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Page 14 - 15, Maple Leaf, 22 September 2004, Vol. 7 No. 31

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 22 septembre 2004, Vol. 7 No. 31

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

September 23, 1914 In the harbour at Québec City, the jetties are crowded with soldiers preparing to board waiting troopships, the first of 32 chartered passenger liners, freighters and horse transports chartered to take the first contingent of the Canadian Expeditionary Force (CEF) to England. After six weeks in camp at Valcartier, about a day’s march west from the Porte St-Louis, the soldiers are all assigned to battalions and dressed in British-style woollen khaki uniforms topped off with a peaked cap and a winter coat devised by Lieutenant-Colonel Sam Hughes, the Minister of Militia and Defence. Private William Peden of Winnipeg is not impressed with these coats: “made of bits and pieces of all the hair-growing animals and in just as many colours, the hair still on and to the outside. We look like an army of cave men out after a few heads.” The CEF battalions are also equipped with the Canadian-made Oliver load-bearing equipment that proved so impractical in South Africa, and the Ross rifle, manufactured in Quebec, which LCol Hughes believes is superior to the standard British Army weapon, the .303-calibre Lee-Enfield rifle. The Oliver equipment will be discarded in England, but the Ross—a fine rifle as long as it can be kept clean—will go to the trenches, and remain in service until 1916.

The Militia Minister is in his glory at Valcartier Camp, personally building battalions and brigades from the trainloads of men arriving daily, and appointing and firing officers of all ranks apparently on the turn of a whim. Some of his choices are excellent—a certain LCol Arthur Currie of British Columbia, for example, is appointed to command a brigade because he is a friend of Garnet Hughes, the minister’s son—but others are potentially disastrous, selected because they are friends and sons of friends. As much as possible, battalions are formed on a regional basis, which means that buddies end up in the same company and soldiers from Militia regiments that use the same training camps are brigaded together. By this haphazard arrangement, and far more by luck than by design, a significant amount of unit cohesion and institutional experience is salvaged from the chaos.

Free of the Militia chain of command by his unique method of mobilization—he sent a personal telegram to every unit commander in the country requesting volunteers for an overseas force— LCol Hughes must also do without the headquarters staff that produce training programs, perform administrative tasks, and organize service support functions. Quebec’s warehouses and port facilities are a wilderness of equipment, vehicles and horses waiting for the attention of the Director General of Embarkation, LCol William Price, who had no staff until he began snatching competent-looking officers and sergeants from their battalions. Since there are no loading tables for the overseas move, battalions are separated from their horses, vehicles and equipment, and some ships are crammed to the gunwales while others slip their lines and make their way downstream only half full. With so many vessels in the river, the convoy captains—all experienced merchant masters—have no intention of lingering a moment longer than is absolutely necessary; this would be the worst possible time for a collision.

It takes three days to load all 32 ships, but at last the convoy begins the first stage of the journey, to the Gaspé to meet the SS FLORIZEL out of St. John’s with the Newfoundland Regiment, the SS CANADA, bringing a battalion of the Lincolnshire Regiment from Bermuda, and HM Ships CHARYBDIS, DIANA, ECLIPSE and TALBOT, which will defend the convoy if it is attacked by Germany’s mighty high seas fleet. On October 3, the transports are organized for the voyage in three parallel columns under the command of Rear-Admiral Sir Rosslyn E. Weymss, with his flag in CHARYBDIS. At the last minute, LCol Hughes himself arrives in a noisy tugboat to visit each transport and give a farewell speech.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 23 septembre 1914 Dans le port de la ville de Québec, les jetées sont bondées de soldats qui se préparent à embarquer dans des transports de troupes – les premiers de 32 paquebots, cargos et moyens de transport à chevaux affrétés pour transporter le premier contingent du Corps expéditionnaire canadien (CEC) en Angleterre. Après six semaines dans un camp à Valcartier, à environ une journée de marche à l’ouest de la Porte Saint-Louis, les soldats sont tous affectés à des bataillons et habillés à la manière britannique en uniformes de laine kaki, en plus d’un képi et d’un manteau d’hiver conçu par le Lieutenant-colonel Sam Hughes, ministre de la Milice et de la Défense. Le Soldat William Peden, de Winnipeg, n’est pas du tout impressionné par ces manteaux : « Ils sont constitués de différents morceaux d’animaux poilus et ils ont autant de teintes; il y a encore des poils à l’intérieur et à l’extérieur. Nous ressemblons à une armée d’hommes des cavernes chasseurs de têtes ». Les bataillons du CEC possèdent aussi de l’équipement porte-charge de conception canadienne Oliver, qui n’a pas été utile en Afrique du Sud, ainsi que des carabines Ross fabriquées au Québec. Le Lcol Hughes considère la Ross supérieure à la carabine standard de l’armée britannique, la .303 Lee-Enfield. Les soldats se débarrasseront de l’équipement Oliver en Angleterre, mais la carabine Ross – une excellente arme tant qu’elle demeure propre – ira dans les tranchées et y demeurera jusqu’en 1916.

Le ministre de la Milice, dans toute sa gloire au Camp Valcartier, constitue personnellement des bataillons et des brigades à partir des hommes arrivant quotidiennement par train. Il désigne et renvoie des officiers de tous rangs sur un coup de tête. Le ministre a effectué certains excellents choix : un certain Lcol Arthur Currie, de la Colombie-Britannique, est nommé commandant de brigade, car il est un ami de Garnet Hughes, le fils du ministre. Cependant, d’autres choix seraient possiblement désastreux – des amis et des fils d’amis. Dans la mesure du possible, les bataillons sont formés selon les régions, ce qui signifie que des camarades se retrouvent dans la même compagnie et que les soldats des régiments de la Milice qui utilisent les mêmes camps d’entraînement sont dans la même brigade. Grâce à cet arrangement désordonné, par chance plutôt que par intention, une cohésion d’unités et une expertise institutionnelle importantes sont conservées, et ce, malgré le chaos.

Libéré de la chaîne de commandement de la Milice grâce à sa méthode particulière de mobilisation (l’envoi de télégrammes personnels à chaque commandant d’unité du pays afin de demander des volontaires pour une force outre-mer), le Lcol Hughes doit aussi se passer du personnel du QG chargé de l’élaboration de programmes d’entraînement, des tâches administratives et de l’organisation des fonctions du service de soutien. Les entrepôts et les installations portuaires de Québec sont tels une jungle d’équipement, de véhicules et de chevaux; tous attendant d’obtenir l’attention du directeur général de l’embarquement, le Lcol William Price. Ce dernier n’a eu aucun employé jusqu’au temps où il a commencé à sortir des rangs de leurs bataillons des officiers et des sergents ayant l’air compétents. Étant donné qu’il n’y a pas d’échéancier de chargement pour les déplacements outre-mer, les bataillons sont séparés de leurs chevaux, véhicules et équipement. Certains navires sont pleins à craquer tandis que d’autres lèvent l’ancre et quittent à moitié pleins. Avec un si grand nombre de navires sur le fleuve, les capitaines du convoi, des capitaines de marine marchande expérimentés, n’ont pas l’intention de demeurer sur place plus longtemps qu’il n’est nécessaire; ce serait le pire endroit pour une collision.

Trois jours sont nécessaires pour remplir les 32 navires. Le convoi peut enfin entamer la première étape de son voyage, vers Gaspé pour rencontrer le SS FLORIZEL, qui arrive de St. John’s avec le Newfoundland Regiment, le SS CANADA, qui transporte le Lincolnshire Regiment des Bermudes, ainsi que les NSM CHARYBDIS, DIANA, ECLIPSE et TALBOT. Ces derniers défendront le convoi en cas d’attaque de la puissante flotte allemande en haute mer. Le 3 octobre, les navires sont séparés en trois colonnes parallèles. Le convoi est sous le commandement du Contre-amiral Sir Rosslyn E. Weymss, dont le bâtiment amiral est le CHARYBDIS. Le Lcol Hughes en personne arrive au dernier moment à bord d’un bruyant remorqueur pour visiter chaque bâtiment de transport et faire un discours d’adieu.

A Canadian sunset in Bosnia

By Maj Tony Keene

BANJA LUKA, Bosnia-Herzegovina — Backlit by the setting sun September 1, three Canadian pipers took post atop the crumbling walls of an old Turkish castle. As the sounds of “Highland Cathedral” were heard across the roofs of this Balkan city, the sun was also setting on more than a decade of service, and sacrifice, in the cause of peace.

“It is now 13 years that Canadians have been here, with many partners but one mission, to bring peace and stability,” said Defence Minister Bill Graham. “Twenty-four Canadians have lost their lives here, but we are extremely proud of what you have achieved.”

Speaking just before Brigadier- General Stuart Beare handed over command of Multinational Task Force Northwest [(MTF(NW)], to British Brigadier Mark Dodson, the Mr. Graham noted that the event also heralded the end of major Canadian involvement in the Balkans, with the withdrawal of the Canadian RECCE Squadron later this year.

“We welcome them all home, to rest, retrain and regroup, so they can once again contribute to the peace of the world,” he said of the Canadians who are returning from NATO’s Stabilization Force, as it begins the process of transforming into European Force in December.

Piping at the ceremony was Master Warrant Officer Colin Norris, of the Royal Canadian Artillery Band, who was joined by two piping peacekeepers, Captain Robin Thibault and Lieutenant Mike Bisson of the Royal Canadian Hussars, both currently serving with MTF(NW).

“My thanks to our partner nations for letting me work with their most valuable resource, their soldiers,” BGen Beare said after signing over command. “And my thanks to the more than 6 000 soldiers from many nations that have made up my command over the past year.”

BGen Beare returns to Canada to take command of Land Force Western Area. He has been in Bosnia for one year.

MTF (NW) is composed of three main contingents, British, Canadian and Dutch. As well there are personnel from such varied nations as Chile, New Zealand, Austria, Australia, Bulgari, Romania and Slovakia. Swiss troops are expected to arrive soon. Despite the departure of the RECCE squadron, which is formed around elements of 12e Régiment blindé du Canada, Canadians will still remain with the Liaison and Observation Teams (LOT) and in some staff positions in the headquarters.

Canadians first entered Bosnia-Herzegovina with the United Nations Protection Force in 1991, and have served throughout the mandates of the NATO Implementation Force (IFOR) and SFOR.

Maj Keene is a Reserve PAO who has just completed his fourth operational tour in Bosnia-Herzegovina.

Fin de la présence canadienne en Bosnie

par le Maj Tony Keene

BANJA LUKA (Bosnie-Herzégovine) — Sur fond de soleil couchant, trois cornemuseurs canadiens prennent place sur les murs effrités d’un vieux château turc. L’air de « Highland Cathedral » retentit au-dessus des toits de la ville des Balkans. C’est la fin de plus d’une décennie de service et de sacrifice au nom de la paix.

« Les Canadiens sont ici depuis 13 ans maintenant. Ils ont eu de nombreux partenaires, mais leur mission est demeurée la même : instaurer la paix et la stabilité dans la région », a déclaré le ministre de la Défense, M. Bill Graham. « Vingt-quatre Canadiens ont perdu la vie dans ce pays, mais nous sommes extrêmement fiers de ce que vous avez accompli. »

Prononçant son allocution quelques instants avant que le Brigadier-général Stuart Beare passe le commandement de la Force opérationnelle multinationale (Nord-Ouest) [FOM(N.-O.)] au Brigadier britannique Mark Dodson, M. Graham a souligné que l’événement marquait également la fin de la contribution importante du Canada dans les Balkans. En fait, l’escadron de reconnaissance canadien quittera les lieux plus tard cette année.

« Nous les accueillerons chaleureusement au pays pour qu’ils puissent se reposer, s’entraîner et se regrouper afin d’être capables de contribuer encore au maintien de la paix dans le monde », a-t-il ajouté au sujet des militaires revenant au Canada après leur mission au sein de la Force de stabilisation de l’OTAN, qui commence sa transformation en vue de devenir la Force européenne en décembre.

Cornemuseur lors de la cérémonie qui a eu lieu le 1er septembre, l’Adjudant-maître Colin Norris est membre de la Musique de l’Artillerie royale canadienne qui a joué au cours de la soirée. Le Capitaine Robin Thibault et le Lieutenant Mike Bisson, également cornemuseurs et soldats du maintien de la paix du Royal Canadian Hussars servant au sein de la FOM(N.-O.), sont venus se joindre à lui sur les remparts, et plus tard, sur la scène.

« Je tiens à remercier nos pays partenaires de m’avoir laissé travailler avec leurs plus précieuses ressources, soit leurs soldats », a affirmé le Bgén Beare, après avoir signé les documents de passation de commandement. « Je remercie également les plus de 6 000 soldats venant de nombreux pays qui ont formé mon commandement au cours de la dernière année. »

Après un an en Bosnie, le Bgén Beare revient au Canada pour devenir commandant du Secteur de l’Ouest de la Force terrestre.

La FOM(N.-O.) est composée de trois grands contingents du Royaume-Uni, du Canada et de la Hollande et appuyée par des militaires venant de différents pays comme le Chili, la Nouvelle-Zélande, l’Autriche, l’Australie, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie. De plus, des soldats suisses doivent arriver bientôt. Malgré le départ de l’escadron de reconnaissance qui est formé de membres du 12e Régiment blindé du Canada, certains Canadiens demeureront au sein de l’équipe de liaison et d’observation et occuperont des postes d’état-major au quartier général.

Les Canadiens sont d’abord arrivés en Bosnie-Herzégovine au sein de la Force de protection des Nations Unies en 1991 et ont participé aux missions de la Force de mise en œuvre (IFOR) et de la Force de stabilisation de l’OTAN.

Le Maj Keene est réserviste aux affaires publiques et vient de terminer sa quatrième affectation opérationnelle en Bosnie-Herzégovine.

Unveiling of Manitoba’s peacekeepers’ cairn

By Capt Mary Lee and Sgt Amber Bineau

Sombre skies and the ominous threat of thundershowers loomed over downtown Winnipeg as hundreds of veterans, service members and the public gathered for a celebratory memorial service on August 8 to recognize Canadian peacekeepers—past, present and future.

The ceremony unveiled the peacekeepers’ cairn by the Lieutenant-General R.R. Crabbe Chapter of the Canadian Association of Veterans in United Nations Peacekeeping (CAVUNP) in dedication to those who served their country in the cause for peace since the signing of the United Nations Charter in 1945.

Situated on the Manitoba Legislature grounds near the War Monument and Women’s Tri-Service Monument, this cairn is a three-pillar monument. Inscribed on each pillar respectively are the words past, present and future to reflect the span of time Canadians have served and will serve in peacekeeping missions. The pillars also represent the strength of the CF, as well as the RCMP.

Norm Van Tassel, a member of the LGen R.R. Crabbe Chapter and the inspiration behind the creation of the cairn, said the project took a little over two years to complete and was made possible by several donations from veterans and government organization.

The ceremony was celebrated just one day before Manitoba’s Peacekeeping Day, a day that became official last year by the Manitoba government as a day of remembrance to the thousands of peacekeepers who have served both Canada and Manitoba. CAVUNP was instrumental in the creation of this annual commemorative day.

Capt Lee is a PAO with 17 Wing and Sgt Bineau is with 38 CBG PA.

Dévoilement du monument aux gardiens de la paix du Manitoba

par le Capt Mary Lee et le Sgt Amber Bineau

Le 8 août dernier, la menace d’un orage imminent assombrissait le ciel du centre-ville de Winnipeg lorsque des centaines d’anciens combattants, de militaires et de civils se sont rassemblés pour assister à un service commémoratif en l’honneur des gardiens de la paix canadiens du passé, actuels et futurs.

Lors de la cérémonie, la filiale du Lieutenant-général R.R. Crabbe de l’Association canadienne des vétérans des forces des Nations Unies chargées du maintien de la paix a dévoilé le monument aux gardiens de la paix, érigé en l’honneur de ceux qui ont servi leur pays au nom de la paix depuis la signature de la Charte des Nations Unies en 1945.

Le monument se trouve sur le terrain de l’assemblée législative du Manitoba, près du monument de guerre et du monument interarmées des femmes militaires. Il est composé de trois colonnes. Sur l’un des trois piliers est gravé « past », sur un autre « present » et sur le troisième, « future », puisque le monument représente les périodes pendant lesquelles les Canadiens ont servi et continueront de servir dans les missions de maintien de la paix. Les piliers représentent aussi la force des membres des FC et de la GRC.

Norm Van Tassel, membre de la filiale du Lgén R.R. Crabbe et instigateur de la création du monument a déclaré que le projet avait pris un peu plus de deux ans à se concrétiser et que sa réalisation était possible grâce à plusieurs dons d’associations d’anciens combattants et d’organismes gouvernementaux.

La cérémonie a eu lieu une journée avant le Jour des gardiens de la paix du Manitoba, proclamé officiellement l’an dernier par le gouvernement du Manitoba comme journée commémorative pour les milliers de gardiens de la paix qui ont servi le Canada et le Manitoba. L’Association canadienne des vétérans des forces des Nations Unies chargées du maintien de la paix a joué un rôle prépondérant dans la proclamation de la journée commémorative officielle.

Le Capt Lee est OAP à la 17e Escadre et le Sgt Bineau travaille aux Affaires publiques du 38 GBC.

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