Skip first menu (access key: 1) Skip all menus (access key: 2) Go directly to top navigation bar (access key: M)
National Defence / Défense Nationale



Quick Search

Maple Leaf


HTML Version of Maple Leaf

This page contains both English and French articles.

If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 5-7, Maple Leaf, 27 April 2005, Vol. 8, No. 16
Pages 5-7, la Feuille d'érable, le 27 avril 2005, vol. 8 no 16

Mental Health Week: CF members encouraged to “practice mind and body fitness”

By Najwa Asmar

The CF will take advantage of Mental Health Week, organized nationally by the Canadian Mental Health Association (CMHA), to promote mental health awareness among the military, a high-risk group because of their dangerous lifestyle and the immense responsibilities that they shoulder.

Mental Health Week runs from May 2-8. This year's theme is the need to “practice mind and body fitness”. According to the Association, “practising mind and body fitness is a pro-active way to better equip ourselves for the many and varied challenges that life can bring.”

For the social wellness team, one of the components of the Strengthening the Forces program of the Director, Force Health Protection, this year's theme is especially interesting for the CF because it emphasizes the close link between physical health and mental health. “Military personnel are already aware of the importance of physical fitness, and they make constant efforts to maintain it. We will use Mental Health Week to remind them not to forget their mental fitness,” says Major Miguel Bourassa, social welfare advisor with Strengthening the Forces.

Besides CF members themselves, Mental Health Week will be an opportunity to make families and senior military leaders more aware that mental health is an inseparable part of general well-being.

Health promotion teams at CF bases and wings will contribute to the effort by intensifying their awareness promotion activities (posters, brochures and articles). Various activities related to stress management and relaxation will also be offered to CF members and for their families, activities will be offered through Military Family Resource Centres. Throughout the week, the people leading these health promotion activities will emphasize the need to “practice mental fitness” at the same time as physical fitness.

“Our military population still resists the idea of seeking mental health assistance in the early stages of personal problems,” says Maj Bourassa. “Our ultimate goal, as a health and wellness promotion team, is to fight taboos of this sort and erase the false perception that seeking help for a personal or mental problem is a sign of weakness,” he adds.

You can get more information on the activities planned for Mental Health Week from your health promotion team and also at www.cmha.ca.

Ms. Asmar is a communications and public affairs advisor with the CF Health Services Group.

Semaine de la santé mentale : Les membres des FC encouragés à soigner « le corps et l'esprit »

par Najwa Asmar

Les FC mettront à profit la Semaine de la santé mentale, organisée au niveau national par l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), pour accroître la sensibi-lisation aux troubles mentaux auprès des militaires, groupe à risque en raison de leur mode de vie dangereux et des immenses responsabilités qu'ils assument.

La Semaine de la santé mentale se tiendra du 2 au 8 mai et aura pour thème cette année la nécessité de « prendre soin de son esprit aussi bien que de son corps ». Selon l'association, « faire travailler le corps et l'esprit est une manière proactive de se préparer pour affronter les nombreux problèmes que la vie nous réserve ».

Pour l'équipe du Mieux-être social, une des composantes du programme Énergiser les Forces du Directeur – Protection de la santé de la Force, le thème de cette année est particulièrement intéressant pour les FC parce qu'il met l'emphase sur le lien étroit entre la santé physique et la santé mentale. « Les militaires sont déjà conscients de l'importance de leur forme physique et font des efforts constants pour s'en occuper. Nous profiterons donc de la Semaine de la santé mentale pour souligner auprès d'eux la nécessité de ne pas oublier leur esprit », explique le Major Miguel Bourassa, conseiller en mieux-être social du programme Énergiser les Forces.

Au-delà des membres eux-mêmes, la Semaine de la santé mentale sera aussi l'occasion d'accroître la sensibilisation des familles et des chefs militaires à l'idée que la santé mentale est un aspect indissociable du mieux-être général.

Entre le 2 et 8 mai, les équipes de promotion de la santé dans les bases et escadres des FC contribueront à l'effort en intensifiant leurs activités de sensibilisation (affiches, brochures et articles dans leurs journaux) et de promotion de la santé mentale. Diverses activités reliées en particulier à la gestion du stress et à la relaxation seront ainsi offertes aux membres des FC et à leurs familles, pour ces dernières par l'entremise des Centres de ressources pour les familles des militaires. Cours, exposés, événements sportifs, compétitions et rencontres sociales sont également envisagés. Tout au long de la semaine, les animateurs des activités de la promotion de la santé mettront l'accent sur la nécessité de « travailler l'esprit » en même temps que le corps.

« Nos militaires continuent d'être réticents à rechercher de l'aide dès l'apparition de problèmes personnels ou de troubles mentaux », affirme le Maj Bourassa. « Notre but ultime, en tant qu'équipe de promotion de la santé et du mieux-être, est de combattre ce genre de tabous et de dissiper la fausse perception que rechercher de l'aide pour un problème personnel ou un trouble mental est un signe de faiblesse », ajoute-t-il.

Vous pouvez obtenir plus d'information sur les activités prévues durant la Semaine de la santé mentale auprès de votre équipe de Promotion de la santé. Vous êtes également invités à visiter le site Web de l'ACSM (www.acsm.ca).

Mme Asmar est conseillère en communications – Affaires publiques, Groupe des Services de santé des FC.

Commander of ISAF visits Camp Julien

By Capt Jean-Marc Mercier

This was his first visit to the Canadian camp and it provided Commander of the International Security Assistance Force, Turkish Army Lieutenant-General Ethem Erdagi, the opportunity to view some of the state-of-the-art infrastructure and equipment used by Task Force Kabul (TFK) soldiers.

Upon arriving at Camp Julien on March 30, LGen Erdagi viewed a number of static displays of TFK's equipment and had a chance to look at the displays. One piece of equipment that was of particular interest to LGen Erdagi was the Coyote armoured vehicle of the Canadian Reconnaissance squadron (Recce Sqn). This unit is of particular importance to ISAF because it serves as the “eyes and ears” of the Kabul Multinational Brigade (KMNB), the unit responsible for the tactical command of all the multi-national soldiers on the ground in support of ISAF.

LGen Erdagi viewed the light armoured vehicle used by the TFK Force Protection Company, the TFK Field Engineer Squadron's de-mining capability, including the remote-controlled robot and the protective bomb suit used by the squadron's Improvised Explosive Device/ Explosive Ordnance Disposal team.

LGen Erdagi also toured the first-class medical facilities of the TFK Health and Service Company (HSS Coy), as well as the camp's water treatment and bottling facility.

“The Canadian Camp Julien is a jewel amongst the camps here in Kabul region and the envy of the NATO's camps in Afghanistan,” said LGen Erdagi. “You can justifiably be proud of your camp and your overall contribution to ISAF.”

Capt Mercier is a PAO with TFK.

Le commandant de la FIAS se rend au Camp Julien

par le Capt Jean-Marc Mercier

Il s'agissait de sa première visite au camp canadien, une visite durant laquelle le commandant de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS), le Lieutenant-général Ethem Erdagi, de l'armée turque, a eu l'occasion de voir une partie de l'infrastructure et de l'équipement ultra-moderne utilisé par les soldats de la Force opérationnelle à Kaboul (FO Kaboul).

Dès son arrivée au Camp Julien le 30 mars dernier, le Lgén Erdagi a examiné plusieurs présentations statiques sur l'équipement de la FO Kaboul et a eu l'occasion de voir des présentations. Une pièce d'équipement qui a attiré l'attention du Lgén Erdagi a été le véhicule blindé Coyote de l'escadron de reconnaissance canadien. Cette unité revêt une importance particulière pour la FIAS car elle constitue « les yeux et les oreilles » de la Brigade multinationale de Kaboul (BMK), l'unité responsable du commandement tactique de l'ensemble des soldats multinationaux appuyant la FIAS.

Le Lgén Erdagi a examiné le véhicule blindé léger III utilisé par la Compagnie de protection de la force de la FO Kaboul, les capacités de déminage de l'Escadron du génie de campagne de la FO Kaboul, notamment le robot télécommandé et la combinaison antibombe utilisée par l'équipe de neutralisation de dispositifs explosifs de circonstance et de munitions explosives de l'escadron.

Le Lgén Erdagi a également visité les installations médicales de premier ordre de la Compagnie de soutien des services de santé (Cie SSS), de même que la station de traitement et d'embouteillage de l'eau.

« Le Camp Julien est le joyau de tous les camps dans la région de Kaboul ainsi qu'un camp envié par l'ensemble des camps de l'OTAN en Afghanistan », a déclaré le Lgén Erdagi. « Il y a de quoi être fier de votre camp et de votre contribution globale à la FIAS. »

Le Capt Mercier est OAP pour la FO Kaboul.

Dreams and memories collide in the night skies: Rudy Wagner remembers

By Capt John Weingardt and HCol Frank Kozar

Rudy Wagner keeps a pen and paper handy when he sleeps. He dreams; he dreams of things that happened over 60 years ago, in the night skies, during the war.

He didn't always. “I just didn't recall for a while.” But now the dreams are vivid. “That's when I seem to remember,” Mr. Wagner says. “The trouble is I can't sleep the rest of the night. It bothers me so much.”

And since he cannot sleep, Mr. Wagner takes his bedside pen and paper and writes down the memories, some of which have been mercifully forgotten for so long. But he writes them clearly now, as clear as the dreams, so that Canadians present and future will know what it was like to serve with Bomber Command during the Second World War.

Mr. Wagner was a farm boy in the 1930s, and grew up near Spruce Grove, Alberta. In 1941 he enlisted with the Royal Canadian Air Force. He volunteered for aircrew and was sent on a three-month air gunnery course in Lethbridge, Alta. He took his training seriously. Later, he would look back at this initial training as inadequate.

“On training we used Vickers machine-gun. On ops (operations) we used the Browning machine-gun, which we didn't see. The training introduced us to the basics, the very basics of things.”

“What we were taught that was of use to us was Morse Code, the Aldis Lamp, and aircraft recognition. But the actual mechanics of air-to-air firing, they didn't have any instructors that knew anything about that.”

Mr. Wagner was an excellent student. He formed a friendship with a fellow named Keith. The two of them studied so hard that they finished first and second in the class. As a reward, the top two candidates were commissioned as officers. This was rare, as the huge majority of air gunners were never commissioned. In fact, the majority were killed on operations; bomber aircrew had the highest casualty rates of any Canadian branch of service.

In 1942, he crossed the Atlantic on the Queen Elizabeth. The ship was actually hit by a torpedo, but not seriously damaged. It was typical of Mr. Wagner's luck. Normally, a fresh crew would be placed on ‘O.T.U.' (operational training unit).

“But they were so desperately short of crew we went straight to conversion squadron. That's where we finally saw our Boulton-Paul turrets and our Browning machine-guns and had our first taste of training for going on ops.”

Mr. Wagner and his crew were posted to 419 ‘Moose' Squadron, part of 6 Group, the Canadian element of Bomber Command. His plane was the Handley-Page Halifax, a four-engined heavy bomber. They would fly at night deep into Nazi-occupied Europe. Though the bombers would fly hundreds at a time, in the darkness they could not keep formation, and it could feel as if they were completely alone. Rookie crews were especially vulnerable.

Mr. Wagner and his crew survived the initial missions, but he remembers others that did not. “It was the first five trips that were just devastating. Many times when a new crew would hit our station in the morning, we had to send them on ops that night, and they'd go missing.”

As a gunner leader, I had to write letters to their loved ones back home. I found that extremely hard to do. Because you didn't get to know them! Finally they saw the light and they got the padres to write home.

Mr. Wagner remembers the superstitions that crews would adopt. On his first mission, he accidentally took his peaked cap with him, not necessary with a flight helmet. “I had meant to leave it in the locker.” They survived the first op. Perhaps it was because of the ‘lucky' hat. “After that I insisted on taking it. I did not go on ops without it.”

There were other superstitions, more sombre. “Our skipper said, ‘None of you get married, for gosh sakes!' So many types that got married wouldn't last very long.” The odds were terrible. Only 24 percent of bomber aircrew survived unharmed. Luck was part of it.

To complete a ‘tour of ops,' Mr. Wagner had to survive 30 missions into enemy territory. As a gunner on a Halifax, he sat in one of three turrets: the nose turret, the mid-upper turret, or the rear turret.

Mr. Wagner was an exceptional gunner. He shot down three nightfighters during his tour—two during the same mission! This stands in stark contrast to the huge majority of gunners who never shot down a single plane.

Because of his skill, he was decorated with the Distinguished Flying Cross—a rare honour. More importantly, because of his skill, Mr. Wagner and his crew survived. Thirty trips. He beat the odds, by both luck and skill.

Mr. Wagner feels it is tremendously important to remember all aspects of war, why it was fought and the terrible price paid.

“I have always despised war and do not wish to glorify it. It has to be documented and it has to be published. Otherwise in a very short time it will all be gone.”

Capt Weingardt is editor of The Western Sentinel, where this article first appeared. HCol Frank Kozar of 20 Field Regiment, RCA, was a contributor to The Western Sentinel until his death in late February 2004.

Aircrew statistics:

  • 51 percent killed on operations
  • 9 percent killed in crashes in England
  • 3 percent seriously injured
  • 12 percent prisoner of war
  • 1 percent evaded capture
  • 24 percent survived unharmed
  • 10 percent of those who began the war in Bomber Command were alive at the end of the war.

Les rêves et les souvenirs se chevauchent : Rudy Wagner se souvient

par le Capt John Weingardt et le Col honoraire Frank Kozar

Rudy Wagner garde un stylo et du papier à portée de la main quand il dort. Il rêve, il rêve d'événements qui se sont passés il y a plus de 60 ans, dans les cieux nocturnes pendant la guerre.

Il n'a pas toujours fait des rêves de la sorte. « Pendant une longue période, je ne m'en suis pas rappelé. Mais maintenant, mes rêves sont clairs. C'est le moment de la journée où je semble me souvenir », affirme M. Wagner. « Le problème, c'est que je ne peux plus dormir pour le reste de la nuit. Les rêves me troublent trop. »

Et comme il ne peut pas dormir, M. Wagner prend son stylo et son papier et écrit les souvenirs qui lui reviennent en mémoire, certains qui avaient heureusement été oubliés pendant longtemps. Mais il les écrit maintenant, aussi clairement que ses rêves, pour que les Canadiens, aujourd'hui et demain, sachent ce que c'était de servir au sein du Bomber Command durant la Deuxième Guerre mondiale.

M. Wagner était un fils d'agriculteur dans les années 1930 et il a grandi près de Spruce Grove (Alberta). En 1941, il s'enrôle dans l'Aviation royale du Canada. Il se porte volontaire comme membre d'équipage d'aéronef et suit un cours de tir aérien de trois mois, à Lethbridge (Alberta). Il prend son entraînement au sérieux. Plus tard, il réfléchira sur cet entraînement initial qu'il a reçu et le trouvera inadéquat.

« L'entraînement s'est fait au moyen de mitrailleuses Vickers. Pendant les ops (opérations), nous avons utilisé la mitrailleuse Browning que nous n'avions pas étudiée. Cette instruction était très élémentaire; on nous a enseigné les aspects de base. »

« Nous avons appris à nous servir du code Morse et de la lampe Aldis et à identifier les aéronefs, ce qui nous a été utile. Mais il n'y avait pas d'instructeurs qui connaissaient les aspects pratiques du tir air-air. »

M. Wagner était un excellent étudiant. Il s'est lié d'amitié avec un camarade nommé Keith. Ils ont étudié avec tant d'application qu'ils ont terminé premier et deuxième de leur classe. Comme récompense, ces deux meilleurs stagiaires ont reçu leur commission d'officier. C'était rare, car la grande majorité des mitrailleurs de bord n'ont jamais été commissionnés. En effet, la plupart d'entre eux ont été tués dans le cadre des opérations, les équipages des bombardiers avaient le taux de pertes le plus élevé de tous les éléments de service du Canada.

En 1942, il a traversé l'Atlantique à bord du QUEEN ELIZABETH. Une torpille a atteint le navire, mais ne l'a pas endommagé sérieusement. Un exemple typique de la chance de M. Wagner. Normalement, un nouvel équipage était affecté à une « UIO » (unité d'instruction opérationnelle).

« Mais ils manquaient désespérément d'équipages, alors nous sommes passés directement à l'escadron de conversion. C'est là que nous avons finalement vu nos tourelles Boulton-Paul et nos mitrailleuses Browning et que nous avons eu notre première expérience d'entraînement pour les opérations. »

M. Wagner et son équipage ont été affectés au 419e Escadron « Moose », qui faisait partie du 6e Groupe, l'élément canadien du Bomber Command. Son avion était un Handley-Page Halifax, un bombardier lourd à quatre moteurs. Ils volaient de nuit au-dessus de l'Europe occupée par les Nazis. Même si les bombardiers volaient par centaines à la fois, dans la noirceur, ils ne pouvaient pas rester en formation et les équipages avaient l'impression d'être complètement seuls. Les équipages de recrues étaient particulièrement vulnérables.

M. Wagner et son équipage ont survécu aux missions initiales, mais il se souvient que ça n'a pas été le cas pour d'autres. « Les cinq premiers vols ont été dévastateurs. Dans bon nombre de cas, quand un nouvel équipage arrivait à notre station le matin, nous les envoyions en opérations le soir et ils disparaissaient au combat. »

Comme chef des mitrailleurs de bord, je devais écrire à leurs proches au pays. Je trouvais cette tâche extrêmement difficile parce qu'on n'avait pas le temps de les connaître! Finalement, ils ont compris et ils ont demandé aux aumôniers d'écrire aux familles.

M. Wagner se souvient des superstitions qui avaient cours au sein des équipages. Lors de sa première mission, il a pris accidentellement sa casquette à visière, dont il n'avait pas besoin avec son casque de vol. « J'avais l'intention de la laisser dans le casier. » Ils ont survécu à la première mission. Peut-être en raison de la casquette « chanceuse. » « Après j'ai insisté pour l'apporter avec moi. Je n'effectuais aucune mission sans elle. »

Il y avait d'autres superstitions plus tristes. « Notre maître à bord a déclaré, "De grâce ne vous mariez pas!" Un très grand nombre des gars qui se sont mariés n'ont pas vécu longtemps. » La probabilité était terrible. Seulement 24 % des membres d'équipage des bombardiers s'en sont sortis indemnes.

Pour terminer sa « série de vols opérationnels », M. Wagner devait survivre à 30 missions en territoire ennemi. À titre de mitrailleur à bord d'un Halifax, il se postait à l'une des trois tourelles : la tourelle avant, la tourelle centre-supérieure ou la tourelle arrière.

M. Wagner était un mitrailleur exceptionnel. Il a abattu trois chasseurs de nuit pendant ses missions, deux pendant la même mission! C'est tout un contraste avec la grande majorité des mitrailleurs qui n'ont jamais abattu d'avion.

En raison de ses compétences, il a reçu la Croix du service distingué dans l'Aviation, un honneur rare. Mais par-dessus tout, grâce à son habileté, M. Wagner et son équipage ont survécu. Trente missions. Ils ont déjoué les probabilités à l'aide de la chance et de leurs compétences.

M. Wagner trouve qu'il est très important de se souvenir de tous les aspects de la guerre, de la raison de celle-ci et du prix terrible payé.

« J'ai toujours détesté la guerre et je ne veux pas chanter ses louanges. Elle doit être documentée, et il faut en publier les comptes rendus. Sinon, en très peu de temps, elle aura disparu de la mémoire. »

Le Capt Weingardt est rédacteur au journal The Western Sentinel, où son article a été publié pour la première fois. Le Col honoraire Frank Kozar du 20e Régiment d'artillerie de campagne, ARC, contribuait fréquemment au journal The Western Sentinel jusqu'à sa mort à la fin de février 2004.

Statistiques sur les équipages d'aéronef

  • 51 % ont été tués dans le cadre d'opérations
  • 9 % sont décédés lors d'écrasements en Angleterre
  • 3 % ont été blessés grièvement
  • 12 % ont été faits prisonniers de guerre
  • 1 % ont échappé à l'ennemi
  • 24 % ont survécu sans blessure
  • 10 % de ceux qui ont commencé la guerre dans le Bomber Command étaient vivants à la fin de la guerre.
This website is maintained by
Assistant Deputy Minister (Public Affairs) / ADM (PA)