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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Air Force, Maple Leaf, 22 June 2005, Vol. 8, No. 24
Force aérienne, la Feuille d'érable, le 22 juin 2005, vol. 8 no 24

Air Force trailblazers gather in Ottawa

By Holly Bridges

A former private who made world history, a CC-130 Hercules pilot who made world history and an air show demonstration pilot who made Canadian history.

Who are these people and what do they have in common? They are all Canadians, they are all in the Air Force and they are all women. Pioneers, if you will, whose pathway to the stars has been as arduous as it has been rewarding—Major Mickey Colton, one of the first women in Canada to train as a military pilot and the first female CC-130 Hercules pilot to reach 5 000 hours; Maj Maryse Carmichael, the first female Snowbird pilot in Canada and Maj Dee Brasseur, one of the first of two female fighter pilots in the world.

“You’ve got to make your dreams real,” Maj Brasseur told military and civilian women who recently gathered in Ottawa for the Canadian Women in Aviation Conference. “That’s my dream, that’s my goal and nothing, but nothing is going to deter me from achieving that goal.”

All of these women, and many others working in military and civilian aviation, gathered to network, share ideas, attend professional development sessions and meet with senior Air Force and DND officials. During the career day portion of the conference, seven out of nine speakers were military, each “competing” in a friendly fashion for who had “the best job in NATO”. Was it Master Corporal Jan Boone from 4 Wing Cold Lake who loves fixing airplanes? Was it Maj Susan Dunstan who works in Colorado Springs as an air weapons controller? Was it Corporal Brenda Burnett-Nault, an aerospace telecommunications and information systems technician at 403 Helicopter Operational Training Squadron in Gagetown?

“I think it’s incredible the way these women had the guts and the will to get where they are today,” said 16-year-old Air Cadet Josée Belcourt, who attended career day. “They are definitely role models for us. We really look up to them. I am interested in aviation and am looking to join the Air Force as an aerospace or aeronautical engineer.”

Although it may seem rather odd to hold a conference just for women in aviation, especially in a day and age where women can do anything, the number of women in the Air Force is not reflective of Canadian society (51 percent of all Canadians are women). While there are women working in almost every military occupation, and some occupations have more women than others, only 2.4 percent of pilots in the Air Force, for example, are women—approximately 35 out of some 1 450. Overall, approximately six percent of all people working in military and civilian aviation are women.

“By law we must increase our levels,” Brigadier-General Gaston Cloutier, Director General of Air Personnel told delegates. “However, even if we did not have employment equity, we have to do it, because it makes sense in relation to the overall population, and also because it is the right thing to do.”

So what can the Air Force do to attract more women and keep the ones it has from getting out? Leave without pay for family would be nice, said some during a bear pit session with BGen Cloutier. A multi-tiered system of service—Regular Force, Reserve Force, part-time, full-time and a mentoring program.

Chief Warrant Officer Laurie Kozun, from the Retention Office with Chief of the Air Staff (CAS) in Ottawa, said many of the suggestions have come up through other conferences, surveys and individual interviews, however, it may be time to take them into consideration.

“I’m not saying these things have to be written into policy, but they should factor into the decisions of our leaders when they apply the policies as they exist.”

BGen Cloutier said retention and attraction is a main priority of the CAS and he assured the members he would take their suggestions back to NDHQ for consideration.

For more on the CWIA conference, go to www.airforce.forces.gc.ca.

Des pionnières de l’aviation réunies à Ottawa

par Holly Bridges

Une ancienne militaire, une pilote de CC-130 Hercules et une pilote de Snowbird; les deux premières ont écrit une page de l’histoire du monde et la troisième, une page de l’histoire du Canada.

Qui sont ces personnes et qu’ont-elles en commun? Eh bien! Elles sont d’abord toutes Canadiennes, elles sont toutes dans la Force aérienne et ce sont toutes des femmes. Ce sont en quelque sorte des pionnières pour qui la « voie vers les étoiles » a été aussi ardue que stimulante. Il s’agit du Major Mickey Colton, l’une des premières Canadiennes à suivre l’entraînement de pilote militaire et la première femme pilote de CC-130 Hercules à accumuler 5 000 heures de vol; du Maj Maryse Carmichael, la première femme à piloter des avions de spectacles aériens au Canada et du Maj Dee Brasseur, l’une des premières femmes au monde à devenir pilote de chasse.

« Vous devez faire de vos rêves une réalité », a déclaré le Maj Brasseur devant une audience de femmes militaires et civiles rassemblées à Ottawa à l’occasion de la Conférence des Canadiennes dans l’aviation. « C’est mon rêve, c’est mon objectif, et rien, strictement rien, ne pourra m’en détourner. »

Ces femmes et beaucoup d’autres membres de l’aviation civile et militaire se sont réunies dans le but d’établir des réseaux, d’échanger des idées, de participer à des séances de perfectionnement professionnel et de rencontrer des cadres supérieurs de la Force aérienne et du MDN. Pendant la partie de la journée consacrée aux carrières, sept des neuf oratrices étaient des militaires, chacune argumentant amicalement avec l’autre pour déterminer laquelle occupe « le meilleur poste au sein de l’OTAN ». Est-ce le Caporal-chef Jan Boone, de la 4e Escadre Cold Lake, qui adore réparer des aéronefs? Est-ce le Maj Susan Dunstan, contrôleur des armes aériennes à Colorado Springs? Est-ce le Caporal Brenda Burnett-Nault, technicienne de systèmes d’information et de communications terrestres au 403e Escadron d’entraînement opérationnel – Hélicoptères à Gagetown?

« Je trouve le courage et la détermination de ces femmes incroyables. Elles sont allées au bout de leur rêve », a affirmé le Cadet de l’air Josée Belcourt, 16 ans, à la fin de la journée consacrée aux choix de carrière. « Ce sont des modèles pour nous. Nous les admirons beaucoup. Je m’intéresse à l’aviation et je songe à me joindre à la Force aérienne à titre d’ingénieure en aérospatiale ou en aéronautique. »

Bien qu’il puisse sembler bizarre d’organiser une conférence exclusivement réservée aux femmes dans l’aviation, plus particulièrement à une époque où les femmes peuvent faire ce qu’elles veulent, le nombre de femmes dans la Force aérienne n’est pas représentatif de la société canadienne (les femmes comptent pour 51 % de la population canadienne). Par exemple, bien que l’on trouve des femmes dans pratiquement tous les postes militaires – et dans certains plus que dans d’autres – les femmes ne comptent que pour 2,4 % des pilotes dans la Force aérienne, soit environ 35 pilotes sur près de 1 450. Dans l’ensemble, à peu près 6 % des membres de l’aviation militaire et civile sont des femmes.

« D’après la loi, le nombre de femmes doit être plus élevé », a expliqué le Brigadier-général Gaston Cloutier, directeur général du Personnel de la Force aérienne, à l’intention des délégués. « Même s’il n’y avait pas l’équité en matière d’emploi, nous devons augmenter le nombre de femmes parce que c’est la chose logique à faire compte tenu de la population générale, et parce que c’est la bonne chose à faire. »

De quels mécanismes la Force aérienne dispose-t-elle pour attirer dans ses rangs plus de femmes et pour garder celles qui s’y trouvent déjà? Les congés non payés pour obligations familiales seraient une bonne chose, selon certaines personnes qui ont pris part à une séance de questions avec le Bgén Cloutier. Parmi les autres solutions proposées, mentionnons un système à paliers multiples pour le service (Force régulière, Force de réserve, temps partiel, temps plein) et un programme de mentorat.

L’Adjudant-chef Laurie Kozun, du Bureau chargé du maintien en poste du personnel du chef d’état-major de la Force aérienne (CEMFA) à Ottawa, explique cependant que des suggestions ont été formulées lors d’autres conférences, de sondages et d’entrevues individuelles. Par contre, il faudra du temps pour toutes les examiner.

« Je ne dis pas qu’il faut intégrer ces mesures dans une politique, mais nos leaders devraient en tenir compte dans leurs décisions relatives à l’application des politiques actuelles. »

Le Bgén Cloutier a affirmé que l’une des priorités principales du CEMFA est d’attirer et de retenir des femmes dans la Force aérienne. En outre, il a assuré aux membres de l’auditoire que leurs suggestions seraient transmises au QGDN afin d’être prises en considération.

Pour des renseignements additionnels sur la Conférence des Canadiennes dans l’aviation, visitez le www.forceaerienne.forces.gc.ca.

Mentoring for women in the Air Force

By Holly Bridges

One of the suggestions that came out of the Canadian Women in Aviation Conference in Ottawa was to create a system of mentoring for women within the Air Force. The suggestion was made during an informal bear pit session between Brigadier-General Gaston Cloutier, Director General of Air Personnel, and approximately 50 military members.

“I had no mentor or role model when I went through for pilot in 1981,” said Major Mickey Colton, one of the first women in Canada to become a military pilot. She now has more than 5 000 flying hours and works at 424 Transport and Rescue Squadron at 8 Wing Trenton. “Sometimes it can be so isolating for women, particularly if you are the only woman on a course, or in a particular occupation on a squadron. If these women had someone they could talk to, someone who could bring them up through the system who has been there, they might be more inclined to stay in or handle the challenges that come up. I know I am a role model for others which is why we want to get this mentoring program going.”

Maj Colton and other senior Air Force members agreed to continue talking after the conference about how to start such a mentoring program, whether through official channels or otherwise.

“This suggestion will be investigated,” said BGen Cloutier. “My initial comment is that a formal or informal mentoring program for women within the Air Force could be one of many tools that would contribute to attracting and retaining women in the Air Force.”

Mentorat pour les femmes dans la Force aérienne

par Holly Bridges

La Conférence des Canadiennes dans l’aviation, qui s’est déroulée à Ottawa, a donné lieu à diverses suggestions, dont celle de créer un programme de mentorat pour les femmes dans la Force aérienne. La suggestion a été faite lors d’une rencontre tenue sous la forme du « dispositif de la tortue » entre le Brigadier-général Gaston Cloutier, directeur général – Personnel (Air), et une cinquantaine de militaires.

« Je n’ai eu ni mentor ni modèle à suivre lorsque j’ai suivi l’entraînement de pilote en 1981 », a indiqué le Major Mickey Colton, l’une des premières Canadiennes à devenir pilote militaire. Le Maj Colton, qui compte aujourd’hui plus de 5 000 heures de vol à son actif, travaille au sein du 424e Escadron de transport et de sauvetage de la 8e Escadre Trenton. « Les femmes militaires sont parfois confrontées à un réel problème d’isolement. Il arrive qu’elle soit la seule femme dans un cours, une profession ou un escadron. Si elles avaient quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui a parcouru le même chemin avant elles, ces femmes seraient plus motivées à s’accrocher et à relever les défis qui se présentent. Je sais que je suis un exemple à suivre pour les autres et c’est pourquoi un programme de mentorat ne peut être qu’une bonne chose. »

Le Maj Colton et d’autres hauts gradés de la Force aérienne ont accepté de poursuivre, après la conférence, la discussion sur la façon de lancer un programme du genre, que ce soit par des voies officielles ou non.

« La suggestion sera examinée », a déclaré le Bgén Cloutier. « Je me limiterai pour l’instant à dire qu’un programme de mentorat pour les femmes, qu’il soit officiel ou non, pourrait faire partie des nombreux outils aidant à attirer et à retenir les femmes dans la Force aérienne. »

People at work...

One of the Air Force members who attended the Canadian Women in Aviation conference in Ottawa was Captain Dorothy Wiebe, a navigator onboard the CP-140 Aurora at 415 Maritime Patrol Squadron, 14 Wing Greenwood. Like many women nowadays, Capt Wiebe juggles work and family, except she has the extra responsibility of travelling for a living and being married to a pilot who also travels. This week, we salute all members of the Air Force, both male and female, and the families who support them, as they struggle to keep the home fires burning while serving their country at the same time. Bravo Capt Wiebe!

NAME: Dorothy Wiebe

RANK: captain

YEARS IN THE CF: 12

NUMBER OF CHILDREN: 3, ages 15, 11 and 3

PLACES DEPLOYED TO: Italy, Scotland, Iceland, France, the US, Gibraltar.

HOW DO YOU BALANCE WORK AND FAMILY?

“With a nanny and a little bit of the grace of God. Quite often, my husband and I tag-team right on the ramp. I am getting off the aircraft as he is getting on. Later this month, our paths will actually cross in France for two days so we will get a bit of couple time. Kind of a shame we have to go across the pond to get that, but it will be fun.”

MOST REWARDING TIMES IN THE CF:

“Working with search and rescue agencies and saving lives. Also, one of my proudest moments and I feel it every time, is standing on parade in uniform and saluting the flag, knowing that you’re giving of yourself, that you’re making sacrifices for the greater good, for your country. I know that sounds very cliché, but truly it’s very moving to know that you’re making a difference.”

Nos gens au travail…

Le Capitaine Dorothy Wiebe fait partie des membres de la Force aérienne qui ont assisté à Ottawa à la Conférence des Canadiennes dans l’aviation. Elle occupe le poste de navigatrice à bord du CP-140 Aurora du 415e Escadron de patrouille maritime de la 14e Escadre Greenwood. Comme bien d’autres femmes, le Capt Wiebe doit composer avec son travail et sa famille, sauf qu’elle doit en plus voyager pour gagner sa vie et que son mari, pilote, doit en faire autant. Cette semaine, nous rendons hommage à tous les membres de la Force aérienne, hommes et femmes, ainsi qu’à leurs familles qui les appuient sans compter alors qu’ils essaient tant bien que mal de veiller au bien-être de leur famille tout en servant leur patrie. Félicitations au Capt Wiebe!

NOM : Dorothy Wiebe

GRADE : Capitaine

ANNÉES DE SERVICE DANS LES FC : 12 ans

NOMBRE D’ENFANTS : 3, âgés de 15, 11 et 3 ans

LIEUX DE DÉPLOIEMENT : Italie, Écosse, Islande, France, États-Unis et Gibraltar.

COMMENT FAITES-VOUS POUR CONCILIER LE TRAVAIL ET LA FAMILLE?

« C’est grâce à notre nounou et à un peu d’aide de la Providence. Il arrive souvent que mon mari et moi, nous nous relevions directement sur la piste. Je descends de l’appareil et lui y monte. Un peu plus tard dans le mois, nos chemins se croiseront en France et pendant deux jours, nous nous retrouverons en couple. C’est dommage qu’il faille franchir l’océan pour cela, mais ce sera très agréable. »

VOS MOMENTS LES PLUS SATISFAISANTS DANS LES FC :

« Travailler avec des organismes de recherche et sauvetage et sauver des vies. Un des moments où je me sens aussi très fière, et je ressens cette fierté chaque fois, est lors d’un rassemblement en uniforme pour le salut au drapeau. Je sais alors que je me donne tout entière, que je fais des sacrifices pour le plus grand bien de mon pays. Ça peut paraître stéréotypé, mais c’est vraiment très émouvant de savoir que notre apport compte réellement. »

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