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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 6-7
Maple Leaf, 12 October 2005, Vol. 8, No. 35
La Feuille d'érable, le 12 octobre 2005, vol. 8 no 35

Last CF members return home from Op UNISON

By Kristina Davis

Amid the debris, sets of stairs still stand—leading nowhere.

But as the people of the southern US slowly return to their homes—or what Hurricane Katrina left behind—there remains optimism and a warm thanks for those who came to help.

Master Warrant Officer André Boudreau, part of the Naval Construction Team (NCT), an element of the Canadian Composite Construction Engineering Group from CFB Gagetown and Halifax and 12 Wing Shearwater, says the 30-plus member team worked around the clock.

And while they returned home October 1, sound structures now stand in Mississippi communities where there was nothing and many CF members experienced first-hand the local population’s genuine appreciation.

Admittedly, some were surprised to see the small team from Canada—surprised but “very, very appreciative”. In fact, says MWO Boudreau, people just driving by would stop—get out of their cars—and come over just to shake their hands.

Coupled with the southern hospitality, though, was another reality of the south: the heat. MWO Boudreau says the temperature routinely climbed up into the 40s. And so just how hot was it? “Darn hot,” he says.

Something else, though, struck MWO Boudreau. “Everywhere you looked,” he explains, “were American flags. The patriotism ...nothing affects that.”

As for their biggest challenge, he says that happened way before they set foot in Mississippi. Collecting the vast amount of timber and other building supplies required was a sheer act of determination and teamwork, he explains. For the nails were needed in the hundreds of pounds and the plywood, for example, numbered more than 400 sheets.

Plus, adds the Nova Scotia native, the majority of the team was made up of Air Force and Army personnel, and for a few, it was their first time on the ship. “They treated us well,” he says, but for some on the HMCS Toronto, the sail itself was a bit of an adventure.

MWO Boudreau, whose daughter works on a boat, says he was determined not to take any of the remedies available. He wanted to call her and say he did it on his own. As it turned out, he did.

Ultimately, he says, it was a rewarding experience. “We did some good work,” he says before signing off on one of his last nights in Mississippi.

Les derniers membres des FC reviennent de l’Op UNISON

par Kristina Davis

Parmi les débris, des escaliers, menant nulle part, tiennent toujours debout.

Les gens du Sud des États-Unis retournent graduellement dans leurs foyers, ou ce qui en reste, après le passage de l’ouragan Katrina. On sent quand même chez eux un optimisme et une grande reconnaissance pour ceux qui sont venus leur prêter main-forte.

L’Adjudant-maître André Boudreau, qui fait partie de l’équipe de construction de la Marine (ECM), un élément du groupe mixte canadien de génie construction comprenant des militaires de la BFC Gagetown, de la BFC Halifax et de la 12e Escadre Shearwater, affirme que l’équipe de plus de 30 membres a travaillé jour et nuit.

L’équipe est revenue au pays le 1er octobre, mais des structures solides se trouvent maintenant dans des villes du Mississipi où il ne restait plus rien. Bien des membres des FC ont aussi pu être témoins de la gratitude de la population.

Certains étaient surpris de voir arriver la petite équipe canadienne – surpris, mais « extrêmement reconnaissants », a ajouté l’Adjum Boudreau. En effet, il souligne que des gens arrêtaient carrément leurs véhicules et en sortaient pour leur serrer la main.

À l’hospitalité typique du Sud s’ajoutait une autre caractéristique de cette région des États-Unis : la chaleur. L’Adjum Boudreau indique que la température grimpait souvent au-dessus de 40 oC. Était-ce si chaud? « Incroyablement chaud », a-t-il répondu.

Une autre particularité a surpris l’Adjum Boudreau. « Partout où l’on allait, des drapeaux américains flottaient », a-t-il expliqué. « Rien n’ébranle leur patriotisme. »

Pour ce qui est de leur principale difficulté, l’Adjum Boudreau affirme qu’elle s’est présentée à eux dès leur arrivée au Mississippi. Réunir le bois d’œuvre et les matériaux de construction nécessaires a représenté un effort de débrouillardise et un travail d’équipe considérable. L’équipe avait besoin de centaines de livres de clous et de plus de 400 feuilles de contreplaqué.

En outre, ajoute ce Néo-Écossais d’origine, la plupart des membres de l’équipe étaient des militaires de l’Armée ou de la Force aérienne; pour certains, il s’agissait de leur premier déplacement en navire. « On nous a bien traités », a-t-il affirmé, mais pour certains passagers du NCSM Toronto, le voyage en soi a comporté sa part d’aventures.

L’Adjum Boudreau, dont la fille travaille sur un bateau, affirme qu’il était bien décidé à ne prendre aucun des remèdes disponibles. Il voulait pouvoir lui téléphoner et lui dire qu’il avait réussi tout seul. Ce qu’il a fait.

En bout de ligne, l’expérience a été enrichissante, selon lui. « Nous avons accompli du bon travail », a-t-il affirmé lors d’une de ses dernières soirées dans le Mississippi.

CF firefighters attend Ottawa memorial

By Cpl Jean-Guy Mayer

The “Last Post” and “Reveille” trumpeted throughout the Parliament grounds. Everyone remembering the fallen. After the unifying prayer and benediction for the fallen by Rev. John Bridges, Ottawa Fire Services Chaplain, the lone piper played “Amazing Grace” from a distance. We all remembered.

On September 11, the QL5 0038 journeyman course from the CF Fire Academy attended the Canadian Fallen Firefighters 2005 Memorial Ceremony on Parliament Hill.

The journeyman course consists of CF firefighters from Comox, B.C. to Shearwater, N.S., who came to parade with firefighters from around the country to honour all known fallen Canadian firefighters, of whom there are 700. A special part of the ceremony honoured those who died in the line of duty in 2004.

“We felt an enormous amount of pride to be able to witness such an event. This event allowed firefighters from all over the country to meet, share stories and experiences. Just being there you could feel the pride for one’s country” said Corporal John Paradis, a firefighter from 19 Wing Comox.

CF members arrived on Parliament Hill at 10:30 a.m. and were welcomed by the parade officials. The parade began with the pipes and drums marching with firefighters in full dress uniforms, and the entrance to the Parliament Building was decorated with an antique fire truck and two aerial trucks from Ottawa and Gatineau, Que. along with fire departments hoisting our nation’s flag.

After the ceremony, there was a meet and greet inside Parliament where all the firefighters attending had a chance to meet and share a memory or two.

Des pompiers des FC à la cérémonie commémorative à Ottawa

par le Cpl Jean-Guy Mayer

Les notes de la « Sonnerie aux morts » et du « Réveil » résonnent sur le terrain du Parlement. Chacun a pensé aux disparus. Après la prière et la bénédiction des pompiers morts en service, par le révérend John Bridges, aumônier des pompiers d’Ottawa, un seul cornemuseur a joué « Amazing Grace ». Nous nous sommes tous souvenus.

Le 11 septembre, les membres du cours NQ5 0038 (Compagnon) de l’École des pompiers des FC ont assisté à la Cérémonie commémorative 2005 en l’honneur des pompiers canadiens morts en service, sur la Colline du Parlement.

Les étudiants de ce cours étaient des pompiers des FC provenant de Comox (C.-B.) à Shearwater (N.-É.), qui ont défilé en compagnie de pompiers de l’ensemble du Canada pour honorer les 700 pompiers canadiens morts en service. Un volet spécial de la cérémonie honorait la mémoire des disparus de l’année 2004.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir pu assister à pareil événement. Des pompiers de tout le pays ont pu se rencontrer, partager des histoires et des expériences. Il suffisait d’être là pour sentir combien ces gens sont fiers de leur pays », a souligné le Caporal John Paradis, pompier de la 19e Escadre Comox.

Les membres des FC sont arrivés sur la Colline du Parlement à 10 h 30 et ont été accueillis par les dignitaires du défilé. En tête du défilé venait le corps de cornemuses; les pompiers étaient tous en uniforme de grand apparat tandis qu’à l’entrée du Parlement se trouvaient un ancien camion d’incendie et deux élévateurs à nacelle sur camions provenant des services d’incendie d’Ottawa et de Gatineau (Qc) et d’où flottait le drapeau du Canada.

Après la cérémonie, une réception de bienvenue a eu lieu à l’intérieur du Parlement et tous les pompiers présents ont pu se rencontrer et partager quelques souvenirs.

Can we do better?

By Capt Jason Proulx

When one thinks about international co-operation, it makes perfect sense for close allies such as Canada and the US to assist each other when required, particularly given the continuous threat of terrorism and natural disasters the likes of Hurricane Katrina.

So why is it that the only up-to-date defence agreement between our two nations is an aerospace agreement concerning NORAD? Why do we not have a similar agreement for maritime co-operation or aid to civilian authorities? It is not because of a lack of trying, since many agreements have been signed over the years.

One could argue other agreements have come and gone because of a lack of focus on emerging threats and commitment to oppose them. Truth be told, NORAD is the only bi-national defence organization that comprises both Canadian and US staff on a full-time basis.

Enter the Bi-National Planning Group (BPG), whose job it is to examine the nature of the defence relationship between Canada and the US. “We look at the way our two countries do business together, and identify areas where we think we need to improve,” said Captain Kendall Card, former commander of the aircraft carrier Abraham Lincoln, who now serves as the American co-director of the group. “By having proper agreements and plans in place, we would reduce our response time during cross-border emergencies,” he added.

For that very reason, the BPG has drafted several plans to address missions such as joint and combined defence, as well as aid to civil authorities. In short, once the plans are adopted, they will help save lives in the future by reducing time and confusion in responding to cross-border emergencies.

“While our people make the system work the way it is now, these plans will make their lives a lot easier by reducing the red tape during a response to a crisis,” said Captain(N) Richard Bergeron, former commander of HMCS Ottawa and Canadian co-director of the BPG.

But operating in a bi-national sphere is not easy, particularly given evolving threats, militaries and the complex nature of Canada-US relations.

With the NORAD agreement currently under negotiation, a relatively new Northern Command in the US and the birth of CANADA COMMAND, there are many variables to juggle.

“I’m optimistic that as events unfold and the dust settles, we will make significant progress towards enhanced military co-operation,” said Capt(N) Bergeron. “That being said, we can’t rush the process.”

Capt Proulx is with BPG.

Pouvons-nous faire mieux?

par le Capt Jason Proulx

Quand on pense à la coopération internationale, il est tout à fait à propos que des alliés aussi près que le Canada et les États-Unis s’aident mutuellement si besoin est, en particulier dans des situations de menaces terroristes ou de catastrophes naturelles, comme dans le cas de l’ouragan Katrina.

Pourquoi donc le seul accord à jour en matière de défense entre nos deux pays porte-t-il sur le NORAD, un accord dans le domaine aérospatial? Pourquoi ne disposons-nous pas d’accords similaires en matière de coopération maritime ou d’aide aux instances civiles? Ce n’est pas que nous n’essayions pas, puisque de nombreux accords ont été signés au fil des ans.

Certains peuvent prétendre que d’autres accords ont été convenus puis délaissés en raison d’un manque de concentration sur des menaces imminentes et d’un engagement à s’y opposer. À vrai dire, le NORAD est la seule organisation binationale employant à temps plein du personnel canadien et américain.

Puis arrive le Groupe de planification binational (GPB) dont le travail consiste à examiner la nature des relations entre le Canada et les États-Unis en matière de défense. « Nous examinons comment nos deux pays traitent ensemble et cernons les points qui, selon nous, doivent être améliorés », a indiqué le Capitaine Kendall Card, ancien capitaine de frégate à bord du porte-aéronefs Abraham Lincoln, et maintenant codirecteur américain du groupe. « En disposant des plans et des accords appropriés, nous pourrions réduire les délais d’intervention dans des situations d’urgence transfrontalières », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi le GPB a esquissé plusieurs plans de missions, notamment de défense interarmes et interarmées, et d’aide aux instances civiles. Bref, une fois les plans adoptés, ils serviront à sauver des vies dans le futur en diminuant les délais et la confusion au moment d’interventions dans des situations d’urgence transfrontalières.

« Même si notre personnel assure le fonctionnement du présent système, les plans lui faciliteront la vie en réduisant les formalités administratives nécessaires pendant une intervention en cas de crise », a expliqué le Capitaine de vaisseau Richard Bergeron, ancien capitaine de frégate du NCSM Ottawa et codirecteur canadien du GPB.

Fonctionner dans un contexte binational n’est cependant pas facile, compte tenu particulièrement de l’évolution des menaces, des organisations militaires et de la complexité des relations canado-américaines.

De nombreuses variables doivent être prises en compte, par exemple le renouvellement du NORAD, le Northern Command récemment créé aux États-Unis et la création du Commandement Canada.

« Au fur et à mesure du déroulement des événements et avec le recul, j’ai bon espoir que nous ferons des progrès considérables vers une meilleure coopération militaire », a conclu le Capf Bergeron. « Cela dit, il faut y mettre le temps nécessaire. »

Le Capt Proulx travaille au sein du GPB.

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