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![]() HTML Version of Maple LeafThis page contains both English and French articles. If you require PDF versions of specific articles, please send your request to hamilton.ac@forces.gc.ca. Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9 Pages 4-5 Maple Leaf, 15 February 2006, Vol. 9, No. 07la Feuille d'érable, 15 février 2006, vol. 9 no 07Fighters support Super Bowl XLBy Kristina Davis While the action at the big dance kept millions of Super Bowl XL viewers glued to their television sets, there was a dance of another kind in the restricted airspace over Detroit and Windsor. And looking up way up even spectators at Ford Field would not have seen, much less heard, the roar of jets, but they were there. Flying Operation NOBLE EAGLE (ONE), the Canadian NORAD Region (CANR) provided air defence protection in the Windsor, Ont./Detroit, Mich. area on game day.One of many agencies providing security support, including the FBI, local and state law enforcement, the RCMP, and the US Coast Guard, the mission saw CF-18, F-16, E-3 Airborne Early Warning and Control System aircraft and air refuelling tankers all working in tandem. Just a week before, CANR conducted an early morning exercise rehearsal in the same area in preparation for the big game. Captain Daniel Bélanger, a CF-18 pilot from 3 Wing Bagotville, was the liaison officer for the fighters on game day. Working from 22 Wing North Bay, he was helping to co-ordinate the activity in the sky over Windsor. We are there to police the sky on our side [of the border], he explains. And we are well-equipped to do it. And while events like the Super Bowl certainly generate a lot of interest, Capt Bélanger says CF members working at NORAD are quite used to cross-border co-operation. In fact, during President George Bushs visit to Canada in 2005, they policed the sky over Ottawa for more than 30 hours. But, he adds, the fighters themselves protect their own air spaceCF-18s over Canada and F-16s over the US. For the Super Bowl, though, Capt Bélanger says the no-fly zone around the stadium includes a good chunk of Canadian airspace, and with more than 800 million people watching and tens of thousands in the stands, security was paramount. And what if a threat is detected? Capt Bélanger likens it to a police officer pulling up alongside a driver on a highwayto try and determine exactly what the driver, or in this case, the pilot is doing. We are still dealing with aviation here, he explains. Meaning that maybe the pilot lost his or her radio or maybe they had to be diverted. So there are many reasons a pilot may be flying somewhere they are just not supposed to be. But in those instances where the pilot has less than admirable intentions, he says gradual force and response would be used. Some [pilots] wont like being intercepted by an armed jet, he says. However, hes quick to add, that deterrence is of the best defences. We want to let people know we are there and ready, he says. Des avions de chasse au Super Bowl XLpar Kristina Davis Tandis que des millions de téléspectateurs étaient rivés à leur téléviseur pour le « grand bal » du Super Bowl XL, une danse bien différente se préparait dans lespace aérien réglementé au-dessus de Detroit et de Windsor. Même en scrutant le ciel, les spectateurs de Ford Field nauraient pas pu voir, et encore moins entendre, le grondement des avions à réaction nempêche quils y étaient. Lopération aérienne NOBLE EAGLE (ONE), à laquelle participait la Région canadienne du NORAD (RC NORAD), visait les mesures de défense antiaérienne dans la région de Windsor (Ont.) et de Détroit (Michigan) le jour du match. Lopération comptait de nombreux organismes qui assuraient la sécurité de lévénement, notamment le FBI, les autorités policières locales et celles de lÉtat, la GRC et la garde côtière américaine. Lors de la mission, les CF-18, les F-16 et les aéronefs E-3 à système aéroporté de détection lointaine et de contrôle, ainsi que les appareils de ravitaillement en vol travaillaient en tandem. Une semaine plus tôt, la RC NORAD avait effectué un exercice tôt en matinée dans la même région en vue de se préparer pour le grand jour. Le Capitaine Daniel Bélanger, un pilote de CF-18 de la 3e Escadre Bagotville, était lofficier de liaison des pilotes davions de chasse de la mission. Travaillant à partir de la 22e Escadre North Bay, il aidait à coordonner les activités dans le ciel au-dessus de Windsor. « Nous sommes là pour surveiller le ciel de notre côté [de la frontière] », explique-t-il. « Et nous sommes bien équipés pour le faire. » Même si des activités comme le Super Bowl suscitent beaucoup dintérêt, le Capt Bélanger affirme que les membres des FC qui travaillent avec le NORAD sont déjà bien habitués à la coopération outre- frontière. En effet, lors de la visite du président George Bush au Canada en 2005, ils ont survolé le ciel dOttawa pendant plus de 30 heures. Il ajoute toutefois que les chasseurs protègent leur zone aérienne respective les CF-18 au Canada et les F-16 aux États-Unis. Or, pour le Super Bowl, le Capt Bélanger précise que la zone dinterdiction aérienne autour du stade comprenait « un bon morceau de lespace aérien au Canada » et comme plus de 800 millions de personnes regardaient lévénement à la télévision et que des dizaines de milliers de spectateurs étaient dans les gradins, la sécurité était primordiale. Quest-ce qui se passe si on détecte une menace? Le Capt Bélanger compare cette situation à celle dun officier de police qui aborde un conducteur sur lautoroute : il faut essayer de déterminer exactement ce que fait le conducteur, ou le pilote dans ce cas-ci. « Il sagit toujours daviation », précise-t-il. Le pilote a peut-être perdu lusage de sa radio ou peut-être a-t-il dû changer de parcours. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles un pilote pourrait voler dans un endroit où il nest pas censé le faire. Par contre, dans les situations où le pilote a des intentions douteuses, le Capt Bélanger nous assure quune force graduelle serait utilisée. « Certains [pilotes] ne seront pas ravis dêtre interceptés par un avion à réaction armé », déclare-t-il. Il sempresse cependant dajouter que la dissuasion est toujours le meilleur moyen de défense. « Nous voulons que les gens sachent que nous sommes présents et que nous sommes prêts. » Governor General announces awarding of Meritorious Service DecorationsGovernor General Michaëlle Jean, announced the awarding of five Meritorious Service Decorations (military division) to individuals whose specific achievements have brought honour to the CF and to Canada. Recipients will receive their decorations at a later date. Meritorious Service CrossAdmiral Edmund Peter Giambastiani Jr. An innovative planner, Adm Giambastiani, of the US Navy, has provided outstanding leadership and creativity to ensure that NATO is ready to meet the challenges of the future. His achievements have been of great benefit to Canada. Colonel Jocelyn Pierre-Paul Joseph Lacroix Col Lacroix, now Brigadier-General, is recognized for his outstanding performance as the commander of the Kabul Multi-National Brigade during Op ATHENA, from January to September 2004. Colonel Barry Wayne MacLeod As Chief of Staff of the UN Mission in Haiti from May 2004 to January 2005, Col MacLeod distinguished himself through his outstanding dedication during complex and highly stressful circumstances. Major-General Walter J. Natynczyk MGen Natynczyk is recognized for his outstanding leadership and professionalism while deployed as deputy commanding general of the Multi-National Corps during Op IRAQI FREEDOM. From January 2004 to January 2005, MGen Natynczyk led the Corps 10 separate brigades, consisting of more than 35 000 soldiers stationed throughout the Iraq theatre of operations. Meritorious Service Medal Captain(N) HonourableJustice Walter R. E. Goodfellow Capt(N) Goodfellows outstanding leadership as Chair of the Military Judges Selection Committee has made a significant contribution to the enhancement of the military judiciarys independence. La gouverneure générale annonce loctroi de Décorations pour service méritoireLa gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean a annoncé loctroi de cinq Décorations pour service méritoire (division militaire) à des personnes dont les réalisations particulières ont fait honneur aux FC et au Canada. Les récipiendaires seront invités à recevoir leur décoration à une date ultérieure. Croix du service méritoireAmiral Edmund Peter Giambastiani Jr. Planificateur avant-gardiste, lAm Giambastiani, à lemploi de la marine américaine, a fait preuve de leadership exemplaire et de créativité afin que lOTAN soit prête à relever les défis à venir. Ses réalisations ont fait grand honneur au Canada. Colonel Jocelyn Pierre-Paul Joseph Lacroix De janvier à septembre 2004, le Col Lacroix, maintenant brigadier-général, sest démarqué par son rendement sans équivoque en tant que commandant de la Brigade multinationale de Kaboul durant lOp ATHENA. Colonel Barry Wayne MacLeod En qualité de chef détat-major de la Mission des Nations Unies en Haïti de mai 2004 à janvier 2005, le Col MacLeod sest distingué par son dévouement hors du commun dans des circonstances complexes et souvent éprouvantes. Major-général Walter J. Natynczyk Le Mgén Natynczyk est reconnu pour le leadership et le professionnalisme sans borne dont il a fait preuve alors quil était le général commandant adjoint du Corps multinational durant lOp IRAQI FREEDOM. De janvier 2004 à janvier 2005, le Mgén Natynczyk a dirigé les 10 brigades distinctes du Corps, soit plus de 35 000 soldats stationnés à la grandeur du théâtre des opérations en Irak. Médaille du service méritoire Capitaine de vaisseau lhonorable juge Walter R. E. Goodfellow Grâce à son leadership exceptionnel à titre de président du Comité de sélection des juges militaires, le Capv Goodfellow a contribué de façon significative à lindépendance de lappareil judiciaire militaire. If you build itBy Maj Dany Laferrière and Cpl Mark Turbett The military base at Kandahar Airfield is a booming small city these days. From a recent population estimated at approximately 5 000 soldiers, it is set to almost double by March 2006. Approximately one in every five soldiers there will be Canadian, as Canadian Brigadier-General David Fraser is set to take the helm of the Multinational Brigade that will be directing coalition operations throughout Southern Afghanistan. Just a few months ago, most CF members serving in Afghanistan were located at Camp Julien and operated under NATOs International Security Assistance Force (ISAF). Less than 200 Canadian soldiers were physically located at Kandahar Airfield in support of the Provincial Reconstruction Team, which is located at Camp Nathan Smith in downtown Kandahar City. As Camp Juliens closure became official on November 29, most Canadian soldiers were relocated to the Kandahar Airfield bringing its Canadian population to approximately 700 soldiers. By March 1, the Canadian population will increase again, this time to a little more than 2 200 CF personnel and DND employees. Designing and developing the infrastructure required to house this number of personnel in such a short period has been a daunting task, says Lieutenant-Colonel Paul Fredenburg, commanding officer of Task Force Holdfast, the engineer unit reporting to Task Force Afghanistan. What my people have done essentially is to build a small city capable to house approximately 2 200 with all its infrastructure. Some of the projects co-ordinated by the Task Force Engineers, to name a few, included designing and building large tented villages, an ammunition supply point and several buildings, as well as hiring and supervising several contractors charged with many projects such as building construction, concrete pouring and fencing. These projects require a lot of skilled trades-people from engineers and designers, to electricians and plumbers, as well as near perfect task synchronization. The complexity of managing the multiple projects in an environment in which, rapidly changing and competing demands are just a fact of life, required a high-degree of flexibility and foresight. Captain Glenn Counsell, the requirements officer for TF Holdfast, was the one to ensure the appropriate troop to task ratio. Capt Counsell was also in charge of determining task priorities, a job that required constant attention. A lot of times even when I set a priority, it was just a line in the sand, he said, adding that priorities often changed from one day to the next. This job required much flexibility. Master Warrant Officer T. J. Gardner, Sergeant-Major of 3 Specialist Engineer Team from Moncton, N.B. said they pumped out as much work in 59 days as they usually would on a six-month rotation while they were here. Working from dusk until sometimes late in the evening, their responsibilities were with project designs. That is how they kept other teams from 191 and 192 Airfield Engineer Flight (AEF), 24 Field Squadron (24 Fd Sqn) and the Pacific Naval Engineer Troop busy. Capt Audrey Murphy wanted to ensure when she first arrived that her team would be employed full time. On hindsight, this has not been a problem, she said. In fact, her team had more than enough to keep itself busy throughout its visit and even more. It was a great opportunity for my team to work together in a deployed environment. Maj Laferriere is Sr. PAO for TFA and Cpl Turbett is a Communication Centre signals operator. Bâtir une villepar le Maj Dany Laferrière et le Cpl Mark Turbett La base militaire du terrain daviation de Kandahar est une ville fourmillante dactivité depuis quelque temps. Jusquà tout récemment, la population approximative sélevait à 5000 soldats, nombre qui devrait doubler dici mars 2006. Environ un soldat sur cinq sera canadien et le Brigadier-général David Fraser du Canada devrait prendre le commandement de la brigade multinationale qui dirigera les opérations de coalition dans tout le sud de lAfghanistan. Il y a quelques mois, la plupart des soldats canadiens en Afghanistan étaient logés au Camp Julien et travaillaient dans le cadre de la Force internationale dassistance à la sécurité (FIAS). Moins de 200 soldats canadiens se trouvaient au terrain daviation de Kandahar pour appuyer lÉquipe provinciale de reconstruction (EPR), installée au Camp Nathan Smith, au centre-ville de Kandahar. Le 29 novembre, le Camp Julien a officiellement fermé ses portes et la plupart des soldats canadiens ont été relogés au terrain daviation de Kandahar, portant alors sa population canadienne à environ 700 soldats. Dici le 1er mars, la population canadienne augmentera encore, et un peu plus de 2200 membres des FC et employés du MDN sy trouveront. « Concevoir et mettre au point linfrastructure nécessaire pour héberger un si grand nombre de personnes en si peu de temps est certes une tâche titanesque », explique le Lieutenant-colonel Paul Fredenburg, commandant de la Force opérationnelle Holdfast, une unité du génie qui relève de la Force opérationnelle en Afghanistan. « Au fond, les ingénieurs ont construit une petite ville capable dhéberger environ 2200 personnes, grâce à son infrastructure. » Les ingénieurs de la Force opérationnelle ont, entre autres, mené les projets suivants : la conception et la construction de grands complexes de tentes, un point dapprovisionnement en munitions et plusieurs édifices. Ils ont aussi veillé à lembauche et à la supervision de plusieurs entrepreneurs chargés daccomplir divers projets, notamment la construction dédifices, le coulage du béton et linstallation de clôtures. Pour accomplir ces travaux, il fallait un grand nombre dartisans spécialisés des ingénieurs aux concepteurs, en passant par les électriciens et les plombiers ainsi quune synchronisation quasi parfaite. Une bonne dose de souplesse et de prévoyance était également cruciale pour composer avec la complexité de la gestion de multiples projets dans un environnement qui change rapidement où les demandes concurrentes sont monnaie courante. Le Capitaine Glenn Counsell, lofficier des besoins de la FO Holdfast, était chargé de veiller à ce quil y ait toujours un nombre approprié de militaires assignés à une tâche. Le Capt Counsell devait également déterminer les priorités des tâches, ce qui demandait une constante vigilance. « Bien souvent, lorsque jétablissais une priorité, ça nétait que provisoire », précise-t-il en ajoutant que les priorités changeaient au jour le jour. « Le travail nécessitait beaucoup de flexibilité. » LAdjudant-maître T. J. Gardner, sergent-major de la 3e Équipe spécialisée du génie (3 ESG), de Moncton (N.-B.), affirme quen 59 jours, les militaires ont abattu la somme de travail quils auraient normalement accomplie dans une rotation de six mois. Travaillant souvent de laube jusquà tard le soir, ils soccupaient surtout de la conception du projet. Cest donc grâce aux membres de la 3 ESG que les 191e et 192e Escadrilles du génie de lair et que le 24e Escadron de campagne de même que la Troupe navale de construction (Pacifique) se tenaient occupés. Avant même larrivée de son équipe, le Capt Audrey Murphy voulait sassurer que les membres seraient employés à temps plein. « En rétrospective, il ny a pas eu de problème », mentionne-t-elle. En effet, son équipe avait suffisamment de pain sur la planche pour toute la visite, et même plus. « Cétait une occasion en or pour mon équipe de travailler ensemble à un déploiement. » Le Maj Laferrière est lOAP principal de la FOA et le Cpl Turbett est opérateur des transmissions du centre des communications. |
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Date Modified: 2006-01-06 | ![]() |
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