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Maple Leaf


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Page 14 - 15, Maple Leaf, 03 November 2004, Vol. 7 No. 36

page 14 - 15, La feuille d'érable, Le 03 novembre 2004, Vol. 7 No. 36

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

November 10, 1941

At an airfield on the outskirts of Calgary, Alta., pilot Flying Officer James Robinson loads Leading Aircraftman Karl Gravell into the back seat of a DH 82C Tiger Moth for a routine flying exercise. A sturdy little two-seat, single-bay biplane with a 160-horsepower Menasco Pirate engine, this Tiger Moth belongs to an Elementary Flying Training School that has lent it—and F/O Robinson—to No 2 Wireless School (operating at the Provincial Institute of Technology and Art in Calgary), where LAC Gravell is training to be a wireless-operator air-gunner. F/O Robinson is 44 years old and had many years of civilian flying experience before joining the RCAF. LAC Gravell is only 19, and has completed almost eight months of RCAF service.

The aircraft behaves impeccably, the exercise goes well, and both pilot and student are happy with their work when F/O Robinson starts heading for home. When the little yellow biplane is passing over the town of Cochrane, northwest of Calgary on the Bow River, the engine stops for no discernible reason and the aircraft plunges to the ground, crashing into the yard of the Big Hills Springs School, where the fuel tank explodes on impact. Teacher, Frances Walsh, sees the fall of the Tiger Moth from the schoolhouse window and starts running to the rescue as soon as she realizes what is happening. She has no experience of aircraft or of flying, but she knows a desperate situation when she sees one.

LAC Gravell struggles out of his parachute and seat harness and tumbles clear of the aircraft, but he can see F/O Robinson sitting still in his seat despite the flames racing through the fabric covering the wings and fuselage. LAC Gravell’s own clothing is on fire and he is badly injured, especially in the face—he has lost an eye—but he races back to the burning aircraft and seizes F/O Robinson by the harness, trying to drag him free. He is teetering on the edge of the cockpit when Mrs. Walsh grabs him from behind and hauls him clear of the blazing wreck. Rolling him on the ground to extinguish the flames that have engulfed him, she calls to her pupils to come and help. Working together, they carry the unconscious LAC Gravell into the school, where Mrs. Walsh renders first aid and sends for the doctor. When medical aid arrives, she will not permit anyone to treat the severe burns on her hands, arms and face until LAC Gravell is evacuated to hospital in Calgary.

LAC Gravell lives for only about a day before succumbing to his many injuries, and it is generally agreed that he would probably have survived if he had not gone back to save F/O Robinson, who was killed by the initial impact.

The crash of the Tiger Moth would be just another of the hundreds of flying accidents that mar the frantic expansion of the British Commonwealth Air Training Plan but for one thing: the institution in September 1940 of the George Cross and the George Medal. Originally proposed by King George VI to acknowledge the heroism of civilians at the height of the Blitz, the new decorations were finally designated for men and women of the Commonwealth whose courage cannot be marked by any other honour. Unlike the Victoria Cross, the George Cross and George Medal can be awarded to military and naval personnel for brave deeds that are not done in the presence of the enemy, as well as to civilians who selflessly display great courage. For his courage in returning to the burning aircraft to save his pilot, LAC Gravell becomes the first Canadian airman to receive the George Cross. In 1942, Mrs. Walsh goes to Rideau Hall to receive the George Medal from the Governor General of Canada, Major-General Sir Alexander Augustus Frederick William Alfred George Cambridge, Prince Alexander of Teck and Earl of Athlone.

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 10 novembre 1941

À un aérodrome aux abords de Calgary (Alb.), le Lieutenant d’aviation James Robinson, pilote, fait monter l’Aviateur-chef Karl Gravell sur le siège arrière d’un DH 82C Tiger Moth pour un exercice de vol réglementaire. Solide petit biplan à deux places et à verrière unique muni d’un moteur Menasco Pirate de 160 chevaux-vapeur, ce Tiger Moth appartient à une École de pilotage élémentaire, qui l’a prêté – ainsi que le Lt avn Robinson – à la 2e École de radio-navigants (établie au Provincial Institute of Technology and Art, à Calgary), où l’Avc Gravell s’entraîne pour devenir opérateur radio-mitrailleur de bord. Le Lt avn Robinson a 44 ans et a accumulé de nombreuses années d’expérience dans l’aviation civile avant de s’enrôler dans l’ARC. L’Avc Gravell n’a que 19 ans et compte près de huit mois de service au sein de l’ARC.

L’aéronef fonctionne à merveille, l’exercice se déroule bien. Le pilote et le stagiaire sont tous deux satisfaits de leur travail quand le Lt avn Robinson s’engage sur le chemin du retour. Au moment où le petit biplan jaune survole la ville de Cochrane, au nord-ouest de Calgary, près de la rivière Bow, le moteur s’arrête brusquement sans raison apparente, et l’aéronef pique vers le sol pour finalement s’écraser dans la cour de l’école Big Hills Springs, où le réservoir d’essence explose sous le choc. L’enseignante, Frances Walsh, voit la chute du Tiger Moth depuis la fenêtre de l’école et se met à courir pour se porter à la rescousse des aviateurs dès qu’elle se rend compte de ce qui est en train de se produire. Elle ne connaît rien aux avions ni à l’aviation, mais elle sait reconnaître une situation désespérée quand il y en a une.

L’Avc Gravell se dépêtre avec peine de son parachute et de son harnais et s’éloigne en titubant de l’aéronef, mais il voit que le Lt avn Robinson demeure assis sur son siège sans bouger malgré les flammes qui grillent à toute vitesse le tissu couvrant les ailes et le fuselage. Les vêtements de l’Avc Gravell sont eux aussi en feu et il est gravement blessé, en particulier au visage – il a perdu un œil – mais il retourne en courant vers l’aéronef en flammes. Il saisit le Lt avn Robinson par le harnais et essaie de le libérer en le tirant. Il est sur le point de basculer dans le cockpit lorsque Mme Walsh l’attrape par derrière et le traîne loin de l’avion accidenté en feu. Tandis qu’elle le roule sur le sol pour éteindre les flammes qui l’ont engouffré, elle appelle ses élèves pour qu’ils viennent à son aide. Ensemble, ils transportent l’Avc Gravell inconscient dans l’école, où Mme Walsh lui prodigue les premiers soins après avoir envoyé quelqu’un chercher un médecin. Lorsque l’aide médicale arrive, elle ne permet à personne de traiter les graves brûlures qu’elle a subies aux mains, aux bras et au visage avant que l’Avc Gravell n’ait été évacué vers un hôpital de Calgary.

L’Avc Gravell n’a vécu environ qu’une journée avant de succomber à ses nombreuses blessures. On estime qu’il aurait probablement survécu s’il n’était pas retourné pour tenter de sauver le Lt avn Robinson, tué par l’impact initial.

L’écrasement du Tiger Moth ne serait qu’un autre accident d’aviation parmi les centaines qui ont marqué l’expansion frénétique du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth, si ce n’était d’une chose : l’institution, en septembre 1940, de la Croix de Georges et de la Médaille de Georges. Proposées à l’origine par le roi George VI afin de reconnaître l’héroïsme de civils au point culminant du Blitz, les nouvelles décorations ont finalement été destinées aux hommes et aux femmes du Commonwealth dont le courage ne pouvait être reconnu par une autre distinction. Contrairement à la Croix de Victoria, la Croix de Georges et la Médaille de Georges peuvent être décernées à des soldats et à des marins pour des actes de bravoure qui ne sont pas accomplis en présence de l’ennemi, ainsi qu’à des civils qui font preuve d’un grand courage sans penser à eux-mêmes. Pour le courage qu’il a manifesté en retournant à l’aéronef en flammes afin de sauver le pilote, l’Avc Gravell est devenu le premier aviateur canadien à recevoir la Croix de Georges. En 1942, Mme Walsh s’est rendue à Rideau Hall pour recevoir la Médaille de Georges des mains du gouverneur général du Canada, le Major-général Sir Alexander Augustus Frederick William Alfred George Cambridge, prince Alexandre de Teck et comte d’Athlone.

Allies share knowledgeand experience

By Andrea Gregoire

Making the most of technology to manage people effectively and efficiently was the topic of a three-day international symposium on Human Resource Management Systems (HEMS) held in Ottawa, September 14-16. Senior military HR managers from Australia, the UK and the US participated in the “HRMS: Military Users Group Symposium”, jointly hosted by the Military Occupational Structure Analysis, Redesign and Tailoring (MOSART) project and Director of Human Resource Information Management (DHRIM).

Technology can be a powerful tool, but making it work to meet the unique requirements of military organizations in the 21st century is an enormous challenge. The purpose of the conference was to understand the knowledge and experience each country has gained in the difficult challenge of using technology to effectively manage a military workforce.

In his opening address to the conference, Vice-Admiral Greg Jarvis, ADM(HR-Mil) noted the HR challenges for other military organizations around the world are the same, although they may be on a different scale. “It is clear that we are all looking for an integrated, technology-based system that is as effective and efficient as possible,” he said.

Military organizations need to look to each other for support because they are radically different from corporate or other entities in their requirements.

Canada is not alone in its efforts to transform its military. Each country shared the challenges they face—and the solutions that are and are not working for them.

Conference participants gained an understanding of how each military organization integrated business needs into a comprehensive, end-to-end HR system. As well they learned about the common challenges and approaches—both technical and those related to change processes and change management plans.

The group decided to form a PeopleSoft® military users group. PeopleSoft is the software product most commonly used by the attendees to manage HR processes. The user group will be a formal mechanism used to liaise with the PeopleSoft Corporation with respect to the unique military requirements.

The MOSART project’s mission is to develop a fully integrated human resource system based on a modern military occupational structure. Developing an HR management system that meets the needs of the operator—soldier, sailor or airman—in-theatre is the ultimate goal, noted Colonel Yann Hidiroglou, MOSART project director.

Ms. Gregoire is with MOSART public affairs.

Des alliés partagent connaissances et expériences

par Andrea Gregoire

Le symposium international de trois jours sur les Systèmes de gestion de ressources humaines (SGRH), tenu à Ottawa du 14 au 16 septembre, portait sur la façon de mettre à profit la technologie pour gérer le personnel avec efficacité. Des gestionnaires militaires supérieurs des RH venus de l’Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis ont participé au « SGRH : Symposium pour le groupe d’utilisateurs militaires », organisé conjointement par le directeur du Projet d’analyse, de restructuration et d’adaptation de la structure des groupes professionnels militaires (PARA) et le Directeur – Gestion de l’information des ressources humaines.

La technologie peut être un outil très puissant, mais savoir s’en servir pour répondre aux besoins uniques des organisations militaires du XXIe siècle constitue un défi de taille. Le symposium avait pour but de mettre en commun les connaissances et les expériences que chaque pays a acquises dans l’utilisation de la technologie pour gérer efficacement un effectif militaire.

Dans son discours inaugural, le Vice- amiral Greg Jarvis, du SMA(RH-Mil) a souligné que les défis que posent les RH pour les autres organisations militaires du monde entier sont les mêmes, bien que leur ampleur puisse varier. « Il est clair que nous sommes tous à la recherche d’un système technologique intégré qui soit le plus efficace possible », a-t-il précisé.

Les organisations militaires doivent s’appuyer mutuellement, car leurs besoins sont complètement différents de ceux des entreprises ou d’autres entités.

Le Canada n’est pas le seul à vouloir transformer son armée. Chaque pays a expliqué les problèmes auxquels il fait face ainsi que les solutions qui fonctionnent et qui ne fonctionnent pas dans leur cas.

Les participants au symposium ont compris comment chaque organisation militaire a intégré ses besoins dans un système de RH complet, de bout en bout. De plus, ils connaissent maintenant les méthodes et les enjeux communs qui portent sur le plan technique et en ce qui concerne les processus de changement et les plans de gestion du changement.

Les participants ont décidé de mettre sur pied un groupe d’utilisateurs militaires de PeopleSoft®, le logiciel le plus couramment utilisé pour gérer les processus liés aux RH. Le groupe d’utilisateurs servira de mécanisme officiel de liaison avec la PeopleSoft Corporation en ce qui a trait aux besoins militaires uniques.

La mission du PARA consiste à élaborer un système des ressources humaines totalement intégré et fondé sur une structure moderne de groupes professionnels militaires. L’élaboration d’un système de gestion des RH qui répond aux besoins de l’utilisateur dans le théâtre – qu’il soit soldat, marin ou aviateur – constitue l’objectif final, selon le Colonel Yann Hidiroglou, directeur du PARA.

Mme Gregoire fait partie des affaires publiques du PARA.

Facing the issueof transformation

By Karen Lahaise

The fall 2004 edition of bravo Defence is a special 30-page issue focussing on ‘transformation’ initiatives across DND and the CF.

“We wanted to highlight how the Army, Navy and Air Force and the Department are facing the issue of transformation,” explained Stephen Hallihan, Director General Strategic Change (DGSC).

He describes how this expanded issue showcases ways in which Defence is “addressing current changes in its operational environment, while anticipating and positioning itself to meet future challenges.”

The issue includes articles about modern management accomplishments for civilians, an award-winning Web site for military families overseas, efficiencies gained by using solar power in the arctic, and the latest work on capability engineering by Defence Research and Development Canada.

“It was also an opportune time to ask the new Vice Chief of the Defence Staff his thoughts about the realities of ‘transforming’ the CF,” said Mr. Hallihan.

The result is a multi-faceted look at how the larger Defence team is moving into the future, from military preparedness to management excellence, and from performance measurement to scientific theories about network enabled operations.

bravo Defence is produced twice a year, by DG Strategic Change, to recognize change initiatives and share lessons learned within DND/CF. It is available on-line at: http://vcds.mil.ca/dgsc/intro_e.asp, on the Web at: www.vcds.forces.gc.ca/dgsc/intro_e.asp or to order paper copies e-mail: bravo@forces.gc.ca.

Ms. Lahaise is a senior communications advisor, DGSC.

La transformationest dans le vent

par Karen Lahaise

Le numéro d’automne 2004 de la publication bravo Défense met l’accent sur les initiatives de transformation à l’échelle du MDN et des FC.

« Nous voulions souligner les différentes façons dont l’Armée de terre, la Marine, la Force aérienne et le Ministère composent avec la transformation », a indiqué Stephen Hallihan, du Directeur général – Changements stratégiques (DGCS).

Il explique que ce cahier spécial de 30 pages attire l’attention sur les méthodes utilisées par la Défense pour « s’adapter aux changements actuels dans son milieu opérationnel, tout en se préparant à relever les défis que lui réserve l’avenir ».

Les articles de ce numéro portent sur les réalisations de la gestion moderne pour les civils, un site Web primé à l’intention des familles des militaires outre-mer, les avantages de l’utilisation de l’énergie solaire dans l’Arctique et les derniers travaux sur l’ingénierie des capacités effectués par Recherche et développement pour la défense Canada.

« Nous avons aussi profité de l’occasion pour demander au nouveau Vice-chef d’état-major de la Défense d’exprimer ses premières réflexions sur les réalités de la transformation des FC », a poursuivi M. Hallihan.

Ainsi, la publication donne un aperçu, à partir de diverses perspectives, des façons dont l’ensemble de l’équipe de la Défense s’engage sur la voie de l’avenir, de l’état de préparation militaire à la gestion de l’excellence, en passant par la mesure du rendement et les théories scientifiques sur les opérations réseaucentriques.

Le DGCS publie bravo Défense deux fois par année afin de mettre en évidence les initiatives de changement et de mettre en commun des leçons apprises au sein du MDN et des FC. La version électronique est offerte en ligne aux adresses suivantes : http://vcds.mil.ca/dgsc/intro_f.asp (intranet) ou www.vcds.forces.gc.ca/dgsc/intro_f.asp (Internet). Vous pouvez également vous procurer des exemplaires imprimés en envoyant un courriel à bravo@forces.gc.ca. Mme Lahaise est conseillère principale en communications au sein du DGCS.

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