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Navy, Maple Leaf, Maple Leaf, 19 January 2005, Vol. 8 No. 3

Marine, La feuille d'érable, le 19 janvier 2005, vol. 8 no 3

Vice-Admiral MacLean on the role of CMS

By Lt(N) Paul Pendergast

Upon taking the helm of Canada's Naval Forces on August 25, 2004, Vice-Admiral Bruce MacLean was keenly aware of the responsibility that comes with the title Chief of the Maritime Staff. He was also aware of the many challenges facing a small but high quality Navy that responded to the events of September 11, 2001, with almost everything it had.

From October 2001 to October 2003 the Navy's contribution to the international campaign against terrorism was known as Operation APOLLO. During that time, Canada deployed 15 out of 18 major warships, with one ship (HMCS ATHABASKAN) deploying twice, 14 air detachments and over 4 000 sailors, representing 95 percent of our sea-going personnel. It was the single largest naval deployment since the Korean War. Although highly successful, it was a commitment that taxed the Navy's financial, personnel and equipment maintenance resources.

While the Navy has returned to a “steady state”, a myriad of challenges remain.

“These challenges include maintaining the command and control and air defence capability of the Iroquois Class destroyers, and the integration into the fleet of the Victoria Class submarines, in the wake of the tragic fire in HMCS CHICOUTIMI,” said VAdm MacLean.

With contracts signed for new maritime helicopters and YAG auxiliary training craft, VAdm MacLean feels that there are promising developments underway. Plans are also moving forward for a new class of Joint Support Ships (JSS), a supply vessel with additional lift and command features that would prove useful in coalition and expeditionary operations. As well, the Navy is embarking on a comprehensive modernization project for the Halifax Class frigates.

VAdm MacLean intends for the Navy to pursue these projects within the context of joint operations with Canada's Air Force, Army, and Allied forces, with the overall goal of positioning the CF for success in the future.

“As Commander of the Navy, I have three main responsibilities:

  • Sustaining the Navy's operations today;
  • Transitioning to the Navy of tomorrow; and
  • Transforming the Navy for the day after tomorrow.”

VAdm MacLean grew up in Dartmouth, Nova Scotia and joined the CF in 1970 while attending Dalhousie University in Halifax, N.S.

From graduation in 1972 until 1986, he served primarily in Canadian, but also Royal Navy and Royal Australian Navy submarines. As a junior officer, he was kept very busy with the demands of training and achieving his watchkeeping certificate. He aspired to be a submarine commanding officer, but never expected to one day be appointed to command the entire Navy.

He was appointed in command of HMCS OKANAGAN, in 1982. A two-year exchange with the Australian Submarine Squadron in Sydney followed this command, where he was responsible for submarine sea training. It was also during this period that he commanded, for several months, HMAS OXLEY and HMAS ORION—both Australian submarines.

“In order to qualify for his ‘dolphins' a submariner is required to know every valve and piece of equipment on the vessel. This fosters a participative environment and sense of teamwork,” said VAdm MacLean.

It also lends itself to a flat organizational structure, with a minimum of layers between decision-makers and the operators who translate those decisions into action.

VAdm MacLean believes that for the Navy to be successful in this era of instant communications, the structure of the Navy must be as flat as possible.

“Inertia at headquarters or in a warship will result in not achieving the mission. Opportunities will be missed if too many layers of approval are required for decisions that could be made at lower levels,” he said.

VAdm MacLean believes judicious delegation of authority is key to the effectiveness of a complex organization such as the Navy.

When asked if he had any advice for young sailors who are joining the Navy today, VAdm MacLean stated that perhaps the most important thing they can achieve is balance in life.

“That means putting as much emphasis on home life as you put on your career. Life in the Navy is not for everyone, but for people who want to serve their country, at home and abroad, the Navy offers a challenging but rewarding opportunity,” he said.

Lt(N) Pendergast is with Navy PA.

Le Vam MacLean discute de ses fonctions de CEMFM

par le Ltv Paul Pendergast

Lorsqu'il a pris la barre des forces navales du Canada le 25 août 2004, le Vice-amiral Bruce MacLean était très au fait de ce que seraient ses responsabilités en tant que chef d'état-major de la Force maritime (CEMFM). Il connaissait bien également les nombreux défis qui attendent une marine à l'effectif réduit, mais de grande qualité, qui a dû mobiliser presque toutes ses ressources pour faire face aux événements du 11 septembre 2001.

C'est que d'octobre 2001 à octobre 2003, la Marine a participé à la campagne internationale contre le terrorisme, dans le cadre de l'opération APOLLO. Au cours de cette période, le Canada a déployé 15 de ses 18 principaux navires de guerre et plus de 4 000 marins, soit 95 % du personnel navigant. Un navire (le NCSM ATHABASKAN) a même été déployé deux fois. Il s'agissait du déploiement naval le plus important depuis la guerre de Corée. Bien que couronné de succès, cet engagement a grugé les ressources financières et humaines de la Marine et mis à rude épreuve le personnel s'occupant de l'entretien de l'équipement.

Bien que la Marine ait retrouvé son « état stable », elle reste confrontée à de très nombreux défis.

« Parmi les tâches auxquelles la Marine doit s'atteler, mentionnons le maintien de la capacité de contrôle de la défense aérienne des destroyers de classe Iroquois et l'intégration de la flotte de sous-marins de classe Victoria, après l'incendie tragique survenu à bord du NCSM CHICOUTIMI », a expliqué le Vam MacLean.

Compte tenu des marchés conclus pour l'acquisition d'hélicoptères maritimes et de nouveaux navires-écoles (YAG), le Vam MacLean pense que les perspectives d'avenir sont prometteuses. Les plans sont en cours d'élaboration par ailleurs pour acquérir une nouvelle classe de navires de soutien inter-armées (NSI). Il s'agit de navires de soutien dotés de moyens supplémentaires de transport et de commandement et qui pourraient s'avérer utiles au cours d'opérations de coalition et lors d'expéditions. De plus, la Marine se lance dans un vaste programme de moder-nisation de ses frégates de classe Halifax.

Le Vam MacLean veut que la Marine poursuive la mise en œuvre de ces programmes en vue d'éventuelles opérations interarmées avec la Force aérienne, l'Armée de terre du Canada et les forces alliées en vue d'assurer la réussite des missions futures des FC.

« En ma qualité de commandant de la Marine, j'assume trois responsabilités essentielles :

  • assurer la poursuite des opérations courantes de la Marine;
  • construire la Marine de demain;
  • transformer la Marine à long terme ».

Le Vam MacLean a grandi à Dartmouth (N.-É.). Il s'est enrôlé dans les FC en 1970 alors qu'il étudiait à l'Université Dalhousie de Halifax (N.-É.).

Entre 1972, l'année de l'obtention de son diplôme, et 1986, il a servi comme sous-marinier, le plus souvent dans la Marine canadienne, mais aussi dans la Royal Navy et la Royal Australian Navy. Lorsqu'il était officier subalterne, il a travaillé d'arrache-pied pendant sa formation et pour obtenir son brevet de quart. Il aspirait alors à devenir commandant de sous-marin. Il était loin de s'imaginer qu'il serait nommé un jour à la tête de toute la Marine canadienne.

Il a pris le commandement du NCSM OKANAGAN en 1982. Ensuite, il a été affecté deux ans en Australie, dans le cadre d'un programme d'échange, où il était chargé de la formation maritime de l'escadrille de sous-marins de Sydney. Au cours de cette période, il a assumé pendant plusieurs mois les fonctions de commandant des sous-marins australiens HMAS OXLEY et HMAS ORION. « Pour obtenir sa qualification “Dolphin”, le sous-marinier doit connaître toutes les pièces d'équipement de son navire.

Cet apprentissage permet de créer un milieu qui favorise la coopération et l'esprit d'équipe », a précisé le Vam MacLean.

Cet apprentissage se prête bien à une structure organisationnelle horizontale, vu le peu d'échelons qui séparent les personnes qui prennent les décisions de celles qui les exécutent.

Selon le Vam MacLean, pour que la Marine puisse réussir à l'ère des communications instantanées, il faut que sa structure organisationnelle soit la plus horizontale possible.

« L'inertie au sein de l'état-major ou à bord d'un bâtiment de guerre n'aide en rien à la réalisation d'une mission. On ratera moins d'occasions si on diminue les niveaux d'autorisation nécessaires à certaines décisions qui pourraient être prises à des échelons inférieurs », a-t-il ajouté.

Le Vam MacLean croit qu'une judicieuse délégation de pouvoirs est indispensable à l'efficacité d'une organisation complexe comme celle de la Marine.

Quand on lui demande s'il a des conseils à donner aux jeunes qui s'enrôlent aujourd'hui dans la Marine, il répond que la chose la plus importante est peut-être d'atteindre un équilibre dans leur vie.

« En d'autres termes, il faut mettre tout autant l'accent sur sa vie de famille que sur sa carrière. La vie dans la Marine n'est pas pour tout le monde, mais pour les personnes qui veulent servir leur pays chez eux et à l'étranger, la Marine présente des défis mais aussi de grandes satisfactions », a conclu le Vam MacLean.

Le Ltv Pendergast travaille aux AP de la Marine.

Task Group exercise and workups — a beneficial combination

By Lt(N) Heather Blandford

HMCS REGINA sailed in company with ALGONQUIN, WINNIPEG and PROTECTEUR in support of Task Group Exercise (TGEX) 3-04, held off the California coast in the Southern California Operation Areas (SOCAL), November 1.

During the southbound transit, REGINA's entire company was put through the paces by the staff of Sea Training Pacific (ST(P)), who embarked for eight days to conduct assisted workups (AWups). ST(P)'s program commenced as soon as the experienced team stepped onboard and stopped only when the ship went alongside in San Diego. The program began prior to departing from Esquimalt Harbour, when REGINA's company was mustered on the flight deck for an inspection of sea kit. The ship was then exercised with a force protection scenario, a man overboard and a steering gear breakdown all within an hour of departure.

Throughout the remainder of the week, REGINA's crew responded to many simulated fires, floods, casualties, hazardous material spills, search and rescue scenarios, and battle problems, often dealing with several of these situations immediately and on little sleep. The added challenge of deteriorating weather and severe seas tested the limits of the crew's abilities. HMCS REGINA rose to the occasion and was able to gain much experience and take away many valuable lessons.

Following AWups, REGINA, along with the three other Canadian ships, enjoyed a two-day port visit in sunny San Diego. The short time ashore allowed crews to relax and regroup for the second phase of TGEX, which commenced on November 10. The exercise saw the Canadian Task Group join forces with the USS BONHOMME RICHARD Expeditionary Strike Group (ESG) to assist the American ships in preparing for their upcoming Persian Gulf (Arabian Gulf) deployment.

REGINA's crew had many opportunities to train and test their skills practiced during the workups period. Highlights included participating in underwater warfare exercises, which involved hunting for, and simulating attacks on, submarines. Also, during air and surface defence exercises, the ship tracked and fired on targets and fought a simulated air war with actual Canadian and American fighter jets. The ship also exercised her naval boarding party who, during one scenario, boarded USS PINCKNEY, an American Arleigh Burke Class cruiser.

In addition to warfare training, the Task Group took advantage of a number of occasions to conduct ship handling exercises and seamanship evolutions. Several replenishments at sea, towing exercises and formation manoeuvres were performed over the three weeks.

HMCS REGINA's commanding officer, Commander Joseph Sipos said, “The Task Group Exercise and workups proved to be a very beneficial combination. Workups provided REGINA with an excellent opportunity to improve the damage control, warfare, seamanship and administrative skills that are vital to the effective operation of a warship. While the Task Group Exercise allowed the ship's company to put into practice their newly honed skills.”

Lt(N) Blandford is HMCS REGINA's UIO.

Exercice du groupe opérationnel et exercices de préparation – une combinaison heureuse

par le Ltv Heather Blandford

Le 1er novembre, le NCSM REGINA a navigué en compagnie des NCSM ALGONQUIN, WINNIPEG et PROTECTEUR dans le cadre de l'exercice du groupe opérationnel (TGEX) 3-04, tenu au large de la côte californienne dans la zone d'opérations du sud de la Californie (SOCAL).

Pendant le voyage vers le sud, le personnel d'Entraînement maritime (Pacifique) [EM(P)], à bord du NCSM REGINA pour huit jours, a soumis l'équipage au complet à des exercices assistés. Le programme d'EM(P) a commencé aussitôt que l'équipe chevronnée est montée à bord et avant même de quitter le port d'Esquimalt par le rassemblement de l'équipage du NCSM REGINA sur le pont d'envol pour une inspection de la trousse de secours. Il s'est terminé quand le navire a accosté à San Diego. L'équipage du navire a ensuite participé à des exercices pendant l'heure précédant le départ, entre autres : scénario de protection des forces, homme à la mer et panne de l'appareil à gouverner.

Pendant le reste de la semaine, l'équipage du NCSM REGINA est intervenu dans de nombreux scénarios : simulation de feux, d'inondations, de blessés, de déversements de matières dangereuses, de recherche et sauvetage ainsi que de problèmes de combat, faisant souvent face à plusieurs situations auxquelles il devait réagir immédiatement sans avoir dormi suffisamment. La météo et une mer violente ont aussi contribué à tester les limites des compétences de l'équipage. L'équipage du NCSM REGINA s'est montré à la hauteur et a pu acquérir de l'expérience et tirer de nombreuses leçons.

Après les exercices assistés, le NCSM REGINA, et les trois autres navires canadiens, ont profité d'une escale de deux jours dans la ville ensoleillée de San Diego. Cette courte période à terre a permis aux équipages de se reposer et de se regrouper pour la deuxième étape du TGEX, qui a commencé le 10 novembre. Au cours de l'exercice, le groupe opérationnel cana-dien s'est joint au groupe aéronaval expéditionnaire du USS BONHOMME RICHARD pour aider les navires américains à se préparer à leur prochain déploiement dans le golfe Arabo-Persique.

L'équipage du NCSM REGINA a eu de multiples occasions de s'entraîner et de tester les compétences qu'il a pratiquées pendant la période d'exercices de préparation. Les faits saillants comprenaient notamment la participation à des exercices de guerre sous-marine, qui consistaient à chercher des sous-marins et à simuler des attaques. De plus, au cours d'exercices de défense air-surface, le navire a suivi et tiré sur des cibles et a combattu dans des guerres aériennes simulées avec de vrais chasseurs cana-diens et américains. L'Équipe d'arraisonnement des navires s'est également exercée lors d'un scénario qui consistait à aborder l'USS PINCKNEY, un croiseur américain de classe Arleigh Burke.

En plus de l'entraînement de guerre, le groupe opérationnel a profité de diverses occasions pour effectuer des exercices de manœuvre de navire et de matelotage. Les équipages ont effectué plusieurs ravitaillements en mer, des exer-cices de remorquage et des manœuvres en formation pendant les trois semaines.

Le Capitaine de frégate Joseph Sipos, qui est commandant du NCSM REGINA, a déclaré : « L'exercice du groupe opérationnel et les exercices de préparation se sont avérés une heureuse combinaison. Les exercices de préparation ont fourni à l'équipage une excellente occasion d'améliorer leurs compétences en lutte contre les avaries, en conduite de la guerre, en matelotage et en administration, compétences qui sont essentielles à l'exploitation efficace d'un navire de guerre, alors que l'exercice du groupe opérationnel a permis à l'équipage de mettre en pratique les aptitudes nouvellement parfaites ».

Le Ltv Blandford est officier d'information du NCSM REGINA.

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