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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Navy, Maple Leaf, 4 May 2005, Vol. 8, No. 17
Marine, la Feuille d'érable, le 4 mai 2005, vol. 8 no 17

Mock-submarine command trainers to appear in Halifax in 2006

By Sarah Gilmour

Canada's submariners who have been anxiously awaiting their return to sea may have another option to feed their submarine fix: a mock submarine command trainer, to be available in 2006, said Steve Foreman DND project manager.

Plans for a Submarine Command Team Trainer (SCTT) were finalized recently as the development contract was awarded to an international team of British AMS, Canadian MacDonald Dettwiler & Associates (MDA), and American Lockheed Martin.

The Submarine trainer will be located in Halifax, and will, “basically allow full combat operations jobs to be practiced before going to sea,” said Mr. Foreman.

“[Crew] can practice in a fully simulated ocean environment and practice using sensors, periscopes, etc.,” said Mr. Foreman. “They will get to hone their skills by doing what they otherwise couldn't do with real equipment—it would just be too dangerous in a real sub.”

Submariners of all levels of experience will be able to practice and hone their skills, such as periscope safety drills, weapon employment and contact detection, said Elizabeth Hodges with the Assistant Deputy Minister (Public Affairs).

The AMS-MDA-Lockheed Martin team is a first-time collaboration for Canada's Navy, said Mr. Foreman. The majority of the trainer's development will be carried out at AMS' UK facility by AMS and MDA. It will then be installed in Halifax through MDA's local facilities. Lockheed Martin's Maritime Systems and Sensors will then set up Victoria-class weapons-firing simulation at their Manassas, Virginia facility.

Two Naval Combat Operator Trainers (NCOT) are currently being used to train CF members for Iroquois- and Halifax- class vessels on the east and west coasts, with a submarine module to be introduced in fall 2005, and fully operational by summer 2006, said Ms. Hodges. The NCOT was developed by MDA.

Reaction to the upcoming SCTT has been positive. “It's going to be an amazing facility,” said Lieutenant-Commander Chris McLaughlin, division commander of CF Naval Operations School, Submarine Training Division. “It's going to allow us to involve the entire command team.”

Commander Dermot Mulholland, commanding officer of the Victoria-class submarine HMCS Windsor, said the new trainer will “be the pièce de resistance for our submarine training. It will cut down on our at-sea training time, and integrate all of the different components of submarine operations together.”

The $15.2 million submarine trainer will be completed and available for use in fall 2006, said Mr. Foreman.

Des simulateurs de commandement de sous-marin à Halifax en 2006

par Sarah Gilmour

Selon le gestionnaire de projet du MDN Steve Foreman, les sous-mariniers canadiens qui attendent impatiemment un retour à la mer pourraient disposer d'une autre option pour les satisfaire : un simulateur de commandement de sous-marin disponible en 2006.

On a récemment terminé les plans d'un simulateur d'équipe de commandement de sous-marin (SCTT) et accordé le contrat de sa conception à une équipe internationale composée de représentants d'AMS de la Grande-Bretagne, de MacDonald Dettwiler & Associates (MDA) du Canada et de Lockheed Martin des États-Unis.

Le simulateur de sous-marin se trouvera à Halifax et permettra « tout simplement de pratiquer toutes les tâches liées aux opérations de combat avant de prendre la mer », explique M. Foreman.

« [Les membres de l'équipage] peuvent s'entraîner dans un environnement océanique entièrement simulé et utiliser les capteurs, le périscope, etc. », poursuit M. Foreman. « Ils pourront perfectionner leurs compétences en expérimentant des choses qu'ils ne pourraient jamais faire avec de l'équipement réel dans un sous-marin, car le danger serait trop grand. »

Tous les sous-mariniers pourront s'entraîner et perfectionner leurs habiletés, notamment pour les exercices de sécurité de périscope, l'utilisation d'armes et la détection de contact, explique Elizabeth Hodges du groupe du Sous-ministre adjoint (Affaires publiques).

L'équipe AMS-MDA-Lockheed Martin constitue une première collaboration pour la Marine canadienne, ajoute M. Foreman. La majeure partie de la production du SCTT sera effectuée par AMS et MDA, dans les installations britanniques d'AMS. Le simulateur sera par la suite installé à Halifax par des équipes locales de MDA. Lockheed Martin's Maritime Systems and Sensors mettra alors sur pied un simulateur d'armes de sous-marin de classe Victoria dans ses installations de Manassas (Virginie).

Sur les côtes est et ouest, des membres des FC utilisent actuellement deux simulateurs d'opérations de combat naval pour l'entraînement sur les navires de classe Iroquois et Halifax. On ajoutera à l'automne 2005 un module de sous-marin qui sera entièrement opérationnel d'ici l'été 2006, ajoute M me Hodges. Ce simulateur a été conçu par MDA.

L'accueil réservé au futur SCTT a été positif. « Ce seront des installations incroyables », s'exclame le Capitaine de corvette Chris McLaughlin, commandant de la Division de formation des sous-mariniers à l'École des opérations navales des FC. « L'équipe de commandement entière pourra participer à l'entraînement. »

Selon le Capitaine de frégate Dermot Mulholland, commandant du sous-marin de classe Victoria NCSM Windsor, le nouveau simulateur sera « la pièce de résistance de l'entraînement des sous-mariniers. Il réduira le temps d'entraînement en mer et intégrera tous les différents éléments opérationnels d'un sous-marin ».

« Le simulateur de sous-marin, d'une valeur de 15,2 millions de dollars, sera prêt à l'automne 2006 », conclut M. Foreman.

Naval veterans warn of 'lack of understanding' of Battle of Atlantic

By Sarah Gilmour

Two naval veterans set up a stand at Billings Bridge Plaza in Ottawa April 15 and 16 to raise public awareness about the May 1 Battle of Atlantic 60th anniversary, which was difficult to do since general awareness is low, said a former naval member.

“It hasn't been very busy, just people walking by,” said Leading WREN (Women's Royal Canadian Naval Services) (Ret) Patricia Toner.

There is a trend of an apparent lack of awareness towards Battle of the Atlantic in the general public, said Leading Seaman (Ret) William Holliday. “Given there's been two generations since it happened, and given what I understand is a failing of modern history teaching in the schools, I'm not surprised,” he said.

This year, LS Holliday will be participating in the Battle of the Atlantic memorial held by the Pembroke Legion, of which he enjoys being a member. “I feel a comradeship with people,” he said.

LS Holliday entered the Navy in 1953, and served for five years towards the end of the Korean War. He served in HMC Ships Micmac and Haida, and participated in the 1955 NATO tour.

Battle of the Atlantic is characteristic of the moments in Canada's history that ought not be forgotten, but are, said LS Holliday.

“Freedom is not free, it has to be pursued, it has to be guarded,” he said. “Part of the process is that the nation deserves more understanding.”

Leading WREN Toner tries to build this understanding by participating in public awareness initiatives like this set-up at Billings Bridge, talking about her naval career.

“You made a lot of good friends and you felt you were doing something,” she said. Leading WREN Toner still keeps an active role with the WREN association, which holds many reunions.

Leading WREN Toner participated on the home front during the Second World War from January 1943 until September 1945.

For this year's 60th anniversary of the Battle of the Atlantic, she will be laying a wreath on behalf of the WREN Association at an Ottawa memorial ceremony.

During the Battle of the Atlantic, the Royal Canadian Navy, as it was then known, lost over 2 000 members at sea, and 24 ships.

For more information on the Battle of the Atlantic, watch upcoming issues of The Maple Leaf.

Des anciens combattants de la Marine constatent que la bataille de l'Atlantique est peu connue

par Sarah Gilmour

Les 15 et 16 avril, deux anciens combattants de la Marine ont tenu un kiosque à la Plaza Billings Bridge, à Ottawa, pour sensibiliser le public à la bataille de l'Atlantique, dont le 60e anniversaire sera fêté le 1 er mai prochain. Leur tâche a été difficile, car peu de gens connaissent l'importance de cette bataille.

« Nous n'avons pas été très occupés. Les gens passaient sans s'arrêter », a déclaré M me Patricia Toner, ex-membre du Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS).

Peu de gens, semble-t-il, ont entendu parler de la bataille de l'Atlantique, a constaté le Matelot de 1 re classe (ret) William Holliday. « Étant donné que deux générations se sont écoulées depuis cette bataille, et vu le déclin que connaît l'enseignement de l'histoire contemporaine, je ne suis pas surpris outre mesure », a-t-il précisé.

Cette année, le Mat 1 Holliday participera au défilé de la bataille de l'Atlantique de la filiale de Pembroke de la Légion canadienne, dont il est heureux de faire partie. « Nous sommes unis par un sentiment de camaraderie », a-t-il expliqué.

Le Mat 1 Holliday s'est joint à la Marine en 1953 et a servi pendant cinq ans vers la fin de la guerre de Corée. Il a servi à bord des navires canadiens Micmac et Haida, et en 1955, il a fait une période de service avec l'OTAN.

La bataille de l'Atlantique est un des grands moments de l'histoire du Canada que nos compatriotes ne devraient pas oublier, mais c'est ce qu'ils font, a souligné le Mat 1 Holliday.

« La liberté ne s'obtient pas gratuitement. Un peuple doit la gagner et la protéger », a-t-il ajouté. « Il faudrait, notamment, que le public comprenne mieux l'importance de la bataille de l'Atlantique. »

M me Toner essaie de sensibiliser le public grâce à des initiatives comme le kiosque de Billings Bridge où elle parle aux gens de sa carrière dans la Marine.

« Dans la Marine, on se faisait beaucoup de bons amis, et on se sentait utile », a-t-elle expliqué. M me Toner continue de jouer un rôle actif dans l'association des ex-membres du WRCNS, qui tient de nombreuses réunions.

M me Toner a servi au front pendant la Seconde Guerre mondiale, de janvier 1943 à septembre 1945.

Cette année, à l'occasion du 60e anniversaire de la bataille de l'Atlantique, elle déposera une couronne au nom des membres de l'Association du WRCNS lors d'une cérémonie du souvenir à Ottawa.

Pendant la bataille de l'Atlantique, la Marine royale du Canada, comme elle s'appelait à l'époque, a perdu 24 navires et plus de 2 000 marins en mer.

Pour de plus amples renseignements sur la bataille de l'Atlantique, consultez les prochains numéros de La Feuille d'érable.

Waking up as a fleet diver

By Sarah Gilmour

He wakes up in Colwood, B.C. every morning, not knowing whether he will spend the day in the office, or dive 76 metres underwater on a rescue mission.

This is because Leading Seaman Paul Trimble is the proud owner of a clearance diver dolphin badge—signifying his qualification as a clearance diver.

LS Trimble, 30, is a member of the Fleet Diving Unit (FDU) Pacific.

The FDU Pacific is based out of Colwood, and acts as the eyes and hands for all naval underwater operations requiring manpower.

Originally created after the Second World War as a mine countermeasures diving unit, the FDU also helps other government departments and research projects.

The quest to become a diver on the elite FDU team is no easy feat, explains LS Trimble. Candidates must serve on a ship or be a member of a combat diving team using SCUBA/Compressed Air Breathing Apparatus (CABA) equipment. From there, candidates must complete what the FDU Web site calls a “gruelling” two-week preliminary course.

In this first course, candidates are assessed while competing for a limited number of spots on the FDU course. Once on this second course, divers learn how to do a range of underwater tasks, and are finally awarded the dolphin badge.

LS Trimble has been a member of the FDU for four years, and has lived to tell the story of the sometimes risky, always exciting world of underwater clearance diving.

“We received a call one morning to an overturned fishing vessel at the mouth of the Fraser River,” said LS Trimble. The FDU was called to the scene to do recovery, where LS Trimble had a humbling experience seeing a father who had just lost his wife and child. “Seeing the extent of the personal and psychological injury that occurred, you realize the value of life.”

Days like these do not paint the entire picture of life as an FDU diver, but they do happen, said LS Trimble. “The level of camaraderie with the other divers is nothing like I ever experienced sailing,” said LS Trimble, who served in HMC Ships Protecteur and Winnipeg. “You train with them for over a year, you get to know everyone really well, you rely on them.”

Another benefit of the job, LS Trimble said, is the chance to train all over the world, and experience different cultures. LS Trimble and other members of FDU Pacific deploy to Chile June 1-17 for Exercise TEAMWORK SOUTH. LS Trimble is looking forward to the trip, and to show divers from different nations the FDU Pacific's skills.

La vie d'un plongeur-démineur

par Sarah Gilmour

Lorsqu'il se réveille le matin à Colwood (C.-B.), le Matelot de 1 re classe Paul Trimble ne sait pas s'il passera la journée au bureau ou s'il plongera à 76 mètres sous l'eau dans le cadre d'une mission de sauvetage.

C'est parce qu'il est le fier détenteur d'un insigne de « dauphin » qui signifie qu'il a la qualification de plongeur-démineur. Le Mat 1 Trimble, âgé de 30 ans, est membre de l'Unité de plongée de la Flotte (Pacifique) [UPF(P)].

L'UPF(P) est basée à Colwood et elle appuie toutes les opérations navales sous-marines qui demandent de la main-d'Å“uvre.

Créée après la Seconde Guerre mondiale comme unité navale de lutte contre les mines, l'UPF appuie également d'autres ministères ainsi que des projets de recherche.

Il n'est pas facile de devenir membre d'une unité d'élite comme l'UPF, explique le Mat 1 Trimble. Les candidats doivent servir à bord d'un navire ou être membres d'une équipe de plongeurs de combat qui utilise des scaphandres autonomes et des appareils respiratoires à air comprimé (ARAC). Ensuite, les candidats doivent suivre un cours préliminaire épuisant de deux semaines, comme l'explique le site Web de l'UPF.

Dans ce premier cours, les candidats sont évalués alors qu'ils luttent pour être admis au cours suivant, le cours de l'UPF, qui n'a qu'un nombre limité de places. Dans le cours de l'UPF, les plongeurs apprennent à exécuter diverses tâches sous l'eau, et ils obtiennent finalement leur insigne de « dauphin ».

Le Mat 1 Trimble est membre de l'UPF depuis quatre ans, et il est encore là pour raconter la vie parfois risquée, mais toujours excitante, d'un plongeur-démineur.

« Un bon matin, nous avons été appelés à intervenir parce qu'un bateau de pêche avait chaviré dans l'embouchure du fleuve Fraser », raconte le Mat 1 Trimble. Pour l'UPF, il s'agissait d'un travail de récupération. Le Mat 1 Trimble a eu une leçon d'humilité face à un père qui venait de perdre sa femme et un enfant. « Devant l'ampleur des souffrances personnelles et psychologiques, nous avons pris conscience de la valeur de la vie. »

Il n'y a pas que des journées comme celle-là dans la vie d'un plongeur de l'UPF, mais il y en a. « La camaraderie entre les plongeurs de l'UPF est plus forte que tout ce que j'ai connu antérieurement », signale le Mat 1 Trimble, qui a servi à bord des NCSM Protecteur et Winnipeg. « On s'entraîne ensemble pendant plus d'un an, on finit par se connaître très bien, et on a tous besoin les uns des autres. »

Un autre avantage de ce travail, selon le Mat 1 Trimble, c'est qu'il permet à un plongeur de s'entraîner partout dans le monde et de faire l'expérience de diverses cultures. Le Mat 1 Trimble et d'autres membres de l'UPF(P) se rendront au Chili du 1 er au 17 juin pour participer à l'exercice TEAMWORK SOUTH. Le Mat 1 Trimble a hâte de faire ce voyage et de montrer aux plongeurs d'autres pays les compétences qu'il a acquises au sein de l'UPF(P).

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