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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Navy, Maple Leaf, 13 April 2005, Vol. 8, No. 14
Marine, la Feuille d'érable, le 13 avril 2005, vol. 8 no 14

A unique promotion in a unique location

On March 24, HMCS MONTRÉAL was alongside in Souda Bay, Crete, getting ready to proceed back to sea, and her participation in Operation ACTIVE ENDEAVOUR. Prior to departure that day, the ship's company was mustered on the flight deck and formed up by department. This for the sailor is called "hands fall in", and is a time-honoured tradition where direction is passed to personnel, promotions conducted or other administrative actions taken. It is less formal than "divisions" and if it must be said, the more popular of the two options for most seasoned sailors.

On this day, the commanding officer of HMCS MONTRÉAL, Commander Bill Woodburn had a couple of promotions to attend to before the ship arrived in Den Helder, Holland for his change of command ceremony following 21 months in command.

Cdr Woodburn, briefed by his administrative staff, presided over the promotion of Able Seaman J.B. O'Brien, supply technician, to leading seaman, Ordinary Seaman R.C. Burke, sonar operator, to able seaman, and Sub-Lieutenant C. Gibson, MARS officer, to lieutenant(N). When the expected promotions had been completed, the ship's Coxswain, Chief Petty Officer, 1st Class Geoff McTigue called one final name. The name was Cdr Woodburn, promoted to the rank of captain(N) effective March 15.

Cdr Woodburn, normally fully aware of all the promotions due in his ship missed this one. Through some behind the scenes wheeling and dealing, the executive officer managed to get the approval of Commodore Tyrone Pile, the commander Canadian Fleet Atlantic to promote Cdr Woodburn in his absence. This long distance promotion was an unusual occurrence, as many will realize. Cdr Woodburn was completely surprised, some might say shocked by this unexpected turn of events. So was the crew, as only four people were aware of the last minute addition to the number of personnel to be promoted. The youngest officer, SLt Sandrine Corbin, and the oldest junior NCM, LS Gary Toohey, assisted the new captain(N) on with his new rank. This of course was only after every head of department had an opportunity to explain why they felt Cdr Woodburn was deserving of promotion. It was apparent given the speeches, and the smiles on the faces of the unsuspecting crew, that his promotion was fully supported. With loud and sustained applause, the new captain(N) spoke briefly to his sailors, and then carried on. The crew then quickly secured from hands fall in and closed up to proceed back to sea.

Getting promoted in Crete, on a hot and sunny day, by his sailors, was a memory that Capt(N) Woodburn will certainly remember. His crew of 236 personnel certainly will as well—they got to promote him.

Une promotion inhabituelle dans un lieu unique

Le 24 mars dernier, l'équipage du NCSM MONTRÉAL était à quai à Souda Bay (Crète), où il se préparait à reprendre la mer ainsi que sa participation à l'opération ACTIVE ENDEAVOUR. Avant le départ prévu le jour même, l'équipage du navire était rassemblé sur le pont d'envol et réparti selon les services. Cette activité s'appelle « rassemblement de l'équipage », une tradition consacrée durant laquelle des directives sont communiquées au personnel, des promotions sont données ou d'autres mesures administratives prises. C'est moins officiel que les « divisions » et, avouons-le, le plus populaire des deux activités pour les marins les plus chevronnés.

En cette journée, le commandant du NCSM MONTRÉAL, le Capitaine de frégate Bill Woodburn avait quelques promotions à annoncer avant que le navire arrive à Den Helder (Pays-Bas) pour sa cérémonie de passation de commandement après 21 mois de commandement.

Le Capf Woodburn, ayant reçu un breffage de son personnel administratif, a présidé la cérémonie de promotion du Matelot de 2e classe J.B. O'Brien, technicien en approvisionnement, au grade de matelot de 1re classe, du Matelot de 3e classe R.C. Burke, opérateur sonar, au grade de matelot de 2e classe et de l'Enseigne de vaisseau de 1re classe C. Gibson, MAR SS, au grade de lieutenant de vaisseau. Lorsque les promotions prévues ont été remises, le capitaine d'armes du navire, le Premier Maître de 1re classe Geoff McTigue a appelé un dernier nom. Le nom était celui du Capf Woodburn, promu au grade de capitaine de vaisseau à compter du 15 mars.

Le Capv Woodburn, habituellement bien informé de toutes les promotions devant être offertes au sein de son équipage, avait raté celle-ci. Grâce à des manœuvres astucieuses menées en coulisse, le commandant en second a réussi à obtenir du Commodore Tyrone Pile, commandant de la Flotte canadienne de l'Atlantique, l'autorisation de promouvoir le Capf Woodburn en son absence. Cette promotion à distance a constitué un événement inhabituel, en conviendront plusieurs. Le Capf Woodburn était complètement étonné, certains diraient même abasourdi par cet événement inattendu. L'équipage fut tout aussi surpris, car seulement quatre personnes étaient au courant de l'ajout de dernière minute à la liste de personnes devant être promues. L'officier le plus jeune, l'Ens 1 Sandrine Corbin, et le MR subalterne le plus âgé, le Mat 1 Gary Toohey, ont aidé le nouveau capitaine de vaisseau avec ses nouvelles insignes de grade. Cela ne s'est fait, toutefois, qu'une fois que chaque chef de service ait eu l'occasion d'expliquer pourquoi il estimait que le Capf Woodburn méritait sa promotion. Si on se fie aux discours prononcés et aux sourires qui animaient les visages des membres d'équipage qui ne se doutaient de rien, cette promotion était appuyée par tous. Sous des applau-dissements enthousiastes et nourris, le nouveau capitaine de vaisseau s'est adressé brièvement à ses marins avant de reprendre ses activités. Les membres d'équipage ont ensuite reçu la permission de rompre les rangs avant de reprendre la mer.

Être promu par son propre équipage à l'île de Crète, par une chaude journée ensoleillée, c'est un souvenir que chérira le Capv Woodburn. Les 236 membres de son équipage s'en souviendront aussi, car ce sont eux qui l'ont promu.

A poignant port visit

By PO 1 Mario Richard

HMCS MONTRÉAL visited Gdynia, Poland in February. During our stay, some members had the chance to visit the concentration camps of Auschwitz.

For five long years, the name of Auschwitz aroused fear among the populations of the Nazi-occupied territories. It was established in 1940 for the Polish political prisoners. Originally it was to be an instrument of terror and extermination of Poles. As time passed, the Nazis began to deport people from all over Europe to the camp, mainly Jews—citizens of various countries. Auschwitz was the biggest Nazi concentration camp for Poles and prisoners from others countries. They were condemned to isolation and slow extermination by hunger, exhausting work, criminal experiments, or to a quick death as a result of individual and mass executions.

The majority of people deported to Auschwitz were killed in gas chambers immediately on arrival, without registration and without being identified by camp numbers. Therefore, it is very difficult to determine precisely the number of people murdered there. For many years this problem has been debated by historians from various countries; they give different numbers, most often up to 1.5 million victims.

At a distance of 3 km from the main camp, in the village of Brzezinski, the camp of Birkenau (or Auschwitz II) was situated. Covering approximately 425 acres, it contained over 300 buildings. The total of prisoners reached approximately 100 000 in August 1944. The camp inmates were plagued by lack of water, terrible sanitary conditions and huge numbers of rats. It was in the territory of Birkenau that the Nazis constructed most of their instruments of mass destruction. On the January 27, 1945, the Soviet Red Army liberated the camps at Auschwitz.

After a long 12-hour return bus trip to Gdynia, a tired, but very appreciative group ended their day. Each of us will remember the site of the concentration camps of Auschwitz in their own way. But certainly no one was left untouched by the scale of Auschwitz or the horrific legacy that remains.

PO 1 Richard is a physician's assistant onboard HMCS MONTRÉAL.

Une escale bouleversante

par le M 1 Mario Richard

En février, l'équipage du NCSM MONTRÉAL a visité Gdynia, en Pologne. Au cours de ce séjour, certains d'entre nous ont eu l'occasion de se rendre dans les camps de concentration d'Auschwitz.

Pendant cinq longues années, le nom d'Auschwitz a fait frémir les populations des territoires occupés par les nazis. Ce camp avait été aménagé en 1940 pour la détention des prisonniers politiques polonais. À l'origine, il devait servir d'instrument de terreur et à l'extermination des Polonais. Avec le temps, les nazis ont commencé à déporter dans ce camp des gens d'un peu partout en Europe, surtout des Juifs de divers pays. Auschwitz était le plus grand camp de concentration nazi pour les Polonais et les prisonniers d'autres pays. Ceux-ci y étaient condamnés à l'isolement et à mourir lentement de faim, d'épuisement ou des suites d'expériences illégales, ou à une mort rapide lors d'exécutions individuelles ou massives.

La majorité des personnes déportées à Auschwitz ont été exterminées dans des chambres à gaz dès leur arrivée, sans être inscrites et sans même être identifiées au moyen d'un matricule. C'est pourquoi il est très difficile d'établir avec précision le nombre de personnes assassinées à Auschwitz. Pendant des années, des historiens de divers pays ont spéculé à ce sujet; ils ne s'entendent pas tous sur les chiffres, mais la plupart du temps le total peut atteindre jusqu'à 1,5 million de victimes.

À 3 km du camp principal, dans le village de Brzezinski, on retrouve le camp de Birkenau (ou Auschwitz II). Ce camp, qui s'étend sur environ 425 acres, comporte plus de 300 bâtiments. En août 1944, environ 100 000 personnes y étaient emprisonnées. Les détenus de Birkenau souffraient du manque d'eau, vivaient dans de terribles conditions où il y avait un manque d'hygiène flagrant et une infestation de rats. C'est sur le territoire de Birkenau que les nazis ont construit la plupart de leurs instruments de destruction massive. Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge soviétique a libéré les prisonniers des camps à Auschwitz.

Après un long voyage aller-retour en autobus de 12 heures, le groupe est arrivé à Gdynia fatigué, mais très reconnaissant. Chacun d'entre nous se souviendra à sa manière des camps de concentration d'Auschwitz. Chose certaine, aucun de nous n'est resté insensible devant l'ampleur d'Auschwitz ou l'horrible vestige qui demeure.

Le M 1 Richard est adjoint au médecin à bord du NCSM MONTRÉAL.

Memorial service honours HMCS MONTRÉAL sailor

By Virginia Beaton

There was a memorial service on March 22 for the late Leading Seaman Robert LeBlanc. Flags hung at half-mast in memory of LS LeBlanc, who was lost at sea on February 8, 2005 from HMCS MONTRÉAL while that ship was on operations in the Baltic Sea off Poland. CF members turned out in large numbers for the memorial held at the Shearwater Military Chapel. Among the dignitaries attending were Myra Freeman, Lieutenant-Governor of Nova Scotia; Vice-Admiral Bruce MacLean, Chief of the Maritime Staff; Rear-Admiral Dan McNeil, commander MARLANT; and Commodore Tyrone Pile, commander Canadian Fleet Atlantic. A guard of honour and many members of LS LeBlanc's family, friends, and shipmates from MONTRÉAL and IROQUOIS, the two ships in which he served, were present for the service.

"We come together today to worship God and to give thanks for Robert Joseph Ivan LeBlanc," Padre Lieutenant(N) Jim Russell told the congregation. Thanking Navy personnel in particular for their strong turnout, Padre Russell stated "Your presence here today indicates the service to Canada of LS LeBlanc."

Describing him as a fiercely independent and private young man, Padre Captain Bruce Murray recalled the young sailor as having many ambitions and dreams. "He had set goals for himself. He was a young man of action."

Ms. Beaton is a writer for the Trident.

Service commémoratif pour un matelot du NCSM MONTRÉAL

par Virginia Beaton

Le 22 mars dernier, les drapeaux étaient en berne à la mémoire du Matelot-chef Robert LeBlanc, du NCSM MONTRÉAL, qui, le 8 février 2005, est disparu en mer pendant les opérations du navire dans la mer Baltique, au large de la Pologne. Des membres des FC ont participé en grand nombre à son service commémoratif, qui a eu lieu à la chapelle militaire de Shearwater. Parmi les dignitaires présents, on comptait Myra Freeman, lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse; le Vice-amiral Bruce MacLean, chef d'état-major de la Force maritime; le Contre-amiral Dan McNeil, commandant des Forces maritimes de l'Atlantique et le Commodore Tyrone Pile, commandant de la Flotte canadienne de l'Atlantique. Étaient également présents une garde d'honneur, ainsi que des membres de la famille du Matc LeBlanc et nombre de ses amis et collègues des NCSM MONTRÉAL et IROQUOIS, les deux navires à bord desquels il a servi.

« Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre grâce à Dieu et pour prier pour Robert Joseph Ivan LeBlanc », a déclaré le Lieutenant de vaisseau Jim Russell, aumônier de l'assemblée. Remerciant en particulier les membres de la Marine venus en grand nombre, l'aumônier Russell a dit : « Votre présence ici aujourd'hui démontre l'importance des services rendus par le Matc LeBlanc pour le Canada. »

Le Capitaine Bruce Murray, aumônier, a décrit le Matc LeBlanc comme un jeune homme farouchement indépendant et réservé, et a rappelé que le jeune matelot avait de nombreuses ambitions et de grands rêves. « Il s'était donné des objectifs. C'était un homme d'action. »

Mme Beaton est rédactrice au journal Trident.

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