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National Defence / Défense Nationale



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Maple Leaf


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BABY ON THE WAY!


BÉB;É S'EN VIENT !


1.

2.

PREGNANCY IN THE

CANADIAN

FORCES


LA GROSSESSE DANS LES

FORCES  
CANADIENNES


1. BABY ON THE WAY! PREGNANCY IN THE CANADIAN FORCES, A SURVIVAL BOOKLET IS A MUST FOR ALL EXPECTANT MOTHERS IN THE CF, AND IS RECOMMENDED READING FOR SUPER- VISORS.

2. BÉB;É S'EN VIENT! LA GROSSESSE DANS LES FORCES CANADIENNES EST UN GUIDE QUI A ÉT;É CONÇU; POUR LES FUTURES MAMANS MILITAIRES.

By Anne-Marie Charron and Hél;ène; Rivest

Your bundle of joy can mean a bundle of paperwork! Baby on the way! Pregnancy in the Canadian Forces, a Survival Booklet was designed to assist all expectant mothers in the CF on the medical and administrative procedures of the CF and the rules governing Employment Insurance benefits.

Of the 6000 women currently serving in the CF, approximately 130 will be giving birth this year. Naval Lieutenant Alanna Jorgensen, who has had two children while a member of the CF, is the author of the booklet. "Even at the time of my second pregnancy, the procedures seemed very complicated," she says. "It seemed to me that a publication that pregnant members of the CF could use as a guide was essential. The book was prepared with the support of Captain Louise Weir of the CF Medical Services in Ottawa.

In addition to information on the choice of a physician (military or civilian), hospital registration, complications during pregnancy, insurance for the baby, pregnancy report, maternity uniform, leave, etc, it contains a detachable survival booklet. This concept allows the expectant mother to have at hand the list of documents to be consulted, useful telephone numbers, and a practical checklist of the things she has to do from her early pregnancy through her return to work.

This indispensable booklet is available free of charge from the CF Publications Depot. The National Defence Index of Documentation (NDID) number is A-PS-007- 000/AF-005. Beginning in October, it will also be available on the Web.

the baby's medical charges. Fill this out and send it in quickly. Don't forget to apply for PSHCP (formerly GSMIP) and SISIP coverage for your baby from your Orderly Room.

Prenatal

* As an expectant mother, you can have your pregnancy followed by a civilian obstetrician, a family practitioner providing obstetrical care, a midwife or a military gynaecologist/ obstetrician.

* Your Health Promotion Nursing Officer acts as your liaison between the military and civilian medical systems.  
* Arrange for your admission to hospital. Call the admitting department of your chosen hospital to arrange for an appointment.

* Complete your Pregnancy Report. It is your administrative application for Maternity Leave and allowances.

Giving birth

* DND will pay for a semi-private room. If you want a private room, you may have to pay an extra amount. Ask your Orderly Room for details.

* DND is only responsible for your medical costs, not for those of your baby.

* The hospital will give you an application form for your baby's provincial health care card to cover

Postnatal

* Maternity leave lasts a maximum of 17 weeks or 119 days.

* You may also take up to ten more weeks of Parental Leave. If you opt for Parental Leave Without Pay, you or your spouse can apply for benefits under the Employment Insurance (EI) plan.

* To be eligible for Maternity Allowance, you must have completed six months of continuous service and agree to remain in the CF for a minimum period of six months after your return to duty.

* During the two-week EI waiting period, you will receive the High Rate of Maternity Allowance equal to 93% of your weekly rate of pay.

* For the remaining period, EI will pay you 55 percent of your weekly pay rate. The difference will be paid to you as Low Maternity allowance.

Avant l'accouchement

* La future maman a le choix de se faire suivre par un obstétricien; civil, un médecin; de famille dispensant des soins obstétricaux;, une sage- femme ou un gynécologue;/obstétricien; militaire.

* Son infirmière; de promotion de la santé assure la liaison entre les systèmes; médicaux; militaire et civil.

* Faites votre admission à l'hôpital.; Tél;éphonez; au service des admissions de votre hôpital; afin de fixer un rendez-vous.

* Remplissez votre rapport de grossesse. Il constitue la demande de congé et d'indemnité de maternité.;

L'accouchement

* Le MDN paiera une chambre semi-privée.; Les frais supplémentaires; pour une chambre individuelle devront être; débours;és; par la famille. Renseignez-vous auprès; de votre salle des rapports.

* Le MDN est responsable des frais médicaux; de la nouvelle maman, mais non de ceux du poupon.

* Remplissez et envoyez rapidement le formulaire de demande de carte d'assurance-maladie pour votre béb;é.; Inscrivez votre petit dernier

aux régimes; de soins de santé de la fonction publique (RSSFP anciennement le RACCM) et d'assurancerevenu militaire (RARM).

Après; l'accouchement

* Le congé de maternité est limité à 17 semaines ou 119 jours.

* Vous pouvez prendre dix autres semaines de congé parental. Si vous choisissez un congé parental sans solde, votre conjoint ou vous pouvez demander des prestations parentales dans le cadre du régime; d'assurance-emploi.

* Pour être; admissible à l'indemnité de maternité, vous devez avoir terminé six mois de service continu et accepté de demeurer dans les FC pendant au moins six mois après; votre congé parental.

* Pendant la période; d'attente de deux semaines avant la réception; des prestations d'assurance-emploi, vous toucherez une indemnité de maternité équivalente; à 93 p. 100 de votre rémun;ération; hebdomadaire.

* Pendant la période; restante, l'assurance-emploi vous versera 55 p. 100 de votre rémun;ération; hebdomadaire. La différence; vous sera versée; en indemnité de maternité à taux inférieur.;

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par Anne-Marie Charron et Hél;ène; Rivest

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La famille s'agrandit, les formalités; se multiplient. Béb;é s'en vient! La grossesse dans les FC est un guide qui a ét;é conçu; pour éclairer; les futures mères; militaires sur les procédures; et formalités; médicales; et administratives des FC et les règlements; concernant les prestations d'assurance-emploi.

Parmi les 6000 femmes au sein des FC, environ 130 d'entre elles se préparent; à mettre un enfant au monde cette année.; Ayant vécu; l'expérience; à deux reprises, le lt(M) Alanna Jorgensen a pris l'initiative de produire un tel document. « Même; à ma deuxième; grossesse, les procédures; à suivre m'apparaissaient très; complexes, confie-t-elle. Selon moi, il était; impératif; qu'un guide servant d'aide-mémoire; aux militaires enceintes soit accessible. »

En plus des renseignements au sujet du choix du médecin; (militaire ou civil), de l'enregistrement à l'hôpital;, des complications durant la grossesse, des assurances du béb;é, du rapport de grossesse, de l'uniforme, des congés;, un guide de survie détachable; est disponible à l'intérieur.; Ce concept permet à la future maman d'avoir à portée; de la main la liste des documents à consulter et des numéros; de tél;é-; phone utiles, ainsi qu'une liste de contrôle; pratique des choses à faire depuis le début; de sa grossesse jusqu'à son retour au travail.

Le lt(M) Jorgensen a rédig;é ce guide avec l'appui du capt Louise Weir du Service de soins de santé des FC. Outre les futures mères;, des super- viseurs s'y intéressent.; Qui sait? Une grossesse s'annonce peut-être; dans leur équipe;!

Cet outil indispensable est disponible gratuitement au Dép;ôt; des publications des FC. Le numéro; du guide à l'index de documentation de

la Défense; nationale (IDDN) est le A-PS-007-000/AF-005. Il sera aussi disponible sur le Web à compter d'octobre.

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The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



BONJOUR MOOSE

JAW


Image: JULIE LAURENDEAU RECEIVES RECOGNITION FOR HER EFFORTS IN THE CREATION OF A FRENCH SCHOOL IN MOOSE JAW.JULIE LAURENDEAU A REÇU; UNE MENTION ÉLOGIEUSE; POUR  
AVOIR ORCHESTRÉ LA CRÉATION; D'UNE ÉCOLE; FRANCOPHONE À MOOSE JAW.

Image: Photo: MCpl/cplc  
Serge Morin

MOOSE JAW, Sask. - In June, Julie Laurendeau was commended by the Deputy Minister of National Defence James Judd under the DND/CF Recognition Program. With the help of Julie Laurendeau, Francophone students in the city of Moose Jaw have been attending their own French school since September 1997. The award recognized her efforts and personal commitment to the project.

Before the opening of the school, École; fransaskoise de Moose Jaw, the children traveled by bus to Regina, one hour each way, to attend the only French-language school in the area. The situation was unacceptable for parents of children between the ages of five and twelve. As the number of complaints rose, Laurendeau, who was then the Official Languages Co-ordinator for 15 Wing Moose Jaw, took the necessary action to create a local French-language school.

"It was a very difficult job," she said. She is proud of her accomplishment, but denied that she did it all alone. She pointed out that the school board, the Conseil scolaire fransaskois, worked flat out to ensure the project's success.

By Anne-Marie Charron

DES FRANCOS AUX OISEAUX!


MOOSE JAW (Sask.) - En juin dernier, Julie Laurendeau recevait une mention élogieuse; du sous-ministre de la Défense; nationale, James Judd, dans le cadre du Programme de reconnaissance pour le MDN et les FC. Grâce; à Mme Laurendeau, les enfants francophones de la ville de Moose Jaw peuvent fréquenter; une école; française; bien à eux depuis septembre 1997. Ses efforts inlassables et son engagement personnel à l'égard; de ce projet d'envergure ont ét;é reconnus.

Avant l'ouverture de l'École; fransaskoise de Moose Jaw, ces enfants devaient faire plus d'une heure d'autobus, matin et soir, pour fréquenter; la seule école; de langue française; située; à Regina. Plutôt; inquiétant; pour les parents d'enfants âg;és; de 5 à 12 ans. Les plaintes se sont accumulées.; Cela a amené Julie Lauren- deau, qui était; alors coordonnatrice des langues officielles de la 15e Escadre, à entreprendre les démarches; nécessaires; à la création; d'une école; francophone plus accessible aux familles du coin.

« La tâche; était; très; ardue », confiet-elle. Elle se dit fière; de cet accomplissement et ajoute en toute modestie qu'elle ne détient; pas tout le mérite.; Elle cite entre autres le Conseil scolaire fransaskois qui a travaillé d'arrachepied à la concrétisation; de ce projet.

par Anne-Marie Charron

Image: Photo: courtesy/gracieuseté : Lorne West.

CADET LIVES 50 YEARS OF


travel, adventure and companionship


Lorne (Lew) West's family wanted their 16-year-old son to be a teacher. He swore he would dig ditches first. West's employer wanted him to become a pharmacist at his store and offered to pay for his university education. He turned down the offer. West, an army cadet, knew what he wanted from life: "Travel, adventure and companion- ship." And 50 years after reading that slogan on a recruiting poster, he can still sees the words in his head.

"I've had a lot of all three," said West who joined the militia December 6, 1948 and served 40 years in uniform as an artillery officer. He has spent the past 10 working in several civilian positions for DND in Ottawa.

After retiring from the Regular Forces in 1988 as a lieutenant-colonel, West worked for a computer consulting firm and immersed himself in computer

studies. Within several months, he had accepted an offer to return to DND as a policy officer, this time out of uniform. "Fifty-five was too young to retire," said West, now 66 and with no immediate plans to retire. "Hell you're just getting going. The reason I hang around is because I enjoy it."

In his current role as a Cabinet Liaison Officer, West's job is to prepare briefs on Cabinet meetings and major crown projects, such as the purchase of SAR helicopters and youth employment, for the Minister of National Defence. "You never know what you're going to do next, what document will land on your desk," said West. "That's part of the fascination."

West's career included three years on staff at the Royal Military College during the early 1960s. His mother enjoyed teasing him about being a teacher. "I've dug ditches too," he added.

Image: Photo: Susan Turcotte

SOUVENIRS FROM A 50-YEAR  
CAREER WITH DND SURROUND LORNE (LEW) WEST IN HIS DEN, INCLUDING A PHOTO OF HIM LEADING CADETS ON PARADE IN  
MAY 1951.

DANS LA SALLE  
FAMILIALE DE LORNE (LEW) WEST, PLUSIEURS SOUVENIRS LUI RAPPELLENT SES 50 ANS DE CARRIÈRE; AU SEIN DU MDN, ENTRE AUTRES CETTE PHOTO DATANT DE MAI 1951 OÙ IL EST À LA TÊTE; DE SES TROUPES DU CORPS DE CADETS.

VOYAGES, AVENTURES ET CAMARADERIE


Les parents de Lorne (Lew) West voyaient leur fils de 16 ans enseignant, et son patron le voulait comme pharmacien dans son magasin, quitte à payer ses études; universitaires. West, lui, se voyait creuser des tranchées.; Ce cadet de l'armée; savait ce qu'il voulait : « Des voyages, des aventures, de la camaraderie. » Cinquante ans après; avoir lu ces mots sur une affiche de recrutement, il s'en souvient encore.

« J'ai eu tout cela », affirme West, qui s'est enrôl;é dans la milice le 6 décembre; 1948 pour porter l'uniforme pendant 40 ans en tant qu'officier d'artillerie. Au cours des dix dernières; années;, il a occupé divers postes civils au MDN à Ottawa.

En 1988, cet ancien lieutenant-colonel de la Force réguli;ère; a pris sa retraite et est entré dans un cabinet d'experts-conseils en informatique. Il s'est plongé dans l'étude; de son nouveau domaine, mais

quelques mois plus tard il revenait comme agent des politiques au MDN. « À 55 ans, je n'étais; pas mûr; pour la retraite. » Maintenant âg;é de 66 ans, West n'envi- sage toujours pas de quitter son poste. « Eh! La vie commence à peine! Si je reste, c'est que cela me plaît;! »

Actuellement agent de liaison du cabinet, West prépare; des mémoires; sur les réunions; du cabinet et les grands projets de la Couronne, par exemple l'acquisition

d'hélicopt;ères; SAR et l'emploi des jeunes, à l'intention du ministre de la Défense.; « Je ne sais jamais ce qui m'attend. N'importe quel document peut atterrir sur mon bureau. Cela fait partie du plaisir. »

Pendant trois ans, au début; des années; 1960, West a occupé un poste au Collège; militaire royal. Sa mère; le taquinait d'avoir accepté un poste d'enseignant. « Mais j'ai aussi creusé des tranchées; », s'empresse-t-il d'ajouter.

Vol. 1, No. 9 1998




Seize équipes; des FC ont relevé le défi; de Nimège;, aux Pays-Bas, en juillet

dernier : elles ont parcouru 40 km à pied quotidiennement pendant quatre

jours, traversant les villages et la campagne hollandaise, avec au moins 10 kg

sur le dos, sous les encouragements de milliers de spectateurs.

By MCpl Jamie McCaffrey

Sixteen CF teams took the Nijmegen challenge in the Netherlands this July:

they marched 40 kilometres a day, for four consecutive days, through Dutch

villages and countryside, each member carrying at least 10 kilograms on their

back, while thousands of people cheered from the sidelines.

par le cplc Jamie McCaffrey

NIJMEGEN, Netherlands - For the uninitiated, Operation Nijmegen has an almost mythical reputation. Participants speak of grueling marches, punishing cobblestone roads, grand parades and Dutch hospitality.

The CF's preparation for the 82nd annual Nijmegen march, July 21 to 24, began months prior to deployment, with each member of the Canadian Military Contingent (CMC) completing at least 500 kilometres of training to qualify.

Massive crowds were drawn to the event, which coincides with a summer festival, including 38,000 military and civilian marchers from 49 nations, and over one million observers. Spectators lined the 40-kilome- tre route by the thousands, cheering all nationalities, handing out cups of water and heavily salted licorice. Dutch residents turned their stereos to face the street, pumping out marching music, while their children ran amongst the soldiers looking for souvenirs.

By the third day, the marchers were feeling real pain and fatigue. For many, hot spots from the first two days turned to blistered feet. An unlucky few even suffered stress fractures.

The Canadians had an incentive to help conquer their demons. The third day was dedicated to the memory of the thousands of Canadian soldiers who died fighting to liberate the Eastern Netherlands at the end of Second World War. The CMC conducted an emotional memorial service at Groesbeek Common-

NIMÈGE; (Pays-Bas) - Pour le novice, l'Opération; Nijmegen tient un peu du mythe.  
Les participants parlent de marches surhumaines, de cruels chemins de pierre, de défil;és; gigantesques et de l'hospitalité des Hollandais.

Les préparatifs; des FC en vue de la 82e marche annuelle de Nimège;, du 21 au 24 juillet, ont début;é des mois avant le déploiement.; Chaque membre du contingent militaire canadien (CMC) a dû parcourir au moins 500 km pour se qualifier.

L'év;énement;, tenu en même; temps qu'un festival d'ét;é, a attiré d'énormes; foules. Près; de 38 000 militaires et civils représentant; 49 pays ont participé à la marche, et plus d'un million d'observateurs se sont déplac;és.; Les spectateurs étaient; postés; le long des 40 km et encourageaient tous les participants indistinctement. Ils leur offraient de l'eau et de la réglisse; très; salée.; Les Hollandais sortaient les chaînes; stér;éo; et faisaient jouer de la musique militaire pendant que les enfants couraient parmi les soldats, à la recherche de quelques souvenirs.

Le troisième; jour, les marcheurs sentaient vraiment la fatigue et la douleur. Nombre d'entre eux avaient des ampoules aux pieds. Certains ont même; souffert de fractures de stress.

Les Canadiens avaient une bonne raison de tenir le coup : le troisième; jour était; consacré à la mémoire; des milliers de soldats canadiens morts en combattant pour libérer; la partie orientale des Pays-Bas à la fin de la Deuxième; Guerre mondiale. Le CMC a tenu un service commémoratif; émouvant; au cimetière; militaire du Commonwealth à Groesbeek, dernier repos de plus de 2300 soldats et aviateurs canadiens.

Le quatrième; jour, le CMC avait perdu 13 membres à la suite de maladies ou de blessures. Ce qui restait du contingent s'apprêtait; à terminer l'épreuve.; Chaque marcheur songeait à la Médaille; Vierdaagse (une des décorations; officielles des Pays-Bas) qu'il recevrait pour avoir franchi les 160 km de l'épreuve.;

Médaille; à la main, les membres du CMC ont parcouru les cinq derniers kilomètres; dans Nimège;, devant une foule de 200 000 spectateurs. En saluant la foule enthousiaste qui les accueillait, les coureurs ont vu leur douleur se transformer en une immense fierté.; Ils étaient; fiers non seulement d'euxmêmes; et de leur équipe;, mais aussi du contingent, qui avait fait flotter le drapeau canadien devant plus d'un demi-million de spectateurs. Ils ont appris que le respect réserv;é aux Canadiens dans cette manifestation multi- nationale venait des sacrifices consentis par un autre groupe de Canadiens, qui avaient traversé Nimège; 53 ans auparavant.

Le cplc Jamie McCaffrey est analyste ELINT au Centre de guerre électronique; des FC à Ottawa.

Image: Photo: Capt R. DuboisTHERE ARE 2300  
CANADIAN SOL  
DIERS AND AIRMEN  
BURIED AT THE  
GROESBEEK  
COMMONWEALTH  
WAR CEMETERY.IL Y A 2300 SOLDATS  
ET AVIATEURS CANADIENS INHUMÉS; AU  
CIMETIÈRE; MILITAIRE DU COMMONWEALTH À GROESBEEK.

Image: Photos: MCpl/cplc Jamie McCaffrey

wealth War Cemetery, the final resting place for over 2300 Canadian soldiers and airmen.

By the fourth day, the CMC had lost 13 team members due to illness and injury. For the remainder, there was no turning back. The marchers were motivated by the Vierdaagse Medal (one of the Netherlands' official decorations) they would receive for successfully completing the 160-kilometre route.

With medals up, members of the CMC marched the final five kilometres, past 200,000 spectators, into the heart of Nijmegen. As they acknowledged the clapping and cheering crowds, their pain was replaced by an overwhelming sense of pride. Not just in themselves and their team, but in the contingent, which displayed the Canadian flag for over a half million spectators. They witnessed the respect accorded to Canadians in this multinational event and learned that it was rooted in the sacrifices of another group of Canadians that marched in Nijmegen 53 years ago.

MCpl Jamie McCaffrey is ELINT Analyst at the CF Electronic Warfare Centre in Ottawa.

DURING THE FINAL "VICTORY" MARCH, THE CMC IS 160 KMS DOWN AND STILL IN STEP. ANNIE GROEENEN OFFERS A FLOWER TO CPL R. CAOUETTE OF 5 BN DES SERVICES DU CANADA.

AU COURS DERNIÈRE; PARTIE DE L'ÉPREUVE; MARCHE « DE LA VICTOIRE », LE CMC VIENT DE PARCOURIR 160 KM MAIS IL CONTINUE DU MÊME; PAS. ANNIE GROEENEN (À DROITE) OFFRE UNE FLEUR AU CPL R CAOUETTE, DU 5 BATAILLON DES SERVICES.

Image: 1.Photo: MCpl/cplc Jamie McCaffrey

The Maple Leaf / La Feuille d'érable;



By Susan Turcotte

In James Bond movies, defence scientist Q supplies 007 with a vast array of unique gadgets and sophisticated cars. If Commander Bond were a Canadian spy, he could tap into the specialized knowledge of the 140 civilians working at the Defence Research Establishment Suffield (DRES).

"Unlike the movies, DRES does not supply Porsches," said Clement Laforce, who manages business development and site services at DRES. "We're better than Q. We provide leading edge technology that works in the real world, not on the big screen."

Located in the southern Alberta prairie, DRES employs 60 scientists, 40 technologists, 40 support staff and 5 CF members. Its primary role is to support the CF with scientific advice and research. Established in 1941, DRES reached its peak in the 1950s, with 1000 employees, including trades people such as carpenters and plumbers.

When Mr. Laforce joined DRES in 1988, there were 200 employees.

"There's no longer a roomful of people reducing data," he said. Over the years, computers have permeated all areas of DRES, from simulations to analysis of research results. Partnerships with industry and universities have also helped DRES maintain a leading role in some areas of defence research and development.

World leaders

DRES is a world leader in both anti-landmine work and real-time detection of chemical and biological agents. Their Improved Landmine Detection System (ILDS) is the one of the most advanced mine-detecting systems in the world.

The vehicle-mounted, remote-controled, multi- sensor system initially used three sensors: a metal detector, an infrared camera, and a ground-penetrating radar. It now has a fourth sensor, a thermal neutron activator, which reduces false alarms by confirming detection results from the first three sensors.

Put to the test

The ILDS's fourth sensor makes the Canadian system unique among the five American systems it competed against in tests held in the United States this summer. The American government sponsored a series of demonstrations to evaluate state-of-the-art vehicle-mounted landmine detection systems at sites in Maryland, New Mexico and West Virginia.

"We are quite satisfied. The first three sensors worked really well. We had a low false alarm rate; the fourth sensor only needs fine tuning," said Dave Meeds, director of advanced systems and production at the Calgary division of Computing Devices Corporation (CDC). The Calgary defence contractor, DRES and an American defence contractor, SAIC, form the team behind the Canadian system. The tests will wrap up in September and the results are expected by late fall. Mr. Meeds said the U.S. government would then chose one or two of the systems for further development.

Partner with industry

DRES's secondary role is to collaborate with Canadian industry. A second area of world expertise DRES shares with CDC is the real-time detection of chemical and biological agents through the Canadian Integrated Bio-chemical Agent Detection System (CIBADS).

Used as an anti-terrorist device during the APEC summit in Vancouver in 1997, the system was also installed on HMCS Toronto during the CF deployment to the Persian Gulf for Operation Determination this winter. DRES staff provided additional support by assessing and making recommendations to the CF about potential chemical and biological hazards in the Gulf.

Image: LE CENTRE DE RECHERCHES POUR LA DÉFENSE; SUFFIELD, DANS LE SUD DE L'ALBERTA, A MIS AU POINT UN VÉHICULE; DE CALIBRE INTERNATIONAL, LE SYSTÈME; DE DÉTECTION; AMÉLIOR;ÉE; DE MINES TERRESTRES, QUI SERVIRA À DÉTECTER; LES MINES TERRESTRES. Photos: DRES Photo InstrumentationGroup/Groupe d'instrumentation de photographie du CRDS

THE IMPROVED LANDMINE DETECTION SYSTEM EMPLOYS FOUR SENSING DEVICES AND IS ONE OF MOST ADVANCED SYSTEMS OF ITS KIND IN THE WORLD.

par Susan Turcotte

Dans les films de James Bond, un scientifique de défense; nommé Q fournit à 007 une gamme impressionnante de gadgets singuliers et de voitures sophistiquées.; Si Bond était; un espion canadien, il pourrait utiliser les connaissances techniques des 140 civils du Centre de recherches pour la défense; Suffield (CRDS).

« Contrairement au cinéma;, le CRDS ne fournit pas de Porsche », explique Clément; Laforce, responsable de la prospection commerciale et des services locaux au CRDS. « Nous faisons mieux que Q. Nous proposons une technologie de pointe adaptée; à la réalit;é plutôt; qu'au cinéma.; »

Situé dans le sud de l'Alberta, le CRDS rassemble 60 scientifiques, 40 technologistes, 40 employés; de soutien et 5 membres des FC. Son rôle; principal consiste à fournir des avis scientifiques et des services de recherches aux FC. Établi; en 1941, le CRDS a prospér;é dans les années; 1950, alors qu'il comptait jusqu'à 1000 employés; dont des ouvriers qualifiés; tels des menuisiers et des plombiers.

Quand M. Laforce s'est joint au CRDS, en 1988, l'effectif s'élevait; à 200 employés.; « Il n'y a plus de salles pleines de gens penchés; sur les données; », fait-il observer. Avec le temps, les ordinateurs ont envahi tous les secteurs d'activité du CRDS, de la simulation à l'analyse des résultats.; Des partenariats avec l'industrie et les universités; ont également; aidé le CRDS à conserver son leadership dans certains domaines.

Chef de file

Le CRDS est un chef de file mondial dans les domaines de la détection; des mines terrestres et de la détection; en temps réel; des agents chimiques et biologiques. Son Système; de détection; amélior;ée; de mines terrestres (ILDS) est l'un des plus perfectionnés; qui soient.

Ce système; multi-senseurs, mobile et tél;écommand;é, utilisait à l'origine trois senseurs : un détecteur; de métaux;, une caméra; infrarouge et un géoradar.; Il est dorénavant; doté d'un quatrième; senseur, un détecteur; activé par neutrons thermiques qui réduit; les fausses alarmes en confirmant les données; des trois autres senseurs.

Éprouv;é

Le quatrième; senseur de l'ILDS confère; au système; canadien son originalité face aux cinq systèmes; américains; avec lesquels il était; en compétition; lors d'essais aux États-; Unis, cet ét;é.; Le gouvernement améri-; cain a parrainé au Maryland, au Nouveau-Mexique et en Virginie- Occidentale une série; de démonstrations; pour évaluer; les plus récents; systèmes; mobiles de détection; de mines terrestres.

« Dans l'ensemble, nous sommes très; satisfaits. Les trois premiers senseurs ont vraiment très; bien fonctionné.; Le taux de fausses alarmes est faible, et le quatrième; senseur ne demande qu'une lég;ère; mise au point », a déclar;é Dave Meeds, directeur des systèmes;  
avancés; et de la produc  
tion de la sociét;é  
Computing Devices  
Corporation (CDC) à  
Calgary. L'équipe; res  
ponsable du système;  
canadien comprend la  
CDC, le CRDS et une entreprise de défense; américaine;, la SAIC. Les essais se terminent en septembre, et les résultats; sont attendus vers la fin de l'automne. M. Meeds a affirmé que le gouvernement américain; retiendrait alors un ou deux systèmes; pour les développer; plus à fond.

Partenaire de l'industrie

Le CRDS a pour rôle; complémentaire; de collaborer avec l'industrie canadienne. La détection; en temps réel; des agents chimiques et biologiques par l'entremise du Système; canadien intégr;é de détection; des agents biochimiques (CIBADS) est le second domaine d'expertise mondiale que le CRDS partage avec la sociét;é CDC.

Le CIBADS a ét;é employé comme appareil anti-terroriste au sommet de l'Organisation de coopération; écono;

mique Asie-Pacifique (APEC), tenu à Vancouver en 1997, et il a ét;é installé à bord du NCSM Toronto lors du déploiement; des FC, l'hiver dernier, dans le golfe Persique (Opération; Détermination;). Une équipe; du CRDS en a profité pour évaluer; des dangers chimiques ou biologiques dans le Golfe et a formulé des recommandations à ce sujet.

Vol. 1, No. 9 1998



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