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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 6-7 Maple Leaf, 1st February 2006, Vol. 9, No. 05

la Feuille d'érable, le 1er février 2006, vol. 9 no 05

Observing Sudan — Local sailor part of UN mission

By Kurt Heinrich

Deep in the Nuba Mountains of Sudan, Lieutenant(N) Bernie Perron patrols his sector cautiously in a white Nissan Patrol. The bold black UN letters on each door, coupled with his baby blue beret adorned with the UN emblem, announce his neutrality.

The 44-year-old sailor from Maritime Forces Pacific is acting team leader for five United Nations forward military observers from Jordan, Peru, Zimbabwe, and Malawi; a contingent that will grow over the upcoming months. They currently monitor Sector IV in Kadugli, in the southern Kordofan province, geographically located in the middle of Sudan.

 

“I make it my duty to keep my teammates safe and return them to their countries alive and in one piece, while achieving the aim,” sais Lt(N) Perron.

As the eyes and ears of the UN, military observers monitor troop movement and verify military sites, which Lt(N) Perron says are often just a few huts where soldiers are staying. “There are a few more substantial military establishments, but it’s not what you would expect at home.”

They also visit many of the 32 000 villages spread over an area roughly the size of Scotland, and investigate complaints.

“We go and visit villages and talk to the Omda, Sheik or Emir about the villager’s situation and file reports on what we see on the ground. We also are required to conduct investigations on allegations of CPA (Comprehensive Peace Agreement) violations. So mainly we follow troops on the move to ensure nothing happens, and when they arrive we go and verify their strength, weapons, ammunition, etc,” he explains.

They do this unarmed, using their wits and diplomacy to thwart any potential conflict. Sudan has been the scene of a 21-year civil war between the mainly Muslim north and Animist and Christian south. Evidence of this war is still apparent in Sector IV.

“The centre of town would be like the worst ghettos you could imagine anywhere in North America, but without any solid buildings for the most part, says Lt(N) Perron. “There is very little infrastructure and what there is, is in shambles. Much of it because of the war, but also because there has not been any investments made to repair what is there, or to modernize or develop the area.”

While poverty and lack of infrastructure are everywhere, he says the most startling repercussions of the conflict are on the country’s demographics.

According to the US Committee for Refugees, the battle for the southern and central regions of Sudan caused the death of nearly two million people, or a fifth of the entire southern Sudanese population. The war also led to the massive dislocation of millions of people, with one human rights report estimating more than 80 percent of the southern population had been displaced at one point or another since the conflict began in 1983.

Following the signing of the peace agreement early last year, the UN Mission in Sudan began. The country currently has 539 military observers present. Eventually this will go up to 745 observers stationed throughout the country to monitor both sides and ensure they follow the CPA. The mission is still considered in the pre-deployment phase, and will span seven years, says Lt(N) Perron.

Thirty-two CF personnel are in Sudan, including the Esquimalt sailor. To prepare for the assignment, he spent five weeks at the Peace Support Training Centre in Kingston, Ont., for classroom studies and hands-on scenarios. This was followed by another two weeks in Khartoum, the capital of Sudan, for mission-specific briefings and training.

“The course in Kingston emphasized the phrase ‘wave and smile, you are bringing peace and hope to the people.’ This is so true,” says Lt(N) Perron, “I see lots of hope for peace, and try to nurture the trust of the people in us, and in each other as former belligerents. I try to do that every day and every moment that I can.”

Mr. Heinrich is a writer with the Lookout.

Un marin d’ici en mission d’observation au Soudan

par Kurt Heinrich

En plein cœur des monts Nuba au Soudan, le Lieutenant de vaisseau Bernie Perron patrouille son secteur avec prudence dans un véhicule Patrol blanc de Nissan. Les lettres UN peintes en noir sur chaque porte et son béret bleu décoré de l’emblème des Nations Unies signalent sa neutralité.

Ce marin de 44 ans des Forces maritimes du Pacifique est le chef d’équipe par intérim de cinq observateurs militaires originaires de la Jordanie, du Pérou, du Zimbabwe et du Malawi. Le groupe grossira ses rangs au cours des prochains mois. Les observateurs surveillent le secteur IV à Kadougli, dans le sud de la province de Kordofan, située au centre du Soudan.

« Je considère que c’est mon devoir d’assurer la sécurité de mes coéquipiers et de faire en sorte qu’ils puissent retourner dans leur pays sains et saufs, tout en réalisant l’objectif de la mission », précise-t-il.

Les observateurs militaires sont les yeux et les oreilles des Nations Unies. Ils surveillent le mouvement des troupes et vérifient les sites militaires, qui, d’après le Ltv Perron, s’avèrent souvent de simples huttes où habitent les soldats. « Il y a aussi des établissements militaires plus importants, mais rien ne ressemble à ce à quoi on s’attendrait au Canada. »

Le groupe visite également bon nombre des 32 000 villages dispersés sur une superficie semblable à celle de l’Écosse pour y enquêter sur des plaintes.

« Nous visitons des villages et nous parlons à l’omda, au cheik ou à l’émir à propos de la situation des villageois et nous présentons des rapports sur ce que nous observons sur le terrain. Nous devons également mener des enquêtes sur des allégations de violation à l’Accord de paix global (APG). Donc, nous suivons les troupes en mouvement pour veiller à ce qu’il n’arrive rien. Lorsque les troupes arrivent à destination, nous vérifions leur force, leurs armes, leurs munitions, etc. », explique-t-il.

Ils travaillent sans arme, n’utilisant que leur sang-froid et leur diplomatie pour éviter tout conflit. Depuis 21 ans, le Soudan est déchiré par une guerre civile opposant les musulmans du nord et les animistes et les chrétiens du sud. Les ravages de cette guerre sont toujours évidents dans le secteur IV.

« Le centre-ville ressemble aux pires ghettos imaginables en Amérique du Nord, mais sans immeubles solides », ajoute le Ltv Perron. « Il n’y a que très peu d’infrastructures, et celles qui existent sont en ruines, en grande partie à cause de la guerre, mais aussi parce qu’il n’y a eu aucun investissement visant à réparer, à rénover ou à développer la région. »

Bien que la pauvreté et le manque d’infrastructures soient répandus, le Ltv Perron affirme que les répercussions les plus importantes du conflit se font sentir sur le plan démographique.

Selon le comité américain pour les réfugiés, la bataille des régions méridionale et centrale du Soudan a causé la mort de près de deux millions de personnes, soit un cinquième de la population du Sud du Soudan. La guerre a aussi mené à l’exode de millions de personnes. Un rapport sur les droits de la personne estime que plus de 80 % de la population du Sud du pays a dû s’exiler depuis le début du conflit en 1983.

Après la signature de l’accord de paix au début de l’an dernier, la Mission des Nations Unies au Soudan a débuté. En ce moment, le pays compte 539 observateurs militaires. Éventuellement, 745 observateurs vont parcourir le pays et surveiller les deux camps pour faire respecter l’APG. La mission, toujours considérée comme étant à l’étape de pré-déploiement, s’étendra sur sept ans, explique le Ltv Perron.

Trente-deux membres des FC se trouvent actuellement au Soudan. Pour se préparer à cette mission, le Ltv Perron a passé cinq semaines au Centre de formation pour le soutien de la paix à Kingston, en Ontario, où il a suivi des cours théoriques et fait l’expérience de scénarios pratiques. Puis, il a passé deux semaines à Khartoum, la capitale du Soudan, pour des exposés et de la formation adaptés spécialement à cette mission.

« À Kingston, on insiste beaucoup sur l’expression “souriez et saluez; vous êtes un symbole de paix et d’espoir pour ces gens”. C’est si vrai », affirme le Ltv Perron. « Je vois beaucoup d’espoir de paix et j’essaie, à chaque jour, à chaque instant, de mériter la confiance que ces gens ont en nous et à l’égard des anciens belligérants. »

M. Heinrich est rédacteur au Lookout.

25 years of testing and evaluating

By 2Lt Ian McIntyre

Igor Ivanovich Sikorsky (1889-1972) made his first flight in his VS-300 on September 14, 1939. Despite opposition within the aviation community, his continued research ultimately led to the development of a global helicopter industry.

That was the first time a Sikorsky helicopter had been successfully test-flown. Since then, innumerable Sikorsky test flights have been conducted and when it comes to the Sea King, no one has done it with greater success in the last 25 years than Helicopter Operational Test and Evaluation Facility (HOTEF).

HOTEF, located at 12 Wing Shearwater, is responsible for all operational testing of new equipment and operating procedures on the CH-124 Sea King. Essentially, HOTEF is responsible for researching and testing state-of-the-art equipment for the Sea King, to enable crews to operate efficiently while deployed. HOTEF has also been involved with other projects such as participating in unmanned aerial vehicle (UAV) exercises and Aviation Life Support Equipment trials.

A local modeller, Rob Lepine was commissioned to build a model of the Sea King in the Gulf War “mod” with the self-defence suite including the forward looking infrared sensor (FLIR), door gun, etc. “We felt that probably the most significant event in HOTEF’s history had been preparations for the Gulf War because it involved a lot of modifications to the airplane [Sea King] and equipment in a very short period of time,” said Captain Neil Scott, “A” flight commander.

Currently, 12 Wing and the CF in general, await the arrival of the latest Sikorsky acquisition: the CH-148 Cyclone. Delivery of the first aircraft will be in about three years with the remaining helicopters delivered at a rate of one per month to a total of 28.

“The new aircraft is going to have such an enormous capability,” said Major Gregory Leis, HOTEF commanding officer. “Right now, we are just trying to decide what the initial operational capability will be and what is the most effective way of getting a technically airworthy aircraft ready to make an effective fighting machine.”

The unit will conduct trials and evaluations to ensure the new aircraft is prepared to take on the responsibilities that the Sea King has executed for so many years. And just as before, the members of HOTEF will meet those challenges and will exceed any and all expectations.

HOTEF: A history told through projects. Historically, the evolution of the squadron from a test facility to an official unit has not followed a straight path:

  • November 5, 1952—VX10 was formed at Shearwater for the purpose of flight and evaluation trials on the newly acquired Avenger TBM Bomber airplane, in use at the time with the US Navy for Anti-Submarine Warfare (ASW).
  • 1957-1964—VX10’s principle role related to the CS2F Tracker aircraft.
  • November 27, 1963—VX10 performs the first free deck landing of a Sea King helicopter aboard the HMCS Assiniboine, anchored in the Bedford basin.
  • December 3, 1963—the first landing to use the haul down wire and bear trap was performed.
  • June 30, 1970—VX10 is disbanded to form the Aerospace Engineering Test Establishment in Cold Lake Alberta, leaving Canadian Naval Aviation without a dedicated Test and Evaluation Capability.
  • 1979-1980—The Helicopter Operational Evaluation and Test Facility (HOTEF) was created out of a renewed requirement for dedicated body to test fly maritime helicopters—namely the CH-124 Sea King.
  • 1980-2005—HOTEF becomes the model for all other Operational Test and Evaluation (OT&E) Units in the Air Force, conducting hundreds of OT&E projects for both 12 Wing and the Air Force, improving the capability and effectiveness of the CH-124 helicopter, and paving the way for the implementation of the CH-148 Cyclone.

25 ans d’essais et d’évaluations

par le Slt Ian McIntyre

C’est le 14 septembre 1939 qu’Igor Ivanovich Sikorsky (1889-1972) effectuait un premier vol à bord de son VS-300. Malgré l’opposition exprimée au sein du monde de l’aviation, ses recherches continues ont finalement abouti à la mise sur pied d’une industrie mondiale d’hélicoptères.

Pour la première fois, un hélicoptère Sikorsky réussissait son vol d’essai. Depuis, d’innombrables vols d’essai de Sikorsky ont été effectués et en ce qui concerne les Sea King, personne ne l’a fait avec autant de succès que l’Installation d’évaluation et d’essais opérationnels – Hélicoptères (IEEOH), au cours des 25 dernières années.

L’IEEOH, située à la 12e Escadre Shearwater, a la responsabilité de tous les essais opérationnels du nouvel équipement ainsi que des procédures opérationnelles relatives au CH-124 Sea King. Essentiellement, l’IEEOH a la responsabilité de faire des recherches et de tester l’équipement de pointe des Sea King, de sorte que les équipages puissent fonctionner avec efficacité une fois déployés. L’IEEOH a également participé à d’autres projets, notamment à des exercices sur les véhicules aériens téléguidés (UAV) et à des essais d’équipement de survie – aéronefs.

Actuellement, la 12e Escadre, et les FC en général, attendent l’arrivée de la plus récente acquisition de Sikorsky, le CH-148 Cyclone. La livraison du premier aéronef est attendue dans environ trois ans, et les autres hélicoptères seront livrés au rythme de un par mois, jusqu’à concurrence de 28.

« La capacité du nouvel hélicoptère sera énorme », a expliqué le Major Gregory Leis, commandant de l’IEEOH. « Pour le moment, nous tentons simplement de déterminer quelle sera sa capacité opérationnelle initiale et quel serait le meilleur moyen de préparer un aéronef apte au vol à devenir un appareil de combat efficace. »

L’unité effectuera des essais et des évaluations pour s’assurer que le nouvel aéronef est prêt à assumer les responsabilités exercées pendant de très nombreuses années par le Sea King. Tout comme ils l’ont fait dans le passé, les militaires de l’IEEOH relèveront ces défis et iront même au-delà de toutes les attentes.

IEEOH : Une histoire racontée au fil des projets. Historiquement, le tracé de l’évolution de l’escadrille, depuis une installation d’essais jusqu’à la constitution d’une unité officielle, n’a pas suivi de ligne continue :

  • 5 novembre 1952 – L’escadrille VX-10 est créée à Shearwater pour les essais en vol du tout nouveau torpilleur TBF Avenger qu’utilisait à l’époque la US Navy pour la guerre anti-sous-marine (GASM).
  • 1957-1964 – La VX-10 a surtout joué un rôle relié au CS2F Tracker.
  • 27 novembre 1963 – L’escadrille VX-10 effectue le premier atterrissage sur pont, sans dispositif d’amarrage, d’un hélicoptère Sea King à bord du NCSM Assiniboine ancré dans le bassin Bedford.
  • 3 décembre 1963 – Premier atterrissage au moyen du câble et du système d’appontage.
  • 30 juin 1970 – L’escadrille VX-10 est dissoute pour constituer le Centre d’essais techniques (Aérospatiale) à Cold Lake (Alb.). L’aéronavale canadienne se retrouve donc dépourvue de capacité spécifique d’essais et d’évaluation.
  • 1979-1980 – L’IEEOH est créée compte tenu du besoin renouvelé d’une unité spécialisée pour faire des essais en vol d’hélicoptères maritimes, notamment les CH-124 Sea King.
  • 1980-2005 – L’IEEOH devient un modèle pour toutes les autres unités d’essai opérationnel et d’évaluation (EOE) de la Force aérienne; elle réalise des centaines de projets d’EOE pour la 12e Escadre et pour la Force aérienne.

Talk Back

My thank you I am writing this letter to all the fine men and women who are in the service in one way or another.

I am a 22-year-old student working for DND through a co-op from my college in Brantford. I have always been a military buff and can pick out an aircraft from something as small as the edge of a tail or the slope of its canopy. It has always been my dream to become part of the service in one way or another, so when I was offered the chance to come to Ottawa and be a student packaging specialist for the DSCO, I knew it was a trip I had to take.

Until I began working here I was not fully aware of the large contributions that the CF and DND gives to the world. Through reading The Maple Leaf and other publications around the office, my eyes have been opened to all the wonderful ways the Forces help to ease pain and suffering of others. It is truly sad that the national media does not cover these issues as deeply as they should.

Please consider this to be my thank you letter to all the veterans, staff, soldiers and volunteers to our great country, who do not get enough credit. Your contributions are much appreciated and do not go unnoticed. Also, thanks to my experiences here, I am considering living another dream and enlisting in the Canadian Air Force once I am finished obtaining my degree.

Mike Kleinveld
Packaging Technical Specialist

À vous la parole

Un gros merci Ma lettre s’adresse aux hommes et aux femmes extraordinaires qui œuvrent dans le service militaire.

 

Je suis un étudiant de 22 ans qui travaille au MDN dans le cadre d’un programme d’enseignement coopératif de mon collège, à Brantford. J’ai toujours été un mordu de la vie militaire : je peux reconnaître un aéronef à la pointe de sa queue ou à l’inclinaison de sa verrière. J’ai toujours rêvé de faire partie du service militaire d’une façon ou d’une autre, alors, lorsqu’on m’a donné la chance de venir à Ottawa et de travailler comme emballagiste étudiant pour le DOCA, je savais que je ne devais pas rater cette occasion.

Avant de commencer à travailler ici, je n’étais pas pleinement conscient des immenses contributions des Forces canadiennes et du MDN dans le monde. La lecture de La Feuille d’érable et d’autres publications que j’ai trouvées au bureau m’a fait découvrir les moyens formidables que prennent les FC pour aider à atténuer la douleur et la souffrance des personnes éprouvées. Je trouve déplorable que les médias nationaux ne s’attardent pas plus en profondeur à ces dossiers.

 

Par cette lettre, je désire remercier les anciens combattants, le personnel, les soldats et les bénévoles de notre beau pays. On ne reconnaît pas suffisamment leur mérite. Vos contributions sont très appréciées et ne passent pas inaperçues. Grâce à l’expérience que j’ai acquise ici, je songe à poursuivre un autre rêve, celui de m’enrôler dans la Force aérienne du Canada lorsque j’aurai obtenu mon diplôme.

Mike Kleinveld,
spécialiste de l’emballage technique

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