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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Navy / Marine
Maple Leaf, 7 September 2005, Vol. 8, No. 30
La Feuille d'érable, le 7 septembre 2005, vol. 8 no 30

The people of HMCS Winnipeg: a long way from home

By Sarah Gilmour

The people gone on a long deployment to a corner of the world fraught with violence in the name of peace say the key to ending conflicts is understanding: Understanding the issues, the cultures, and what is being done.

The ship’s company of HMCS Winnipeg have been away from home since April, and will be gone until October while they serve in the Arabian (Persian) Gulf. They are deployed on Operation ALTAIR: Canada’s contribution to the campaign against terrorism.

“Ultimately, the ship looks for information that establishes links between illicit activity and terrorist groups, such as Al-Qaida,” said Lieutantant(N) Catherine Sands.

Master Seaman Randy Esdon, from Lasalle, Quebec, is especially proud of a recent bust that seized 1 905 kilograms of drugs being smuggled. “We not only stopped the flow of money from the sale of these drugs to the terrorist, but also stemmed the flow of this poison that is getting into our countries.”

The crew expressed dissatisfaction in the amount of information that is available to Canadians at home. “Due to a lack of media access onboard and reasons of national security, it’s impossible to convey to the general public some of the integral work we do overseas and it can be frustrating,” said Leading Seaman David Berezuk. “We sacrifice precious time with our family and friends, and more importantly, watching our children grow, for Canada and its people, without hesitation.”

The sacrifices can be deeply emotional or seemingly trivial to Canadians at home. “I miss snuggling with my five-year-old daughter and watching movies while we eat popcorn,” said Petty Officer, 2nd Class Peter Storie, who has been at sea for 15 of his 20 years of naval service.

LS Claude Malenfant, who has served in the Navy for nine years, said he missed having his large bed. Others miss Tim Hortons coffee, live television and land. “The thing I miss most about home is the open space,” said Petty Officer, 1st Class Mark Kraitberg. “After being at sea for 25 days or more, the ship becomes a very small place.”

The personal side of these deployments is often overlooked, said crewmembers. The toll can be both difficult and enlightening. “Visiting Cochin, India has been the hardest moment for me,” said MS Esdon. “It was sad. Clothes on their back, a roof over their head, and food in their stomach, and that’s the best that most of the people there could hope for.”

“I saw the happiest and proudest of people that, in my eyes, had nothing,” said Ordinary Seaman Adam King, who was unsure what to expect on his first deployment.

“It is always great to experience how other people live throughout the world, but in the end it makes you happy to be Canadian,” said PO 1 Kraitberg.

The key to getting through it all is high morale, said the sailors. This comes from a great team onboard, and a strong support system from home. “One of the things that contributes most effectively to morale is a collective sense of humour,” said Commander Kevin Greenwood in a July 11 teleconference.

And in the hard times, sailors say they focus on getting home to the families they left in April, and the dedication to leave the Gulf in a more peaceful state than they found it.

L’équipage du NCSM Winnipeg: des gens loin de chez eux

par Sarah Gilmour

Les gens déployés pour une longue période dans un coin du monde où la violence a libre cours au nom de la paix soutiennent que la compréhension, celle des enjeux, des cultures et des mesures prises, est la solution à tous les conflits.

Les membres d’équipage du NCSM Winnipeg ont quitté leur foyer depuis avril et ils ne seront pas de retour avant octobre, car ils servent dans le golfe Arabo-Persique, dans le cadre de l’opération ALTAIR, la contribution du Canada à la campagne antiterrorisme.

« Le navire est à la recherche de renseignements permettant d’établir des liens entre les activités illicites et les groupes terroristes tels qu’Al-Qaïda », a affirmé le Lieutenant de vaisseau Catherine Sands.

Le Matelot-chef Randy Esdon, originaire de Lasalle (Qc), est particulièrement fier d’une récente saisie de 1905 kilos de drogue de contrebande. « Nous n’avons pas seulement coupé le flot d’argent que la vente de drogue apporte aux terroristes, nous avons aussi diminué la quantité de ce poison qui se rend dans nos pays. »

L’équipage s’est montré déçu de la faible quantité de renseignements communiqués au public canadien. « Puisque peu de médias ont accès au bâtiment et pour des raisons relevant de la sécurité nationale, il est impossible de rendre public l’ensemble du travail que nous effectuons ici, et cela peut devenir frustrant », a indiqué le Matelot de 1re classe David Berezuk « C’est pour le bien du Canada et des Canadiens que nous sacrifions sans hésiter un temps précieux que nous aurions pu passer avec notre famille, nos amis et, surtout, avec nos enfants. »

Ces sacrifices peuvent être chargés d’émotion ou sembler sans importance pour les Canadiens au pays. « Je m’ennuie des moments de détente que moi et ma fille de cinq ans passons blottis l’un contre l’autre à écouter des films et à manger du maïs soufflé », a confié le Maître de 2e classe Peter Storie, qui a passé 15 de ses 20 années de service en mer dans la Marine.

Le Mat 1 Claude Malenfant, membre de la Marine depuis neuf ans, admet que son grand lit lui manque. D’autres membres d’équipage s’ennuient du café de chez Tim Hortons, de la télévision en direct et de la terre ferme. « Ce qui me manque le plus, a indiqué le Maître de 1re classe Mark Kraitberg, ce sont les grands espaces. Après 25 jours ou plus passés en mer, le bateau semble très petit. »

Selon les membres de l’équipage, le facteur humain des déploiements est souvent négligé. La tâche peut être difficile tout en étant instructive. « Visiter Cochin, en Inde, a été le moment le plus ardu pour moi », a indiqué le Matc Esdon. « C’était désolant. Le mieux que les gens là-bas peuvent espérer, c’est d’avoir de quoi se vêtir, de la nourriture et un toit. »

« J’ai vu des gens des plus heureux et fiers qui, à mes yeux, n’avaient rien », a affirmé le Mat 3 Adam King, qui ne savait pas trop à quoi s’attendre lors de son premier déploiement.

Selon le M 1 Kraitberg, « c’est toujours une belle expérience de voir comment vivent les gens de partout au monde, mais, en fin de compte, cela rend heureux d’être canadien ».

Pour les marins, la meilleure façon de réussir ce parcours est d’avoir très bon moral, lequel est favorisé par la présence à bord d’une excellente équipe et par un soutien marqué des gens au pays. Lors d’une téléconférence tenue le 11 juillet, le Capitaine de frégate Kevin Greenwood a mentionné « qu’une des choses les plus efficaces pour assurer un moral élevé est un sens de l’humour collectif ».

Dans les moments difficiles, les marins affirment qu’ils se concentrent sur l’idée de retourner à la maison et de retrouver leurs familles et ils consacrent leurs efforts à faire en sorte que le golfe soit moins violent à leur départ qu’à leur arrivée.

In the Navy…

  • HMCS Winnipeg will sail approximately 50 000 nautical miles on this deployment, the equivalent of driving across Canada 20 times.
  • The crew has completed over 30 boardings so far of small, localtraffic dhows.
  • The ship has hailed over 40 vessels, and the Sea Kings have hailed four.
  • There are 241 crew onboard: 33 officers, 208 non-commissioned members. In addition, six others in the logistics team are on shore in the Gulf.
  • In addition to English and French, 12 languages are spoken by various members of the crew.

Dans la Marine…

  • Le NCSM Winnipeg parcourra approximativement 50 000 milles marins pendant ce déploiement, soit l’équivalent de 20 traversées du Canada.
  • Jusqu’à maintenant, l’équipage a procédé à plus de 30 arraisonnements de petits boutres qui circulent dans la région.
  • La frégate a hélé plus de 40 bateaux et les Sea King, 4. Il y a 241 membres d’équipage à bord : 33 officiers et 208 militaires du rang. De plus, six autres, de l’équipe de logistique sont à terre, dans la région du golfe.
  • Outre le français et l’anglais, 12 langues sont utilisées par les membres de l’équipage.
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