOPFWI’s stated mission is to “provide timely and accurate acoustic cueing information to operating and supporting forces, and conduct continuous maritime surveillance for Homeland Security.”

With a host of new challenges and security concerns that require monitoring, MCOIN III will offer a timely, Web-based 21st century capability that is essential to providing cost-effective surveillance. It is a very worthwhile investment in North American security.

LCdr McLean is the Canadian detachment commander, NOPFWI.

Un détachement canadien se dote d’une capacité de communication moderne

par le Captc Doug McLean

Le 16 juillet dernier, une petite cérémonie a eu lieu pour souligner la mise en service d’une nouvelle capacité de communication à la Naval Ocean Processing Facility, sur l’île Whidbey (NOPFWI), aux États-Unis. Dès que le ruban a été coupé, les opérateurs de communications ont pu avoir accès au Réseau d’information du Commandement maritime III (RICOMAR III).

Dorénavant, les opérateurs des FC et des Forces navales des États-Unis (USN) pourront échanger en direct des informations avec leurs homologues d’Esquimalt grâce au RICOMAR III et à l’étendue de la largeur de bande que permet la connexion T-1.

Avant la mise en service de cette nouvelle capacité, les méthodes disponibles d’échange de renseignements secrets étaient les suivantes : postes téléphoniques protégés, messages classifiés ou échange de correspondance par la poste. Si ces moyens se sont révélés suffisamment efficaces pendant la guerre froide (période au cours de laquelle la NOPFWI a été érigée), ils sont tout à fait insuffisants de nos jours.

Le nouveau réseau sera d’une immense utilité, car il permettra à ses utilisateurs canadiens et américains agréés d’échanger sur le Web des informations opérationnelles de niveau secret.

La collaboration entre Canadiens et Américains est nécessaire mais difficile. Des considérations de sécurité font que l’échange de renseignements entre les deux pays est très compliqué, même dans le meilleur des cas. L’évolution rapide des technologies de communication rend cette tâche encore plus compliquée, car il faut trouver un équilibre entre les avantages que présentent ces nouvelles technologies et la nécessité de protéger les données confidentielles.

Les marins canadiens travaillent aux côtés de leurs homologues de l’USN sur l’île Whidbey depuis 1988. La mission attribuée à la NOPFWI est non seulement de « donner en temps opportun des renseignements acoustiques précis sur la signalisation d’objectifs aux forces affectées aux opérations et au soutien, mais encore d’assurer une surveillance maritime continue pour le département de la Sécurité intérieure des États-Unis ».

Compte tenu des nouveaux enjeux et des risques possibles sur le plan de la sécurité, le RICOMAR III offre désormais un moyen rapide et peu coûteux d’échanger sur le Web, en vue d’assurer une surveillance continue. Il s’agit d’un investissement valable dans la sécurité de l’Amérique du Nord.

Le Captc McLean est le commandement du détachement canadien à la NOPFWI.

An arctic adventure

By OS Ian Van Zoost

With long john’s onboard, HMCS MONTRÉAL and her crew departed Halifax on August 9 for a five-week deployment to the Canadian Arctic to participate in Exercise NARWHAL. This was the first time in over a decade that a major Canadian naval combatant had been in the Arctic above 60° north.

With a seven-day transit from Halifax to Iqaluit, the ship’s first port, the crew busied themselves by organizing several charity events to support the Montréal Children’s Hospital. The first event started as soon as the ship slipped Halifax with the executive officer announcing that the ship would be holding a beard growing competition. The ship’s company jumped at the opportunity to not have to shave, with a 100 sailors joining up. It did not take long for MONTRÉAL’s clean-cut crew to start looking like ragged pirates.

The most unique event was scheduled for the transit from Pangnirtung to the city of Montréal. Leading Seaman Dwayn Genge, a brave boatswain, volunteered for the first-ever rigid hull inflatable boat-sit. This entailed sitting in one of the ship’s small boats, while it was still in its cradle on the ship, and enduring the Arctic weather for 72 hours. Delivered meals and lots of coffee were arranged ahead of time. While some may question his sanity, no one can question his charitable nature.

As the trip north commenced and the weather got colder and the crew got excited to see what the Arctic waters would provide for scenery and excitement. At first all that could be seen was the open ocean, clouds and fog until an announcement was made stating, iceberg off the port side. Many people rushed to the upper decks and the first sight of the massive object awed most who saw it. As it slowly passed the ship, it was hard to believe that only a fraction of that glacier was visible through the cold waters. The next surprise that the sea brought was a pod of small whales. They did not seem to be bothered by the ship, as they swam close enough to be photographed.

MONTRÉAL arrived in Frobisher Bay on August 16 with all onboard anxious to see what Iqaluit and the native culture had to offer. As expected, Iqaluit had a very beautiful landscape and many warm, wonderful people. With lots to see in the small town, many people spent their time admiring and buying the amazing handcrafted Inuit art, while others enjoyed the scenery. With recently acquired fishing licenses in hand, a lucky few experienced the most amazing fishing they had ever seen.

In the military, flexibility and teamwork are a must. As the exercise played out, the weather was not co-operating and MONTRÉAL was tasked to embark 111 troops and 4 members of the media to transport them all by sea to Pangnirtung. This evolution reminded our embarked naval historians of Canada’s last aircraft carrier, HMCS BONAVENTURE and her support to the Army that was provided during the Suez Crisis. Quarters were tight onboard but everyone was up for the challenge.

After dropping off 2nd Battalion, The Royal Canadian Regiment personnel and completing Ex NARWHAL, HMCS MONTRÉAL had two more exciting tasks to complete before going home. The first was to cross the Arctic Circle and participate in a highly anticipated line crossing ceremony steeped in naval tradition. Secondly, a namesake city visit to Montréal for the celebration of the ship’s 10th anniversary of her Commissioning. HMCS MONTRÉAL has had 10 great years of service and the crew is looking forward to many new adventures in the future.

OS Van Zoost is a crew member aboard HMCS MONTRÉAL.

Aventure dans l’Arctique

par le Mat 3 Ian Van Zoost

Le 9 août, dotés d’une bonne réserve de caleçons- combinaisons, le NCSM MONTRÉAL et son équipage ont quitté Halifax pour un déploiement de cinq semaines dans l’Arctique canadien afin de participer à l’exercice NARWHAL. Il s’agissait de la première fois en plus de dix ans qu’un grand navire de combat canadien se trouvait dans les eaux de l’Arctique au nord du 60e parallèle.

Puisque le navire devait naviguer pendant sept jours de Halifax à Iqaluit, son premier port, l’équipage s’est tenu occupé en organisant plusieurs activités de collecte de fonds destinés à l’Hôpital pour enfants de Montréal. La première activité a commencé aussitôt que le navire a quitté Halifax, quand le commandant en second a annoncé la tenue d’un concours de barbe. Les membres d’équipage ont alors sauté sur l’occasion de ne pas se raser, et une centaine de marins se sont inscrits. En peu de temps, l’équipage à l’allure soignée du NCSM MONTRÉAL a commencé à ressembler à des pirates débraillés.

L’activité la plus unique était prévue pour le voyage entre Pangnirtung et la ville de Montréal. Le Matelot de 1re classe Dwayn Genge, brave manœuvrier, s’est porté volontaire pour la première occupation d’un canot pneumatique à coque rigide. Cette activité consistait à s’asseoir dans un des petits bateaux du navire, alors qu’il reposait sur son support à bord du navire, et à s’exposer à la température arctique pendant 72 heures. On avait déjà prévu la livraison de repas et de beaucoup de café. Bien que certains puissent s’interroger sur son état de santé mentale, personne n’a pu remettre en question sa nature charitable.

Alors que le voyage vers le nord progressait et que le temps devenait de plus en plus froid, l’équipage était excité à l’idée de voir ce que les eaux de l’Arctique leur réservaient comme paysage et émotions fortes. Au début, tout ce que l’on pouvait voir était l’océan à perte de vue, les nuages et le brouillard jusqu’à ce qu’on annonce la présence d’un iceberg à bâbord. De nombreuses personnes se sont ruées sur les ponts supérieurs et, dès le premier coup d’œil, l’objet massif a impressionné la plupart des gens qui l’ont vu. Au moment où il passait lentement à côté du navire, il était difficile de croire que seulement une infime partie de ce glacier n’était visible à la surface des eaux frigides. La surprise suivante que la mer leur réservait était un clan de petites baleines que le navire ne semblait pas déranger, car elles nageaient assez près pour qu’on puisse les photographier.

Le NCSM MONTRÉAL est arrivé dans la baie de Frobisher le 16 août, et tous à bord avaient hâte de voir ce qu’Iqaluit et la culture autochtone avaient à leur offrir. Comme prévu, Iqaluit jouit d’un très beau paysage, et les habitants étaient accueillants et charmants. La petite ville offrait beaucoup d’attractions, si bien qu’un grand nombre de personnes ont passé leurs temps libres à admirer ou à acheter de belles pièces d’art inuit faites à la main, alors que d’autres ont admiré le paysage. Ayant récemment obtenu des permis de pêche, une poignée de chanceux ont fait l’expérience de pêche la plus merveilleuse qu’ils aient jamais vécue.

Dans le milieu militaire, la souplesse et le travail d’équipe sont nécessaires. Comme la météo n’était pas idéale pendant l’exercice, le NCSM MONTRÉAL a eu la tâche d’embarquer 111 militaires et 4 membres des médias pour les amener à Pangnirtung par voie maritime. Cette situation a rappelé aux historiens navals embarqués l’histoire du dernier porte-avions canadien, le NCSM BONAVENTURE, et de l’appui qu’il avait apporté à l’Armée lors de la crise de Suez. L’espace était restreint à bord, mais tout le monde était prêt à relever le défi.

Après avoir déposé le personnel du 2e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, et terminé l’Ex NARWHAL, le NCSM MONTRÉAL avait deux autres tâches excitantes à exécuter avant de retourner à son port. La première tâche, imprégnée de tradition navale, consistait à participer à la cérémonie très attendue soulignant le passage de la ligne du cercle arctique et, la deuxième, à visiter sa ville éponyme pour les célébrations du 10e anniversaire de la mise en service du navire. Le NCSM MONTRÉAL a accumulé dix belles années de service, et l’équipage espère vivre de nombreuses autres aventures.

Le Mat 3 Van Zoost est membre de l’équipage à bord du NCSM MONTRÉAL.

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