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Air Force, Maple Leaf, Maple Leaf, 19 January 2005, Vol. 8 No. 3

Force aérienne, La feuille d'érable, le 19 janvier 2005, vol. 8 no 3

Relief is on the way

Air Force pulls out all the stops for tsunami relief

By Holly Bridges

8 WING TRENTON — Air Force personnel across the country went above and beyond the call of duty this month to plan, build and execute one of the most challenging humanitarian relief operations since the earthquakes in Turkey in 1999.

That was the last time the Air Force had to stop, drop and roll to airlift the Canadian Forces' Disaster Assistance Response Team (DART) and support the airlift of its 270 000 kg of kit, not an easy feat by any definition.

This time, it was more of the same—pull the CC-150 Polaris (Airbus A310) off other taskings, pull together air, ground and movements crews and spool up for a major humanitarian relief effort—all with a matter of a few days notice and all under the glare of the national media spotlight.

“I have been involved in some pretty big military operations,” says Major Dan Harris, commanding officer, 2 Air Movements Squadron (2 Air Mov Sqn). “But I have never seen media interest in what we do like this. There were wall-to-wall TV cameras out on the flight line and media everywhere. It was incredible.”

Altogether, over the past two weeks, the Air Force has prepared, loaded and airlifted two loads of humanitarian relief supplies to Sri Lanka and the Maldives, flown DART personnel to Colombo, pre-positioned a CC-144 Challenger in Zagreb with a fresh CC-150 crew to continue the DART flight to Colombo without delay, and perhaps most gargantuan of all, prepared and moved an entire warehouse full of supplies from the DART warehouse to the flight line using little more than a handful of 2 Air Mov Sqn personnel. Altogether, it took the mighty Russian AN-124-100 Antonov a total of five flights to transport the DART cargo, which included 40 vehicles, water purification equipment and various medical equipment and supplies.

Some might call it a miracle that planners at 8 Wing Trenton, 1 Canadian Air Division and the Chief of the Air Staff Directorate of Force Employment were able to re-jig Air Force priorities to handle the last-minute call-up. Staff at all levels were working around the clock trying to accommodate the deployment without compromising other Air Force missions.

Consider, for example, 437 Transport Squadron is heading into one of its busiest times this month—there is Prime Minister Paul Martin's trip, possibly to Thailand, Sri Lanka and India later this month, the next rotation of 700 troops in and out of Operation ATHENA at the end of January, weekly sustainment flights to Camp Mirage, and other miscellaneous taskings that inevitably pop up—all this for a squadron that operates only one combination aircraft (for both cargo and troops), and is short one of its CC-150s, currently undergoing a strategic-air-to-air refuelling retrofit in Germany.

Still, for all the headaches, backaches and long-distance travel, the experience of helping those in need is what drove everyone to pitch in and lend a hand.

“Everyone was in the mood to help,” says 437 (T) Sqn mission commander, Major John Komocki who flew the first CC-150 into Sri Lanka. “People couldn't do enough to help and that was really nice to see.”

La Force aérienne à la rescousse

La Force aérienne remue ciel et terre pour venir en aide aux victimes du tsunami

par Holly Bridges

8e ESCADRE TRENTON — Au cours du mois, partout au pays, les membres de la Force aérienne ont surpassé les exigences que demande leur devoir lorsqu'ils ont planifié, préparé et exécuté l'une des plus importantes opérations d'aide humanitaire depuis le tremblement de terre qui a secoué la Turquie en 1999.

Il s'agissait en fait de la dernière fois que la Force aérienne a dû se mobiliser afin de fournir les services de transport aérien nécessaires au déploiement de l'Équipe d'intervention en cas de catastrophe (DART) des FC et du matériel connexe (270 000 kg), tâche qui s'est avérée un véritable exploit.

Encore une fois, il a fallu relever le CC-150 Polaris (Airbus A310) des tâches en cours aux fins de réaffectation, rassembler des membres du personnel navigant, du personnel au sol et du personnel chargé des mouvements et se préparer rapidement à mener une opération d'aide humanitaire, et ce, dans un délai de quelques jours seulement et sous les projecteurs des médias nationaux.

« J'ai déjà participé à plusieurs opérations militaires d'envergure », a expliqué le Major Dan Harris, commandant du 2e Escadron des mouvements aériens (2 Esc Mouv Air). « Pourtant, c'est la première fois que les médias s'intéressent autant à ce que nous faisons. Les caméras de télévision recouvraient l'aire de service et les représentants des médias se trouvaient partout. Du jamais vu. »

Au cours des deux dernières semaines, la Force aérienne a dû exécuter les tâches suivantes : préparation et transport aérien de deux charges d'approvisionnements de secours, dont l'une était destinée au Sri Lanka et l'autre aux Maldives; transport aérien de la DART vers Colombo; la mise en place préalable d'un CC-144 Challenger à Zagreb et le transport préalable, au même endroit, d'un équipage de CC-150 de remplacement en vue du transport sans retard de la DART vers Colombo; préparation du matériel destiné à l'usage de la DART et son déplacement entre l'entrepôt et l'aire de service. De ces tâches, la dernière a peut-être été la plus énorme, qu'un peu plus de quelques membres du 2 Esc Mouv Air ont dû exécuter. Parmi le matériel, dont le transport a nécessité au total cinq vols à bord du puissant Antonov AN-124-100 russe, figuraient 40 véhicules, le matériel d'épuration de l'eau, des fournitures médicales et des approvisionnements.

Certains qualifieraient de miracle le fait que les planificateurs de la 8e Escadre Trenton, de la 1re Division aérienne du Canada et de la Direction de l'Emploi de la Force (Air) ont réussi à réorganiser les activités de la Force aérienne en fonction de nouvelles tâches prioritaires permettant de répondre aux besoins d'une mobilisation au pied levé. Les membres du personnel à tous les niveaux ont travaillé jour et nuit afin de soutenir le déploiement sans compromettre les autres missions de la Force aérienne.

Citons, par exemple, le cas du 437e Escadron de transport, qui entame ce mois-ci une période fort chargée : le premier ministre Paul Martin part en voyage avant la fin du mois, voyage qui pourrait l'amener en Thaïlande, au Sri Lanka et en Inde; la rotation des troupes affectées à l'opération ATHENA a lieu à la fin janvier, ce qui nécessitera le déplacement de 700 personnes à partir de et à destination du théâtre des opérations; il faut encore effectuer les vols hebdomadaires de maintien en puissance à destination du Camp Mirage, sans compter les autres tâches diverses qui s'imposeront. De plus, l'escadron n'utilise qu'un seul avion mixte (équipé pour transporter à la fois du fret et des passagers) et un de ses CC-150 fait actuellement l'objet de travaux de réfection en Allemagne, aux fins du ravitaillement stratégique en vol.

Malgré les maux de tête, les maux de dos et les heures interminables de voyage, ce qui a poussé tout le monde à mettre la main à la pâte, c'est l'expérience d'aider les gens dans le besoin.

« Tout le monde avait envie d'aider », a déclaré le Maj John Komocki, commandant de mission du 437e Escadron de transport et pilote du premier CC-150 s'étant rendu au Sri Lanka. « Les gens voulaient sans cesse en faire davantage. C'était vraiment beau à voir. »

Mission commander recalls first flight

By Holly Bridges

The motto of 437 Transport Squadron is Omnia Passim (Anytime, Anywhere) and never was that more true than over the Christmas holidays.

Major John Komocki was the mission commander for the first CC-150 (Airbus A310) humanitarian flight into Sri Lanka following the devastating tsunami on December 26.

“All of us were very proud that we could provide assistance to the people who are suffering so much over there,” recalls Maj Komocki. “It was a very unique journey for all of us.”

Although Maj Komocki and his crew of seven did not see much devastation from the air as they approached the Colombo airport, they had the sense that they were delivering an important payload that would eventually make it over land to the people who needed it the most.

“This was definitely a different mission. The technical aspects of flying were not very different, however, there were things like minimal crew rest, the type of cargo we were carrying, that sort of thing.”

The flight carried 27 000 kilograms of Red Cross cargo from its warehouse in Belleville, including water purification sachets, plastic sheeting and collapsible jerry-cans (to be used to carry water).

A second flight carrying more than 5 000 blankets, as well as water bladders and plastic piping, flashlights and batteries, tents and tarpaulins and garbage bags left Trenton on January 3 for the Maldives, a group of about 1 200 smaller islands in the Indian Ocean.

Le commandant du premier vol se souvient…

par Holly Bridges

La devise du 437e Escadron de transport, Omnia Passim (N'importe quoi, n'importe où), n'a jamais été plus indiquée que durant le congé des Fêtes.

Le Major John Komocki a été nommé commandant du premier vol à caractère humanitaire du CC-150 (Airbus A310) vers le Sri Lanka à la suite du tsunami dévastateur du 26 décembre dernier.

« Nous étions très fiers de pouvoir venir en aide aux gens qui souffrent beaucoup là-bas », a indiqué le Maj Komocki. « C'était une mission unique pour nous tous. »

Malgré le fait que le Maj Komocki et les sept membres d'équipage qui l'accompa-gnaient n'ont pas vu beaucoup de ravages lors de leur descente vers l'aéroport de Colombo, ils avaient tout de même l'impression de transporter un chargement très important qui sera acheminé et distribué aux plus démunis.

« Il s'agit sans aucun doute d'une mission exceptionnelle. Les aspects techniques du vol étaient plus ou moins ordinaires, mais l'équipage a eu très peu de temps de repos, la charge était différente, et j'en passe. »

L'aéronef a transporté 27 000 kg de matériel de la Croix-Rouge provenant de son entrepôt à Belleville, y compris des sachets pour purifier l'eau, des feuilles de plastique et des jerricans souples (qui serviront à contenir de l'eau).

Un deuxième aéronef chargé de plus de 5 000 couvertures ainsi que de réservoirs souples d'eau, de tuyaux en plastique, de lampes de poche, de piles, de tentes, de bâches et de sacs à déchets a quitté Trenton le 3 janvier à destination des Maldives, un archipel d'environ 1 200 petites îles dans l'océan Indien.

2 Air Movements Squadron “never unprepared”

By Holly Bridges

Moving houses is hard, moving warehouses is colossal.

The DART warehouse in Trenton looks like a big box superstore with aisle upon aisle of ceiling-high, steel shelves, shiny, perfect flooring and bright, bright fluorescent lighting. The look and feel of the warehouse may be cold and impersonal, yet for the survivors of the tsunami in Ampara, Sri Lanka, where the DART was heading, these shelves hold the stuff that dreams are made of—vital, lifesaving equipment that will quench the thirsty, treat the injured and comfort the heartbroken.

Getting the DART up and running in Sri Lanka starts in this warehouse, long before the team starts treating a single soul. There are 270 000 kilograms of kit to move—from the shelves to forklifts, from forklifts to the trucks, from the trucks to the flight line, from the flight line to the aircraft. One part math, one part science, one part elbow grease and the rest true grit.

2 Air Movements Squadron (2 Air Mov Sqn) used seven traffic technicians for the Trenton loading, and deployed a four-member Mobile Air Movements Section (MAMS) to Colombo to offload the DART equipment when the mighty Antonov begins arriving. It is military logistics at its best.

“My staff has done a tremendous job preparing these loads,” says 2 Air Mov Sqn Commanding Officer Major Dan Harris. “It is quite gratifying because we are able to offer our services, albeit a very small contribution, for such a large scale disaster. We, like all other Canadians, are shocked by this devastation and I have many volunteers in my squadron who are willing to deploy or simply help pack-up and load the supplies coming through 8 Wing Trenton. If we can make a difference in (even) a very small way, we are happy to do so.”

Le 2e Escadron des mouvements aériens « toujours prêt »

par Holly Bridges

Il est déjà difficile de déménager le contenu de maisons, mais déménager le contenu d'entrepôts est une tâche colossale.

L'entrepôt de la DART à Trenton ressemble à un énorme magasin à grande surface avec ses innombrables allées de rayonnages d'acier montant jusqu'au plafond, ses planchers étincelants et son éblouissant éclairage fluorescent. L'entrepôt peut sembler froid et impersonnel, mais pour les survivants du tsunami à Ampara, au Sri Lanka, où la DART se dirigeait, ces rayonnages contiennent du matériel de rêve – de l'équipement d'une importance vitale qui permettra d'étancher la soif, de soigner les blessés et de réconforter les victimes.

L'organisation du fonctionnement de la DART au Sri Lanka commence dans cet entrepôt, bien avant que l'équipe ne traite une seule personne. Il y a là 270 000 kg d'équipement à déplacer – des rayonnages aux chariots à fourche, des chariots à fourche aux camions, des camions à l'aire de trafic et de l'aire de trafic aux aéronefs.

Cela exige certains calculs mathématiques, quelques connaissances en sciences, de l'huile de coude et une bonne dose de courage.

Le 2e Escadron des mouvements aériens (2 Esc Mouv Air) a eu recours aux services de sept techniciens des mouvements pour le chargement à Trenton et a déployé une section mobile des mouvements aériens (SMMA) comptant quatre personnes à Colombo pour décharger l'équipement de la DART à l'arrivée du puissant Antonov. C'est la logistique militaire dans sa forme la plus pure.

« Mon personnel a accompli un travail extraordinaire pour préparer ces charges », a indiqué le Major Dan Harris, commandant du 2 Esc Mouv Air.

« C'est très gratifiant parce que nous sommes en mesure d'offrir nos services, bien que ce ne soit qu'une très petite contribution compte tenu de l'ampleur du désastre. Tout comme les autres Canadiens, nous sommes consternés par cette dévastation, et il y a de nombreux volontaires dans mon escadron qui sont prêts à être déployés ou simplement à aider à emballer et à charger les fournitures qui passent par la 8e Escadre Trenton. Si nous pouvons changer les choses, ne serait-ce qu'un petit peu, nous sommes heureux de le faire. »

There's big and then there's the Antonov

By Holly Bridges

Canada contracted out the mother of all airlifters to deliver the enormous load of DART equipment destined for Sri Lanka. The Russian-built Antonov AN-124-100, or Condor under its NATO designation, lumbered into town at 8 Wing Trenton poised and ready for the big airlift.

Although 437 Transport Squadron can and does transport cargo using its combination aircraft, the CC-150 Polaris was never designed as a strategic airlifter. So, at times such as this, when Canada needs to move a gargantuan amount of cargo fast, the Antonov steps up to the plate.

The last time the DART deployed to Turkey in 1999, the Antonov was also called into action to airlift the team's equipment. Its size and weight capacity is staggering, designed to be the largest transport aircraft in the world. The aircrew and loadmasters, of which there are 17, eat and sleep on board the aircraft. The aircraft is larger than the C-5B Galaxy, but smaller than the AN-225 Mriya (NATO named Cossack) which carries the Russian space shuttle.

The fuselage is a thick oval in cross-section with a rounded nose and tapering to the rear. The tail fin is swept-back and tapered with rounded tips. Flaps are swept-back, tapered, and mid-mounted on the body.

Antonov Specifications

L'Antonov, le géant des avions de transport

par Holly Bridges

Le Canada a conclu un contrat de sous-traitance pour l'utilisation du plus gros des avions de transport afin de livrer l'énorme quantité d'équipement de la DART destinée au Sri Lanka. L'aéronef de construction russe Antonov AN-124-100, ou Condor selon sa désignation de l'OTAN, s'est posé lourdement à la 8e Escadre Trenton, fin prêt pour son importante tâche de transport aérien.

Bien que le 437e Escadron de transport puisse transporter du fret au moyen de ses avions mixtes et qu'il le fasse effectivement, le CC-150 Polaris n'a jamais été conçu comme avion de transport stratégique. Ainsi, en des périodes comme celle-ci, lorsque le Canada a besoin de transporter rapidement une quantité industrielle de fret, on fait appel à l'Antonov.

La dernière fois que la DART s'est déployée en Turquie en 1999, elle a également eu recours à l'Antonov pour transporter son équipement. Conçu pour être le plus gros avion de transport du monde, l'Antonov a une taille et une capacité pondérale stupéfiantes. Les membres d'équipage de l'aéronef et les arrimeurs, au nombre de 17, mangent et dorment à bord de l'avion. Ce dernier est plus gros que le C-5B Galaxy, mais plus petit que le AN-225 Mriya (appelé Cossack par l'OTAN), qui transporte les navettes spatiales russes.

Le fuselage est un ovale épais en coupe transversale, le nez est arrondi et l'arrière est effilé. La queue, chassée vers l'arrière et effilée, comporte des extrémités arrondies. Les ailerons sont chassés vers l'arrière, effilés et placés à mi-hauteur sur le fuselage.

Specifications/Spécifications
Country of Origin /
Pays d'origine
Russia / Russie
Role / Rôle Strategic transport / Transport stratégique
Similar Aircraft /
Aéronefs semblables
C-5B Galaxy, C-17A Globemaster III
Wing Span /
Envergure de l'aile
73.3 m
Length / Longueur 69 m
Weight / Poids 405 000 kg
Engine / Moteur 4 – Lotarev D-18T, 229.9 kN thrust each / 4 – Lotarev D-18T, d'une poussée de 229,9 kN chacun
Cruising speed /
Vitesse de croisière
865 km / h
Range / Portée Portée maximale : 16 500 km maximum range4 500 km with maximum payload / avec charge maximale
Service Ceiling /
Plafond pratique
12 000 m
Armament / Armement None / Aucun
Payload /
Charge transportée
88 passengers or cargo in a 36.5 m x 6.4 m x 4.4 m (1027.8 cu. m) cargo bay / 88 passagers ou fret dans une soute de 36,5 m sur 6,4 m sur 4,4 m (1027,8 m 3 )

Media madness puts 8 Wing in spotlight

By Capt Nicole Meszaros

While most of Trenton and Quinte West were still sleeping, the parking lot of the 8 Wing Trenton passenger terminal was more than awake—it was buzzing with media, giant coffees in hand, certainly a beehive of activity.

National, local and regional media began arriving well before 6 a.m. to begin covering the departure of the DART—satellite trucks, television and radio crews, newspaper photographers, reporters and producers—all waiting anxiously for the big event.

The first camera-friendly event was the loading of the AN-124-100 Antonov that was to carry the first load of supplies required by the DART. Approximately 78 000 kg of equipment departed Runway 06 before 10 a.m. that day bound for Colombo, Sri Lanka. The sheer size of the aircraft is interesting too. At approximately 69 m in length, with a wingspan of more than 73 m, the Antonov makes the CC-130 Hercules (at 29.79 m long) and the even longer CP-140 Aurora aircraft (at 35.61 m) look like babies!

It is no wonder the media wanted to videotape the large jet as it took off. Keen to help the media get the shot they wanted, I suggested they go to Whyte's Road, which is a great viewing spot for takeoffs and landings, seeing as the end of Runway 06 practically ends at Whyte's Road.

After the Antonov left, members of the DART began to arrive. Close to 150 soldiers, sailors and aircrew crowded into the terminal with what seemed to be a tonne of olive drab luggage. What a site to see and it was like flies on honey for the media. As a public affairs officer I overheard one captain, wearing a medical badge, being questioned about the “sluggish” Canadian response to the disaster, to which she thoughtfully replied that it did not matter whether the DART arrived two days or two months after the tsunami hit, the people there would still be in need of help. Her comments seemed to sum it all it up.

So after the interviews were over, it was up the stairs and on to the CC-150 Polaris. The DART departed on board the aircraft in the fading light of the short, Canadian winter day and those of us on the ground who wished to be going too BUT could do nothing more then wish them a safe flight and but good luck in their mission.

La 8e Escadre sous les feux des projecteurs

par le Capt Nicole Meszaros

Pendant que dormaient la majorité des habitants de Trenton et de Quinte West, le stationnement de l'aéro-gare des passagers de la 8e Escadre Trenton bourdonnait d'activités après l'arrivée des membres des médias, cafés en main.

Les médias nationaux, locaux et régionaux ont commencé à arriver bien avant 6 h pour couvrir le départ de la DART. Des camions satellites, des équipes de télévision et de radio, des photographes de journaux, des journa-listes et des producteurs attendaient avec impatience le grand moment.

La première activité filmée par les caméras était le chargement de l'AN-124-100 Antonov qui transporterait la première cargaison de matériel dont aurait besoin la DART. Environ 78 000 kg d'équipement ont quitté la piste 6 avant 10 h à destination de Colombo, au Sri Lanka. La taille même de l'aéronef est intéressante. D'une longueur d'approximativement 69 mètres et d'une voilure de 73 mètres, l'Antonov donne l'impression que le CC-130 Hercules (29,79 mètres de longueur) et le CP-140 Aurora (35,61 mètres) ne sont que des aéronefs miniatures!

Il n'est pas surprenant que les médias aient voulu filmer l'énorme avion à réaction prendre son envol. Soucieuse d'aider les médias à obtenir la prise qu'ils voulaient, j'ai suggéré qu'ils se rendent au chemin Whyte, où on peut très bien voir les décollages et les atterrissages, car la piste 6 se termine pratiquement au bout du chemin Whyte.

Après le départ de l'Antonov, les membres de la DART ont commencé à arriver. Quelque 150 soldats, marins et membres d'équipage aérien se sont réunis dans le terminal avec ce qui semblait être une tonne de bagages vert olive. Ils étaient impressionnants, et les médias n'ont pas tardé à aller leur parler. En tant qu'officier des affaires publiques, je n'ai pu m'empêcher de porter attention à la réponse d'un capitaine portant un insigne de médecin, que l'on interrogeait sur la « lenteur » de la réaction du Canada face au désastre. Le capitaine a judicieusement répondu qu'il importait peu que la DART arrive deux jours ou deux mois après le tsunami, car les gens là-bas auraient toujours besoin d'aide. Sa réponse semblait bien résumer la situation.

Après les entrevues, les membres de la DART ont gravi les escaliers et embarqué à bord du CC-150 Polaris, qui est parti à la tombée d'un court jour d'hiver canadien. Les gens au sol, qui auraient aimé pouvoir partir eux aussi, ne pouvaient faire autre chose que leur souhaiter bon voyage et bonne chance pour leur mission.

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