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Maple Leaf


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Image: Photos: Capt Mike FabbroThe CF's first Griffon (401) on a test flight in 1992 and last (499) at Bell's Mirabel facility. Inset: MND Art Eggleton shares his impression of the last Griffon helicopter and CAS, LGen Allan Dequetteville, holds the keys.

The last  
Le dernier des


Griffon


Image
Image

Le premier (401) des Griffon des FC au cours d'un vol d'essai en 1992 et le dernier (499) aux installations de Bell Helicopter à Mirabel. En médaillon;, le MDN Art Eggleton partage ses impressions sur le dernier Griffon alors que le CEMFA, le lgén; Allan Dequetteville, a les clés; en main.

MIRABEL - The keys to the last of the 100 CH-146 Griffon helicopters ordered by the CF were presented to MND Art Eggleton and other senior departmental officials at Bell Helicopter Textron's manufacturing plant in Mirabel, Que., on January 30.

The first Griffon, a utility tactical transport helicopter, was received in October 1994. The fleet was purchased to replace the aging Iroquois, Twin Huey and Kiowa helicopters, which have all since been retired. The Griffon is a multi-role helicopter used as tactical aviation in support of the army and in a base flight rescue role, on air bases with fighter squadrons. Although it resembles a Twin Huey from a distance, it is actually a specially modified Bell 412 civilian- pattern helicopter, built at Bell's Mirabel facility.

Members of the CF's Griffon community, which included LGen Allan Dequetteville, the Chief of Air Staff, were joined by Bell employees to witness the hand over of the last set of keys from their president, Bob MacDonald, with pride. They were all keenly aware that their Canadian-built Griffon helicopters have proven themselves again and again in the past several years.

The last Griffon, designated CH 146-499 was destined for base Edmonton's 408 Sqn.

Griffon squadrons across Canada

Tactical Aviation squadrons (in support of the army) 400 Sqn, CFB Borden, 8 Griffons. 400 is a

Reserve-heavy squadron. 403 Sqn, CFB Gagetown, 14 Griffons. 403 Sqn is the operational training unit (OTU) for the Griffon. 408 Sqn, CFB Edmonton, 23 Griffons, making it the largest squadron in the air force. 427 Sqn, CFB Petawawa, 17 Griffons. 430 Sqn, CFB Valcartier, 16 Griffons. 438 Sqn, CFB Montreal's Reserve-heavy sqn in St Hubert detachment, 9 Griffons. One is used for training technicians.

Combat Support squadrons (in support of air force fighter squadrons) 439 Sqn, CFB Bagotville, 3 Griffons. 444 Sqn, CFB Goose Bay, 3 Griffons. 417 Sqn, CFB Cold Lake, 3 Griffons.

AETE (Aerospace Engineering Test

Establishment)  
CFB Cold Lake, 2 Griffons.

Recent in-Canada operations supported by Griffon squadrons:  
* The ice storm of '98 in Southern Quebec and Eastern Ontario;

* The Asia-Pacific Economic Conference (APEC), in Vancouver;

* The Red River floods of southern Manitoba;

* The floods in the Saguenay, Que.;  
* Fighting forest fires in Northern Quebec; and  
* A series of major drug interdiction operations across Canada.

UN missions

* Supporting UNMIH in Haiti with two rotations of tactical aviation detachment of 5 Griffons.

Attrition

* One Griffon from 444 Sqn, Goose Bay, crashed into the icy waters of Northern Labrador in November 1996, where it remains today.

Escadrons de Griffon au Canada

Escadrons d'appui tactique (en appui à l'armée;) 400e, Base Borden, 8 Griffon. (Escadron de la Réserve; aérienne;)  
403e, Base Gagetown, 14 Griffon. (Unité d'entraînement; opérationnel; pour le Griffon) 408e, Base Edmonton, 23 Griffon. (Le plus grand escadron de la Force aérienne;)  
427e, Base Petawawa, 17 Griffon.  
430e, Base Valcartier, 16 Griffon.  
438e, Base Montréal;, détachement; de Saint-

Hubert, 9 Griffon. (Escadron de la Réserve; aérienne; dont un des appareils sert à former les techniciens)

Escadrons de soutien au combat (en appui aux escadrons de chasse)  
439e, Base Bagotville, 3 Griffon.  
444e, Base Goose Bay, 3 Griffon.  
417e, Base Cold Lake, 3 Griffon.

CETA (Centre d'essais techniques (Aérospatiale;))  
Base Cold Lake, 2 Griffon.

Participation opérationnelle; des escadrons de Griffon au Canada :  
* Tempête; de verglas de 1998, dans le sud du Québec; et l'est de l'Ontario;

* Organisation de coopération; économique; Asie-Pacifique (APEC), à Vancouver;

* Débordement; de la rivière; Rouge, dans le sud du Manitoba;

* Inondations au Saguenay (Qc);  
* Feux de forêt; dans le nord du Québec;  
* Série; d'opérations; de lutte contre le trafic des stupéfiants; au Canada.

Missions de l'ONU

* Soutien à la Mission de l'ONU en Haïti; deux rotations de détachements; d'aviation tactique de 5 Griffon.

Perte

* Un Griffon du 444e Escadron de Goose Bay s'est écras;é dans les eaux glacées; au nord du Labrador en novembre 1996. Il y est encore aujourd'hui.

MIRABEL - Le 30 janvier, les clés; du dernier des 100 hélicopt;ères; CH-146 Griffon commandés; par les FC ont ét;é remises au MDN Art Eggleton et à d'autres hauts représentants; ministériels;, à l'usine de fabrication Bell Helicopter Textron, à Mirabel (Qc).

Le premier Griffon, un hélicopt;ère; utilitaire de transport tactique, s'est joint à la flotte d'aéronefs; des FC en octobre 1994. Le Griffon a remplacé les hélicopt;ères; vieillissants Iroquois, Twin Huey et Kiowa qui ont tous ét;é mis au rancart. Le Griffon est un hélicopt;ère; polyvalent que l'armée; emploie comme appui

aérien; tactique. Les escadres dotées; d'escadrons de chasse s'en servent comme escadrille de sauvetage de la base. De loin, le Griffon ressemble au Twin Huey, mais il est en fait une version modifiée; de l'hélicopt;ère; civil Bell 412, construit à Mirabel.

Des membres des FC qui connaissent bien le Griffon, dont le lgén; Allan Dequetteville, chef de l'état-major; de la Force aérienne;,

s'étaient; rassemblés; avec les employés; de Bell pour assister à la remise des dernières; clés; par le président; de l'entreprise, Bob MacDonald. Ils savent tous com- bien ces aéronefs; à voilure tour- nante se sont avér;és; utiles au cours des dernières; années.;

Le dernier Griffon, le CH 146- 499, est destiné au 408e Escadron de la Base Edmonton.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Image: Photo: crew of 404 Sqn. / équipage; du 404 Escadron

4 SURVIVE ICY WATERS OFF NEWFOUNDLAND


RESCAPÉS; AU LARGE DE TERRE-NEUVE


« C'est malheureux qu'il y ait eu si peu de survivants, mais les chances étaient; minces », a déclar;é le capt Mary Cameron- Kelly, de la Base Greenwood, pilote du premier Aurora arrivé au-dessus de la scène; du tragique naufrage survenu au sud de Terre-Neuve en janvier. Pendant que l'aéronef; volait en protection supérieure;, les techniciens SAR du 413e Escadron, le sgt

Tony Isaacs et le cpl Paul Jackman, repêchaient; les quatre survivants dans les eaux glacées; du golfe Saint-

Laurent.

The  
Cypr iotr e g ister ed  
Flare split in half (pictured here from an Aurora), while it was en route from Rotterdam to  
Montreal to pick up a shipment of grain, throwing its crew into the icy waters of the Gulf of St. Lawrence. A surviving crew member, 23- year-old Cyrus, reported, "I tied myself to the lifeboat with a small rope because if I died my body would be seen and sent to my family."

Parti de Rotterdam pour aller prendre un chargement de cér;éales; à Montréal;, le Flare, battant pavillon chypriote, s'est cassé.; Son équipage; a ét;é projeté dans les eaux glacées; du golfe Saint-Laurent. Un survivant explique ce qu'il a fait : « Je me suis attaché au radeau parce que je voulais que mon corps soit rendu à ma famille »

L'appel à l'aide a ét;é capté par la Garde côti;ère; de

Stephenville (T.-N.) à 4 h 37 le 16 janvier. Comme ils n'avaient pas pu descendre correctement les canots de sauvetage, les marins ont ét;é projetés; à la mer quand le navire a cassé.; À l'arrivée; des sauveteurs, les rescapés;, en T-shirts, shorts et vestes de sauvetage, s'accrochaient aux canots. Ils ont ét;é transportés; à l'hôpital; le plus rapproché, dans l'archipel français; de Saint- Pierre-et-Miquelon; ils souffraient de blessures lég;ères;, de choc et d'hypothermie. Les corps maculés; de pétrole; de leurs 15 camarades ont ét;é retrouvés; dans le secteur du naufrage.

Au plus fort des recherches, huit aéronefs; patrouillaient la zone, dont quatre Labrador (deux de Gander, deux de Greenwood), deux Hercules et deux Aurora de Greenwood.

D'après; le capt Cameron-Kelly, les conditions mét;éo; favorisaient le sauvetage, mais elles étaient; extrêmement; périlleuses; pour les naufragés.; Dans une mer de niveau sept (sur une échelle; de neuf), les vagues atteignaient entre 5 à 7 m.

« J'ai pu constater la puissance redoutable de l'océan.; C'est facile d'y disparaître; à jamais »,

a fait remarquer le pilote. Personne n'est mieux placé pour le savoir que les membres d'équipage; du Flare.

Deux des naufragés; ont déclar;é qu'ils ne travailleraient jamais plus en haute mer.

(D'après; PC et  
The Aurora, Base

Greenwood)

"It was disappointing that there were so few survivors, but they didn't have much of a chance," said Captain Mary Cameron- Kelly from CFB Greenwood, the pilot of the first Aurora to arrive on the scene of a deadly ship wreck off the coast of Southern Newfoundland in January. With the Aurora flying 'top cover' overhead, 413 Sqn SAR Techs Sergeant Tony Isaacs and Corporal Paul Jackman hoisted the four surviving crew members of the Greek cargo ship Flare into Labradors from the frigid waters of the Gulf of St. Lawrence.

The call for help was received by the Coast Guard Station in Stephenville, Nfld., at 4:37 a.m., on January 16. With no chance to properly launch lifeboats or life-rafts, the crew were thrown from the vessel as it split in two. When the SAR Techs arrived at the scene, they found the survivors clinging to lifeboats, dressed only in T-shirts, shorts and lifejackets. All four were flown to the nearest hospital on the French Islands of St. Pierre and Miquelon, where they were treated for minor injuries, shock and hypothermia. The oil-soaked bodies of 15 other crew members were later recovered in the area of the ship wreck.

At the peak of the rescue, the search involved eight aircraft: including four Labradors (two from Gander, two from Greenwood), two Hercules and two Auroras from Greenwood.

According to Captain Cameron-Kelly, weather conditions were good for the rescue, but extremely dangerous for the shipwrecked crew. The 'sea-state' was seven (on a scale of nine), the waves reached a height of 15-20 feet, visibility was 10 miles plus, and the water was cold. "It really hit me how powerful the ocean is. It can just gobble you up," remarked Cameron-Kelly. No one knows this better than the crew of the Flare. At least two say they will never work on the high seas again.

(With files from Canadian Press and CFB Greenwood's The Aurora Newpaper)

À tout seigneur, tout honneur


New school honours SAR Tech


Le premier centre de formation SAR au Canada portera le nom d'un jeune technicien déc;éd;é dans l'exercice de ses fonctions, il y a presque six ans. L'Édifice; Caporal-Philip-Lloyd-Cyril- Young, inauguré à la Base Comox le 3 février;, sera le principal centre de formation pour les techniciens SAR des FC.

Le cpl Young s'est joint aux FC en 1984. En janvier 1990, il entreprend le programme de formation de technicien SAR. Après; avoir terminé premier de classe, il est affecté à la 19e Escadre Comox. En 1992, il meurt tragiquement au cours d'une opération; SAR dans la région; de Bella Coola (C.-B.), quand le Labrador à bord duquel on le hissait a subi une panne moteur et s'est écras;é.; Le cpl Young est la seule personne à avoir perdu la vie dans cet accident. Il laisse dans le deuil sa femme, Kari Lind-Young, et son fils Zack, âg;é de sept ans.

« Il se donnait toujours à 110 p. 100, dans tout ce qu'il faisait », a raconté Mme Lind-Young lors de la conférence; de presse qui a eu lieu après; la cér;émonie; d'inauguration. « Pour lui, être; un technicien SAR n'était; qu'une autre façon; de donner tout ce qu'il avait. »

The first complex devoted to search and rescue training in Canada bears the name of a young SAR Tech who died in action almost six years ago. The Corporal Philip Lloyd Cyril Young Building, which was officially opened at CFB Comox on February 3, will serve as the primary facility for training SAR Techs in the CF.

Cpl Young joined the CF in 1984, to the SAR Tech training program in January 1990, and after graduating at the top of his class, was posted to 19 Wing Comox. Tragically, he was killed in 1992 during a SAR operation in the Bella Coola area of BC, when the Labrador which was hoisting him suffered engine failure and crashed. Cpl Young was the only fatality. He is survived by wife, Kari Lind-Young and son, Zack, now seven years old.

"He always gave 110 percent. No matter what he did," said Mrs. Lind-Young of her late husband at a news conference after the official opening. "Being a SAR Tech was just one way he could give all he had."

Vol. 1, No. 2 1998



Notes and Quotes


Entretien


with one of the CF's newest


TREME


Image: BEINGS

avec un des FC

-HÉROS;


UPER


Last summer,  
Corporal Tammy Negraeff became the first woman to graduate from the CF's modern-day SAR Tech program. Established in 1979, the program was finally opened to women in 1989, and is considered to be one of the toughest in the CF. Selected from a group of about 90 applicants, Tammy is the third woman to be accepted, and the first to graduate. Maple Leaf writer Anne Boys wanted to find out more about the woman behind the SAR wings. In this interview, Tammy explains why she was attracted to SAR, the importance of teamwork, and the inevitable 'woman' question.

PURE CANADIAN CHEDDAR

Tammy joined the military in January 1990, graduated from "welcome-to- Hell" Cornwallis, and was posted to CFB Kingston as a communications technician. It was here that her fate was sealed. "I remember walking into the barracks and seeing this guy who looked like a cheesie; he was wearing an orange flight suit and a red beret [laughter]! I said: 'hey how's it going - what's your job?' - I'm not shy. He described it, and I said 'I'd like to do that one day.' I wanted to save lives. That's why we're all here - to save lives."

GEN-X SAR TECH

"I'm not one for the fanfare; there were 11 of us on the course and we did it all together. I accept it all with a grain of salt. After graduation people said 'oh, you're the first female...' I'm a SAR Tech, thank you. It's nice, thank you, I'm flattered. And yet, I'm not really the first - there were the RCAF Nursing Sisters [also called Parabelles] in the 1950s. They're the heroes. It was pretty amazing for women to jump out of planes in those days."

A SPECIAL BREED

"I would describe SAR Techs as hard, driven, dedicated professionals. It's incredible! We are a team and feed off each other's energy. We're all in this together, and the camaraderie and teamwork is just phenomenal. I've never experi  
enced that before. That's how you know where your work  
is, where  
y o u ' r e  
supposed  
to be in  
life, where  
you feel total  
contentment. I  
know it's just the

Image: "When I grow up I want to be a SAR TECH" « Quand je serai grande je serai technicienne SAR » technicienne SAR »

L'

ét;é dernier,le cpl Tammy Negraeff est devenue la première; femme diplôm;ée; du programme SAR des FC. Créé en 1979 et considér;é comme l'un des plus exigeants des FC, le programme accepte les femmes depuis 1989. Choisie parmi quelque 90 candidats, Tammy est la troisième; femme admise au programme et la première; diplôm;ée.; Anne Boys de La Feuille d'érable;, a voulu en savoir plus sur la femme qui porte l'insigne SAR. Tammy explique ce qui l'a attirée; au programme SAR et nous

communique ses opinions sur le travail d'équipe;, bien sûr;, mais aussi sur l'inévitable; question de « la femme ».;

CHEDDAR CANADIEN AUTHENTIQUE

Tammy est entrée; dans les FC en janvier 1990. Après; son cours de recrue à Cornwallis (N.-É.;), elle est affectée; à Kingston (Ont.) en qualité de technicienne des communications. C'est là que son sort s'est joué.; « Je suis entrée; dans une caserne et j'ai aperçu; ce type qui ressemblait à un bâtonnet; de fromage. Il portait une combinaison de vol orange et un béret; rouge [rires]. N'étant; guère; timide de nature, je l'ai abordé : 'Alors, ça; va? Qu'est-ce que vous faites comme travail?' Il me l'a expliqué et j'ai répondu; : 'Moi aussi, j'aimerais bien faire ça;, un jour.' Je voulais sauver des vies. C'est la raison qui nous amène; tous ici - sauver des vies. »

beginning, but in 15 years, I think I'll still have the same attitude. I know I will!"

THE GOOD, THE BAD & THE UGLY

"The best thing about the job is waiting, knowing that when your beeper goes off, or when you get called out, there's someone out there who needs you - and you're it. The worst thing is not knowing the nature of the mission, or what you're going to see."

NO FEAR

"I haven't had much exposure to life and death situations, but it's something that you condition yourself to with experience. I plan on conditioning myself by remembering why I'm here - to make a difference."

NO PAIN, NO GAIN

"Nothing that's worth having in life is easy. But it makes it all the sweeter. If it's easy, then what the hell, anybody can do it. Right?"

SAR WISDOM

"What would I say to others who might aspire to follow in my footsteps? I'd say go for it - follow your heart. If your heart's in it, you're gonna do it.

Mine was, and I did it."

TECHNICIENNE SAR DE LA GÉN;ÉRATION; X

« Nous étions; onze à suivre ce stage de formation. Ce que nous avons accompli, nous l'avons fait ensemble. Il faut prendre tout cela avec un grain de sel. À la fin du stage, on me disait : 'Oh, mais vous êtes; la première; femme...' Je suis technicienne SAR, merci, et j'en suis très; heureuse et flattée.; Pourtant, je ne suis pas vraiment la première; - il y avait, dans les années; 1950, les infirmières; de l'aviation (les fameuses parabelles). Les héro;ïnes;, ce sont elles. Imaginez un peu des femmes qui sautaient d'avion à l'époque;! »

UNE CLASSE À PART

« Les techniciens SAR sont des pros aguerris, très; motivés; et dévou;és.; Nous formons une incroyable équipe; dont tous les membres se tiennent. Nous avons le sentiment d'oeuvrer à une tâche; commune; la camaraderie et le travail d'équipe; sont tout simplement extraordinaires. Je n'avais jamais rien connu de tel auparavant. C'est en pareille situation qu'on s'aperçoit; qu'on a trouvé sa voie et qu'on en éprouve; une grande satisfaction. Bien sûr;, ce n'est qu'un début;, mais je suis convaincue que, dans 15 ans, j'aurai la même; attitude. »

IL N'Y A PAS DE ROSE SANS ÉPINES;

« Ce qui est palpitant, dans ce métier;, c'est l'attente. Vous savez que quand votre tél;éavertisseur; sonnera, il y aura, quelque part, quelqu'un à secourir et que vous devrez prendre la situation en mains. Le pire, c'est de ne pas connaître; la nature exacte de la mission ou d'ignorer ce qui vous attend sur place. »

LA PEUR? CONNAIS PAS

« Je n'ai guère; ét;é exposée;, jusqu'ici, à des situations de vie ou de mort, mais c'est une chose à laquelle on se prépare.; Je compte me préparer; en me rappelant pourquoi je fais ce métier; - pour influer sur le cours des év;énements.; »

TOUT SE MÉRITE;

« Rien de ce qui en vaut la peine dans la vie n'est aisé.; Mais c'est cela qui donne du piquant. Une chose facile, n'est-ce pas, est à la portée; de n'im- porte qui! »

LA SAGESSE SAR

« Un conseil pour celles et ceux qui voudraient suivre mon exemple? Eh bien, allez-y. Si le coeur y est, vous allez réussir.; Le mien y était;, et j'ai réussi.; »

Image

Photos: Sgt Christian Coulombe


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



Like young dragonflies trailing their mother, two French Gazelles follow in the wake of a Canadian Griffon in the skies over Quebec City, giving those on board a breathtaking view of the Château; Frontenac.

The Gazelles are attached to the 3e Régiment; d'hélicopt;ères; de combat, based at Étain; in northeastern  
France, and the  
Griffon to the 430  
Tactical Helicopter  
Squadron, Valcartier.

The Franco-  
Canadian helicopter training, which took place last month in the Quebec City region, is part of an annual small-unit exchange project involving the two squadrons. The first of these exchanges occurred in 1991. This year, the French used the opportunity to test a new cold-weather firing system.

The visit, which enabled the personnel of the two squadrons to familiarize themselves with each other's equipment and operations, was a resounding success.

(With files from Adsum, Base Valcartier)

Image: Photo : cplc/MCpl Bertrand Thériault;À ttiirree--dd''aaiilleess

In full flight


Tel de jeunes libellules dans la traîn;ée; de leur mère;, ces deux Gazelle françaises; suivent un Griffon canadien dans le ciel de Québec; et offrent une perspective imprenable du Château; Frontenac.

Les Gazelle font partie du 3e Régiment; d'hélicopt;ères; de combat établi; à la base d'Étain;, dans le nord-est de la France, alors que le Griffon appartient au

430e Escadron tactique d'hélicopt;ères; de la base

Valcartier.

Cet entraînement; franco-canadien d'hélicopt;ères; s'est déroul;é dans le cadre d'un échange; de petites unités; entre les deux escadrons qui a eu lieu le mois dernier dans la région; de Québec.;

Le jumelage d'échange; annuel entre ces deux escadrons date de 1991. Cette année;, les Français; en ont profité pour tester un nouveau système; de tir par temps froid.

Cette visite a permis au personnel des deux escadrons de se familiariser avec l'équipement; et les opérations; de l'autre et s'est avér;ée; un franc succès.;

(D'après; un article de l'Adsum, Base Valcartier)

La petite histoire des activités; SAR canadiennes


Heartbreak and Heroism: Canadian Search and Rescue Stories


John Melady (Dundurn Press, 1997)


Dans Heartbreak and Heroism: Canadian Search and Rescue Stories, John Melady expose les origines du service SAR au Canada et relate les sauvetages les plus spectaculaires vécus; par le personnel SAR au cours des 50 dernières; années.;

Dans ce recueil de nouvelles, l'auteur sait capter les émotions; en retraçant; les épreuves;, les périp;éties;, les succès; et les échecs; auxquels les hommes et les femmes dont la mission consiste à « sauver des vies » ont eu à faire face depuis la fin de la Deuxième; Guerre mondiale.

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by 2Lt Dave Mackinnon

Through a series of short stories, John Melady compiles a popular history of the Canadian search and rescue (SAR) service. He tells true stories of men and women who do their jobs so "that others might live."

The history of Canada's SAR has its origins in the Second World War, with the service being formally established in 1947. They pulled victims from sinking ships off the coast of Newfoundland, rescued campers from an island in British Columbia and helped stranded hikers in the Northwest Territories.

Whether Melady is describing a massive rescue attempt from a giant sinkhole in northern Quebec or the rescue of fellow SAR Techs after an accident in British Columbia, he is able to capture, from their perspective, the things that the people on scene felt and saw.

« Ces gars-là, ce sont mes frères.; » Le cpl Negraeff et ses coéquipiers; fêtent; le grand jour en compagnie du gouverneur gén;éral; Roméo;  
LeBlanc, à la base  
Comox, en août;  
dernier.

"These guys are like my brothers."  
Cpl Negraeff and her team mates celebrate their big day with Governor-  
General Romeo  
LeBlanc, at  
CFB Comox last  
August.

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VITAL STATS

Name/rank: Corporal Tammy Nagraeff

[pronounced: Nag-re-av]  
Born: March 22, 1970, in Nelson, B.C. Family: One brother, two sisters Hobbies: Hiking, weight training, running, swimming, and underwater basket weaving Current posting: CFB Comox, the only SAR base west of Winnipeg, serving BC, Alberta, and the Yukon. It averages 370 call-outs per year.

Previous postings: The Queen Charlotte

Islands (1990-'96), Kingston (June '96- Dec. '96)

Words to live by: Don't give up. Never quit.

DONNÉES; PERSONNELLES

Nom/grade : Cpl Tammy Negraeff

[prononcé : Nag-re-av]  
Née; le 22 mars 1970, à Nelson (C.-B.) Famille : un frère;, deux soeurs Passe-temps : randonnée; pédestre;, haltérophilie;, course à pied, natation, fabrication d'objets tressés; sous l'eau. Affectation : BFC Comox, seule base SAR à l'ouest de Winnipeg, qui couvre la Colombie-Britannique, l'Alberta et le Yukon. Cette base répond; en moyenne à 370 appels par an.  
Affectations antérieures; : Îles; de la Reine-

Charlotte (1990-1996); Kingston (juin- décembre; 1996)

Règle; de vie : Tenir bon, ne jamais lâcher.;

Vol. 1, No. 2 1998



Opération; Récup;ération.; Le sgt Andy Green, 17 Escadre Winnipeg, et le cpl Luc Lusignan, 3 Escadre Bagotville (déploy;és; sous le contrôle; opérationnel; du 8 Escadron du génie; de l'air) s'affairent à hausser la tension d'un transformateur él;évateur; au cou- vent des Soeurs de la Charité à Saint-Hyacinthe (Qc).

They wear green and they're classified purple, but their dark blue berets say, 'we're air force.' Literally, the air force couldn't get off the ground without their Airfield Engineers.

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Operation Recuperation: Sgt. Andy Green, CE Section at 17 Wing Winnipeg, and fellow electrician Cpl Luc Lusignan, 3 Bagotville (deployed under the operational control of 8 AES), work to increase the voltage on a step-up transformer at the Soeurs De La Charité Convent in St-Hyacinthe, Quebec, in January 1998.

Photo: Sgt Dennis Mah

Image: MCpl Gendreau (right) and Pte Fisher (left) from 8 AES in Trenton, Ontario, move sandbags that were used to build dikes to protect houses from the water during the Manitoba floods. Le soldat Fisher (à gauche) et le cplc Gendreau du 8 Escadron duGénie; de l'air (Trenton) retirent des sacs de sable qui ont servi à ériger; une digue pour empêcher; l'eau de se rendre à des habitations au cours des inondations du Manitoba.

It's not easy being green


Photo : Cpl Eric Jolin

Image: Photo : Sgt Dennis Mah

You might describe Airfield Engineers as the unsung heroes of the air force. They don't jump out of planes or perform rescues in treacherous conditions, but recent domestic missions have put them in the spotlight. During the ice storm of 98, they were highly visible working side-by-side with hydro crews, and installing and repairing generators. When they're not engaged in disaster relief, these are the engineers, carpenters, plumbers, electricians and specialists, who enable the air force to live, fly and operate from any location. The times are changing

Lieutenant Colonel Sylvain Lescoutre, the head of Airfield Engineering Operations and a 23-year veteran of the field, is slightly amused by the suggestion that AEs are a new breed. He stresses that despite recent events, AEs have been doing their job in one form or other since the Second World War. They're more visible today because their role changed substantially in the early 1990s when, in conjunction with the closures of Canadian air bases in Germany, the air force recognized the need to have deployable engineers. "Our; previous missions were more static in nature, and thus our deployment capability was not exercised," according to

LCol Lescoutre.

Our AEs have become critical players in Canada's participation in NATO and in support of UN operations, and providing humanitarian assistance and disaster relief at home and abroad.  
Proving that these soldiers are true blue.

AE Squadron headquarters are located at 4 Wing Cold Lake (west), 8 Wing Trenton (central) and Lunenburg County, Nova Scotia (east, which is supported by 14 Wing Greenwood).

Ils portent du vert et font partie des forces « pourpres », mais leur béret; bleu foncé indique bien qu'ils sont membres de la Force aérienne.;

Qui sont-ils?


Ce sont les membres du génie; de l'air (GA), sans qui les aviateurs seraient carrément; cloués; au sol.

Op Recuperation: Pte John  
Richard and Cpl Patrick Norwood at work in Quebec.

Opération; Récup;ération; : Le soldat John Richard et le cpl Patrick Norwood à pied d'oeuvre au  
Québec.;

Les membres du GA sont en quelque sorte les héros; méconnus; de la Force aérienne.; Même; s'ils ne sautent pas d'aéronefs; en plein vol et n'effectuent pas de sauvetages périlleux;, ils ont attiré l'attention au cours des missions auxquelles ils ont participé.; Pendant la tempête; de verglas, on a pu les voir à l'oeuvre avec les équipes; de l'hydro et installer et réparer; des gén;érateurs.; Quand ils ne participent pas à des missions d'intervention d'urgence, ce sont les sapeurs, charpentiers, plombiers, électriciens; et spécialistes; qui permettent aux membres de la Force aérienne; de vivre, voler et mener des opérations; à partir de n'importe quel endroit.

Les temps changent

Le lcol Sylvain Lescoutre est chef des opérations; du GA et possède; 23 années; d'expérience; sur le terrain. Il sourit quand on lui demande si les membres du GA forment une nouvelle race; ces gens font leur travail sous une forme ou une autre depuis la Deuxième; Guerre mondiale, à ses dires. Aujourd'hui, ils travaillent moins dans l'ombre parce que leur rôle; à changé considérablement; depuis le début; des années; 1990, au moment de la fermeture des bases canadiennes en Allemagne. C'est alors que la Force aérienne; a reconnu la nécessit;é de disposer de membres du génie; pouvant être; déploy;és.; « Auparavant, nos missions exigeaient peu de déplacements;, si bien que notre capacité de déploiement; n'a pas ét;é exploitée; », explique le lcol Lescoutre.

Les membres du GA jouent un rôle; clé lorsque le Canada participe aux missions de l'OTAN, appuie les opérations; de l'ONU et fournit un secours humanitaire et de l'aide aux sinistrés;, au pays comme à l'étranger.; Ces soldats peuvent arborer le béret; bleu de la Force aérienne; avec fierté.;

Les QG de l'escadron du génie; de l'air se trouvent à la 4e Escadre Cold Lake, à la 8e Escadre Trenton et dans le comté de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse; (appuyé par la 14e Escadre Greenwood).

PREMIERS ARRIVÉS;, DERNIERS PARTIS


FIRST IN, LAST OUT


La devise non officielle des membres du génie; de l'air pourrait être; : « Premiers arrivés;, derniers partis ».; Ils fournissent tout le soutien militaire et technique nécessaire; aux opérations; de la Force aérienne;, au pays et à l'étranger.; Ils sont les premiers sur les lieux pour aménager; l'endroit qui permet d'accueillir les troupes. « Songez à tout ce dont vous avez besoin pour vivre, à tous les él;éments; que l'on trouve dans une ville. C'est l'objet de notre travail », explique le col Daniel Gosselin, membre supérieur; du GA à Winnipeg. Les membres du GA installent le camp tout entier, de l'érection; de bâtiments; chauffés; jusqu'à l'aménagement; de pistes pour les aéronefs.; Ils sont les derniers à quitter les lieux, après; avoir tout nettoyé et s'être; assuré qu'il y ait le moins d'incidence possible sur l'environnement.

The unofficial motto of the Airfield Engineers could be, "first in, last out." They provide all the military and engineering support to air force operations at home and abroad. They literally have to be the first to arrive to prepare a site for incoming troops. According to Colonel Daniel Gosselin, the senior Airfield Engineer based in Winnipeg, describes it, "think; of everything you need to live - think of a city. That's our responsibility." AEs set up the entire camp - from building heated buildings to prepping runways to receive aircraft. The last to leave, AEs are responsible for cleaning up the area and ensuring minimal environmental impact.


The Maple Leaf / La Feuille d'érable;


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