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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 14-16, Maple Leaf, 29 June 2005, Vol. 8, No. 25
Pages 14-16, la Feuille d'érable, le 29 juin 2005, vol. 8 no 25

FOURTH DIMENSION

July 1, 1940

Just before lunch, in the heavily travelled waters north of Ireland, Kapitänleutnant Günther Prien of U 47, the front boat of the 7th U-Boat flotilla, is running low on fuel and torpedoes: time to consider going home. He dismisses that idea immediately when the morning news from Berlin comes on with a story about Obertleutnant-zur-See Engelbert Endrass, previously first lieutenant of U 47 and now captain of U 46, who reports having sunk an incredible 54 000 tons of enemy shipping on the patrol he just completed. With only two torpedoes left, Prien and his men sit down to an excellent meal of soup, boiled ham, beans and potatoes, followed by little yellow plums, in full confidence that their luck will hold out and a fat merchant ship—or two, or even three—will zig-zag by U 47’s periscope before too long. As the U-boat ace picks up his fork, the officer on watch announces, “To commander: Steamer in sight; green three one three.” Prien wipes his mouth and orders, “Diving stations.” Within the hour, U 47 is so close to the steamer that Prien can read her name while lining her up in his cross-hairs; 34 seconds later, with one torpedo, she is fatally wounded. As he watches the steamer’s stern rise and her crew scramble for their lives, Prien tots up his tonnage to date: not enough! Endrass is still in the lead by a couple of thousand tons.

The last torpedo in the rack has been condemned as unserviceable, but Prien sends for Tewes, the petty officer torpedoman. “This time we’re playing for the rubber. Can you get that lousy eel to work?” It takes two hours, but finally Tewes is back, with no guarantees but enough assurance that Prien resumes his search pattern. The next morning, Prien’s breakfast is interrupted by a report from the conning tower: a passenger liner this time, a big one in the 15 000-ton class, coming up astern. The first question is whether she is a neutral—American, in particular. But the liner starts to weave, clear evidence that she is either British or under a British contract. Prien closes in and lets the liner approach; she zigs, then zags, and finally as she zigs again Prien launches his last, patched-up torpedo. The torpedo strikes the liner’s hull below the forward funnel, and the big ship immediately starts to list to starboard. As boats hit the surface of the water, U 47 descends to 20 metres, takes off at half speed, and rises again to periscope depth. No counterattack materializes, although the liner has large-calibre guns at bow and stern. His torpedoes gone and the boat’s score for the patrol at 66 500 tons of shipping sunk, Kapitänleutnant Prien takes U 47 home to Kiel.

The liner is the 15 501-ton SS Arandora Star, with a full load of passengers, including 1 299 Germans and Italians bound for prisoner-of-war camps and internment centres in Canada, plus 374 ship’s crew and military guard. The first response to the attack report is a Sunderland flying boat from Coastal Command, which arrives with food and survival equipment and circles over the settling wreck. HMCS St. Laurent (Commander Harry DeWolf) is next on the scene, arriving at 1:25 p.m. to find a group of 10 full lifeboats, and a two-mile trail to windward of rafts and small wreckage supporting “an absolute floating island” of survivors.

Preferring not to think of the U-boat lurking below, Cdr Dewolf drops all his boats to pick up individuals and moves gently through the wreckage, directed by the crew of the Sunderland, to gather in those clinging to rafts. The rescue operation takes nearly three hours, and by the time St. Laurent is finished she has 860 survivors aboard, so many they have to be rushed below to keep the top-heavy old destroyer from capsizing. By a freak of chance, St. Laurent has a rich, hot meal ready for her flood of visitors—her refrigerators failed this morning, and every bit of fresh meat aboard went into the oven just as the rescue operation began.

QUATRIÈME DIMENSION

Le 1er juillet 1940

Juste avant le déjeuner, dans les eaux très fréquentées au nord de l’Irlande, le Kapitänleutnant Günther Prien, du U-47, le sous-marin chef de file de la 7e flotille de sous-marins allemands, constate que ses réserves de mazout et de torpilles s’épuisent : c’est l’heure de songer à retourner au pays. Cependant, il rejette cette idée dès que les informations matinales de Berlin parlent de l’Obertleutnant-zur-See Engelbert Endrass, ancien commandant en second de l’U-47 maintenant capitaine de l’U-46, qui déclare avoir coulé 54 000 tonnes de marchandises ennemies lors de la patrouille qu’il vient de terminer. Il ne reste plus que deux torpilles lorsque le Kapitänleutnant Prien et ses hommes s’assoient devant une bonne soupe, du jambon bouilli, des fèves et des pommes de terre, suivis de petites prunes jaunes. Ils ont confiance qu’ils seront chanceux et qu’un gros navire marchand, deux, ou peut-être même trois, viendra zigzaguer devant le périscope de l’U-47. Au moment même où l’as des sous-marins allemands s’apprête à prendre une bouchée, l’officier de quart annonce : « Commandant : navire à vapeur en vue; vert trois un trois ». Le Kapitänleutnant Prien s’essuie et ordonne à tous « À vos postes de plongée ». En une heure, l’U-47 est si près du navire à vapeur que l’on peut lire son nom en l’alignant dans les réticules; 34 secondes plus tard, le navire est atteint d’une torpille. Pendant qu’il observe la poupe s’élever et l’équipage du navire essayer de s’accrocher à la vie, le Kapitänleutnant Prien calcule le total de tonnes qu’il a fait couler jusqu’à présent : toujours pas assez! L’Obertleutnant-zur-See Endrass mène encore par quelques milliers de tonnes.

La dernière torpille du sous-marin a été jugée inutilisable, mais le Kapitänleutnant Prien convoque l’officier marinier torpilleur Tewes. « C’est notre dernière chance. Croyez-vous que cette piteuse anguille peut encore nous servir? » L’officier Tewes revient deux heures plus tard, sans garantie mais avec une assurance suffisante pour que Prien recommence à chercher un navire à attaquer. Le matin suivant, alors que le capitaine-lieutenant prend son déjeuner, la tour de manœuvre annonce qu’un paquebot de ligne d’environ 15 000 tonnes approche à l’arrière. Il faut d’abord déterminer s’il est neutre (Américain, surtout), mais le paquebot commence à zigzaguer, ce qui confirme qu’il s’agit d’un navire britannique ou d’un navire sous contrat britannique. Le Kapitänleutnant Prien se prépare et laisse le paquebot approcher. Le bateau décrit un zigzag, puis, lorsqu’il revient dans la ligne de mire de l’u-boot, le capitaine-lieutenant lance sa dernière torpille rafistolée, qui atteint la coque du paquebot juste sous la cheminée avant, et ce dernier commence à donner de la bande à tribord. Lorsque les canots de sauvetage commencent à frapper la surface de l’eau, l’U-47 descend à 20 mètres, démarre à vitesse moyenne et retourne en immersion périscopique. Même si le paquebot dispose de canons de gros calibre, à l’avant ainsi qu’à l’arrière, il ne contre-attaque pas. Après avoir épuisé sa réserve de torpilles et coulé 66 500 tonnes de marchandises, le Kapitänleutnant Prien ramène l’U-47 à son port d’attache de Kiel.

Le paquebot touché est le SS Arandora Star, de 15 501 tonnes, bondé de passagers, notamment 1 299 Allemands et Italiens envoyés dans des camps pour prisonniers de guerre et des camps d’internement au Canada, en plus de 374 membres d’équipage et gardes militaires. Le premier à répondre au rapport d’attaque est un hydravion Sunderland de la Coastal Command, qui arrive avec de la nourriture et de l’équipement de survie et qui tourne autour des débris. Puis, le NCSM St. Laurent (Capitaine de frégate Harry DeWolf) arrive, vers 13 h 25, et trouve un groupe de dix canots de sauvetage remplis et une traînée de deux milles de radeaux et de petits débris sur lesquels s’appuient une « véritable île flottante » de survivants.

Le Capf DeWolf, préférant ignorer l’u-boot qui rôde dessous, descend tous ses canots pour repêcher les gens et négocie un passage sur le site de l’attaque, dirigé par l’équipage du Sunderland, pour retirer de l’eau les personnes qui s’accrochent aux radeaux. Le sauvetage dure près de trois heures à l’issue desquelles le St. Laurent accueille 860 survivants, que l’on doit faire descendre sous le pont pour éviter que le destroyer, déjà lourd en surface, ne chavire. Par pur hasard, le NCSM St. Laurent peut offrir un succulent repas chaud à ses nombreux visiteurs; en effet, le matin même, les réfrigérateurs se sont brisés et toute la viande du navire était mise au four au moment où commençait le sauvetage.

Hydrate to train great!

By Maj Darrell Menard

Performing maximally is impossible for a body that is low on water. Many people do not know this and never make proper hydration an important part of their exercise program.

Water loss of only two percent of your body weight can produce a 15-20 percent drop in your physical performance. Dehydration is not just something that occurs when you fail to drink enough water while competing in a marathon. Many people live in a chronically under hydrated state because they consistently fail to fully replace their daily fluid losses.

Dehydration is a factor in a number of sports related problems. Muscles are more likely to cramp and become injured and recovery from workouts will be delayed if exercisers fail to replace their fluid losses. People that fail to take in the fluids they need are at a much greater risk of experiencing heat exhaustion and heat stroke. Water is also required for the burning of fat and without it you may have more difficulty if you are trying to lose weight.

You should drink before, during and after training if you expect to keep up with your fluid needs. Physical activity dulls the sense of thirst and if you wait until you are thirsty before you drink during your training you will already be well on your way to becoming dehydrated. As a general rule here are some fluid guidelines for your workout:

Before – Drink 500 ml of fluid 30 minutes-2 hours before your workout.

During – What you drink depends on how long you are training – Less than 1 hour – water is all you need. Greater than 1 hour – use a sport drink such as Gatorade, PowerAde, etc.

After – You should drink 1.5 litres of fluid for every kilogram that you lost.

Contrary to popular belief alcoholic beverages such as beer are not the ideal choice of fluid for rehydration. Alcohol promotes dehydration and may only serve to make your fluid problems worse.

It is possible to drink too much water and this can lead to a serious medical condition known as hyponatremia (meaning low sodium). This is most often seen in people who eat very little salt and drink large volumes of plain water before and during workouts or races that last several hours. This excess fluid dilutes their sodium levels and this can cause muscle cramping, nausea and other serious medical problems. Hyponatremia can be avoided by ensuring you add a pinch of salt to your fluids.

The average Canadian needs to consume 8-10 glasses of water a day to meet their needs. Over and above this, people who exercise need an additional 1.5 litres of fluid for every kilogram of weight they lose in training. The simplest way to know if you are drinking enough is to monitor your urine output. Large quantities of lemon juice colored urine indicate you are well hydrated. If you are peeing small amounts of dark urine you are not drinking enough to meet your needs. You can also get into the habit of weighing yourself before and after workouts to ensure that you know how much fluid you have lost and need to replace.

Some of you invest an enormous amount of time and energy into your training and paying attention to details such as proper hydration can often make the difference between success and disappointment. Train smart and remember that exercise is medicine.

Maj Menard is a sports medicine consultant, Directorate of Force Health Protection.

S’hydrater pour mieux s’entraîner!

par le Maj Darrell Menard

Un rendement optimal est impossible pour un corps qui manque d’eau. Beaucoup de gens l’ignorent et ne font pas assez de place à l’hydratation dans leur programme de conditionnement.

La perte de fluides, même s’il s’agit de seulement 2 % de votre poids corporel, peut entraîner une chute de 15 à 20 % de votre rendement physique. La déshydratation ne survient pas seulement lorsque quelqu’un ne boit pas suffisamment d’eau lors d’un marathon. Beaucoup de gens sont constamment sous-hydratés puisqu’ils ne réussissent pas à remplacer leurs pertes quotidiennes en liquides.

La déshydratation est un facteur dans bon nombre de problèmes liés aux activités sportives. Les muscles déshydratés sont plus sujets aux crampes et aux blessures. De plus, le temps de récupération après un entraînement est plus long si l’on omet de remplacer les liquides perdus. Les personnes qui ne remplacent pas les fluides qu’elles ont éliminés sont beaucoup plus susceptibles de souffrir de fatigue due à la chaleur et de coup de chaleur. L’eau est également nécessaire pour éliminer le gras, sans quoi vous pourriez avoir plus de difficulté à perdre du poids.

Pour répondre à tous vos besoins en matière d’hydratation, vous devez boire avant, pendant et après votre entraînement. L’activité physique amenuise le sentiment de soif et, si vous attendez d’avoir soif avant de boire durant votre entraînement, vous serez pratiquement déjà déshydraté. Voici quelques conseils généraux pour votre entraînement :

Avant – Buvez 500 ml de fluide de 30 minutes à 2 heures avant votre entraînement.

Pendant – Ce que vous buvez dépend de la longueur de votre entraînement – moins d’une heure – contentez-vous de l’eau. Si vous vous entraînez pendant plus d’une heure, vous pouvez utiliser une boisson réhydratante telle que Gatorade ou PowerAde, etc.

Après – Il faut boire 1,5 litre d’eau pour chaque kilo perdu lors de l’entraînement.

Contrairement à la croyance populaire, les boissons alcoolisées comme la bière ne sont pas de bons liquides lorsque l’on cherche à se réhydrater. L’alcool favorise la déshydratation et pourrait aggraver vos problèmes liés à l’hydratation.

Il est possible de boire trop d’eau, ce qui peut mener à un grave problème physique appelé hyponatrémie (qui signifie taux de sodium faible). Cette condition survient surtout chez les personnes qui mangent très peu de sel et qui boivent une très grande quantité d’eau avant et pendant des entraînements cardiovasculaires ou des marathons qui durent plusieurs heures. L’excès de liquide dilue le niveau de sel, ce qui peut causer des crampes musculaires, la nausée et d’autres problèmes médicaux graves. On peut éviter l’hyponatrémie en ajoutant une pincée de sel aux liquides que l’on absorbe.

Les Canadiens moyens ont besoin de huit à dix verres d’eau par jour pour répondre à leurs besoins. En plus de cela, les gens qui font de l’exercice ont besoin de 1,5 litre de liquide pour chaque kilogramme perdu lors de l’entraînement. La façon la plus simple de déterminer si vous buvez assez d’eau est de regarder votre urine. De grandes quantités d’urine de la couleur du jus de citron indiquent que vous êtes bien hydraté. Par contre, de petites quantités d’urine foncée révèlent que vous manquez de fluides. Vous pouvez également vous peser avant et après vos activités physiques pour voir combien de liquide vous devez remplacer.

Certains d’entre vous investissez beaucoup de temps et d’énergie dans votre entraînement. L’attention aux détails, entre autres l’hydratation adéquate, vous permet de faire la différence entre déception et réussite. Entraînez-vous sagement et n’oubliez pas que l’exercice physique est un remède en soi.

Le Maj Menard est conseiller en médecine sportive, Direction de la protection de la santé de la Force.

The Canadian War Museum

Issued on May 8, to mark the opening of the New Canadian War Museum, this stamp contains numerous symbols illustrating the human and intimate aspects of remembrance. The central image of the stamp is the Memorial Cross GRV, best known as the Silver Cross, awarded to wives and mothers of fallen servicemen. The handwritten letter in the stamp’s background represents the private experience of war, and the candle signifies remembrance. The silhouetted figures show that individuals keep memories alive by educating young people about our history. The ribbons remind us of the role of Canadian troops in UN operations. The phrase “Lest We Forget/N’oublions jamais” can be read in Morse code.

Watch upcoming issues for more on the new military theme stamps.

Le Musée canadien de la guerre

Émis le 8 mai 2005 à l’occasion de l’ouverture du nouveau Musée canadien de la guerre, ce timbre comporte de nombreux symboles qui illustrent les aspects humains et intimes du souvenir. La Croix de George figure au centre du timbre. Elle est décernée aux veuves et aux mères de militaires morts au champ d’honneur. La lettre manuscrite à l’arrière-plan symbolise le vécu propre à chacun en situation de guerre, alors que la chandelle en représente le souvenir. Les silhouettes dénotent l’enseignement dispensé aux jeunes dans l’espoir que notre passé demeure dans la mémoire de la postérité. Les rubans rappellent le rôle des troupes canadiennes dans des opérations des Nations Unies. On y lit aussi « Lest We Forget/N’oublions jamais ».

Surveillez les prochains numéros pour en savoir davantage sur les nouveaux timbres à thématique militaire.

Edmonton corporal conquers Canada’s other game

By Kristina Davis

They don’t call ‘em the Calgary Roughnecks for nuthin’.And at 6’2 and 104 kg—that is 230 lbs—Corporal Ryan McNish, an aviation technician at 408 Tactical Helicopter Squadron (Tac Hel Sqn) in Edmonton, is making his presence felt in professional lacrosse.

In fact, the defenseman was named Rookie of the Week during the regular season after scoring his first ever National Lacrosse League (NLL) goals on end-to-end breakaways. Plus, the Roughnecks took the NLL Western Division title this year, narrowly missing the finals.

Having been traded from The Toronto Rock, Cpl McNish says he is happy to be in Calgary. One of only three Canadian teams in the league, an Edmonton team was recently added for the 2006 season, he has been able to balance professional play with work commitments.

The NLL, which has 11 teams across Canada and the US, boasts the best lacrosse players in the world. In all, NLL teams each play a 16-game regular season schedule that begins in December and runs through April, followed by the playoffs. To Cpl McNish’s benefit, all games are played on the weekend.

That means, though, travelling back and forth from Edmonton to Calgary, for practices and then away games as far a field as San Jose and Arizona.

He admits he began playing lacrosse a bit later in life—at 15—and loved it.And what exactly is lacrosse? Take the physical game of hockey—throw in legal crosschecking—then add the intensity and playmaking of basketball and you begin to approach the rough and tumble game that is lacrosse.

In lacrosse almost anything goes. Major penalties or five minutes in the box are handed out for boarding from the rear, face masking, fighting and spearing. It is rough and that is how the fans and the players themselves like it. But, cautions Cpl McNish, despite the “necessary roughness”, there is also an unwritten code of conduct where players play tough, but with respect.

“There’s a respect between players,” he explains. “We all still have to get up in the morning and go to work.”

And the sport is gaining in popularity. With a rich Canadian tradition dating back 500 years when First Nations peoples first played lacrosse, Cpl McNish says stats indicate an increase of almost 250 percent. Plus, there is a large fan base.

“It’s a great night out for the family,” he says. And Calgarians take advantage of it, averaging about 11 000 spectators per game. He says it is amazing when the Roughnecks score—and 1 000 little kids all cheer while waving their shirts in the air.

And if you are wondering if it is just a Calgary thing, a league record 19 432 fans watched the Toronto Rock capture their fifth championship as they packed the Air Canada Centre in mid-May for the Edge NLL Championship Game.

Plus, the games are also televised, meaning his colleagues back at the squadron can watch. He credits both them and his supervisor for their support of his “other career”. “I would not be able to play,” he says, “if it were not for my supervisor.”

For more on the Calgary Roughnecks and the NLL, visit www.calgaryroughnecks.com/.

Un caporal à la conquête du vrai sport national canadien

par Kristina Davis

Le mot roughneck signifie « rude, brutal »; eh bien les Roughnecks de Calgary ne s’appellent pas comme ça pour rien.

Mesurant 6 pieds 2 pouces et pesant 104 kilos (230 lb), le Caporal Ryan McNish, un technicien en aéronautique du 408e Escadron tactique d’hélicoptères d’Edmonton se fait remarquer dans les rangs professionnels de crosse.

Le défenseur a même été nommé recrue de la semaine pendant la saison régulière après avoir compté ses premiers buts au sein de la National Lacrosse League (NLL) lors d’échappées sur tout le terrain. Cette année, les Roughnecks ont aussi remporté le trophée de la division Ouest de la ligue nationale, passant à un cheveu des finales.

Échangé par l’équipe Toronto Rock, le Cpl McNish avoue qu’il est heureux de jouer à Calgary. Une équipe d’Edmonton a été ajoutée aux trois équipes canadiennes de la ligue pour la saison 2006. Le Cpl McNish affirme qu’il a su trouver un équilibre entre les parties professionnelles et ses engagements militaires.

La NLL compte 11 équipes du Canada et des États-Unis, regroupant certains des meilleurs joueurs de crosse au monde. Chaque saison régulière, qui s’étend de décembre à avril, compte 16 parties et un championnat final. Le Cpl McNish se compte chanceux puisque toutes les parties ont lieu la fin de semaine.

Il doit quand même faire le trajet entre Edmonton et Calgary pour l’entraînement et se rendre parfois jusqu’à San Jose ou même en Arizona pour les matchs.Le Cpl McNish a commencé à jouer à la crosse à l’âge de 15 ans, ce qui est un peu tard, mais il a tout de suite eu la piquûre.

En quoi consiste ce sport au juste? C’est une partie de hockey physique – où le double échec est permis – ajoutez ensuite l’intensité et les stratégies de jeu du basket-ball et vous commencerez à comprendre la rudesse et l’intensité de la crosse.

Presque tout est permis dans une partie de crosse. Les pénalités majeures (cinq minutes) sont attribuées pour le plaquage par derrière, l’obstruction faciale, les bagarres et le dardage. C’est un sport brutal et les amateurs ainsi que les joueurs apprécient cette rudesse. Le Cpl McNish explique que malgré la « violence nécessaire », il y a par contre un code de conduite tacite : certes, les joueurs se bousculent, mais ils sont respectueux.

« Une atmosphère de respect règne entre les joueurs », ajoute-t-il. « Nous savons que nous devons tous retourner au boulot le lendemain. »

Ce sport au passé riche gagne de la popularité. Les Premières nations jouaient à la crosse il y a plus de 500 ans au Canada. Selon le Cpl McNish, les statistiques démontrent que la pratique de la crosse a augmenté d’environ 250 %. Le nombre d’amateurs est également important.

« Il s’agit d’une belle sortie en famille », constate-t-il. Les gens de Calgary en profitent : environ 11 000 spectateurs assistent aux matchs. Le Cpl McNish avoue qu’il est transporté quand les Roughnecks comptent un but et que 1 000 enfants hurlent de joie en agitant leurs gilets dans les airs.

Mais cet engouement ne se limite pas à Calgary. Il s’est présenté 19 432 spectateurs au dernier match des finales du championnat de la NLL au centre Air Canada, à la mi-mai, où l’équipe des Toronto Rock a remporté son cinquième championnat.

En outre, les parties sont télévisées; les collègues du Cpl McNish peuvent donc le voir jouer. Ce dernier précise qu’il doit beaucoup à ses collègues et à son superviseur qui l’appuient dans son « autre carrière ». « Sans l’appui de mon superviseur, je ne pourrais tout simplement pas jouer », affirme-t-il.

Pour en savoir davantage sur les Roughnecks de Calgary et la NLL, consultez le site suivant : www.calgaryroughnecks.com/.

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