Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Army, Maple Leaf, 29 September 2004, Vol. 7 No. 32

Armée, La feuille d'érable, Le 29 septembre 2004, Vol. 7 No. 32

Regeneration will give Army much-needed ops break

By Paul Mooney

A period of regeneration, with most soldiers home in Canada, will allow the Army to focus more attention on transformation, Major-General Marc Caron said recently. The Acting Chief of the Land Staff (A/CLS) was speaking to officers completing phase training at Gagetown, N.B. on August 11.

The commander said the Army will use the time to conduct collective training, increase strength in the technical trades and open its state-of-the-art training facility, the Canadian Manoeuvre Training Centre at Wainwright, Alta. It will integrate new equipment, refine and move into its managed readiness training cycle and adopt its Whole Fleet Management system.

The Army expects to be ready to resume full-scale operations again in September 2005 or January 2006. High-readiness forces will be maintained throughout the regeneration period in case they are needed.

In his wide ranging address to the officers, the commander also said:

  • The Army plans to deploy battle groups of a size it can sustain on an on-going basis in the future; they will likely be smaller than those deployed in recent experience.

  • Young officers should prepare for the so-called “three-block war”— humanitarian assistance, peace support ops and high intensity conflict all occurring within a relatively small area with rapid shifts between the three.

  • The Army’s move to modern, medium-weight fleets and state-of-the-art sensing equipment will enable it to make an important contribution to allied efforts in high-intensity conflict.

  • The Army continues to experience resource pressure on its ability just to continue operating as it is now.

MGen Caron noted that in Fiscal Year 2003-04, the Army deployed 8 000 soldiers out of a field force of 12 000—an op tempo it has maintained for nearly a decade. “You do the math,” he told the officers. “There’s no question we cannot maintain that tempo. There’s no other army in NATO, all proportion maintained, that has made that kind of effort in the same period of time.”

The A/CLS said the high personnel and op tempos have forced the Army to mortgage the infrastructure, materiel and capability. He noted that key indicators—the number of soldiers suffering from post-traumatic stress disorder, those with stress-related injuries and the number of non-deployable soldiers are all up. The attrition rate for the Army is twice that of the CF as a whole, he said.

MGen Caron said the Army has pursued its transformation agenda but the high op tempo has made that difficult as well. “It’s like changing the carburetor on a car going 80 miles an hour,” he said. “So we have to find a balance between the change agenda and the sustain agenda.”

The commander said the Army’s new capabilities, including the direct fire system, will enable it to make an important contribution fighting alongside allies in high intensity conflict. The Army is developing doctrine and tactics for the planned system, which will be composed of the Mobile Gun System (MGS), TOW Under Armour (TUA), and the Multi Mission Effects Vehicle (MMEV). The MMEV is essentially ADATS mounted on a wheeled chassis. The Army plans to fight the three systems together in integrated troops or squadrons.

“The vision is that they live together in the same unit—gunners, infantry and armoured corps,” MGen Caron told his audience. “This is heresy (compared to traditional Army thinking) but this is where we want to go—we will try it and see if we can achieve it. We want this modularized—a troop of three, a troop of two, one, or a squadron so we can fit them to the needs of the mission.”

The commander reminded the young officers of the Army’s watchword— Soldiers First.

“The soldier is the fundamental element of the Army,” he said. “He is our best sensor, he is our best shooter, he is our reason for success. We don’t man the equipment, we equip the man or woman who serves in the Army. We grow leaders. That will be key to our values.”

La régénération : une pause dont l’Armée avait grand besoin

par Paul Mooney

Une période de régénération, durant laquelle la plupart des soldats seront au Canada, permettra à l’Armée d’orienter davantage ses activités vers la transformation, a déclaré récemment le chef d’état-major de l’Armée de terre par intérim, le Major-général Marc Caron, en s’adressant à des officiers terminant leur entraînement par phases à Gagetown (N.-B.), le 11 août.

Le commandant a expliqué que l’Armée profitera de ce temps pour offrir de l’entraînement collectif, augmenter les effectifs dans les métiers techniques et ouvrir à Wainwright (Alb.), le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres, un centre à la fine pointe de la technologie. En outre, l’Armée intégrera du nouvel équipement, peaufinera son cycle dirigé d’instruction relative à la disponibilité opérationnelle puis le mettra en œuvre, et adoptera un système de gestion de l’ensemble du parc de véhicules.

L’Armée prévoit être prête à assumer des opérations de grande envergure dès septembre 2005 ou janvier 2006. Des forces dont la disponibilité opérationnelle est élevée seront maintenues durant la période de régénération au cas où la nécessité de se déployer se présenterait.

Dans son allocution aux officiers, le commandant a abordé de nombreux sujets, expliquant notamment que :

  • Dans l’avenir, l’Armée compte envoyer en mission des groupements tactiques de taille raisonnable pouvant être soutenus de façon continue. Il est fort probable que ceux-ci comprennent moins de soldats que les groupements déployés récemment.

  • Les jeunes officiers devraient se préparer à composer avec les trois visages de la guerre, soit l’aide humanitaire, les opérations de soutien de la paix et les conflits de haute intensité, et ce, à l’intérieur d’un secteur relativement petit et de façon interchangeable.

  • L’adoption de véhicules modernes à poids moyen et d’équipement de détection à la fine pointe de la technologie permettra à l’Armée d’apporter une contribution importante aux alliés durant les conflits de haute intensité.

  • L’Armée ressent encore la pression des contraintes imposées à ses ressources, ce qui nuit à sa capacité de poursuivre ses opérations actuelles.

Le Mgén Caron a fait remarquer que durant l’année financière 2003-2004, l’Armée a déployé 8 000 des 12 000  soldats de la force de campagne, ce qui illustre la cadence opérationnelle maintenue depuis presque dix ans. « Faites le calcul vous-mêmes », a-t-il déclaré aux officiers. « Il n’y a aucun doute que nous sommes incapables de poursuivre ainsi. Aucune autre armée de l’OTAN, toute proportion gardée, n’a investi autant d’efforts durant une période aussi longue. »

Selon le Mgén Caron, la fréquence des déploiements du personnel et la cadence opérationnelle ont obligé l’Armée à exploiter à fond son infrastructure, son équipement et sa capacité. Il a souligné que des indicateurs clés, comme la hausse du nombre de soldats souffrant du syndrome de stress post-traumatique, de blessures causées par le stress et de soldats incapables de participer à des missions, reflètent le phénomène en cause. De plus, il a ajouté que le taux d’attrition pour l’Armée est le double de celui de l’ensemble des FC.

Le Mgén Caron a d’ailleurs expliqué que l’Armée a suivi son programme de transformation, mais que la cadence opérationnelle accélérée a rendu la tâche difficile. « C’est comme essayer de changer le carburateur d’une voiture lorsque cette dernière file à 80 milles à l’heure », a-t-il commenté. « Nous devons donc trouver un équilibre entre le programme de changement et le programme de soutien des opérations. »

Le commandant a affirmé que les nouvelles capacités de l’Armée, telles que le système de tir direct, lui permettront d’apporter une contribution importante à nos alliés lors des situations de conflits de haute intensité. L’Armée élabore actuellement une doctrine et des tactiques liées à ce système qui comprendra le système de canon mobile, le TOW sous blindage (TUA) et le véhicule à effets multimission (VEMM). Le VEMM est essentiellement un système d’arme antichar et antiaérien monté sur des roues. L’Armée prévoit utiliser les trois systèmes au sein de troupes ou d’escadrons intégrés pour le combat.

« Nous envisageons les canonniers, les fantassins et les corps blindés coexistant dans la même unité », a expliqué le Mgén Caron à son auditoire. « Il s’agit d’un concept innovateur par rapport aux idées traditionnelles de combat dans l’Armée, mais c’est la voie que nous voulons suivre. Nous mettrons le concept à l’essai pour voir s’il est réalisable. Nous voulons créer des modules, soit un escadron ou une troupe de trois, de deux ou d’un soldat que nous pourrons adapter aux besoins de la mission. »

Le Mgén Caron a rappelé à ses jeunes officiers que le mot d’ordre est toujours le suivant : les soldats d’abord.

« Le soldat représente l’élément fondamental de l’Armée », a-t-il souligné. « Il est notre meilleur capteur, notre meilleur tireur et la raison de notre succès. La dotation ne se fait pas en fonction de l’équipement, mais bien des hommes et des femmes qui servent dans l’Armée. Nous formons des chefs. Il s’agit du fondement de nos valeurs. »

Battlefield sensors put to the test

The CF is experimenting with gathering information and relaying the data to decision-makers.

By Sgt Derek Scott

GAGETOWN, N.B. — Everybody is getting it—gathering intelligence using a network of sensors, raising both the survivability rate and the attack capability of deployed forces.

A sensor is anything in an operational area that provides information—a Coyote with its optical equipment, a soldier, an uninhabited aerial vehicle (UAV), a satellite, electronic warfare or anything that provides information.

The Atlantic Littoral Intelligence Surveillance and Reconnaissance Experiment (ALIX) was conducted during Exercise ARCON 04 in August. During the test, ALIX provided a link between an Army tactical headquarters in the field, the operational headquarters in Halifax and the national headquarters in Ottawa. Outside of operations this had not been done before across an electronic network.

“It is important that soldiers understand that the link being tested during ALIX is one of many important elements that make up intelligence, surveillance, target, acquisition and reconnaissance (ISTAR) and that ALIX is not just about UAVs,” said Major Keith Laughton, deputy project director.

He explained the test objectives. There are 1 600 soldiers in the field. Our challenge is to find them, determine where they are and what they are doing, then compare our information with the ground truth we are given from ARCON headquarters.

“By doing this, we don’t have to simulate. We can go out and look for the real things, and we can test our sensors and the people who analyze the information,” said Maj Laughton.

The CF is improving intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) and command and control capabilities, as well as processed information and intelligence. The overall goal of “network-enabled operations” is intended to increase military combat power by gathering information from the various forms of sensors and relaying the data to decision-makers and operational forces. This transformation toward information superiority will improve battlefield awareness, assist decision-making and increase operational tempo.

The information is gathered from all of the different types of sensors and fused together. This allows commanders to construct, prepare and build their battle plans faster than the conventional method. The information is then passed down to the soldiers giving them a greater chance at accomplishing whatever mission is given to them. This information source allows soldiers to understand upcoming threats, increasing the soldier’s ability to counter it.

The Canadian Forces Experimentation Centre (CFEC) in Ottawa is conducting the research. Over the past three years, the CFEC has conducted a series of simulated and live experiments with UAVs and ISR networks to learn about these systems and how they may improve operational effectiveness.

So far, as in any experiment, we are dealing with a lot of developmental equipment and concepts, said Maj Laughton. We are learning and improving as we move forward so that we can eventually provide a better capability not only to the Land Force, but all elements of the CF when we do implement.

This improved capability will also support other federal government organizations such as the RCMP, Transport Canada, Fisheries and Oceans Canada, and Environment Canada.

Sgt Scott is a reporter with Army News.

Des capteurs de champ de bataille au banc d’essai

Les FC font des essais de collecte d’information et de transmission de données aux décideurs.

par le Sgt Derek Scott

GAGETOWN (N.-B.) — Tout le monde le sait : la collecte de renseignements à l’aide d’un réseau de capteurs permet d’accroître les capacités de survie et d’attaque des forces déployées.

Un capteur est tout élément dans une zone d’opérations qui fournit de l’information, par exemple l’équipement optique du Coyote, un soldat, un véhicule aérien sans pilote (UAV), un satellite ou la guerre électronique.

L’expérience sur le renseignement, la surveillance et la reconnaissance sur le littoral atlantique (ALIX) s’est déroulée pendant l’exercice ARCON 2004 au mois d’août. Au cours de l’essai, l’ALIX a créé un lien entre le quartier général tactique de l’Armée sur le champ de bataille, le quartier général opérationnel à Halifax et le quartier général national à Ottawa. Sauf durant des opérations, un tel lien n’avait jamais été établi sur un réseau électronique.

« Les soldats doivent comprendre que le lien mis à l’essai pendant l’ALIX est l’un des nombreux éléments importants de l’ISTAR (renseignement, surveillance, acquisition d’objectifs et reconnaissance) et que l’ALIX ne concerne pas seulement les UAV », a souligné le Major Keith Laughton, directeur adjoint du projet.

Il a expliqué les objectifs de l’essai. Au total, 1 600 soldats se trouvent sur le champ de bataille. Notre tâche consiste à les trouver, à déterminer où ils sont et ce qu’ils font, puis à comparer nos données à la situation réelle dont nous informe le QG de l’ARCON.

« De cette façon, nous n’avons pas à faire de simulation. Nous pouvons aller chercher de vraies données et nous pouvons évaluer nos capteurs ainsi que les gens qui analysent l’information », a ajouté le Maj Laughton.

Les FC améliorent leurs capacités de RSR (renseignement, surveillance et reconnaissance) et de commandement et contrôle, ainsi que leur traitement de l’information et du renseignement. L’objectif global des « opérations réseaucentriques » consiste à accroître le pouvoir de combat militaire en recueillant des renseignements des divers types de capteurs, puis à transmettre les données aux décideurs et aux forces opérationnelles. Cette transformation en faveur de la maîtrise de l’information améliorera la connaissance du champ de bataille, facilitera la prise de décisions et accélérera le rythme des opérations.

Les renseignements sont recueillis par divers types de capteurs, puis ils sont fusionnés. Ce processus permet aux commandants de concevoir, de préparer et d’établir leurs plans de bataille plus rapidement qu’avec la méthode conventionnelle. L’information est ensuite transmise aux soldats, ce qui leur donne une meilleure chance d’accomplir la mission dont ils sont chargés. Grâce à cette source d’information, les soldats peuvent comprendre les menaces imminentes et être plus en mesure d’y faire face.

Le Centre d’expérimentation des Forces canadiennes (CEFC), à Ottawa, s’occupe du volet recherche. Au cours des trois dernières années, le CEFC a réalisé une série d’expé-riences simulées et réelles avec des UAV et des réseaux de RSR pour apprendre à mieux connaître ces systèmes et comment ils peuvent améliorer l’efficacité opérationnelle.

Jusqu’à maintenant, comme dans toute expérience, nous devons composer avec beaucoup d’équipement et de concepts en développement, a expliqué le Maj Laughton. Nous apprenons et nous nous améliorons à mesure que nous progressons, de sorte que nous pourrons éventuellement offrir une meilleure capacité non seulement à la Force terrestre, mais à tous les commandements des FC.

Cette capacité accrue bénéficiera également à d’autres organismes fédéraux, notamment la GRC, Transports Canada, Pêches et Océans Canada et Environnement Canada.

Le Sgt Scott est reporter pour les Nouvelles de l’Armée.

The three block war

You are invited October 21-22, to the Combat Training Centre Professional Development Symposium: "The three block war—lessons learned from the Balkans to Baghdad."

  • Keynote speakers: Dr. Joseph J. Collins, US National War College, and LCol Don Denne and more CFB Gagetown.

Base accommodations are limited. If you are interested in attending the symposium, contact Capt Rick Hodgson (506) 422-2000 or CSN432-2000 ext. 2654 or Hodgson.RA@forces.gc.ca.

Les trois visages de la guerre

Les 21 et 22 octobre, vous êtes invités au symposium de perfectionnement professionnel du Centre d’instruction au combat intitulé : « Les trois visages de la guerre : leçons retenues, des Balkans à Bagdad ».

  • Conférenciers principaux : M. Joseph J. Collins, du National War College des États-Unis, le Lcol Don Denne et d’autres personnes de la BFC Gagetown.

L’hébergement à la base est limité. Si le symposium vous intéresse, veuillez communiquer avec le Capt Rick Hodgson par téléphone, au (506) 422-2000 ou RCCC 432-2000, poste 2654 ou par courriel à l’adresse Hodgson.RA@forces.gc.ca.

Army Agenda 2005

The Army agenda is for sale at most CANEX stores across Canada. This year, for the first time, CANEX plans to make the agenda available to deployed troops on its Web site: www.cfpsa.com.

In its sixth edition, this daytimer features images of soldiers on operations in Afghanistan and Haiti, and new equipment such as the uninhabited aerial vehicle and the mobile gun system. The price is $14.99, plus taxes.

Agenda de l’Armée 2005

L’Agenda de l’Armée est en vente dans la plupart des magasins CANEX du Canada. Cette année, pour la première fois, CANEX prévoit offrir l’agenda aux militaires déployés par le biais de son site Web (www.aspfc.com).

On trouve dans la sixième édition de l’agenda des images de soldats participant à des opérations en Afghanistan et en Haïti, ainsi que du nouvel équipement tel que les véhicules aériens sans pilote et le système de canon mobile. L’agenda coûte 14,99 $, taxes en sus.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)