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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Navy / Marine
Maple Leaf, 9 November 2005, Vol. 8, No. 39
la Feuille d'érable, le 9 novembre 2005, vol. 8 no 39

Lessons learned in Kootenay fire remembered on its 36th anniversary

By Virginia Beaton

HALIFAX — The 36th anniversary of the disastrous explosion and fire in HMCS Kootenay on October 23, 1969, was marked with a solemn ceremony at the Damage Control Division.

Commander Robert Hovey, commanding officer of the Canadian Forces Naval Engineering School, welcomed the former members of Kootenay’s ship’s company, staff members and guests.

A bearing that had been improperly assembled in the gearbox caused the Kootenay fire, killing nine.

Despite the years that have passed, there remain strong memories of the tragedy. Ernie Moffat, a former sailor in Kootenay, reflected on the events of that day, and on the importance of damage control training.

“The confidence and the ability for the ad hoc individuals to form the firefighting crews, and to attack the source of the fire, came as a direct result of the many hours that they [trained] here, in this very school,” he said.

“We must never become complacent and ignore the operating and safety procedures at any particular time,” he cautioned. “When I look back, the root cause of Kootenay’s explosion was complacency.” Cdr Hovey recalled that when he started his damage control training, it was 15 years after the event.

“Everything that we were doing related back to that particular incident,” he said. “Much of what we took for granted, as the way to do business, was the result of the lessons learned.”

Captain(N) Gord Switzer, N1, A/COS Personnel and Training for MARLANT, remembers his uncle, a storesman serving in Kootenay at the time of the fire. Capt(N) Switzer’s father had received many frantic calls from his brother’s wife as she sought news of her husband.

“We [The Navy] weren’t very good at talking to families back then, and it was a few days before many people knew what happened to the sailors onboard that ship,” he said. “But we have learned from that.”

The Kootenay experience is now part of the knowledge upon which damage control training, as well as the improved links to CF families, are based.

In the near future, a memorial to all those who lost their lives in naval service will be created, said Capt(N) Switzer.

Lieutenant-Commander David Schilling, a US Navy exchange chaplain, led the audience in the Naval Psalm and the Naval Prayer, before reading the roll call of the sailors who were killed in the fire and explosion.

Ms. Beaton is a writer for the Trident.

Les leçons apprises lors de l’incendie à bord du Kootenay sont commémorées lors du 36e anniversaire

par Virginia Beaton

HALIFAX — Le 36e anniversaire de l’explosion dévastatrice et de l’incendie à bord du NCSM Kootenay le 23 octobre 1969 a été souligné par une cérémonie solennelle à la Division de l’organisation de la sécurité.

Le Capitaine de frégate Robert Hovey, commandant de l’École du génie naval des Forces canadiennes, a accueilli les anciens membres de l’équipage du Kootenay, les membres du personnel et des invités lors de la cérémonie.

Un coussinet mal assemblé dans la boîte de transmission était à l’origine de l’incendie à bord du Kootenay qui a causé la mort de neuf personnes.

Les années ont passé, mais les souvenirs de la tragédie persistent. Ernie Moffat, ancien marin du navire, a abordé les événements de cette journée et l’importance de l’instruction en matière de lutte contre les avaries.

« La confiance et les capacités des pompiers de circonstance qui se sont attaqués à la source de l’incendie découlent directement des nombreuses heures d’instruction qu’ils ont reçues ici-même, dans cette école », a-t-il affirmé.

« Il ne faut jamais baisser nos gardes et ignorer les mesures de sécurité quant au fonctionnement des appareils », a-t-il mis en garde. « En y pensant bien, la cause première de l’explosion à bord du Kootenay est le relâchement de la vigilance. »

Le Capf Hovey se souvient d’avoir débuté son instruction en matière de lutte contre les avaries environ 15 ans après la tragédie.

« Tout ce qu’on faisait était lié à cet incident », a-t-il expliqué. « Beaucoup des éléments que nous tenions pour acquis, comme notre façon de fonctionner, provenaient des leçons apprises. »

Le Capitaine de vaisseau Gord Switzer, chef d’état-major adjoint – Personnel et instruction, se souvient que son oncle était magasinier à bord du Kootenay au moment de l’incendie. Le père du Capv Switzer a reçu maints appels hystériques de la femme de son frère qui désirait désespérément obtenir des nouvelles de son époux.

« Nous [la Marine] n’étions pas très doués pour parler aux familles dans ce temps-là, et il a fallu quelques jours avant que bien des gens sachent ce qui était arrivé aux marins à bord », a-t-il affirmé. « Mais nous avons appris de nos maladresses. »

L’expérience du NCSM Kootenay fait maintenant partie des connaissances communes sur lesquelles s’appuie l’instruction en matière de lutte contre les avaries, de même que la manière de traiter avec les familles de membres des FC.

Prochainement, un monument commémoratif à la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie dans le cadre de leurs fonctions dans la Marine sera érigé, a affirmé le Capv Switzer.

Le Capitaine de corvette David Schilling, un aumônier de la marine américaine participant à un programme d’échange, a récité, avec le public, le psaume et la prière de la Marine. Puis, il a lu les noms des marins qui sont décédés par suite de l’incendie et de l’explosion.

Mme Beaton est rédactrice pour le journal Trident.

Naval Term of the Week

Killick: It is derived from a 16th century Gaelic word killech meaning ‘wooden anchor’. It consists of a wooden frame enclosing a rock, allowing it to sink. The anchor appears on the badge of rank for a leading seaman, which is why sometimes a leading seaman is referred to as a Killick.

Terme maritime de la semaine

Killick : Terme dérivé du gaélique du XVIe siècle, killech, qui signifie « ancre de bois ». C’est un cadre en bois entourant une pierre qui lui permet de descendre au fond de l’eau. L’ancre fait partie de l’insigne du grade de matelot de 1re classe, c’est aussi pourquoi on les appelle parfois Killick.

In the Navy…

  • HMCS Scotian’s recent open house had Army and Navy teaming up to attract recruits.

For these stories and more, check out the Navy Web site at www.navy.forces.gc.ca.

Dans la Marine…

  • L’Armée et la Marine ont fait équipe à l’occasion de la journée portes ouvertes du NCSM Scotian pour attirer des recrues.

Pour ces deux articles et plus encore, consultez le site Web de la Marine (www.marine.forces.gc.ca).

Sailors of Aboriginal descent join veterans in Europe

By Maritime Forces Pacific Public Affairs

ESQUIMALT, B.C. — Three Esquimalt-based sailors of aboriginal descent have been selected to form the guard of honour that accompanied Aboriginal veterans returning to Europe in November on a Veterans Affairs Canada sponsored “Spiritual Journey”.

Master Seaman Trevor Whitten, a sonar instructor at Canadian Forces Fleet School Esquimalt, was the second-in-command of the guard. Leading Seaman Susan Lonergan, a marine engineer technician in HMCS Calgary, and Able Seaman Clint Casey, a clerk in HMCS Protecteur, joined him. They are of Cree, Carrier and Chilcol’ten ancestry, respectively.

Aboriginal spiritual leaders from across Canada conducted “Calling Home Ceremonies”, incorporating the customs and traditions of First Nations, Métis and Inuit people to return the spirits of fallen warriors to their homelands and put them to rest with their ancestors in Canada.

Twenty Aboriginal veterans of the Second World War and 13 Aboriginal youth accompanied the Spiritual Leaders to visit a number of commemorative sites related to the two World Wars, including Ypres and Vimy Ridge, France, Hill 62, Belgium, and Juno Beach in Normandy.

Visits to Commonwealth War Graves Commission cemeteries offered an opportunity for the delegation to pay their respects to the fallen. An Inukshuk was unveiled at Juno Beach Centre to serve as a permanent reminder of the contribution of Canada’s First Peoples in service to their country.

Master Corporal Debra Bowcott, a medical assistant at Canadian Forces Health Services (Pacific) and of Cree descent, escorted WWII veteran, Elmer Sinclair. Mr. Sinclair and Korean Veteran Leonard Desjarlais are native veteran delegates from the Vancouver Island Chapter of the National Aboriginal Veterans Association.

It is estimated that 12 000 natives served in the two World Wars and Korea. More than 500 known Canadian Aboriginal war dead are buried around the world.

Des marins de descendance autochtone se joindront aux anciens combattants en Europe

par les Affaires publiques des Forces maritimes

ESQUIMALT (C.-B.) — Dans le cadre de la Tournée spirituelle autochtone organisée par Anciens Combattants Canada, trois marins de descendance autochtone en service à Esquimalt ont été choisis pour former la garde d’honneur accompagnant les anciens combattants autochtones qui retourneront en Europe au mois de novembre.

Le Matelot-chef Trevor Whitten, de descendance crie, un instructeur de l’utilisation des sonars de l’École de la flotte des Forces canadiennes, était le commandant en second de la garde. Le Matelot de 1re classe Susan Lonergan, technicienne de génie maritime à bord du NCSM Calgary, d’origine Carrier, et le Matelot de 2e classe Clint Casey, commis dans l’équipage du NCSM Protecteur, aux racines Chilcol’ten, l’accompagnaient.

Des chefs spirituels autochtones de partout au Canada ont pris part à des cérémonies de rappel à la terre natale, selon les coutumes et les traditions des Premières Nations, des Métis et des Inuits, pour rapatrier l’esprit des guerriers tombés au champ d’honneur afin qu’ils puissent reposer en paix avec leurs ancêtres au Canada.

Vingt anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale ainsi que treize jeunes Autochtones ont accompagné les chefs spirituels lors de visites commémoratives à des sites liés aux deux guerres mondiales, notamment Ypres et la crête de Vimy, la plage Juno, en Normandie (France) et le mémorial canadien de la côte 62, en Belgique.

Les visites dans les cimetières de la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth ont donné à la délégation l’occasion de rendre hommage aux soldats morts au combat. Un inukshuk a été dévoilé au Centre Juno Beach comme rappel permanent de la contribution des Premières Nations du Canada au service de leur pays.

Le Caporal-chef Debra Bowcott, adjointe médicale, des Services de santé des Forces canadiennes (Pacifique), d’origine crie, a escorté l’ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale, M. Elmer Sinclair. Lui et M. Leonard Desjarlais, un ancien combattant de la guerre de Corée, sont des délégués autochtones de la filiale de l’île de Vancouver de l’Association nationale d’anciens combattants autochtones.

On estime que 12 000 Autochtones ont servi dans les deux guerres mondiales et dans la guerre de Corée. On recense plus de 500 sépultures de guerre d’Autochtones canadiens éparpillées dans le monde.

Attacks on French, American ships prompt security exercise in TGEX 5-05

By SLt Arron P. Butler

HMCS Vancouver manoeuvres to create an enormous wake. This is only the first step in an exercise of force: from sound signals and flares, to radio and louder hailer warnings, to warning shots and finally to the main gun armament, synchronized .50 calibre heavy machine-gun fire, and small arms engagement against multiple-high speed attack craft.

Throughout October 15, this elaborate ballet continued as HMC Ships Vancouver, Algonquin and Calgary practiced counter-Fast Inshore Attack Craft (FIAC) tactics and procedures in the Southern California Operating Areas near San Diego as part of Task Group Exercise (TGEX) 5-05.

The FIAC threat has become a significant risk following the October 2000 suicide-boat attack on the USS Cole and the October 2002 boat attack on the French tanker Linburg.

The ships of the Canadian Navy take this threat very seriously, and steps to defeat it are vigorously rehearsed and refined.

“Countering the FIAC threat is a significant challenge given that the difficulty is discriminating between friend and foe, often in congested waters, and possibly at night or in restricted visibility,” said HMCS Vancouver Commanding Officer, Commander Kurt Salchert. The recent exercise had ships’ teams learning to distinguish between innocent marine traffic and those with more menacing intentions.

“The high-speed, small-size, agility and potential number of attacking craft pose a challenge to weapons teams,” said Cdr Salchert. “The focussed and synchronized application of force using main gun armament, as well as .50-calibre and small arms is essential to defeat the threat.”

The validation exercise allowed Vancouver, Algonquin and Calgary to effectively counter multiple high-speed manoeuvring targets under very challenging conditions. Eight targets, (four remotely controlled Barracuda targets, each towing a secondary target High Speed Inflatable Towed Target), were controlled by operators embarked in the replenishment ship HMCS Protecteur.

SLt Butler is the UIO onboard HMCS Vancouver.

Des attaques visant des navires français et américains provoquent l’exercice de sécurité TGEX 5-05

par l’Ens 1 Arron P. Butler

Le NCSM Vancouver manœuvre afin de créer un énorme sillage. C’est la première étape d’un exercice de démonstration de force contre de multiples embarcations d’assaut rapides : des signaux sonores et des fusées éclairantes, aux interventions radio ou à l’aide de porte-voix très puissants, en passant par l’armement principal, un feu nourri d’armes légères et de mitrailleuses de calibre .50.

Ce manège complexe s’est poursuivi jusqu’au 15 octobre. En effet, les NCSM Vancouver, Algonquin et Calgary ont mis à l’épreuve leurs tactiques et leurs procédures de lutte contre les embarcations d’assaut rapide pour la lutte antinavire dans le cadre de l’exercice de groupe opérationnel TGEX 5-05, tenu dans les zones d’opérations du sud de la Californie, près de San Diego.

La menace posée par les embarcations d’assaut rapide pour la lutte antinavire est devenue un risque bien réel, à la suite des attaques de kamikazes contre le navire américain USS Cole, en octobre 2000, de même que l’attaque du pétrolier français Linburg, en octobre 2002.

Les navires de la Marine canadienne prennent cette menace très au sérieux, et les étapes visant à lutter contre celle-ci sont révisées et perfectionnées à fond.

« C’est très compliqué de contrer une telle menace, puisqu’il n’est pas facile de distinguer allié et ennemi lorsque le trafic est dense, la nuit ou par visibilité limitée », a indiqué le Capitaine de frégate Kurt Salchert, commandant du NCSM Vancouver. Lors du dernier exercice, les équipages des navires devaient distinguer entre le trafic maritime inoffensif et celui pouvant être plus dangereux.

« La vitesse, la petite taille, l’agilité et le nombre potentiel des embarcations d’assaut posent tout un défi aux équipes d’armement », a expliqué le Capf Salchert. « Il est donc nécessaire, pour vaincre un tel assaut, d’appliquer une force de tir ciblée et synchronisée en utilisant l’armement principal, les armes de calibre .50 et les armes légères. »

L’exercice de validation a permis aux navires Vancouver, Algonquin et Calgary de neutraliser efficacement de multiples cibles fonçant à toute allure dans des conditions très difficiles. Huit cibles (quatre Barracudas télécommandés tiraient chacun à haute vitesse une seconde cible gonflable) étaient contrôlées par des opérateurs installés dans le ravitailleur NCSM Protecteur.

L’Ens 1 Butler est l’OIU du NCSM Vancouver.

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