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Maple Leaf


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Page 6 - 7, Maple Leaf, 13 October 2004, Vol. 7 No. 34

page 6 - 7, La feuille d'érable, Le 13 octobre 2004, Vol. 7 No. 34

A particularly hazardous duty

By Lt Bruce Rolston

Members of 2 Intelligence Company Toronto, honoured two fallen Canadian intelligence officers, September 15, 60 years after they were executed in a Nazi prison camp.

Captain J.K. Macalister and Capt Frank Pickersgill were both University of Toronto students, who had volunteered separately for intelligence work at the start of the Second World War. Capt Macalister, a Rhodes scholar, had turned down a lectureship in law at U of T to enlist as a private in the British Intelligence Corps in 1940. Capt Pickersgill, trapped by the war while bicycling around Europe and imprisoned for two years in a labour camp, had already escaped the Nazis once, using a hacksaw blade literally smuggled to him in a loaf of bread.

Safe back in Britain, Capt Pickersgill turned down an offer for a desk job in Ottawa, to accept a commission with the newly created Canadian Intelligence Corps. Both men ended up attached to the British Special Operations Executive, and ultimately volunteered to parachute together into occupied France by night to work with the French Resistance, nearly a year before D-Day.

Captured, the pair were tortured to persuade them to collaborate and lure other agents to their deaths. They refused, although Capt Pickersgill nearly managed to escape again, attacking his guards and throwing himself out a second-storey window before being gunned down in a Paris street. Their deaths, together with 35 other Allied agents, were particularly cruel and their bodies cremated along with tens of thousands of other victims. Survivors reported Capt Pickersgill had attempted to keep spirits high right to the end, telling jokes and marching the other victims in step right to the crematorium door. After the war he was posthumously awarded the Legion of Honour by the French government.

Being part of special operations behind enemy lines in 1943 was a particularly hazardous duty. Of the first 10 Canadians sent to work with local French resisters, seven were eventually caught, tortured, and executed.

The ceremony was conducted at a memorial garden dedicated to the two men at the University of Toronto. Alumni veterans of the University’s Soldiers’ Tower Committee, university staff and students, and other members of Toronto’s intelligence community were present for the wreath-laying and minute of silence, while 2 Intelligence Company members mounted a vigil with arms reversed at the memorial site.

Lt Rolston is with 2 Intelligence Company.

Un travail particulièrementdangereux

par le Lt Bruce Rolston

Le 15 septembre, des membres de la 2e Compagnie du renseignement de Toronto ont rendu hommage à deux officiers du renseignement canadiens 60 ans après leur exécution dans un camp de prisonniers nazi.

Les Capitaines J.K. Macalister et Frank Pickersgill, deux étudiants de l’Université de Toronto, s’étaient portés volontaires séparément pour effectuer du travail de renseignement au début de la Deuxième Guerre mondiale. Le Capt Macalister, boursier de Rhodes, avait refusé un poste de chargé de cours en droit à l’Université de Toronto pour s’enrôler comme soldat dans le Corps du renseignement britannique en 1940. Quant au Capt Pickersgill, immobilisé par la guerre alors qu’il parcourait l’Europe à vélo et emprisonné pendant deux ans dans un camp de travail, il avait déjà échappé aux nazis une fois grâce à une lame qui lui avait été littéralement glissée dans un pain.

De retour sain et sauf en Grande-Bretagne, le Capt Pickersgill a rejeté une offre de travail de bureau à Ottawa pour accepter plutôt une commission au sein du Corps de renseignement canadien qui venait d’être créé. Les deux hommes se sont retrouvés détachés auprès du Bureau britannique des opérations spéciales et se sont portés volontaires pour un parachutage de nuit en territoire français occupé, afin de travailler avec la Résistance française, près d’un an avant le jour J.

Tous deux capturés, ils ont été torturés car on voulait les persuader de collaborer et d’attirer d’autres agents qui seraient tués par la suite. Ils ont refusé et le Capt Pickersgill a presque réussi à s’échapper de nouveau, attaquant ses gardes et se jetant par une fenêtre du deuxième étage avant d’être abattu d’un coup de fusil dans une rue de Paris. Leur mort, ainsi que celle de 35 autres agents alliés, a été particulièrement cruelle, et leurs corps ont été incinérés avec ceux de dizaines de milliers d’autres victimes. Des survivants ont rapporté que le Capt Pickersgill s’efforçait de les aider à garder le moral jusqu’à la fin, leur racontant des blagues et faisant marcher les autres victimes au pas jusqu’à la porte du crématorium. Après la guerre, le gouvernement français lui a décerné la Légion d’honneur à titre posthume.

Travailler aux opérations spéciales derrière les lignes ennemies en 1943 était une tâche particulièrement dangereuse. Parmi les dix premiers Canadiens envoyés pour aider les résistants français, sept ont fini par être capturés, torturés ou exécutés.

La cérémonie s’est déroulée dans un jardin commémoratif dédié aux deux hommes à l’Université de Toronto. Des anciens du Comité de la tour des soldats de l’Université, du personnel et des étudiants de l’Université ainsi que d’autres membres du monde du renseignement de Toronto étaient présents pour le dépôt d’une couronne de fleurs et une minute de silence, tandis que des membres de la 2e Compagnie du renseignement assuraient la veille, armes aux pieds, au lieu commémoratif.

Le Lt Rolston fait partie de la 2e Compagnie du renseignement.

Fraud alert — Scam artists prey on DND/CF

By WO Greg Bell

A young CF member recently responded to a fraudulent investment offer on an Internet chat line, lost several thousand dollars, and became a victim of scam artists who prey on those looking to make some quick money.

In recent months, DND/CF employees have been receiving letters, faxes and e-mails, some very official-looking, promising financial rewards for “co-operation”. The request usually involves sending a deposit or providing access to bank information to supposedly win a prize or allow some Nigerian general, doctor, or politician to deposit a large sum of money in North America for safekeeping.

Advanced fee letters and lottery scams are just a few of the better-known frauds the Canadian public and government employees have experienced in recent years. As the public becomes aware of specific scams, more are developed, so it pays to stay educated regarding the new ones being used.

Do not become a victim—if you receive suspicious correspondence, contact the local military or civilian police in your area. The following Web sites may also provide useful information to assist in distinguishing between legitimate and fraudulent offers. www.snopes.com/ or www.phonebusters.com/.

Remember: if it sounds too good to be true— it probably is.

WO Bell is the national co-ordinator of the MP Criminal Intelligence Program.

Alerte à la fraude : des arnaqueurs tentent d’escroquer le personnel du MDN et des FC

par l’Adj Greg Bell

Un jeune membre des FC a récemment saisi une occasion d’investissements qui avait été affichée sur un service de bavardage. Cette dernière s’est avérée frauduleuse, et le membre en question a perdu plusieurs milliers de dollars, devenant victime d’escrocs qui tentent de voler les personnes qui cherchent à obtenir de l’argent rapidement.

Au cours des derniers mois, des employés du MDN et des membres des FC ont reçu des lettres, des télécopies et des courriels, dont certains semblaient être légitimes, qui leur promettaient des récompenses monétaires pour leur « collaboration ». La plupart de ces envois demandaient un dépôt ou des renseignements bancaires en vue de gagner un prix ou de permettre à un certain général, médecin ou politicien nigérien de déposer une grosse somme d’argent en Amérique du Nord, soit en lieu sûr.

Des lettres frauduleuses et des escroqueries à la loterie sont quelques-unes des fraudes les plus couramment utilisées pour tenter de voler le public canadien et les employés du gouvernement. À mesure que le public prend conscience d’escroqueries parti-culières, d’autres sont élaborées. Il est donc avantageux de se tenir au fait des nouvelles escroqueries.

Ne faites pas partie des victimes – si vous recevez un message suspect, communiquez avec le service de police militaire ou civil local. Les sites Web suivants peuvent également contenir des renseignements utiles et vous aider à distinguer les offres légitimes des offres frauduleuses (www.snopes.com/ et www.phonebusters.com/).

N’oubliez pas : si ça semble trop beau pour être vrai, ça ne l’est probablement pas.

L’Adj Bell est coordonnateur national du Programme des renseignements criminels de la Police militaire.

CF supports Bolivian army reform

Bolivia wants to bring more indigenous people into its Army, and Canada— through CFLI— is helping.

By 2Lt Nicholas Gonzalez

Funded by the Human Security Program of Foreign Affairs Canada, the Canadian Forces Leadership Institute (CFLI) is supporting Bolivian Army reform initiatives via international conferences, a Spanish translation of the CF’s Profession of Arms in Canada manual, and the presence of two academics on the ground in La Paz, Bolivia.

The Commanding General of the Bolivian Army, General Cesar Lopéz Saavedra, first requested CFLI support for his ambitious reform program at last year’s Conference of American Armies in Ottawa.

Gen Lopéz describes Canadian support as having “transcendental value” in shaping the changes envisioned for the Bolivian Army. According to him, Canada has been instrumental in helping the Bolivian Army efforts to construct a more just, democratic and inclusive society.

Professor Brian Selmeski, co-ordinator of the Canada-Bolivia initiative at CFLI, is pleased with the positive feedback on the program. “This is an excellent example of different Canadian institutions coming together for the benefit of the Bolivian people,” says Mr. Selmeski. “The Army is a very powerful institution in Bolivia—if we can help it reform and professionalize, the country as a whole will benefit, particularly its majority indigenous population.”

At CFLI, Mr. Selmeski researches how the CF incorporates Aboriginal peoples. He also suggests ways to do better so that everyone who wants to serve can do so in a way that allows them to contribute to the fullest—without sacrificing their identity or values.

Mr. Selmeski says that the Canada-Bolivia initiative is a two-way street. “We are also learning. Our efforts in South America have direct benefits to the Canadian Forces and Aboriginal Canadians.” In particular, he says the Bolivia work will help to determine whether CFLI professional and leadership models are transferable to other cultures and militaries.

During the summer of 2004, two CFLI-contracted academic advisors—Second-Lieutenant Nicholas Gonzalez and Lenka Stone—worked on the ground in La Paz, Bolivia. Ms. Stone is developing a St-Jean-style one-year preparation course for Aboriginal officer cadets, and 2Lt Gonzalez has been promoting CF doctrine, values, experience and ethics through the Spanish translation of the CF’s Profession of Arms manual.

It was our job to reinforce the work started in March when CFLI co-hosted an international conference in Bolivia entitled “Democracy, Multiculturalism, and Armed Forces: The Challenges of Human Security”. Bolivian President Carlos Mesa opened the conference, which the media described as the first equitable and open dialogue between the Army and indigenous population in recent memory.

Military and indigenous leaders again sat down at the same table during a follow-up conference in September 2004. Military leaders presented their plans and indigenous representatives suggested how they might be improved.

According to Mr. Selmeski, the reform initiative represents a fundamental shift from an exclusionary to a more inclusive model of the Bolivian state. He adds that CF participation in this process is consistent with Canadian values, ethics, and beliefs and will have significant benefits to CF Aboriginal programs.

For more on the initiative, contact Brian Selmeski at (613) 541-6000 ext. 6971, or go to www.cda-acd.forces.gc.ca/bolivia.

The year 2003 shook Bolivia to its core. Massive civil uprisings led to the resignation and flight of ex-President Sanchez de Lozada. New President Carlos Mesa became convinced of the need for reform in the state and armed forces. In particular, he saw the need to increase the inclusion of Bolivia’s majority indigenous populations in the state. The Bolivian Army, supported by the Canadian Forces Leadership Institute—a directorate of the Kingston-based Canadian Defence Academy—spearheads this reform initiative.

Les FC appuient la réformede l’Armée bolivienne

La Bolivie veut compter davantage d’Autochtones dans son armée, et le Canada, grâce à l’ILFC, lui vient en aide.

par le Slt Nicholas Gonzalez

Financé par le Programme pour la sécurité humaine d’Affaires étrangères Canada, l’Institut de leadership des Forces canadiennes (ILFC) appuie les initiatives de réforme de l’Armée bolivienne au moyen de conférences internationales, du manuel La profession des armes au Canada, traduit en espagnol, et de deux conseillers pédagogiques envoyés à La Paz, en Bolivie.

Le commandant de l’Armée bolivienne, le Général Cesar Lopéz Saavedra, a demandé pour la première fois à l’ILFC d’appuyer son ambitieux programme de réforme lors de la Conférence des armées des Amériques, tenue l’an dernier à Ottawa.

Selon le Gén Lopéz, l’appui du Canada a une « valeur transcendante » pour la concrétisation des changements envisagés au sein de l’Armée bolivienne. En outre, le Canada contribue aux efforts de l’Armée bolivienne pour édifier une société juste, démocratique et inclusive.

Le professeur Brian Selmeski, coordonnateur de l’initiative Canada-Bolivie à l’ILFC, est heureux des commentaires positifs reçus au sujet du programme. « Voilà qui illustre très bien comment diverses institutions canadiennes peuvent collaborer pour aider les Boliviens », a déclaré M. Selmeski. « L’armée est une institution très puissante en Bolivie. Si nous l’aidons à se réformer et à se professionnaliser, tout le pays en profitera, surtout la population autochtone qui est majoritaire. »

À l’ILFC, M. Selmeski mène des recherches sur l’intégration des Autochtones dans les FC. Il propose aussi des améliorations afin que ceux qui souhaitent servir leur pays puissent contribuer pleinement, sans sacrifier leur identité ou leurs valeurs.

Selon M. Selmeski, l’initiative Canada-Bolivie est mutuellement bénéfique. « Nous apprenons aussi. Nos efforts en Amérique du Sud présentent des avantages directs pour les Forces canadiennes et les Autochtones du Canada. » En particulier, le travail de la Bolivie permettra de déterminer si les modèles professionnels et de leadership de l’ILFC sont transférables à d’autres cultures et forces armées.

Pendant l’été 2004, deux conseillers pédagogiques contractuels de l’ILFC, le Sous-lieutenant Nicholas Gonzalez et Lenka Stone, ont travaillé à La Paz, en Bolivie. Mme Stone élabore un cours de préparation d’un an, style Saint-Jean, à l’intention des élèves-officiers autochtones. Quant au Slt Gonzalez, il fait la promotion de la doctrine, des valeurs, de l’expérience et de l’éthique des FC à l’aide du manuel La profession des armes au Canada, traduit en espagnol.

Notre mission était d’étayer le travail entamé en mars à la conférence internationale, dont l’ILFC était co-hôte, tenue en Bolivie et intitulée « Démocratie, multiculturalisme et forces armées : Défis de la sécurité humaine ». Le président de la Bolivie, Carlos Mesa, a ouvert la conférence que les médias ont qualifié de premier dialogue équitable et ouvert, de mémoire récente, entre l’Armée et la population autochtone.

Les dirigeants militaires et autochtones se sont assis de nouveau à la même table en septembre 2004 lors d’une conférence de suivi. Les dirigeants militaires ont présenté leurs plans, et les représentants autochtones ont proposé des améliorations.

Selon M. Selmeski, la réforme constitue un virage fondamental pour la Bolivie qui délaisse un modèle d’État d’exclusion pour un modèle d’inclusion. De plus, la participation des FC à ce processus est conforme aux valeurs, à l’éthique et aux convictions des Canadiens et bénéficiera grandement aux programmes pour Autochtones des FC.

Pour de plus amples renseignements sur l’initiative, communiquez avec Brian Selmeski au (613) 541-6000, poste 6971, ou visitez le site Web www.cda-acd.forces.gc.ca/bolivia.

L’année 2003 a ébranlé les fondements mêmes de la Bolivie. D’importants soulèvements civils ont entraîné la démission et la fuite de l’ancien président Sanchez de Lozada. Le nouveau président Carlos Mesa a acquis la conviction qu’une réforme de l’État et des forces armées était nécessaire. Il a surtout vu le besoin d’intégrer davantage sa population majoritaire autochtone à l’État. L’Armée bolivienne, appuyée par l’Institut de leadership des Forces canadiennes, une direction de l’Académie canadienne de la Défense située à Kingston, est le fer de lance de cette réforme.

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