Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Air Force, Maple Leaf, 01 December 2004, Vol. 7 No. 40

Force aérienne, La feuille d'érable, Le 1re décembre 2004, Vol. 7 No. 40

435 Squadron flies Open Skies missions in Russia

By Capt Mary Lee

Captain Art Jordan never expected his navigational skills would be put to the test while in Russia conducting the Open Skies missions this past October. After all, as a navigator one of his roles is to plan flying missions for his CC-130 Hercules crew who are used to conducting tactical and strategic airlift operations at numerous locations around the globe.

The challenge, however, was having the necessary flight planning information readily available or even close to previously familiar standards and procedures. Luckily, for Capt Jordan and the crew that certainly was not a showstopper.

In fact, 435 Transport and Rescue Squadron (435 T&R Sqn) has successfully completed its second Open Skies mission since the Open Skies Treaty was instituted January 1, 2002. The first mission took the crew to Belgium, the Ukraine and Russia over a three-week period this past summer. While in Brussels, the 12 crew members from 435 T&R Sqn became familiar with the first route to be flown over the Ukraine by “chair flying” the route—discussing each leg and turn on the route with each member of the crew to minimize surprises during the actual mission.

By October, when it came time for 435 T&R Sqn to carry out its second mission, the flights became quite straightforward. “I just sat back and did my job, but in a whole new country,” explained Capt Jordan.

The job for 435 T&R Sqn crew members was much greater than just familiarizing with airspace of a former adversarial country. Open Skies missions are all part of a diplomatic agreement by signatory countries to foster openness and transparency of each other’s military activities and, more specifically, each other’s respect of the arms-control process.

“The Treaty on Open Skies represents a wide ranging multi-national effort aimed at enhancing military transparency and confidence building through mutual aerial observation flights,” explains Lieutenant-Colonel Dan Chicoyne, commanding officer 435 T&R Sqn, who flew on the October mission. “Its purpose is to facilitate the monitoring of compliance with existing or future arms control treaties and to strengthen the capacity for conflict prevention and crisis management.”

Each aerial observation flight was conducted using a sensor pod designed to take aerial photographs along pre-determined routes. The pod itself is a converted Hercules fuel tank modified to carry the permitted sensors. Members of the Canadian Open Skies team in Ottawa, including a number of imagery technicians with the CF Arms Control Verification (ACV) Unit operated the sensor pod, compiled and processed the data collected from each observation flight. The “Samson” pod, as it is called, owned and shared by several signatory nations including Belgium, Greece, Luxemburg, France, Canada, Italy, Norway, Portugal, Spain, and the Netherlands.

The Winnipeg-based squadron shared Canada’s part in the Open Skies commitment with two other transport squadrons— 429 and 436 Squadrons both from 8 Wing Trenton. Together their contribution to this important multi-national effort was to provide one CC-130 aircraft and crew to fly the ACV team on a rotational basis.

“Participation also included, when possible, a cultural day where the visiting nation is exposed to a bit of the visited nation's country and culture,” adds LCol Chicoyne. “The opportunity for Canadian aircrew to fly inside Russia is quite rare and provides exposure and training, which would otherwise be all but impossible to acquire.”

“The mission is also about the person-to-person diplomacy,” comments Capt Jordan. “There is a courteous rapport developing with our host nation since this newfound partnership in military and diplomatic affairs was signed. These cultural exchanges indeed enhance that relationship.”

To find out more about the Open Skies Treaty visit: http://www.forces.gc.ca/site/ newsroom/view_news_e.asp?id=982.

Capt Lee is the 17 Wing PAO.

Le 435e Escadron participe à des missions « Ciels ouverts » en Russie

par le Capt Mary Lee

Le Capitaine Art Jordan n’aurait jamais cru que ses compétences pour la navigation seraient mises à l’épreuve durant les missions « Ciels ouverts » qu’il a menées en Russie en octobre dernier. Après tout, à titre de navigateur, l’une de ses fonctions consiste à planifier les missions de vol du CC-130 Hercules et de son équipage habitué aux opérations tactiques et stratégiques de transport aérien, les ayant accompli dans de nombreux endroits, aux quatre coins du monde.

Cependant, et c’était là le défi, il fallait obtenir en temps opportun l’information servant à l’établissement du plan de vol, ou une information proche, en vue d’assimiler les normes et les procédures. Mais, heureusement, le Capt Jordan et son équipage ne se laisseraient certainement pas décourager.

En fait, le 435e Escadron de transport et de sauvetage (435 ETS) a terminé avec succès sa deuxième mission depuis l’adoption du Traité « Ciels ouverts », le 1er janvier 2002. L’été dernier, lors de sa première mission qui a duré trois semaines, l’équipage s’est rendu en Belgique, en Ukraine et en Russie. Alors qu’ils étaient à Bruxelles, les 12 membres de l’équipage du 435e Escadron se sont familiarisés avec le premier itinéraire qu’ils suivraient pour survoler l’Ukraine, en simulant le vol, discutant de chaque étape et de chaque virage, afin de réduire les surprises qui pourraient survenir au cours du vol réel.

En octobre, quand est venu le temps pour le 435 ETS d’accomplir sa deuxième mission, les vols se sont révélés assez simples. « Je me suis tout bonnement assis et j’ai fait mon travail, sauf que je me trouvais dans un pays totalement nouveau », a précisé le Capt Jordan.

Pour l’équipage du 435 ETS, il ne s’agissait pas uniquement de se familiariser avec l’espace aérien d’un ancien pays adverse. Les missions « Ciels ouverts » font partie d’un accord diplomatique entre des pays signataires pour favoriser l’ouverture et la transparence des activités militaires et, plus particulièrement, le respect par chacun du processus de contrôle des armements.

« Le Traité “Ciels ouverts” est le fruit de multiples efforts à l’échelle internationale pour améliorer la transparence militaire et renforcer la confiance, grâce à des vols d’observation mutuelle », a expliqué le Lieutenant-colonel Dan Chicoyne, commandant du 435 ETS, qui a participé à la mission d’octobre. « L’objectif est de faciliter la surveillance de la conformité avec les traités de contrôle des armements, actuels ou futurs, ainsi que de renforcer la capacité de prévenir les conflits et de gérer les crises. »

Pour chaque vol d’observation, on a utilisé une nacelle de détecteurs conçue pour prendre des photos aériennes en suivant des itinéraires préétablis. La nacelle elle-même consiste en un réservoir de carburant de Hercules modifié en vue de transporter les détecteurs autorisés. Les membres de l’équipe canadienne de « Ciels ouverts », à Ottawa, dont un certain nombre de techniciens en imagerie de l’Unité de vérification du contrôle des armements (VCA) des FC, ont fait fonctionner la nacelle de détecteurs. De plus, ils ont compilé et traité les données recueillies à chaque vol d’observation. La nacelle « Samson » notamment appartient à plusieurs pays signataires du Traité qui se la partagent, incluant la Belgique, la Grèce, le Luxembourg, la France, le Canada, l’Italie, la Norvège, le Portugal, l’Espagne et les Pays-Bas.

L’Escadron de Winnipeg assume la part du Canada, dans l’engagement « Ciels ouverts », avec deux autres escadrons de transport, soit les 429e et 436e Escadrons, tous deux de la 8e Escadre Trenton. Ensemble, ils doivent contribuer à cette importante entreprise multinationale en fournissant, à tour de rôle, un aéronef CC-130 et l’équipage nécessaire pour l’équipe de VCA.

« La participation comprend également, quand c’est possible, une journée culturelle au cours de laquelle le pays en visite peut découvrir une parcelle de la culture du pays où il se trouve », a ajouté le Lcol Chicoyne. « L’occasion pour les équipages canadiens de voler en Russie se présente rarement et leur permet de prendre contact avec ce pays et de s’y entraîner, ce qui serait autrement impossible. »

« Par ailleurs, la mission constitue un acte de diplomatie de personne à personne », a mentionné le Capt Jordan. « En effet, des rapports de courtoisie se créent avec le pays hôte depuis la signature de ce nouveau partenariat relatif aux affaires militaires et diplomatiques. Les échanges culturels améliorent réellement nos relations. »

Pour en savoir davantage sur le Traité « Ciels ouverts » visitez le site : http://www.forces.gc.ca/site/newsroom/ view_news_f.asp?id=982.

Le Capt Lee est OAP à la 17e Escadre.

Cormorant resumes training flights

The Air Force is partially lifting operating restrictions on its fleet of CH-149 Cormorant helicopters that limited the aircraft to search and rescue operations and maintenance test flights only, after cracks were found on the tail rotor half hubs of a CH-149 Cormorant at 9 Wing Gander on October 16.

Further investigation has revealed other tail rotor half hubs with minor cracks, and a comprehensive engineering solution is being investigated by the Air Force and the aircraft manufacturer.

CH-149 Cormorant crews across Canada will resume proficiency training flights to enable them to safely conduct essential search and rescue missions. Several mitigating measures will be implemented, including limiting rates of climb and the maximum operating airspeed, as well as limiting training flights to no more than two hours duration, to facilitate more frequent maintenance inspections of the tail rotor half hub. As well, new inspection equipment is being issued to facilitate maintenance inspections.

“The safety of the men and women who fly the Cormorant is a top priority. We are operating with a risk, but, as always, we put in place sufficient mitigating measures to make the risk acceptable,” said 1 Canadian Air Division Commander Major-General Charles Bouchard. “This will allow our Cormorant crews to maintain their flight proficiency and continue to provide SAR service to Canadians.”

The Air Force will re-evaluate remaining restrictions and current flight limitations as more details from the engineering investigation become available. Force generation and utility flights are still not authorized at this time, and will only resume when the MGen Bouchard is satisfied that they can be undertaken safely.

Reprise des vols d’entraînement pour les Cormorant

Le 16 octobre dernier, la Force aérienne a levé partiellement les restrictions de vol imposées à sa flotte d’hélicoptères CH-149 Cormorant qui limitaient les hélicoptères aux missions de recherche et de sauvetage et à des vols d’essais seulement après la découverte de fissures sur les demi-moyeux du rotor de queue d’un CH-149 Cormorant, à la 9e Escadre Gander.

Un examen plus poussé a permis de découvrir d’autres demi-moyeux de rotor de queue ayant de petites fissures, et une solution technique globale est examinée par la Force aérienne et le constructeur d’aéronefs.

Les équipages de CH-149 Cormorant pourront reprendre les vols d’entraînement de compétence qui leur permettront d’effectuer en toute sécurité des missions de recherche et de sauvetage essentielles. Plusieurs mesures de réduction des risques seront mises en œuvre, dont la limitation des vitesses de montée et de la vitesse maximale admissible en exploitation, ainsi que la limitation des vols d’entraînement à une durée d’au plus deux heures afin de faciliter la tenue d’inspections de maintenance plus fréquentes du demi-moyeu du rotor de queue. De même, du nouvel équipement d’inspection a été distribué pour faciliter les inspections de maintenance.

« La sécurité des hommes et des femmes qui naviguent à bord du Cormorant est la principale priorité. Nous volons en assumant un certain risque, mais, comme toujours, nous mettons en place suffisamment de mesures de réduction des risques pour que ce risque soit acceptable », a déclaré le Major-général Charles Bouchard, commandant de la 1re Division aérienne du Canada. « Ces mesures permettront aux équipages de nos Cormorant de maintenir leur compétence en vol et de continuer à fournir des services SAR aux Canadiens. »

La Force aérienne va réévaluer les restrictions qui restent et les limites de vol actuelles à mesure que l’enquête technique fournira plus de détails. La mise sur pied d’une force et les vols utilitaires ne sont toujours pas autorisés pour le moment, et ils ne reprendront que lorsque le Mgén Bouchard sera convaincu qu’ils pourront être entrepris en toute sécurité.

This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)