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Page 14 - 15, Maple Leaf, 15 September 2004, Vol. 7 No. 30

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 15 septembre 2004, Vol. 7 No. 30

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

September 18, 1941

Late in the afternoon, as Slow Convoy 44 plods across the North Atlantic about 130 miles off Cape Farewell, the Type VIIB submarine U-74 (Kapitänleutnant Eitel-Friedrich Kentrat) is on her way to join “Gruppe Brandenburg”, a wolf-pack forming to operate southeast of Greenland, out of the reach of Iceland-based RAF maritime patrol aircraft. A choke point for east-bound shipping, this is a target-rich area, so Kptlt Kentrat is not at all surprised to see smoke on the horizon. He despatches a sighting report and sets out to follow the convoy, wary of getting close enough for a lookout to spot a silhouette against the sky, which is ablaze with the aurora borealis. Staying well out of the range of ASDIC signals from the escorting corvettes, U-74 creeps around the convoy until it reaches just the right point, slightly ahead on the dark, port side. Then, at 0203 hours on September 19, from the unusually long range of 3 000 metres, Kptlt Kentrat launches his attack: four torpedoes from his forward tubes, and a fifth torpedo from his stern tube as he heels the boat around to escape. Four explosions erupt behind the boat, and the submariners believe they have struck at least two merchant ships.

The flashes visible in U-74’s periscope are actually the result of a torpedo ripping into the bow of HMCS LÉVIS, a Flower Class corvette patrolling on the port wing of SC 44. The warhead explodes in the forecastle, killing all the occupants: of whom all but one are below the rank of leading seaman. Lieutenant C.W. Gilding, the captain, is in his cabin just aft of the forecastle bulkhead, and when he recovers from being flung to the deck there is nothing to be seen but plating sloping down into the water. He gives the order, “Abandon ship!” and takes to his boat, leaving the first lieutenant to supervise the evacuation and his junior officers—all very inexperienced—to search the wreckage for injured survivors.

The other ships of SC 44’s escort rush to help the survivors of LÉVIS, summoned by Lt George Stephen, the captain of HMCS MAYFLOWER, who spotted the torpedo track and launched depth charges in the hope of crippling U-74. Lt Stephen is a highly skilled seaman with years of service in Arctic waters—he used to be chief officer of the Hudson’s Bay Company supply ship RMS NASCOPIE. As soon as his boats are away to pick up swimmers, Lt Stephen takes LÉVIS under tow, stern first, and keeps her afloat for 15 hours. Finally, however, the hulk lists more and more, and eventually slips below the surface.

While Lt Stephen tries to save the wreck of LÉVIS, Kptlt Kentrat and the other U-boat skippers of Gruppe Brandenburg are squabbling by signal lamp over the best way to carve up the rest of SC 44. (Radio reception is exceptionally bad, so flotilla headquarters in Brest cannot perform its usual job of attack co-ordination.) By the time Royal Navy signals intelligence figures out that LÉVIS was not a mere target of opportunity, the U-boat skippers have resolved their differences and SC 44 is under renewed and sustained attack. With MAYFLOWER well astern towing the hulk of LÉVIS, the merchant ships of the convoy are also many ducks in a shooting gallery. Between 2113 hours and 2337 hours on September 19, U-74, U-552 and U-69 sink four vessels, including two tankers and the EMPIRE BURTON, a new freighter equipped with a catapult-launched aircraft.

The battle of SC 44 is fairly typical of the darkest phase of the Battle of the Atlantic, but it is notable for the loss of HMCS LÉVIS, which is the first Canadian corvette sunk by enemy action. Of the crew of 69, the torpedo kills 18, including 17 Canadians and one British rating. The Canadians come from eight of the Dominion’s nine provinces; only New Brunswick is not represented in the roll of the dead.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 18 septembre

1941 En fin d’après-midi, un convoi lent, le SC 44, parcourt à faible allure l’Atlantique Nord, à environ 130 milles au large du cap Farewell. Au même moment, un sous-marin U-74 de type VIIB (Kapitänleutnant Eitel-Friedrich Kentrat) s’apprête à rejoindre le « Gruppe Brandenburg », une meute formée pour intervenir au sud-est du Groenland, hors de la portée des aéronefs de patrouille maritime de la RAF basés en Islande. Point de passage obligé pour la marine marchande circulant d’ouest en est, la région regorge de cibles, et le Kptlt Kentrat n’est pas du tout surpris d’apercevoir de la fumée à l’horizon. Il expédie un rapport d’aperçu et entreprend de suivre le convoi, évitant de se rapprocher suffisamment pour qu’une silhouette se découpant sur le ciel enflammé par une aurore boréale puisse être remarquée. Demeurant bien à l’écart de la portée des signaux des ASDIC, dont sont munies les corvettes qui escortent le convoi, l’U-74 contourne furtivement ce dernier jusqu’à ce qu’il atteigne le point idéal, légèrement sur l’avant, à bâbord, dans l’obscurité. À 2 h 03, le 19 septembre, le Kptlt Kentrat déclenche l’attaque d’une distance exceptionnellement longue de 3 000 mètres. Le sous-marin lance quatre torpilles des tubes avant et, au moment où il pivote pour s’échapper, une cinquième du tube arrière. Quatre explosions se font entendre derrière le bateau et les sous-mariniers croient avoir touché au moins deux navires marchands.

Les éclairs visibles au moyen du périscope de l’U-74 sont en fait causés par une torpille ayant frappé violemment l’avant du NCSM LÉVIS, une corvette de classe Flower qui patrouille sur l’aile bâbord du SC 44. Le cône de charge explose dans le gaillard, tuant tous les occupants, dont un seul détient un grade supérieur à celui de matelot de 1re classe. Le Lieutenant C.W. Gilding, le capitaine, est alors dans sa cabine située juste derrière le fronton du gaillard. Lorsqu’il reprend conscience, après avoir été projeté sur le pont, il ne peut voir que la bordée qui s’incline vers l’eau. Il donne l’ordre : « Abandonnez le navire », et il embarque dans son bateau, laissant à son premier lieutenant le soin de superviser l’évacuation et à ses officiers subalternes, tous très inexpérimentés, la tâche de fouiller l’épave pour retrouver les survivants blessés.

Les autres navires de l’escorte du SC 44 s’empressent de venir à l’aide des survivants du NCSM LÉVIS, convoqué par le Lt George Stephen, capitaine du NCSM MAYFLOWER. Le Lt Stephen a repéré la trajectoire de la torpille et lancé des grenades sous-marines dans l’espoir de réduire l’U-74 à l’impuissance. C’est un marin hautement qualifié qui possède une vaste expérience dans les eaux arctiques, ayant été officier en chef sur le RMS NASCOPIE, un navire de ravitaillement de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Dès que ses navires sont en route pour secourir les naufragés, le Lt Stephen prend en remorque le LÉVIS, la poupe en premier, et le maintient à flot durant 15 heures. Cependant, la carcasse du navire gîte de plus en plus et finit par sombrer dans l’océan.

Alors que le Lt Stephen tente de sauver l’épave du NCSM LÉVIS, le Kptlt Kentrat et les capitaines des autres U-boot du Gruppe Brandenburg, munis de lampes de signalisation, se querellent sur la meilleure façon de mettre en pièces le reste du SC 44. (La réception radio est particulièrement mauvaise et le quartier général de la flottille à Brest ne réussit pas à coordonner l’attaque comme il le fait habituellement.) Avant que le renseignement électromagnétique de la Marine royale ne comprenne que le LÉVIS ne constituait pas un simple objectif inopiné, les capitaines des U-boot ont réglé leur différend, et le SC 44 subit une attaque renouvelée et soutenue. Le NCSM MAYFLOWER qui remorque la carcasse du LÉVIS se trouve bien en arrière et les navires marchands évoquent des petits canards d’un stand de tir. Entre 21 h 13 et 23 h 37, le 19 septembre, les U-74, U-552 et U-69 coulent quatre vaisseaux, dont deux navires citernes et l’EMPIRE BURTON, un nouveau navire de charge équipé d’un avion lancé par catapulte.

La bataille du SC 44 est un exemple assez typique de la période la plus obscure de la bataille de l’Atlantique, mais ce qui la rend mémorable, c’est la perte du NCSM LÉVIS, première corvette canadienne coulée par l’ennemi. Sur un équipage de 69 marins, la torpille a fait 18 morts, dont 17 Canadiens et 1 Britannique. Les Canadiens étaient originaires de huit des neuf provinces du Dominion du Canada. Seul le Nouveau-Brunswick ne comptait aucune victime dans ce triste bilan.

Canada takes partin exercise in the Republic of Azerbaijan

Approximately 40 members of the CF left the comforts of home in early September to set up camp in the dry, dusty conditions of the Karaheybetli training area in the Republic of Azerbaijan. Joining over 400 military personnel from 22 nations, the Canadians are in the former Soviet Republic on the west coast of the Caspian Sea to participate in Exercise COOPERATIVE BEST EFFORT (CBE) 2004, a NATO/ Partnership for Peace (PfP) exercise.

The Canadian Contingent, led by Major John Vass, is composed primarily of members of 3rd Battalion, The Royal Canadian Regiment, from CFB Petawawa. Medical personnel from CF Medical Group and training teams from Assistant Deputy Minister (Public Affairs) will support the exercise. Throughout the month of September they will work together with soldiers from other nations, demonstrating and exchanging light infantry and leadership skills used during NATO-led peace support operations. Integrated in multinational platoons, the soldiers will be challenged to use their communications skills to develop familiarity and foster the mutual understanding necessary to effectively work together, working through language barriers and overcoming cultural differences in competition, co-operation and partnership.

“The soldiers from 3 RCR are highly motivated, skilled and experienced in peacekeeping,” said Maj Vass. “Having recently returned from Op ATHENA, we’re looking forward not only to sharing our knowledge and experience with our allies, but more importantly, we want to learn new techniques and gain a better understanding of how they conduct peace support operations.”

Ex CBE is the main annual NATO/PfP land live field exercise conducted by NATO’s southern region. Canada has participated in this series of exercise since its inception in 1996 and hosted the high-profileinternational event at CFB Valcartier in 1999. Last year, members of Princess Patricia’s Canadian Light Infantry participated in the exercise in the Republic of Armenia.

Participating Nations

NATO Nations

  • Bulgaria
  • Canada
  • Hungary
  • Lithuania
  • Poland
  • Romania
  • Slovakia
  • Turkey
  • United Kingdom
  • United States of America

Partner Nations

  • Armenia
  • Austria
  • Azerbaijan
  • Belarus
  • Croatia
  • Georgia
  • Kazakhstan Moldova
  • Former Yugoslav Republic of Macedonia
  • Ukraine
  • Uzbekistan
  • Switzerland

Le Canada prend part à un exercice en République azerbaïdjanaise

Au début de septembre, quelque 40 membres des FC ont laissé tout le confort du Canada pour établir un camp dans les conditions arides et poussiéreuses du secteur d’entraînement de Karaheybetli en Azerbaïdjan. Se joignant à plus de 400 militaires venant de 22 pays, les Canadiens se sont rendus dans l’ancienne république soviétique, sur la côte ouest de la mer Caspienne, pour participer à l’exercice COOPERATIVE BEST EFFORT (CBE) 2004 dans le cadre du Partenariat pour la paix (PPP) de l’OTAN.

Le contingent canadien, dirigé par le Major John Vass, est principalement composé de membres du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment de la BFC Petawawa. Du personnel du Groupe médical des FC et des équipes d’instruction du Groupe du Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) offriront un appui à l’exercice. Durant le mois de septembre, ils travailleront avec des soldats d’autres pays, montrant et partageant des compétences liées à l’infanterie légère et au leadership qui ont servi durant des opérations de soutien de la paix menées par l’OTAN. Regroupés en pelotons multinationaux, les soldats seront appelés à utiliser leurs compétences en communication pour mieux se connaître et favoriser l’entente mutuelle nécessaire pour travailler efficacement ensemble, brisant les barrières de la langue et les différences culturelles grâce à la compétition, à la coopération et au partenariat.

« Les soldats du 3 RCR sont très motivés et compétents, en plus d’avoir beaucoup d’expérience dans le domaine du maintien de la paix », a déclaré le Maj Vass. « Puisque nous revenons depuis peu de l’Op ATHENA, nous avons hâte de partager nos connaissances et notre expérience avec nos alliés, mais ce qui est plus important encore, nous voulons apprendre de nouvelles techniques et mieux comprendre comment ils exécutent leurs opérations de soutien de la paix.»

L’Ex CBE est le principal exercice annuel réel en campagne organisé par la région du sud de l’OTAN pour les forces terrestres. Le Canada participe à cette série d’exercices depuis sa création en 1996. Il a accueilli cette activité internationale de prestige en 1999 à la BFC Valcartier. L’an dernier, des membres du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry ont participé à l’exercice qui a eu lieu en République d’Arménie.

Pays participants

Pays de l’OTAN

  • Bulgarie
  • Canada
  • Hongrie
  • Lituanie
  • Pologne
  • Roumanie
  • Slovaquie
  • Turquie
  • Royaume-Uni
  • États-Unis

Pays partenaires

  • Arménie
  • Autriche
  • Azerbaïdjan
  • Bélarus
  • Croatie
  • Georgie Kazakhstan
  • Moldavie
  • Ex-République yougoslave de Macédoine
  • Ukraine
  • Ouzbékistan
  • Suisse

Partnership for Peace

The NATO/PfP program was established in 1994 when democratic states in Central and Eastern Europe, the Caucasus and Central Asia were invited by NATO to join into a partnership that would foster mutual understanding and promote military interests throughout Europe. As partners, countries would have the opportunity to develop their capabilities, while learning how to operate effectively alongside NATO forces. What began with 22 signatories has since grown to 30 former Warsaw Pact, non-aligned and neutral nations, 10 of which are now members of the NATO Alliance.

With defence co-operation and interoperability as the principal raisons d’être of the partnership framework, the NATO/PfP program is committed to holding various military exercises and activities each year. Through the Military Training Assistance Program (MTAP), the CF steadily participates in about 12 PfP activities annually and has supported and participated in over 100 PfP-related events to date, including all of the CBE exercises. According to Major Don Allen, a member of the J7 Training Staff in Ottawa who has been an integral part of MTAP/PfP for the past 10 years, despite some growing pains and mixed success in the onset, the PfP program definitely has staying power. “Few people knew what PfP stood for in 1994. Today it is a mechanism through which Canada can be seen as a world player,” he explains. “We’re fortunate that our national reputation in peacekeeping gains us entry into any PfP activity and the opportunity to offer our perspective.”

Partenariat pour la paix

Le programme de Partenariat pour la paix (PPP) de l’OTAN a vu le jour en 1994 lorsque les états démocratiques de l’Europe centrale et de l’Est, du Caucase et de l’Asie centrale ont été invités par l’OTAN à former un partenariat qui encouragerait la compréhension mutuelle et desserviraient les intérêts militaires de l’ensemble de l’Europe. Les pays participant au partenariat ont l’occasion de parfaire leurs compétences tout en apprenant comment collaborer efficacement avec les forces de l’OTAN. Alors qu’au début il y avait 22 pays signataires, on compte maintenant 30 États signataires de l’ancien Pacte de Varsovie, non engagés et neutres, parmi lesquels 10 sont devenus membres de l’Alliance.

Puisque les principales raisons d’être du PPP sont l’interopérabilité et la coopération en matière de défense, il est prévu que divers exercices et activités militaires auront lieu chaque année. Dans le cadre du Programme d’aide à l’instruction militaire (PAIM), les FC participent à environ 12 activités du PPP annuellement et ont participé ou ont offert leur appui à plus de 100 événements liés au PPP jusqu’à présent, y compris tous les exercices CBE. Selon le Major Don Allen, membre de l’état-major du J7 Instruction à Ottawa et intervenant clé dans le PAIM-PPP depuis les dix dernières années, même si ce programme a connu des difficultés de croissance et que son succès était mitigé au départ, il a certainement prouvé sa pertinence. « Peu de gens savaient ce que représentait le PPP en 1994. Aujourd’hui, il s’agit d’un mécanisme permettant au Canada d’être sur l’échiquier mondial », a-t-il expliqué. « Nous sommes chanceux qu’en raison de notre bonne réputation dans le domaine du maintien de la paix de pouvoir participer à n’importe quelle activité du PPP et faire valoir nos points de vue. »

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