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Page 4 - 5, Maple Leaf, 24 November 2004, Vol. 7 No. 39

page 4 - 5, La feuille d'érable, Le 24 novembre 2004, Vol. 7 No. 39

Canadees: The Knokke-Heist Liberation March

By MCpl Melissa Rudderham

“Before I go to sleep at night, I still remember… I can’t forget.” Despite the language barrier, Marcal Slabbinck has no difficulty expressing how he felt when Canadian soldiers liberated his town from German forces 60 years ago this month. He is still thankful to his liberators, and he is not alone.

On November 7, over 1 300 local people from Belgium and the Netherlands added their feet to the sound of Mr. Slabbinck’s voice. Forty soldiers from the CF were welcomed as heroes in the small towns and villages that were liberated by Canadian soldiers in November 1944.

The Knokke-Heist Liberation March is part of an annual “Canadees” weekend that commemorates the Canadian advance during the Battle of the Scheldt. Organized by Dany Lannoy, scheduled activities included ceremonies at Adegem War Cemetery, the nearby Canada Museum and sites interspersed throughout the march route.

During the Battle of the Scheldt the Canadians, with the invaluable support of the Belgian and Dutch resistance, cleared from Hoofdplaat to Knokke-Heist, a 33-km route that took nearly six weeks of fighting. The March now takes one day and follows the route of the Canadians during the battle.

As the March wound up in the town of Knokke-Heist, hundreds of people lined the streets to march the final few kilometres with the Canadians. Canadian, Dutch and Belgian flags flew on the city streets and were hung from balconies. For Master Corporal Eric Poirier of the Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders, whose regiment helped liberate the area as part of 9 Brigade, 3rd Canadian Infantry Division, it was a humbling experience. “The generosity and gratitude of the local people is overwhelming,” he said. “People who remember the liberation still get tears in their eyes when they speak about it.”

As Remembrance Day passes once again, we must not forget the people who do not forget the Canadians. “Freedom,” pointed out Canadian Contingent Commander Colonel Serge Labbé, is not free. We must remember that it was won with much fighting and sacrifice on all sides.”

We still remember… We can’t forget.

La marche annuelle de libération de Knokke-Heist

par le Cplc Melissa Rudderham

« Avant de m’endormir le soir, je me souviens encore... Impossible d’oublier. » En dépit de la barrière des langues, Marcal Slabbinck n’éprouve aucune difficulté à exprimer la façon dont il s’est senti lorsque les soldats canadiens ont libéré sa ville de l’emprise allemande, il y a 60 ans de cela. Il est encore reconnaissant envers ses sauveteurs et il n’est pas le seul.

En effet, le 7 novembre, plus de 1 300 habitants de la Belgique et des Pays-Bas ont ajouté le son de leurs pas à celui de la voix de M. Slabbinck. Quarante membres des FC ont été accueillis en héros dans les villes et villages libérés par des soldats canadiens en novembre 1944.

La marche annuelle de libération de Knokke-Heist s’inscrit dans le contexte de la fin de semaine canadienne annuelle qui commémore la progression des Canadiens pendant la Bataille de l’Escaut. Les activités prévues ont été organisées par Dany Lannoy et comprenaient des cérémonies au cimetière militaire Adegem, au Musée du Canada, qui est situé à proximité, et à des sites dispersés le long du parcours.

Pendant la Bataille de l’Escaut, les Canadiens, avec l’appui précieux de la résistance belge et néerlandaise, ont réussi à dégager, de Hoofdplaat à Knokke-Heist, une route de 33 km après environ 6 semaines de combat. Le trajet se fait maintenant en un jour et suit le parcours qu’ont emprunté les Canadiens pendant la bataille.

Pour les derniers kilomètres de la marche, dans la ville de Knokke-Heist, des centaines de gens se sont joints aux Canadiens. Des drapeaux canadiens, hollandais et belges flottaient dans les rues de la ville et étaient suspendus à de nombreux balcons. Pour le Caporal-chef Eric Poirier des Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders, dont le régiment a aidé à libérer la région dans le cadre de la mission de la 9e Brigade, 3e Division de l’infanterie canadienne, l’événement était une leçon d’humilité. « La générosité et la gratitude des personnes de la région sont incroyables », a affirmé le Cplc Poirier. « Les gens qui se souviennent de la libération ont encore les larmes aux yeux lorsqu’ils en parlent. »

À l’occasion du jour du Souvenir, nous ne devons pas oublier les gens qui n’oublient pas les Canadiens. « La liberté n’est pas gratuite. Nous devons nous rappeler qu’elle a été gagnée grâce de nombreux combats et de sacrifices de la part de tous », a indiqué le Colonel Serge Labbé, commandant du contingent canadien.

Nous nous en souvenons encore… Nous ne pouvons oublier.

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