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Maple Leaf


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Pages 6 - 7, Maple Leaf, Maple Leaf, 12 January 2005, Vol. 8 No. 2

pages 6 - 7, La feuille d'érable, le 12 janvier 2005, vol. 8 no 2

“We are normal …just in a chair”

By Kristina Davis

While most children gobbled their goodies on Halloween, Lisa Hamelin counted her candy.

But it was not just, the now 30-something, woman's affinity for numbers that set her apart from other children. A diagnosis of Cerebral Palsy at an early age also meant she would be confined to a wheelchair.

Ms. Hamelin, who holds a Bachelor of Commerce, a Bachelor of Economics and a Masters in Business Administration, admits some have preconceived notions about her disability.

The one that frustrates her most is the assumption that her physical disability also affects her mental acuity. In fact even counsellors at school suggested she take fewer courses per semester, a choice that would have affected her chances at a university education.

Now with ADM(Fin CS), Ms. Hamelin works in financial operations collecting monies from UN peacekeeping arrangements. Ms. Hamelin lives with her mother, Phyllis Hamelin, who helps her daughter with simple every day tasks like preparing for bed and getting ready for work.

She travels to work via Para Transpo, a service designed for people with disabilities. And while it may seem as simple as just taking the bus, Ms. Hamelin says it is a good service, albeit one that works around a set schedule, someone else's schedule.

Ms. Hamelin says the Department has made accommodations for her disability, including a plan in case of fire. In fact, a special evacuation chair was purchased, just in case. And while Ms. Hamelin jokes that she enjoys what she terms, “this Cleopatra treatment”, it is clear she appreciates how seriously her colleagues and supervisors take her needs.

In early December, the Department celebrated International Day of Persons with Disabilities. Ms. Hamelin says shewishes the day was no longer necessary and wonders if it changes people's perspectives. The bottom line, she says, is, “We are just like everybody else with families and friends. We are normal …just in a chair.”

Others, like Laurie Ringaert, President of Universal Design Consulting, who spoke at the International Day for Persons with Disabilities celebration, would agree.

According to Ms. Ringaert, Universal Design is intended to plan space and products for people of any age, size or ability and often approaches it with safety issues in mind.

“We now expect power sliding doors,” she says. “Originally, it was designed to serve the needs of persons with disabilities and now it's commonplace in society.”

Interestingly, the concept of Universal Design has a military twist. Initiated, in large part, by disabled war veterans who felt that large portions of society were no longer available to them, the movement began even before the post-Vietnam rallies.

John Counsell, a veteran of the Second World War and later founder of the Canadian Paraplegic Association, suffered a spinal cord injury at Dieppe, which rendered him a paraplegic. For his courage he was awarded the Military Cross.

Yet, when he returned to Canada he had to develop inventive and often ingenious ways to care for himself. Mr. Counsell, it is believed, was the first Canadian to own a folding wheelchair. In 1944, he along with notable Canadians Conn Smythe, L. M. Wood and Walter Gordon, formed the Canadian Paraplegic Association. With that movement came the beginnings of universal design and a paradigm shift, says Ms. Ringaert. With new codes, standards and designs, able to accommodate wheelchairs and other aids, everybody benefited.

Beyond visible disabilities, the Day for Persons with Disabilities also featured two speakers from the Operational Stress Injury Social Support (OSISS) Institute. Sergeant (Ret) Peter Duplessis and Warrant Officer (Ret) Tom Martineau both served on many overseas tours.

WO Martineau suffered a near fatal injury in Bosnia. While his physical wounds healed, others were left behind. Now battling Post Traumatic Stress Disorder (PTSD), he is part of OSISS' Speakers Bureau. He says that of the seven keys to recovering from PTSD, only one is medical. The remaining six include friends, family, a home and a job to go to.

While the stigma attached to this invisible disability may be waning, he says it still exists. Yet, he hopes that the silence and solitude, which often surrounds PTSD, can be broken.

« Nous sommes des gens normaux… en fauteuil »

par Kristina Davis

Alors que la plupart des enfants engloutissaient leurs friandises à l'Halloween, Lisa Hamelin les comptait.

Mais ce n'était pas uniquement l'attrait de cette fille, aujourd'hui trentagénaire, pour les nombres qui la distinguait des autres enfants. Son infirmité motrice cérébrale, diagnostiquée dès son jeune âge, signifiait également qu'elle serait clouée à un fauteuil roulant.

Mme Hamelin, qui détient un baccalauréat en sciences commerciales, un baccalauréat en économie ainsi qu'une maîtrise en administration des affaires avoue que certaines personnes ont des idées préconçues au sujet de son handicap.

Ce qui la frustre le plus, c'est quand les gens présument que son handicap physique a un effet sur son acuité mentale. En fait, même les conseillers en orientation à l'école lui ont proposé de suivre moins de cours par session, un choix qui aurait nui à ses possibilités de faire des études universitaires.

Aujourd'hui employée du Groupe du SMA(Fin SM), Mme Hamelin travaille aux opérations financières, où elle perçoit des sommes versées dans le cadre d'accords sur le financement des opérations de maintien de la paix de l'ONU.

Mme Hamelin vit avec sa mère, Phyllis Hamelin, qui aide sa fille à exécuter ce que nombre de personnes considèrent comme des tâches de tous les jours, comme se préparer pour le lit et pour le travail.

Elle se rend au travail par Para Transpo, un service conçu pour les personnes handicapées. Même si on pourrait croire que c'est aussi simple que de prendre l'autobus ordinaire, Mme Hamelin précise qu'il s'agit d'un bon service, bien qu'il soit nécessaire de composer avec un horaire fixe, un horaire établi par quelqu'un d'autre.

Mme Hamelin indique que le Ministère a fait des aménagements spéciaux pour son handicap et a notamment élaboré un plan en vue de son évacuation en cas d'incendie. En fait, on a fait l'acquisition d'une chaise d'évacuation spéciale qui pourrait être utilisée au besoin. Même si Mme Hamelin plaisante en affirmant qu'elle aime bien être traitée en « Cléopâtre », il est évident qu'elle est très reconnaissante du sérieux avec lequel ses collègues et ses superviseurs s'occupent de ses besoins.

Au début décembre, le Ministère a fêté la Journée internationale des personnes handicapées. Mme Hamelin dit qu'elle souhaiterait que cette journée ne soit plus nécessaire et se demande si cette journée change la façon de penser des gens. Selon elle, l'essentiel à retenir, c'est que « nous sommes comme les autres personnes avec des familles et des amis. Nous sommes des gens normaux… en fauteuil. »

D'autres personnes, comme Laurie Ringaert, présidente de Universal Design Consulting, qui a pris la parole lors de l'activité soulignant la Journée internationale des personnes handicapées, serait d'accord.

En fait, selon Mme Ringaert, la conception universelle a pour but de planifier des milieux et des produits pour des gens de tout âge, de toute taille et de tout état physique en tenant souvent compte du facteur de la sécurité.

« Aujourd'hui, nous nous attendons tous à des portes coulissantes automatiques », dit-elle. « Au départ, ces portes devaient répondre aux besoins des personnes han-dicapées, alors qu'il s'agit maintenant d'une commodité très répandue dans la société. »

Chose intéressante, la conception universelle, en tant que concept, a une particularité militaire. Lancé en grande partie par des anciens combattants handicapés qui avaient l'impression que de grandes parties de la société ne leur étaient plus accessibles, le mouvement s'est mis en branle même avant les grands rassemblements qui ont suivi la guerre du Vietnam. John Counsell, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale et plus tard fondateur de l'Association canadienne des paraplégiques, a souffert d'une lésion de la moelle épinière à Dieppe, blessure qui a fait de lui un paraplégique. Pour son courage, il a été décoré de la Croix militaire.

Et pourtant, lorsqu'il a été rapatrié, il a dû trouver des façons créatives et souvent ingénieuses pour s'occuper de l ui-même. On croit que M. Counsell aurait été le premier Canadien à posséder un fauteuil roulant pliant. En 1944, il aurait fondé, de même que les éminents Canadiens Conn Smythe, L. M. Wood et Walter Gordon, l'Association canadienne des paraplégiques. « Grâce à ce mouvement, la conception universelle a pris naissance et on a assisté à un changement de paradigme », a expliqué Mme Ringaert. Grâce aux nouveaux codes, aux nouvelles normes et conceptions, lesquels étaient adaptés aux fauteuils roulants et aux autres aides techniques, tout le monde en a profité.

Outre les handicaps visibles, la Journée internationale des personnes handicapées mettait également en vedette deux conférenciers de l'Institut du soutien social aux victimes de stress opérationnel (SSVSO). Le Sergent (retraité) Peter Duplessis et l'Adjudant (retraité) Tom Martineau ont tous deux participé à de nombreux déploiements outre-mer.

L'Adj Martineau a souffert d'une blessure quasi-mortelle en Bosnie. Bien que ses blessures physiques aient guéri, ses blessures ont laissé d'autres séquelles. Aujourd'hui atteint du syndrome du stress post-traumatique (SSPT), il est membre du Bureau des conférenciers du projet de SSVSO. Il explique que des sept clés permettant de se remettre du SSPT, seule l'une d'entre elles est de nature médicale. Les autres six comprennent les amis, la famille, le foyer et un emploi.

Bien que le caractère de maladie honteuse attaché à cet handicap invisible se soit adouci, il affirme qu'il est toujours présent. Et pourtant, il a bon espoir que le silence et la solitude qui accompagnent souvent le SSPT pourront être brisés.

DART deployed to Southeast Asia

By Gloria Kelly

Canada has deployed its Disaster Assistance Response Team (DART) to Ampara, Sri Lanka to aid in the relief efforts following the December 26, tsunami that struck many regions of Southeast Asia.

Defence Minister Bill Graham said the decision to deploy the DART was made following receipt of a preliminary report from an Interdepartmental Reconnaissance Team on the ground in Sri Lanka. The DART commander, Lieutenant-Colonel Mike Voith, was part of that inter-departmental reconnaissance team.

Ampara is a district of approximately 600 000 people located on the east coast of Sri Lanka. The region was one of the worst affected areas and suffered an estimated 10 000 deaths. Approximately 105 560 people have been forced to seek temporary shelters.

The DART, formed in June 1996, can provide a speedy response to requests for humanitarian assistance and disaster relief. This military team is capable of deploying quickly into a crisis area, bridging the gap until members of the international community arrive to provide long-term help.

The DART deployment began January 6. Four-chartered Antonov flights were expected to be required to lift the nearly 225 tons of equipment to Sri Lanka.

The team was to begin partial operations immediately upon arrival in Ampara. It will be in full operation as soon as possible.

The DART serves four critical needs in emergencies:

  • primary medical care;
  • production of safe drinking water;
  • a limited specialist engineer capability;
  • a command and control structure that allows for effective communications between the DART, the host nation, and the other agencies involved in the relief effort, including international organizations, non-governmental organizations and UN aid agencies.

All four factors are deploying including up to 200 CF members, the majority from CFB Petawawa and CFB Kingston where the DART is headquartered.

Mr. Graham said the DART's main focus would be provision of fresh water and a field hospital.

The DART last deployed in 1999 when a massive earthquake devastated parts of Turkey.

La DART est déployée en Asie du Sud-Est

par Gloria Kelly

Le Canada a déployé son Équipe d'intervention en cas de catastrophe (DART) à Ampara, au Sri Lanka, pour contribuer aux mesures de secours à la suite du tsunami qui a frappé de nombreuses régions de l'Asie du Sud-Est le 26 décembre.

Le ministre de la Défense nationale Bill Graham a indiqué que la décision de déployer la DART a été prise après avoir reçu un rapport préliminaire de l'équipe de reconnaissance interministérielle sur place au Sri Lanka. Le commandant de la DART, le Lieutenant-colonel Mike Voith, faisait partie de cette équipe.

Ampara est un district de quelque 600 000 habitants situé sur la côte Est du Sri Lanka. Cette région est l'une des plus gravement touchées et compte environ 10 000 morts. Approximativement 105 560 personnes ont été forcées de se reloger dans des refuges temporaires.

La DART, formée en juin 1996, est en mesure de réagir rapidement aux demandes d'aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe. Cette équipe militaire peut être déployée sans délai dans une zone de crise et faire le pont jusqu'à l'arrivée des membres de la communauté internationale chargés de fournir des secours à long terme.

Le déploiement de la DART a été entamé le 6 janvier. Quatre vols Antonov nolisés devraient être requis pour transporter les quelques 225 tonnes d'équipement au Sri Lanka.

L'équipe devait entamer des opérations partielles dès son arrivée à Ampara. Elle sera pleinement opérationnelle aussitôt que possible.

La DART vise à répondre à quatre besoins essentiels en cas d'urgence, c'est-à-dire :

  • dispenser des soins médicaux primaires;
  • produire de l'eau potable;
  • fournir une capacité spécialisée restreinte en matière de génie;
  • assurer la mise en place d'une structure de commandement et de contrôle qui permet des communications efficaces entre la DART, le pays hôte et les autres organismes participant à l'opération de secours, notamment les organisations internationales, les organisations non gouvernementaux et les organismes d'aide de l'ONU.

Le Canada fournira ces quatre capacités et déploiera plus de 200 membres des FC, la majorité venant des BFC Petawawa et Kingston, où se trouve le quartier général de la DART.

Le ministre Graham a indiqué que la DART serait principalement chargée de fournir de l'eau potable et de monter un hôpital de campagne.

Le dernier déploiement de la DART remonte à 1999, année où un tremblement de terre majeur avait dévastécertaines régions de la Turquie.

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