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Pages 4-5, Maple Leaf, 9 March 2005, Vol. 8 No. 10
Pages 4-5, la Feuille d'érable, le 9 mars 2005, vol. 8 no 10

DART deployment “major success”

By Kristina Davis

Greeted by General Rick Hillier, Chief of the Defence Staff, the last 115 members of the Disaster Assistance Response Team (DART) arrived at CFB Trenton, February 26.

DART Commanding Officer Lieutenant-Colonel Mike Voith, calls the deployment, dubbed Operation STRUCTURE, a “major success”, pointing to some significant specifics.

First, members purified 3.5 million litres of water, enough to fill one Olympic sized swimming pool with about a million litres to spare. That number, according to LCol Voith, is more than the DART missions to Turkey and Honduras combined.

Secondly, they treated in excess of 7 500 patients. Again, that is more than on any other single mission.

Finally, they ferried 70 000 people—more than the entire population of Greater Charlottetown—to Pottuvil after the bridge was destroyed in the tsunami.

That is in addition to transporting five Antonovs of equipment and 200 DART members from Colombo to Ampara, and back, a distance of 350 kilometres, repairing boats, clearing rubble and various other humanitarian tasks.

But as the DART prepared to leave, he says they wanted to ensure non- governmental organizations (NGOs) were able to fill the void. “We wanted to make sure that conditions were not worse after we left,” says LCol Voith.

Captain Kevan Currie, the 2IC of the DART Company, currently posted to the 2nd Regiment, Royal Canadian Horse Artillery at CFB Petawawa, says in some ways it was hard to leave the devastated country. But, he adds, it felt good to be there at “the right time.” He too, points to many of those same successes and says DART members had a great sense of pride and accomplishment. As one of the last countries to leave the area, they felt their impact in the long lines at the reverse osmosis water purification unit (ROWPU) sites and in the faces of local Sri Lankans they met on the street.

Like many who have seen the devastation first hand, Capt Currie says the images on television do not even begin to capture it. In fact, he says clearing rubble was often a sad task. “It’s someone’s house,” he says simply. “And it’s gone.” Corporal Dylan Els, with 2 Combat Engineer Regiment at CFB Petawawa, was intimately familiar with the ROWPU after spending 33 days straight at the site. In just two days, he says the site was up and running and at their best was churning out 14 000 litres in 20 minutes.

Cpl Els says they were also a bit of a local attraction. At any given time, up to 50 spectators were watching them work. “People were curious,” he says. And considering the visual—CF members with a tent and a bit of mine tape, all “making” water—it was understandable.

He also says he was reluctant to leave, but was pleased to find that not one, but two companies would continue to purify water. “I felt better,” he says, “that we were not going to leave anyone hanging dry.” Now back at CFB Kingston, LCol Voith says there were some lessons learned. First, he says the DART is a robust organization able to perform a wide range of tasks. He points to a situation where engineers, geomatic techs, mapped the locations of displaced person camps for local authorities and NGOs. Without the maps, no one knew where the camps were located.

Secondly, he says DART’s Op Plan, was critical and allowed them, among other things, to move quickly into Sri Lanka. “All the procedures were already there,” he says.

And while the DART comprises members from many units, he says they were ultimately able to quickly form a cohesive group. A testament, says LCol Voith, to the soldier’s training and motivation.

Déploiement de la DART : un succès incontestable

par Kristina Davis

Accueillis par le Général Rick Hillier, chef d’état-major de la Défense, les 115 derniers membres de l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (DART) sont arrivés à la BFC Trenton le 26 février dernier. Le commandant de la DART, le Lieutenant-colonel Mike Voith, qualifie le déploiement baptisé opération STRUCTURE de « succès incontestable » et fait état de quelques points saillants.

Premièrement, les membres de la DART ont purifié 3,5 millions de litres d’eau, de quoi remplir une piscine olympique avec un surplus d’environ un million de litres. Selon le Lcol Voith, cela est supérieur à la quantité d’eau purifiée lors des deux missions antérieures de la DART en Turquie et au Honduras.

Deuxièmement, ils ont soigné plus de 7 500 patients, ce qui dépasse une fois de plus le nombre de personnes jamais soignées auparavant dans le cadre d’une mission de la DART.

Enfin, ils ont transporté par bateau 70 000 personnes jusqu’à Pottuvil après que le pont eut été emporté par le tsunami. Cela représente plus de la population entière de l’agglomération de Charlottetown.

À cela s’ajoute le transport d’équipement et de 200 membres de la DART à bord de 5 appareils Antonov qui ont effectué le trajet aller-retour entre Colombo et Ampara, soit une distance de 350 km. Notre personnel y a réparé des embarcations, enlevé les décombres et exercé diverses autres tâches humanitaires.

Comme la DART s’apprêtait à quitter le Sri Lanka, ses membres ont voulu s’assurer que des organisations non gouvernementales (ONG) étaient en mesure de combler le vide laissé par leur départ. « Nous voulions éviter que les conditions ne soient pires après notre départ », a déclaré le Lcol Voith.

Le Capitaine Kevan Currie, commandant adjoint de la DART, affecté actuellement au 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery à la BFC Petawawa, dit qu’à certains égards, il a été difficile de quitter ce pays dévasté. Il ajoute toutefois que c’était bon d’avoir été là « au bon moment ».

Il réitère certains des succès déjà énumérés et affirme que les membres de la DART exhibaient beaucoup de fierté devant le devoir accompli. Étant parmi les derniers pays étrangers à quitter la région, ils n’ont pu que constater l’importance de leur mission à la vue des longues files d’attente aux installations de purification d’eau par osmose inverse (SPEOI), et sur le visage des Sri-Lankais croisés dans la rue.

À l’instar de tant d’autres qui ont été témoins de la dévastation, le Capt Currie est d’avis que les images à la télévision ne suffisent pas à montrer toute l’ampleur du désastre. Il ajoute que le déblaiement des décombres constituait souvent une tâche empreinte de tristesse. « Quelqu’un habitait autrefois cette maison », constate le Capt Currie. « Maintenant, plus rien ne subsiste. » Le Caporal Dylan Els, membre du 2e Régiment du génie de combat à la BFC Petawawa, connaissait à fond les rouages du système de purification d’eau après y avoir passé 33 jours d’affilée. Tout était installé et en état de fonctionner en deux jours. Au plus fort des opérations on était à même de produire 14 000 litres en 20 minutes.

Le Cpl Els signale que les membres de la DART constituaient en quelque sorte une attraction locale. À tout moment, on pouvait dénombrer jusqu’à 50 « spectateurs » en train d’observer nos travaux.

« Les gens étaient curieux », précise-t-il. Mais à bien y penser, quoi de plus normal dans les circonstances : devant eux se trouvaient des militaires canadiens munis d’une tente et de tresse blanche, tous en train de « faire » de l’eau.

Il ajoute qu’il hésitait à quitter la région, mais a été soulagé d’apprendre que deux compagnies continueraient à purifier l’eau. « Je me sentais mieux à l’idée que nous ne laissions personne sans eau. » De retour à la BFC Kingston, le Lcol Voith mentionne que des leçons ont été tirées de ce déploiement de la DART. En premier lieu, il conclut que la DART est une équipe endurante pouvant s’acquitter d’un large éventail de tâches. Il rappelle un événement au cours duquel des ingénieurs et des techniciens en géomatique ont dressé la carte des endroits où trouver des camps de personnes déplacées, pour le bénéfice des autorités locales et des ONG. Sans carte, personne ne savait où étaient situés ces camps.

Deuxièmement, le plan opérationnel de la DART était crucial et a permis aux membres de l’Équipe de se déplacer rapidement au Sri Lanka. Selon lui, « toutes les procédures étaient déjà bien rodées ».

Bien que la DART soit composée de membres de nombreuses unités, il estime qu’en bout de ligne ils ont pu former un groupe solidaire et cela, dit-il, est un reflet de la formation et de la motivation du soldat.

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