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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

October 12, 1970

It is the evening of Thanksgiving Day in Ottawa, and trucks and buses loaded with 1 000 soldiers from 2 Combat Group in CFB Petawawa are rolling into CFB Rockcliffe and CFB Uplands. Their orders were issued at 1315 hr, and three Voyageur heavy lift helicopters and eight Huey tactical helicopters arrived in Ottawa with the first elements of the task force at 1730 hr. Colonel D.S. Nicholson, deputy commander of 2 CG, quickly gets his headquarters up and running at the Drill Hall on Cartier Square, and soon soldiers in fighting order are fanning out through the downtown grid of office buildings and the city’s ritzier neighbourhoods. Mobilized under Operation GINGER to “assist civil authority”, the soldiers are here to guard diplomats, parliamentarians and vital points—in normal times, a task for the RCMP—while police at every level of jurisdiction concentrate on the Front de libération du Québec.

The FLQ is a Montréal-based terrorist network that intends to bring about a workers’ revolution in Quebec to separate it from Canada and create a Marxist republic. FLQ cells began robbing banks, stealing weapons and planting bombs in 1963, and Quebec prisons now hold 23 “felquistes” sentenced for crimes of violence, including four convicted murderers. The latest FLQ outrages—two political abductions—are particularly unsettling because they indicate a change of strategy. A British trade official kidnapped at gunpoint from his apartment on October 5 and the deputy premier of Quebec snatched from his front yard on October 10 are being held to coerce the Quebec and Canadian governments to comply with a long list of demands. The FLQ is undeniably the worst threat to Canadian domestic security since the Second World War, and Ottawa, Montréal and Québec City are in turmoil.

The task force deployed on Op GINGER is made up of soldiers from the 3rd Battalion, The Royal Canadian Regiment, the 8th Canadian Hussars (Princess Louise’s), the 2nd Regiment, Royal Canadian Horse Artillery, 1 Field Squadron, Royal Canadian Engineers, and 2 Signals Squadron. Operational control is held by Mobile Command Headquarters at CFB Saint-Hubert, but CF headquarters holds operational command. At the tactical level, Col Nicholson and his boss, Brigadier-General V. Radley-Walters, both have extensive peacekeeping experience in Cyprus and Egypt, and are consequently used to such complex arrangements. The soldiers, too, understand GINGER in peacekeeping terms: their job is to ensure nothing bad happens to their charges while avoiding confrontations that could turn the tension and fear widespread even in Ottawa to anger and violence.

Under RCMP direction, every cabinet minister, party leader, ambassador, consul and senior bureaucrat gets a military escort, and 10-man sections guard the homes of the most likely kidnap targets, much to the consternation of the neighbours. Military patrols monitor crucial infrastructure such as the bridges over the Ottawa River and the hydro lines in west Quebec. It is boring, chilly work, made difficult by the constant requirement to be calm and polite while maintaining vigilance.

Late in the afternoon on October 13, in an interview with television reporters Tim Ralfe and Peter Reilly, Prime Minister Pierre Trudeau indicates that Op GINGER is only the beginning of his campaign against the FLQ.

To the disingenuous first question—“Sir, what is it with all these men with guns around here?”—Mr. Trudeau points out how the FLQ has become a serious threat to Canadian society. The journalists argue that the government has over-reacted, at one point saying “… my choice is to live in a society that is free and democratic, which means that you don’t have people with guns running around in it.” To this, Mr. Trudeau snaps: “Yes, well, there are a lot of bleeding hearts around who just don’t like to see people with helmets and guns. All I can say is, go on and bleed, but it is more important to keep law and order in the society than to be worried about weak-kneed people who don’t like the looks of—.” The journalist interrupts: “At any cost? How far would you go with that? How far would you extend that?”

“Well, just watch me,” says Mr. Trudeau.

Sources

Maj Guy Morchain, “Peace-Keeping at Home”, Sentinel Vol.7, No.2 (February–March 1971).

Ron Haggard and Aubrey E. Golden, Rumours of War (Toronto: new press, 1971).

Sean M. Maloney, “A Mere Rustle of Leaves: Canadian Strategy and the 1970 FLQ Crisis”, Canadian Military Journal Vol.1, No.2 (Summer 2000).

Marianopolis College, “Documents on the October Crisis” http://www2.marianopolis.edu/quebechistory/docs/october/index.htm

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 12 octobre 1970

C’est le soir de l’Action de Grâce à Ottawa. Des camions et des autobus transportant 1000 soldats du 2e Groupement de combat (2 GC) de la BFC Petawawa entrent à la BFC Rockcliffe et à la BFC Uplands. Les soldats ont reçu leur ordre de mission à 13 h 15 et, à 17 h 30, trois hélicoptères lourds Voyageur et huit hélicoptères tactiques Huey arrivent à Ottawa avec à leur bord les premiers membres de la force opérationnelle. Le Colonel D.S. Nicholson, commandant adjoint du 2 GC, organise rapidement son quartier général au manège militaire de la place Cartier. Bientôt, les soldats en attirail de combat se déploient dans le périmètre des édifices à bureaux et d’autres bâtiments de la ville et dans les quartiers huppés avoisinants. Mobilisés en marge de l’opération GINGER pour « aider les instances civiles », les soldats sont en place pour protéger diplomates, parlementaires et points vitaux – une tâche normalement dévolue à la GRC – alors que les policiers de tout niveau de compétence se concentrent sur le Front de libération du Québec (FLQ).

Le FLQ, un réseau terroriste basé à Montréal, vise à amener les travailleurs à faire la révolution pour l’indépendance politique du Québec et à y instaurer une république marxiste. Les activités des cellules du FLQ commencent en 1963 par le braquage de banques, le vol d’armes et la pose de bombes. Les prisons du Québec détiennent maintenant 23 felquistes condamnés pour des crimes violents, y compris quatre assassinats. Les dernières atrocités du FLQ – deux enlèvements de personnes politiques – sont particulièrement troublantes, car elles marquent un changement de stratégie. Le 5 octobre, un commissaire commercial britannique est kidnappé à son appartement par des hommes armés, et le 10 octobre, c’est au tour du vice-premier ministre du Québec d’être enlevé devant chez lui. Les deux hommes sont retenus pour forcer les gouvernements du Québec et du Canada à satisfaire à une longue liste de revendications irréalisables. Le FLQ est assurément la pire menace à la sécurité intérieure du pays depuis la Deuxième Guerre mondiale et Ottawa, Montréal et Québec sont en émoi.

La force opérationnelle déployée pour l’Op GINGER comprend des soldats du 3e Bataillon du Royal Canadian Regiment, du 8th Canadian Hussars (Princess Louise’s), du 2e Régiment de la Royal Canadian Horse Artillery, du 1er Escadron de campagne du Corps royal du génie canadien et du 2e Escadron des transmissions. Le QG de la Force mobile de la BFC Saint-Hubert assure le contrôle opérationnel, mais c’est le QG des FC qui est chargé du commandement opérationnel. Au niveau tactique, le Col Nicholson et son supérieur, le Brigadier-général V. Radley-Walters, possèdent une vaste expérience d’opérations de maintien de la paix acquise à Chypre et en Égypte, et leurs services sont retenus pour ces mesures complexes. Les soldats savent aussi ce que signifie GINGER en termes de maintien de la paix. Leur tâche est de veiller à ce que rien de grave ne leur arrive tout en évitant les confrontations qui pourraient transformer les tensions et la crainte en colère et en violence généralisées pouvant se propager jusqu’à Ottawa.

Sur l’avis de la GRC, chaque ministre du Cabinet, chef de parti, ambassadeur, consul et haut fonctionnaire a droit à une escorte militaire et des sections de dix militaires surveillent les maisons des personnalités constituant des cibles de choix au kidnapping, et ce, sous le regard éberlué des voisins. Des patrouilles militaires surveillent l’infrastructure cruciale telle les ponts franchissant la rivière des Outaouais et les lignes d’électricité dans l’ouest du Québec. La tâche est ennuyante au possible et rendue difficile du fait qu’il faut toujours rester calme et poli tout en demeurant alerte.

Le 13 octobre en fin d’après-midi, dans une entrevue accordée à deux journalistes de la télévision, Tim Ralfe et Peter Reilly, le premier ministre Pierre-Elliot Trudeau précise que l’Op GINGER n’est que le début de sa campagne contre le FLQ.

À la première question fourbe – « Monsieur, pourquoi tous ces soldats en armes sont-ils ici? », M. Trudeau précise à quel point le FLQ est devenu une grave menace pour la société canadienne. Un des journalistes fait valoir que le gouvernement a réagi de façon excessive, en mentionnant que « … mon choix est de vivre dans une société libre et démocratique, ce qui signifie que les gens ne se promènent pas armés partout. » À cette affirmation, M. Trudeau rétorque aussitôt : « Il y a beaucoup de cœurs sensibles, ici, qui n’aiment pas voir des gens avec des casques et des armes. Tout ce que je peux leur dire, c’est "continuez à trembler". Le plus important dans une société est de maintenir l’ordre et d’appliquer les lois plutôt que se soucier des pleutres qui n’aiment pas voir… » Le journaliste l’interrompt : « À n’importe quel prix? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller? Jusqu’où irez-vous? »

« Regardez-moi bien aller », conclut M. Trudeau.

Sources

MORCHAIN, Maj Guy. « L’appui aux pouvoirs publics », Sentinelle, vol. 7, n° 2 (février-mars 1971).

HAGGARD, Ron et Aubrey E. GOLDEN. Rumours of War, Toronto, new press, 1971.

MALONEY, Sean M. « Un simple bruissement de feuilles : La stratégie canadienne de la crise du FLQ de 1970 », Canadian Military Journal, vol. 1, n° 2 (été 2000).

COLLÈGE MARIANOPOLIS, « Documents sur la Crise d’octobre » http://www2.marianopolis.edu/quebechistory/docs/october/index.htm

Twenty-five years of hope…

By Capt Sheena Carrigan

SHAPE Casteau and the local Belgian community raised about 6 000 Euro for cancer research during the Terry Fox Run held September 24 at SHAPE. The money was raised through registrations for the run; selling t-shirts, food and beverages; and through donations.

About 500 people registered for the run, the 18th annual held in the SHAPE Casteau-Mons area. The event, organized by the Canadian community at SHAPE in partnership with the Belgian Fondation contre le cancer is a 5 or 10 km run or walk around the base. The run kicks off the annual fundraising drive for cancer research. This year is special because it is 25th anniversary of the start of Terry’s Marathon of Hope for cancer research.

“Terry Fox was a real Canadian hero,” said John McNee, Canada’s Ambassador to Belgium, who fired the starter’s pistol to begin the run. “He has become a symbol for us all of what one person can do,” he added.

All money raised stays in Belgium and is given to the Fondation contre le cancer to go towards bone cancer research. “Your presence here today shows how much you think about this cause, how worthwhile it is,” said Colonel Chris Henneberry, Canada’s national military representative to SHAPE.

Vingt-cinq ans d’espoir…

par le Capt Sheena Carrigan

Le 24 septembre, le SHAPE Casteau et la collectivité belge locale ont amassé environ 6 000 euros pour la recherche contre le cancer à l’occasion de la course Terry Fox organisée au SHAPE. Les fonds ont été amassés grâce aux inscriptions à la course, à la vente de t-shirts, de nourriture et de boissons, ainsi qu’aux dons.

Environ 500 personnes se sont inscrites à la 18e édition de la course annuelle tenue dans la région du SHAPE, à Casteau-Mons. C’est la communauté canadienne au SHAPE, en collaboration avec la Fondation belge contre le cancer, qui organise la course ou la marche de 5 ou 10 km autour de la base. C’est ainsi qu’est lancée la période de collecte de fonds annuelle pour la recherche contre le cancer. Cette année revêt un caractère spécial puisqu’on célèbre le 25e anniversaire du Marathon de l’espoir de Terry Fox pour la recherche sur le cancer.

« Terry Fox était un véritable héros canadien », a déclaré John McNee, l’ambassadeur du Canada en Belgique, qui a donné le coup d’envoi de la course. « Il symbolise pour nous ce qu’une seule personne peut accomplir », a-t-il ajouté.

Tout l’argent amassé sera remis à la Fondation contre le cancer de la Belgique, pour les recherches sur le cancer des os. « Votre présence ici aujourd’hui démontre à quel point vous songez à cette cause, à quel point elle vous tient à cœur », a déclaré le Colonel Chris Henneberry, représentant militaire canadien au SHAPE.

The flu, you and what to do

It’s a fact: Almost a third of CF members protect themselves against the flu—By being immunized against influenza every fall these folks are protecting their health and helping to prevent the flu from spreading to others.

Many common excuses for not getting the flu shot are based on erroneous beliefs—To learn the facts about influenza and immunization please read on.

Influenza is much worse than a bad cold—Commonly know as “the flu”, its real name is influenza, an infection in the airways caused by the influenza virus. The flu is easily caught and easily spread. And although some symptoms may be cold-like, they are far more serious: headache, chills and a dry cough are rapidly joined by body aches and fever. While the fever declines on the second or third day of the illness, full recovery may take much longer.

Influenza can lead to severe complications—While most people recover fully, influenza may lead to more severe and life-threatening illnesses, such as pneumonia, resulting in hospitalization and even death. However, vaccination is the only prevention measure that has been proven to reduce mortality rates caused by influenza.

It’s a fact: Immunization is the best prevention—It’s true! And while a good diet, vitamins and exercise all contribute to your general health, they may not be enough to protect you from the influenza virus, especially if you already have a medical condition. Vaccination every fall provides increased protection.

Immunization is effective in preventing the flu in all segments of the population. Furthermore, it reduces the seriousness of the disease should you contract it.

Immunization side effects are minor—Mild soreness at the vaccination site is the only side effect for most vaccine recipients. Less common are headaches and muscle pains.

The flu vaccine cannot give you the flu—The flu vaccine must meet the very highest standards. In order to offer you the most effective protection, the vaccine must contain part of the virus itself—but the virus is dead and cannot give you the flu.

Each year the World Health Organization identifies the particular strains of flu the new vaccine must protect against. The vaccine is then produced to be most effective against those strains. Each year, you need to receive the new vaccine to be effectively protected against influenza.

You should get immunized before the season heats up! November to March is flu season. Take preventive steps; the best protection is immunization. There are so many reasons why it makes sense to get immunized—so visit your CF Health Service Centre and ask about getting your flu shot today.

Source: DFHP Communicable Disease Control Program.

From: Canadian Coalition for Immunization Awareness and Promotion.

Avant que la grippe ne s’agrippe!

C’est un fait : près du tiers des militaires canadiens se protègent contre la grippe. En se faisant vacciner chaque automne, ils se protègent eux-mêmes et empêchent la maladie de se propager.

Maintes excuses pour ne pas se faire vacciner reposent sur de fausses croyances. Pour connaître toute la vérité sur la grippe et sur la vaccination, lisez ce qui suit.

La grippe est beaucoup plus qu’un mauvais rhume – La grippe est une infection des voies respiratoires due au virus de l’influenza. Elle s’attrape tout aussi facilement qu’elle se propage. Bien que certains symptômes ressemblent à ceux du rhume, ils sont beaucoup plus graves : maux de tête, frissons et toux sèche, rapidement suivis de douleurs musculaires et de fièvre. Même si la fièvre commence à tomber le deuxième ou le troisième jour, il faut beaucoup plus de temps pour se rétablir complètement.

La grippe peut causer de graves complications – La plupart des gens se rétablissent complètement, mais la grippe dégénère parfois en maladies plus graves voire mortelles (comme la pneumonie) qui nécessitent l’hospitalisation. La vaccination est la seule mesure de prévention qui a fait ses preuves pour réduire le taux de mortalité causée par la grippe.

L’immunisation est la meilleure prévention possible – C’est bien vrai! Certes une bonne alimentation, des vitamines et de l’exercice contribuent tous à la bonne santé générale, mais ils ne suffisent peut-être pas à vous protéger contre le virus de la grippe, surtout si vous éprouvez déjà des problèmes de santé. La vaccination chaque automne est une protection supplémentaire.

Le vaccin protège toutes les couches de la population. De plus, il réduit la gravité de la maladie chez les gens qui la contractent.

Les effets secondaires de la vaccination sont mineurs – La plupart des personnes vaccinées ne ressentent qu’une légère douleur à l’endroit de la piqûre. Il arrive parfois, plus rarement, qu’elles éprouvent des maux de tête et des douleurs musculaires.

Le vaccin antigrippal ne donne pas la grippe – Ce vaccin répond à des normes très sévères. Pour qu’il soit à son efficacité maximale, il doit contenir des éléments du virus, mais le virus est mort et ne peut donc pas vous infecter.

Chaque année, l’Organisation mondiale de la santé identifie les souches grippales que le vaccin doit contrer. On élabore alors le vaccin le plus efficace contre ces souches. Chaque année, il faut recevoir le nouveau vaccin pour être protégé efficacement contre la grippe.

Il est préférable de se faire vacciner avant le début de la saison, qui va de novembre à mars. Soyez prévenant : la vaccination est la meilleure protection. Il y a tant de bonnes raisons de se faire vacciner, alors rendez-vous à votre Centre de services de santé des FC et demandez à vous faire vacciner sans tarder.

Source : DPSF – Programme de contrôle des maladies transmissibles.

Adapté d’un document de la Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination.

Reaching for that optimum fitness level

By Jillian Van Acker

Competitive sports are motivation for athletes to constantly aim at a better personal performance. Not only is there a desire to show others what they are capable of, there is also the need to prove it to themselves.

Major Bruce Kropelin, a military physician stationed in Edmonton, Alta., completed his first Ironman Canada in Penticton, B.C., late August. The Ironman is a long-distance triathlon with a 3.86 km swim, a 180.2 km bike ride and a 42.2 km run. Maj Kropelin says most professional athletes are able to complete the race in 10 hours or under. He finished in 11 hours and 28 minutes.

Originally from southern Manitoba, the 37-year-old had done various triathlons before, but felt the need to push himself physically after discovering he had a potentially debilitating disease. Diagnosed with multiple sclerosis (MS) almost three years ago, he wanted to prove to himself that he could reach his optimum fitness level. “Since I got my diagnosis, I’ve just been constantly working towards staying as fit as possible and keeping really good health and everything like that,” he says. MS affects the nervous system and can cause anything from mild numbness to lose of vision, depending on the location of the disease and the severity.

Maj Kropelin says his condition is very well controlled: He takes medication, monitors his diet and gets plenty of exercise. His desire to reach his optimum fitness level was why he chose to do the Ironman. “The Ironman Canada is, as far as triathlons go, the event of events,” he says. With close to 2 400 competitors this year, it is a full day event and Maj Kropelin says it requires training consistently for about a year. He would try to do two activities a day- swimming, cycling or running—planned around his busy schedule at the hospital and being on-call.

While physical fitness is a key element, Maj Kropelin says strategy and pacing are just as important. “You’ve got to be pacing yourself really carefully because if you push yourself a little too hard, something will shutdown like your muscles or your stomach.”

He says the most stressful part of the race was the mass start of the swim at 7 a.m. “You get in the water and people are literally swimming over top of you,” he says. He says he loves cycling and really enjoyed the route through the mountains. “It’s very exhilarating finishing, but at the same time, you don’t feel like you can go dancing afterwards. It’s the toughest thing I’ve ever done physically in my life by far.”

Condition physique optimale recherchée

par Jillian Van Acker

Les sports de compétition incitent les athlètes à toujours vouloir améliorer leurs performances. Ils veulent montrer aux autres ce dont ils sont capables, mais ils veulent aussi se prouver quelque chose à eux-mêmes.

À la fin d’août, le Major Bruce Kropelin, médecin militaire affecté à Edmonton (Alb.), a participé à sa première compétition de l’Ironman du Canada à Penticton (C.-B.). L’Ironman est un triathlon sur longue distance incluant un parcours à la nage de 3,86 km, un parcours à vélo de 180,2 km et une course à pied de 42,2 km. Le Maj Kropelin indique que la plupart des athlètes professionnels peuvent terminer cette épreuve en 10 heures ou moins tandis qu’il lui a fallu 11 heures 28 minutes.

Originaire du sud du Manitoba, ce médecin de 37 ans avait déjà participé à d’autres triathlons, mais il a ressenti le besoin de se dépasser physiquement après avoir découvert qu’il souffrait d’une maladie potentiellement débilitante. Ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques il y a presque trois ans, il voulait se prouver qu’il pouvait atteindre sa condition physique optimale. « Depuis mon diagnostic, je m’efforce constamment de demeurer aussi en forme que possible, de me maintenir en bonne santé et tout le reste », a-t-il affirmé. La sclérose en plaques attaque le système nerveux, et ses effets sont multiples, depuis des engourdissements légers jusqu’à la cécité, selon le foyer de la maladie et sa gravité.

Le Maj Kropelin indique que sa maladie est très bien contrôlée : il prend des médicaments, surveille son alimentation et fait beaucoup d’exercice. Il désire atteindre sa condition physique optimale et c’est pourquoi il a décidé de participer à l’Ironman. « L’Ironman du Canada est, en matière de triathlons, le triathlon », a-t-il précisé. Cette année, il y avait 2400 participants à cet événement d’une journée, et le Maj Kropelin mentionne qu’il faut s’y entraîner constamment environ un an à l’avance. Il tentait de se livrer à deux activités par jour (natation, vélo ou course) malgré son horaire chargé à l’hôpital et malgré qu’il soit de garde.

Bien que la condition physique soit un élément clé, le Maj Kropelin indique que la stratégie et le rythme sont aussi importants. « Vous devez absolument trouver un bon rythme parce que si vous y allez trop fort, quelque chose cessera de fonctionner, comme vos muscles ou votre estomac. »

Il affirme que la partie la plus stressante de la course a été le départ de l’épreuve de natation, à 7 h. « Vous entrez dans l’eau et les gens vous passent littéralement dessus, mais si vous voulez faire un bon temps, vous devez jouer du coude. » Il affirme adorer le vélo et avoir vraiment aimé le parcours dans les montagnes. Le marathon a été dur parce qu’il l’a attaqué vers 14 h, alors que la température atteignait 30° C. « Il est exaltant de terminer, mais en même temps, vous savez que vous n’irez pas danser ensuite. C’est de loin l’épreuve la plus difficile à laquelle j’ai participé. »

Borden accueille le championnat de balle lente

par Amber Schönhaar

Cette année, c’était au tour de la BFC Borden d’accueillir le championnat national de balle lente des FC. Du 17 au 21 septembre, des équipes représentant cinq régions du Canada se sont affrontées lors du tournoi à la ronde.

Cette année, le championnat féminin a été remporté par l’équipe de la région du Pacifique, dont la majorité des joueuses proviennent de la BFC Comox. Pour celles-ci, il s’agit d’un premier titre national depuis 1988, toutes disciplines confondues. L’Adjudant Geoff Grant est depuis deux mois l’entraîneur de l’équipe, dont les membres jouent ensemble depuis deux ans.

« La balle lente est un sport défensif et, pour gagner, il faut que toute l’équipe joue bien », a expliqué l’officier par intérim des services au personnel de la BFC Comox, Bobbi Howard-Muir. Et bien jouer, c’est exactement ce qu’a fait l’équipe, terminant le championnat avec une fiche de six victoires et aucune défaite.

Pour l’équipe, le moment fort du tournoi a été sa victoire en finale contre l’équipe de la BFC Petawawa. L’Adj Grant se remémore le match final : « J’ai vu notre arrêt-court lancer la balle au premier coussin pour le retrait final. J’étais à côté du banc des joueurs. J’ai alors compris que le match était fini et que nous avions gagné! Il m’a semblé qu’un long moment s’est écoulé avant que les joueuses ne comprennent à leur tour. Puis la fête a commencé! »

Chez les hommes, c’est l’équipe de la région du Québec qui a remporté les honneurs. L’équipe a aussi connu un bon tournoi, terminant avec une fiche de cinq victoires et une défaite.

« C’est une bonne expérience que de participer au championnat national », a déclaré le Caporal Alain David, membre de l’équipe. « On a la chance de se faire des amis de partout au Canada. »

La Cérémonie du mérite sportif de 2005, dont le thème est « Hommage aux sports de l’Armée de terre », aura lieu le 15 octobre à Ottawa. L’activité, qui accueillera plus de 300 invités, est parrainée par 16 entreprises. Pour de plus amples renseignements sur la 17e Cérémonie annuelle du mérite sportif des FC, visitez le www.aspfc.com.

Mme Schönhaar est rédactrice pigiste à l’ASPFC.

Slo-Pitch Championships held in Borden

By Amber Schönhaar

CFB Borden hosted the CF National Slo-Pitch Championships September 17-21. The round-robin tournament saw teams representing five regions across Canada.

The Pacific Region, with the majority of players from CFB Comox, took the women’s championship title. This represents the first national title in any sport for Comox since 1988. The team, led by coach Warrant Officer Geoff Grant for the past two months, has been together for two years.

“Slo-Pitch is a defensive game — the whole team must play well to do well,” said Bobbi Howard-Muir, acting personnel services officer in Comox. And this team performed well, beating the competition at the nationals in six straight games with no losses.

The most memorable moment for the team was winning the gold in the final game against CFB Petawawa. WO Grant recalls the end of that final game. “I remember watching our shortstop throwing to first base for the final out. I was at the side of the dugout… it hit me right then that it’s over and we did it! There seemed to be a long delay as the players on the field realized what had just happened. Then the celebrations commenced!”

When the Quebec Regional team captured the men’s championship title, all players took to the field and celebrated their victory. They had won the title with five wins and only one loss.

“It’s a very good experience to go to the nationals. You make good friends from all over Canada,” said team member Corporal Alain David.

The 2005 ceremony, to be held October 15 in Ottawa, Salute to Army Sports, will host more than 300 guests and boasts 16 sponsoring companies. Read more about the 17th Annual CF Sports Awards Ceremony on-line at www.cfpsa.com.

Ms. Schönhaar is a freelance writer with CFPSA.

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