Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Page 1 - 3, Maple Leaf, 15 September 2004, Vol. 7 No. 30

page 1 - 3, La feuille d'érable, Le 15 septembre 2004, Vol. 7 No. 30

Retiring after 38 fulfilling and challenging years

By Gloria Kelly

Lieutenant-General George Macdonald figures there are about six weeks of good golfing left in the season. Six weeks he plans to take full advantage of now that he has retired, after 38 fulfilling and challenging years in the CF, the last three as the Vice Chief of the Defence Staff (VCDS).

Looking back over his time as VCDS, a position he assumed just before September 11, 2001, LGen Macdonald believes he has been able to achieve many of the goals he set for himself back in 2001, even if much of the world today is functioning in a very different security environment than pre 9/11.

“I think over the last three years we have accomplished many things, but circumstances always influence the ability to follow exactly the plan that you have and of course the events of 9/11 interrupted and refocussed us in a direction we really did not anticipate,” said LGen Macdonald.

“Even though we have been focussed on things related to our new national security environment we have been able to make some dramatic gains in some very important areas,” he said.

“For example, with our strategic capability investment plan, perhaps for the first time, we have been able to capture our capital investment plans for the longer term (15 years) in an affordable and realistic program that enjoys a lot of credibility both internally and externally.”

“We have done an awful lot of work related to our program and resource issues that we have had to face. This is no more evident than in the success we enjoyed in the 2003 and 2004 federal budgets in seeking and receiving recognition we should be funded at a higher level. The ability with which we have been able to define our sustainability issues and have that accepted by government is a significant accomplishment,’’ LGen Macdonald believes.

But, as one accomplishment has been achieved LGen Macdonald and his team have continually looked to the future. He believes the upcoming strategic operating concept will be fundamentally important to the future of the CF, as will be the evolution of processes that allows the department to be more efficient in delivering capabilities, both domestically and internationally.

But, throughout his long and distinguished career there is one thing that has always been of vital importance—the people within the CF community of which he is so very proud. From cadet to recruit, fighter pilot to commander—to the VCDS, the people around him and their welfare have always been a priority.

“I decided I wanted to be a fighter pilot and the only way I was going to be able to achieve that was to join the military. It’s safe to say I never expected back then that I would spend 38 years with the organization, I just wanted to fly fighters and I got to do that.” That was no easy feat considering LGen Macdonald is a tall man and fighter cockpits are notorious for their tight quarters and limited legroom.

The initial exposure to staff duties came after several years of operational flying and it was an area in which he found great satisfaction.

LGen Macdonald said there is no question he would do it all again—he believes the CF has a great deal to offer young men and women. He says, like him, most come to the organization planning to stay for a few years, but with little intention of spending 30 years or so with the same organization.

“The military offers many unique opportunities and challenges,” he said. “A career in the CF involves challenge, change, opportunity and a chance to make a difference for Canada. Wherever our people go in this world they are respected for the work they do and the difference they make in the lives of people and communities, many in absolute desolate parts of the world.”

As to the future, LGen Macdonald plans to play some golf, spend quality time with his family and down the road engage in some consulting work to further apply his experience.

La retraite après 38 annéesenrichissantes et passionnantes

par Gloria Kelly

Le Lieutenant-général George Macdonald estime qu’il reste environ six bonnes semaines de golf dans l’année. De fait, il prévoit en tirer pleinement avantage maintenant qu’il est à la retraite après 38 années enrichissantes et passionnantes au sein des FC. Au cours des trois dernières années de sa carrière, c’est lui qui a occupé le poste de vice-chef d’état-major de la Défense (VCEMD).

Faisant une rétrospective du temps passé en tant que VCEMD, poste qu’il a accepté juste avant le 11 septembre 2001, le Lgén Macdonald croit qu’il a atteint un bon nombre des objectifs qu’il s’était fixés en 2001, même si la plus grande partie du monde fonctionne aujourd’hui dans un contexte de sécurité très différent depuis les événements du 11 septembre.

« Je crois qu’au cours des trois dernières années, nous avons accompli beaucoup de choses, mais les circonstances influent toujours sur la capacité de suivre exactement le plan que vous avez établi, et évidemment, les événements du 11 septembre nous ont interrompus et réorientés dans une direction que nous n’avions pas prévue », a déclaré le Lgén Macdonald.

« Même si nous avons centré nos efforts sur des aspects liés à notre nouveau contexte de sécurité nationale, nous avons réussi à faire des progrès remarquables dans de très importants domaines », a-t-il ajouté.

« Par exemple, grâce à notre plan stratégique d’investissement dans les capacités, nous avons été capables, peut-être pour la première fois, de transformer nos plans d’immobilisations à plus long terme (15 ans) en un programme abordable et réaliste qui jouit d’une grande crédibilité à l’interne et à l’externe.»

« Nous avons beaucoup travaillé sur notre programme et sur les problèmes de ressources avec lesquels nous avons dû composer. Le succès que nous avons connu dans les budgets fédéraux de 2003 et de 2004 témoigne de notre ardeur. En effet, nous avons amené le gouvernement fédéral à réaliser que nous devions être financés à un plus haut niveau et le fait que nous ayons su habilement définir nos problèmes de soutenabilité et les faire accepter par le gouvernement constitue tout un exploit », a précisé le Lgén Macdonald.

Même lorsqu’une mission ou une tâche était terminée, le Lgén Macdonald et son équipe n’ont jamais cessé de regarder vers l’avenir. Il croit que le prochain concept d’opération stratégique sera un élément essentiel pour l’avenir des FC, tout comme l’évolution des processus qui permettent au MDN d’offrir plus efficacement ses capacités à l’échelle nationale et internationale.

Au cours de sa longue et prestigieuse carrière, il a toujours accordé une importance vitale aux membres des FC, dont il se dit très fier. Qu’il ait été cadet, recrue, pilote de chasse, commandant ou VCEMD, les personnes qui l’entouraient ainsi que leur bien-être ont toujours constitué une priorité.

« J’ai décidé que je voulais être pilote de chasse, et la seule façon d’y arriver était de me joindre aux Forces canadiennes. Inutile de dire que je n’envisageais pas à l’époque d’y rester pendant 38 ans. Je voulais juste piloter des avions de chasse et j’ai eu la chance de le faire. » Or, ce fut un réel tour de force puisque le Lgén Macdonald est grand et que les cabines des avions de chasse sont renommées pour être très étroites et offrir très peu d’espace pour les jambes.

Après plusieurs années de vol opérationnel, le Lgén Macdonald a fait ses débuts dans le service d’état-major, domaine qu’il a trouvé très stimulant.

Le Lgén Macdonald a affirmé qu’il n’hésiterait pas à tout recommencer. Il croit que les FC ont beaucoup à offrir aux jeunes hommes et aux jeunes femmes. Comme lui, la plupart de ces jeunes qui se joignent aux FC ont l’intention d’y rester pendant quelques années, mais peu d’entre eux prévoient y passer une trentaine d’années.

« Les FC offrent quantité de possibilités et de défis uniques », a-t-il indiqué. « Une carrière dans les FC présente des défis, des changements et la chance de faire une différence pour le Canada. Peu importe l’endroit où se rendent les militaires dans le monde, ils sont respectés pour le travail qu’ils accomplissent et les changements positifs qu’ils apportent dans la vie des gens et des collectivités, et ce, dans les parties les plus ravagées du monde.»

Pour ce qui est de l’avenir, leLgén Macdonald prévoit jouer au golf, passer du temps avec sa famille et, plus tard, entreprendre du travail de consultation pour faire part de son expérience.

Arctic Exercise - Elements come together

By Capt Joseph G. Frey

As Canadian Rangers and soldiers of 2nd Battalion, The Royal Canadian Regiment (2 RCR) headed out into surrounding mountains on joint patrols, 427 Tactical Helicopter Squadron’s Griffon helicopters were lifting off from Pangnirtung’s airport, and in the fiord below HMCS MONTRÉAL was providing critical naval support, clearly Exercise NARWHAL, a joint-level strategic exercise was well underway.

Ex NARWHAL took place August 12-30 in locations as diverse as Yellowknife, N.W.T., Iqaluit and Pangnirtung, both located on Nunavut’s Baffin Island. It was designed to exercise the commander Canadian Forces Northern Area (CFNA) and his staff in the conduct of domestic contingency operations in a challenging sub-arctic environment while working with other government departments.

Over 600 members from various elements of the CF participated in this exercise, including soldiers from Golf Company, 2 RCR, and Reservists from 36 Canadian Brigade Group. The Canadian Rangers contributed members from the Pangnirtung Ranger Patrol who provided invaluable insight in operating in an arctic environment and actively participated in boat, lowland and mountain patrols.

Naval elements included HMCS MONTRÉAL and its embarked CH-124 Sea King helicopter. MONTRÉAL played a significant role in both transporting troops from Iqaluit to Pangnirtung and in supplying the Sea King during a “no duff” search situation. Also participating in the naval portion was the Canadian Coast Guard Ship Henry Larsen, which played the role of a scientific research vessel from the fictitious country of Sakla.

In addition to the five CH-146 Griffon helicopters from 427 Tac Hel Sqn, three Twin Otters were provided by 440 Transport Squadron Yellowknife. With a rough, boulder-strewn landscape on top of the plateaus surrounding Pangnirtung patrolling into the interior was extremely difficult, 427 Tac Hel Sqn provided the airlift necessary to significantly widen the area of operations on the Cumberland Peninsula.

Other Air Force assets included 8 Air Communication and Control Squadron, 8 Wing Trenton which provided tactical communications for command and control, and they were supplemented with communication Reservists from 73 Communication Group. Also supporting Ex NARWHAL was the Joint Task Force Support Element.

High tech components of the exercise included participation by both the Canadian Forces Experimentation Centre (CFEC) and the Directorate of Space Development (D Space D). Using the Atlantic Littoral ISR Experiment (ALIX) uninhabited aerial vehicle (UAV) the CFEC experimented with providing integrated intelligence and surveillance from an aerial platform, unfortunately the low arctic cloud cover prevented the UAV from taking clear images.

D Space D working with the Canadian Space Agency utilized RADARSAT-1 which circling the Earth at an altitude of 798 kilometres successfully provided detailed satellite images of the exercise area south of Pangnirtung. The exercise was used to evaluate how RADARSAT and other space-based satellites and telecommunications resources could gather and distribute critical emergency information.

Picked for its mountainous terrain and unpredictable weather, the Pangnirtung region challenged everyone involved in Ex NARWHAL. It was not uncommon to have up to three major changes in weather conditions during daylight hours ranging from cool, sunny periods, to extremely violent bursts of wind and heavy rain. For three consecutive nights it snowed on the upper reaches of the mountains surrounding Pangnirtung.

Ex NARWHAL provided invaluable insight into the intricacies of operating on arctic tundra and the ever-changing weather fronts that tested our military’s command, control and communications ability in this remote sub-arctic region.

Exercice en Arctique - Les commandements rassemblés

par le Capt Joseph G. Frey

Pendant que des Rangers canadiens et des soldats du 2e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (2 RCR), partaient dans les montagnes environnantes pour des patrouilles conjointes, les hélicoptères Griffon du 427e Escadron tactique d’hélicoptères (427 ETAH) décollaient à l’aéroport de Pangnirtung et, dans le fjord, le NCSM MONTRÉAL offrait un appui maritime essentiel : l’exercice interarmées stratégique nommé NARWHAL était bel et bien entamé.

Cet exercice a eu lieu du 12 au 30 août à divers endroits, notamment Yellowknife (T.N.-O.) ainsi qu’Iqaluit et Pangnirtung, deux localités se trouvant sur l’île de Baffin au Nunavut. Il était conçu pour entraîner le commandant du Secteur du Nord des Forces canadiennes (SNFC) et son état-major dans la tenue d’opérations nationales de contingence dans un environnement subarctique tout en collaborant avec d’autres organismes gouvernementaux.

Plus de 600 militaires de différentes unités des FC ont participé à l’exercice, y compris des soldats de la Compagnie Golf, du 2 RCR, et des réservistes du 36e Groupe-brigade du Canada. Des membres du Groupe de patrouille des Rangers canadiens à Pangnirtung y ont également pris part, donnant d’excellents conseils sur les opérations en milieu arctique et participant activement aux patrouilles en bateau, dans les montagnes et dans les basses terres.

Parmi les forces maritimes, il y avait le NCSM MONTRÉAL et son hélicoptère CH-124 Sea King embarqué. L’équipage du NCSM MONTRÉAL a apporté une contribution essentielle en transportant des troupes d’Iqaluit à Pangnirtung et en utilisant le Sea King durant une opération de recherche réelle. Le navire de la Garde côtière canadienne HENRY LARSEN faisait aussi partie du groupe maritime et a joué le rôle d’un navire de recherche scientifique venant de Sakla, un pays fictif.

Aux cinq hélicoptères CH-146 Griffon du 427 ETAH venaient s’ajouter trois Twin Otter du 440e Escadron de transport de Yellowknife. Les plateaux entourant Pangnirtung s’avéraient très difficiles à patrouiller en raison du terrain accidenté et parsemé de grosses roches, mais grâce au transport aérien fourni par le 427 ETAH, on a pu élargir considérablement la zone des opérations dans la péninsule Cumberland.

Parmi les autres unités de la Force aérienne, notons le 8e Escadron de transmissions et contrôle (Air) de la 8e Escadre Trenton qui a assuré les communications tactiques au niveau du commandement et du contrôle. Son personnel était appuyé par des réservistes du 73e Groupe des communications. L’Élément de soutien de la Force opérationnelle interarmées a également pris part à l’Ex NARWHAL.

La composante de haute technologie était assurée par le Centre d’expérimentation des Forces canadiennes (CEFC) et par la Direction du développement de l’espace (DD Espace). Au moyen du véhicule aérien téléguidé (VAT) de l’expérience sur le renseignement, la surveillance et la reconnaissance sur le littoral atlantique (ALIX), le CEFC a fait des essais d’une fonction combinée de renseignement et de surveillance à partir d’une plate-forme aérienne. Malheureusement, le plafond des nuages dans l’Arctique a empêché le VAT de prendre des images claires.

La DD Espace, en collaboration avec l’Agence spatiale canadienne, s’est servie du RADARSAT-1 qui, effectuant une orbite autour de la Terre à une altitude de 798 km, a réussi à fournir des images-satellites détaillées de la zone d’exercice au sud de Pangnirtung. L’exercice a aussi permis de vérifier la capacité du RADARSAT, d’autres satellites spatiaux et de ressources de communication, de recueillir et de distribuer des informations essentielles lors de situations d’urgence.

Choisie en raison de son terrain accidenté et de ses conditions météorologiques imprévisibles, la région de Pangnirtung a présenté de véritables défis à tous les participants de l’Ex NARWHAL. Il était fréquent que la météo change drastiquement jusqu’à trois fois durant les heures de clarté, passant d’un temps frais et ensoleillé à de violentes bourrasques de vent et des pluies abondantes. De plus, il a neigé trois nuits consécutives dans le haut des montagnes entourant Pangnirtung.

L’Ex NARWHAL a permis d’acquérir de précieuses connaissances sur l’exécution des opérations dans la toundra arctique et sur les conditions météorologiques toujours changeantes qui ont mis à l’épreuve les capacités de commandement, de contrôle et de communication de nos militaires dans cette région subarctique isolée.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)