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Défense Nationale / National Defence
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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 5-7, Maple Leaf, 26 October 2005, Vol. 8, No. 37
Pages 5-7, la Feuille d'érable, le 26 octobre 2005, vol. 8 no 37

Mental health problems: Help is available

At home and abroad, CF personnel routinely work under difficult and stressful circumstances. Military operations are intense and can involve disturbing experiences. In extreme cases, deployments can expose troops to traumatic events that can cause operational stress injuries (OSIs) including post-traumatic stress disorder, anxiety and depression. These injuries are serious and require medical attention.

OSIs can be triggered by many events, including life-threatening situations (or the perception that your life is in danger); sustaining serious injuries; viewing or handling bodies; seeing the death or serious injury of a colleague; being exposed to a potentially contagious disease or toxic agent; witnessing human degradation; and any action or inaction that results, or could result, in serious injury or death for others.

By HR-Mil Public Affairs

What are the symptoms?

Everybody reacts differently, but OSIs can cause panic, sadness, anger, guilt, or hopelessness. OSIs can bring on disorientation, difficulty concentrating, memory problems, sleep disturbances or excessive alertness. They can cause sufferers to avoid things that remind them of the traumatic event. They can create difficulty with relationships, changes in personality, and trouble controlling moods. Some sufferers relive the event through nightmares, flashbacks, or intense memories.

It is normal to have strong reactions to extraordinarily difficult events. If you are experiencing the following, you may need professional help:

  • thoughts that you would be better off dead or that life is not worth living;
  • violent behaviour or serious thoughts about harming someone;
  • concerns about your ability to control your temper;
  • using drugs or alcohol to cope with stress or to help you sleep;
  • difficulty fulfilling your responsibilities at home or work;
  • significant trouble sleeping lasting more than a few weeks;
  • persistent loss of interest in ordinarily pleasurable activities; and
  • symptoms getting progressively worse over time.

Exposure to difficult events is an inescapable feature of military operations. There is no way to reliably prevent OSIs in those exposed to these events, but we know that measures such as good mission preparation and training, effective leadership, solid unit cohesion and comprehensive social support appear to be helpful.

You are not alone—do not suffer in silence

If you think you might be suffering from an OSI, act now. Some people avoid seeking care because they are afraid it will harm their careers, but not seeking help can cause even more damage. Stress injuries are legitimate and treatable—like any physical injury. It does not mean you are defective and it is not a sign of weakness or laziness. The earlier you seek help, the better your chance of recovery.

The CF and Veterans Affairs Canada (VAC) have made significant headway in how we care for our personnel who suffer from mental health illnesses. Here are some steps we have taken:

  • our pre-deployment screenings now include a detailed mental health evaluation, and there is a comprehensive post-deployment screening and reintegration process after operations abroad;
  • support to operations is provided by deploying both a social worker and mental health nurse in-theatre on larger missions;
  • a Deployment Health Section exists to research health concerns that may develop following deployments;
  • a peer support network has been established to assist and educate CF personnel based on the strength of personal experience with operational stress (more at www.osiss.ca);
  • Operational Trauma and Stress Support Centres (OTSSCs) have opened at five bases including Halifax, Valcartier, Ottawa, Edmonton and Esquimalt, to diagnose and treat personnel who suffer from mental health illnesses;
  • The VAC/DND Centre for the Support of Injured and Retired Members and Their Families (The Centre) provides support and referral services for CF members, veterans, and families;
  • VAC has four OSI clinics, which provide assessment, treatment, prevention and support to CF personnel and veterans. Educational programs, as well as counselling are also available at the clinics, located in Sainte-Anne-de-Bellevue, Sainte-Foy, London and Winnipeg.

How to get help

CF personnel should talk to their health-care provider immediately, or contact the CF Member Assistance Program. CF personnel and veterans can call the VAC Assistance Service 24-hour toll-free line at 1-800-268-7708 (TDD 1-800-567-5803) or The Centre at 1-800-883-6094.

For more information visit www.forces.gc.ca/health/ (then to ‘Info for CF Members’), or visit VAC services at www.vac-acc.gc.ca.

Mental health concerns are private and confidential, and medical records are not accessible by your chain of command.

Problèmes de santé mentale : il y a de l’aide

Au pays comme à l’étranger, le personnel des FC travaille régulièrement dans des conditions difficiles et stressantes. Les opérations militaires sont intenses et peuvent exposer les militaires à des expériences troublantes. Dans des cas extrêmes, les militaires en déploiement peuvent vivre des situations traumatisantes susceptibles d’entraîner des troubles liés au stress opérationnel (TSO), notamment le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression, des affections graves qui nécessitent un traitement médical.

Les TSO peuvent être provoqués par beaucoup de facteurs, comme le fait de se retrouver dans des situations qui mettent notre vie en danger (et celles où l’on a l’impression que sa vie est menacée); souffrir de blessures graves; voir ou toucher des cadavres; être témoin de la mort ou d’une blessure grave infligée à un collègue; être exposé à une maladie possiblement contagieuse ou à un agent toxique; être témoin de la dégradation humaine et de tout geste ou inaction qui mène ou pourrait mener à des blessures ou au décès d’autres personnes.

par les Affaires publiques des RH-Mil

Quels sont les symptômes?

Les réactions peuvent varier, mais les TSO peuvent entraîner de la panique, de la tristesse, de la colère, de la culpabilité ou du désespoir. Les TSO peuvent être accompagnés de désorientation, de difficultés de concentration, de troubles de la mémoire et du sommeil ou de vivacité d’esprit excessive. Les personnes qui souffrent de ce traumatisme peuvent vouloir éviter tout ce qui leur rappelle le traumatisme. Les personnes souffrant de TSO peuvent éprouver des difficultés dans les relations, subir des changements de personnalité et avoir de la difficulté à contrôler leurs sautes d’humeur. Certaines personnes revivent le traumatisme dans des cauchemars, des flashbacks ou des souvenirs intenses.

Il est normal d’avoir des réactions vives face à des situations extraordinairement difficiles. Si vous êtes aux prises avec des problèmes mentionnés dans la liste, pensez à consulter un professionnel :

  • Vous pensez que vous seriez mieux mort ou que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.
  • Vous avez un comportement violent ou vous pensez sérieusement blesser quelqu’un.
  • Votre incapacité à contrôler votre humeur est inquiétante.
  • Vous utilisez des drogues ou de l’alcool pour gérer votre stress ou vous aider à dormir.
  • Vous avez de la difficulté à vous acquitter de vos responsabilités personnelles ou professionnelles.
  • Vous souffrez de troubles du sommeil marqués pendant plus de quelques semaines.
  • Vous perdez intérêt pour les activités auxquelles vous preniez plaisir habituellement.
  • Les symptômes s’aggravent avec le temps.

L’exposition aux situations difficiles est une caractéristique inévitable des opérations militaires. Il n’existe aucun moyen fiable de prévenir les TSO, mais nous savons que la préparation à la mission et la formation, le leadership efficace, la cohésion des unités et l’appui social semblent aider.

Vous n’êtes pas seul – ne souffrez pas en silence

Si vous pensez souffrir d’un TSO, agissez maintenant. Certaines personnes évitent de se faire traiter, par peur des retombées sur leur carrière, alors que c’est plutôt le manque de traitement qui entraînera des séquelles graves. À l’instar des blessures physiques, les troubles liés au stress sont légitimes et peuvent être traités. Cela ne signifie pas que vous êtes fou, ni faible, ni paresseux. Plus tôt vous demanderez de l’aide, plus vous aurez de chances de guérir.

Les FC et Anciens Combattants Canada (ACC) ont fait beaucoup de progrès dans la façon dont ils traitent les membres du personnel qui souffrent de troubles de santé mentale. Voici quelques-unes des mesures que nous avons prises :

  • Les rencontres préalables au déploiement incluent maintenant une évaluation de santé mentale détaillée. Après le déploiement, on procède également à une évaluation complète, en plus d’offrir un processus de réintégration exhaustif.
  • Dans le cadre de missions importantes, un travailleur social et un infirmier spécialisé en santé mentale sont envoyés dans le théâtre des opérations.
  • Une Section des soins de santé lors des déploiements existe, afin de mener des recherches sur les menaces pour la santé qui surviennent après les déploiements.
  • Un réseau de soutien par les pairs a été mis sur pied pour aider et informer les membres des FC en leur permettant d’entendre et de parler de nombreuses expériences personnelles relatives au stress lié aux opérations (www.osiss.ca).
  • Des centres de soutien pour trauma et stress reliés aux opérations (CSTSO) ont ouvert leurs portes dans cinq bases : Halifax, Valcartier, Ottawa, Edmonton et Esquimalt. Ils ont comme mission de poser un diagnostic et de traiter les militaires qui souffrent de troubles mentaux.
  • Le Centre du MDN-ACC pour le soutien des militaires blessés ou retraités et de leurs familles (le Centre) offre des services de soutien et d’aiguillage aux membres actuels des FC et aux ex-militaires ainsi qu’à leurs familles.
  • ACC gère quatre cliniques de traitement des TSO visant à offrir des services d’évaluation, de traitement, de prévention et de soutien aux membres actuels des FC et aux ex-militaires. Des programmes d’éducation, ainsi que des services de consultation sont également offerts aux cliniques de Sainte-Anne-de-Bellevue, de Sainte-Foy, de London et de Winnipeg.

Comment obtenir de l’aide?

Les membres des FC devraient consulter leur médecin ou encore communiquer avec le Programme d’aide aux membres des FC immédiatement. Les membres des FC et les ex-militaires peuvent aussi composer le numéro sans frais (24 heures sur 24) du Service d’aide d’ACC, au 1 800 268-7708 (ATS 1 800 567-5803), ou celui du Centre (susmentionné), au 1 800 883-6094.

Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web suivant : www.forces.gc.ca/sante/, cliquez sur « Information pour membres des FC », ou consultez les services offerts par ACC à l’adresse suivante www.vac-acc.gc.ca.

Les problèmes de santé mentale sont privés et confidentiels; votre chaîne de commandement n’a pas accès à vos dossiers médicaux.

Canadian Forces Transformation : From Vision to Mission

Transformation: The people aspect

By Capt Vance White

Canadian Forces Transformation continues to move ahead at a quick pace, and as the stand-up of the new headquarters approaches, the effect on both military and civilian personnel will become more visible.

What must be reiterated is that the CF Transformation must occur in order for the CF to better meet the emerging threats of the new security environment. Operational effectiveness, and in particular operational command, is at the heart of the transformation agenda.

Transformation is built on the many lessons learned by all members of the CF and is supported by the expertise and advice of the Department’s civilian staff. Their combined contribution to transformation is critical to the success of the whole defence team.

“The overall transformation will take some time,” said Major-General Walter Natynczyk, Chief Transformation. “In the immediate future, the changes in staffing will be felt primarily in the Ottawa area and to a lesser extent in the new regional Joint Task Force areas.” The new headquarters are operationally focused, and as such will be staffed mostly by Regular and Reserve Force, with a civilian component similar to that which currently exists. In the coming phases of transformation, civilian experience and expertise in the areas of policy, procurement, human resources, research and development, administration, etc., will be required in support of strategic and operational goals.

The bottom line is that although functions, capabilities and positions will be realigned, and office or personnel moves will be required, the focus is making the CF more effective. We need the right people with the right skill sets, in the right places to be more effective.

What is happening to the people?

To date, relatively few personnel or organizations have been affected in planning the capabilities of the new headquarters. Each of the planning teams has been working to develop integrated operational structures that will make the CF more relevant, responsive and effective.

The deadline for the three headquarters to be operationally ready is rapidly approaching. On February 1, 2006, the ongoing operational responsibilities of the Deputy Chief of the Defence Staff (DCDS) are to be handed over to the new operational commands. From a personnel perspective, this means a phased relocation of several hundred people around the NCR. Despite the moves, the intent remains to ensure the number of HQ staff in the NCR does not increase with the creation of the new commands. In most cases, the handover of responsibilities will be transparent to those on deployed missions, as many of their contacts will be transferred to the new organizations to ensure continuity.

Generally, there will be no impact to the CF and civilian DND employees who do the day-to-day work on operations and training across the country. As the new commanders must take control of operations on February 1, the initial cadre of staff must be posted to their new positions even earlier to get the required training. Some postings have already taken place, and more will be effective as early as November 1.

So where will the people come from during the transition?

Many staff within the DCDS Group currently provide a dedicated support capability to either international or domestic operations. These staff positions can be easily transferred directly to the new organizations. What makes the process difficult is the transition period from late-2005 through to February 1, 2006, which is when the new HQs need to train, and the current staff needs to continue to conduct normal business.

The new headquarters’ staff training will include some current DCDS personnel, and some from other organizations, thereby maintaining a level of continuity and corporate knowledge as the transition takes place. The remaining DCDS personnel will carry on business as usual within their organizations—ensuring the ability to execute operations is not compromised. After February 1, they will either be posted to the new HQs or to different units. There will be a limited number of short notice postings for military personnel from outside the NCR. Individuals will be given as much notice as possible.

Civilian positions also need to be taken into account, as there are different issues to consider such as moving office buildings, creating new positions, and holding selection processes for new positions. Human Resources activities in support of transformation will include reviewing current and proposed organizations to determine civilian impacts, organizational design and options, and appropriate staffing strategies. Although positions may move, civilian staff can rest assured that every effort will be made to ensure smooth transitions. CFTT staff is working with civilian HR staff to ensure civilian employees are treated fairly and kept informed of changes.

It is important to note that for civilian, Regular and Reserve Force personnel alike, this reorganization is not a further exercise in “downsizing” or a new way to improve efficiency, or to ‘do more with less’. Transformation is required to make the CF more effective in mobilizing and deploying CF personnel to respond to domestic and international events or crises. The transformation team has a significant task ahead: balancing staff requirements across the new HQs, working with career managers, implementing Reserve Force contracts, working with civilian HR offices and adjusting positions within the CF/DND establishments.

We need to find the right people for these new jobs—with appropriate operational experience, rank level, and training qualifications. Career managers are currently in the process of identifying military personnel. The impacts of transformation on civilian employees are being reviewed.

The Way Ahead:

The Transformation process will not end on February 1, 2006. Change is never-ending and happens rapidly, but it cannot happen overnight. The planning that has been taking place is creating the irreversible momentum required to ensure the success of Transformation. Other initiatives under the Transformation umbrella continue to develop, including: restructuring NDHQ; creation of the Strategic Joint Staff, Chief of Force Development, and Operational Support Group; and restructuring functions, capabilities and organization of the Environmental Chiefs of Staff.

Ken Ready has taken on the responsibilities of Chief Defence Institutional Alignment of the civilian champion for transformation in a parallel capacity to that of MGen Walter Natynczyk, Chief Transformation. Working directly for the Deputy Minister, Mr. Ready will ensure that as transformation evolves, the effects on departmental organizations are appropriately assessed, managed and communicated.

CF/DND personnel will be updated as often as possible. Look for frequent updates on the CDS’s Transformation Web site: http://cds.mil.ca/cft-tfc/ on the DIN.

Capt White is a PAO with the CF Transformation Team.

Transformation des Forces canadiennes : De Vision à Mission

Transformation : l’aspect humain

par le Capt Vance White

La transformation des FC avance à pas de géant. À mesure que la mise sur pied des nouveaux quartiers généraux progresse, les répercussions sur les militaires et le personnel civil seront de plus en plus manifestes.

Il importe de répéter que la transformation des FC doit avoir lieu pour que les FC soient plus en mesure de répondre aux nouvelles menaces émanant du nouveau contexte de sécurité. L’efficacité opérationnelle, et surtout, du commandement opérationnel, est au cœur du programme de la transformation.

La transformation est basée sur les leçons apprises par tous les membres des FC et elle est appuyée par le savoir-faire et les suggestions du personnel civil du Ministère. La contribution de tous est cruciale au succès de l’ensemble de l’équipe de la Défense.

« La transformation complète prendra du temps », a affirmé le Major-général Walter Natynczyk, chef, Transformation des FC. « Dans l’avenir immédiat, les changements au sein du personnel se feront surtout sentir dans la région d’Ottawa, et, dans une moindre mesure, dans certains secteurs des nouvelles forces opérationnelles interarmées. » Comme les nouveaux QG sont axés sur les opérations, ils seront formés principalement par des membres de la Force régulière et de la Réserve, et avec environ le même effectif civil que dans les QG actuels. Lors des prochaines phases de la transformation, l’expérience et le savoir-faire du personnel civil dans les domaines des politiques, de l’approvisionnement, des ressources humaines, de la recherche et du développement, de l’administration, etc. seront nécessaires pour appuyer les objectifs stratégiques et opérationnels.

En définitive, même si les fonctions, les capacités et les postes seront réaménagés et que certains bureaux ou membres du personnel devront être affectés ailleurs, le but final de cette démarche est de rendre les FC plus efficaces. Pour ce faire, nous devons jumeler les personnes ayant les compétences requises avec les emplois disponibles.

À quoi les gens doivent-ils s’attendre?

Jusqu’à maintenant, peu de membres du personnel et d’organisations ont été touchés par la planification des nouveaux QG. Chacune des équipes de planification a mis sur pied des structures opérationnelles intégrées qui contribueront à rendre les FC plus pertinentes, plus souples et plus efficaces.

La date limite d’entrée en fonction des trois QG approche rapidement. Le 1er février 2006, les responsabilités opérationnelles continues du sous-chef d’état-major de la Défense (SCEMD) seront transférées aux nouveaux commandements opérationnels. Du point de vue des ressources humaines, cela signifie un déménagement par étapes de plusieurs centaines de personnes dans la RCN. Malgré le déménagement, il a été décidé que l’effectif des QG dans la RCN n’augmenterait pas avec la création des nouveaux commandements. Dans la plupart des cas, le transfert des responsabilités ne sera pas ressenti par les militaires en déploiements puisque la plupart de leurs personnes-ressources seront mutées dans les nouvelles organisations afin d’assurer la continuité.

De façon générale, les activités quotidiennes des opérations et de l’entraînement au pays des membres des FC et des employés civils du MDN ne seront pas perturbées. Si les nouveaux commandants doivent prendre le contrôle des opérations le 1er février, les officiers d’état-major, eux, doivent être affectés à leurs nouveaux postes encore plus tôt, afin de suivre la formation nécessaire. Certaines affectations ont déjà eu lieu et d’autres entreront en vigueur dès le 1er novembre.

D’où viendront les gens pendant la transition?

Beaucoup de membres du personnel du groupe du SCEMD assurent présentement une capacité de soutien spécialisée pour les opérations à l’étranger ou au pays. Ces postes peuvent facilement être disséminés au sein des nouvelles organisations. La difficulté sera plus évidente lors de la période de transition de la fin de 2005 au 1er février 2006, lorsque les membres du nouveau QG devront être formés et que le personnel en poste actuellement devra continuer d’effectuer les activités normales.

Les groupes de formation des nouveaux QG incluront certains membres actuels du personnel du SCEMD et certains membres d’autres organisations, ce qui permettra de maintenir une certaine continuité et une connaissance organisationnelle au moment de la transition. Les membres du personnel du SCEMD continueront d’assurer les activités habituelles de leurs organisations, afin que la capacité d’exécuter des opérations ne soit pas compromise. Après le 1er février, ces personnes seront affectées soit aux nouveaux QG, soit dans d’autres unités. Il y aura un nombre limité d’affectations à court préavis pour les militaires de l’extérieur de la RCN. On donnera autant de préavis que possible.

Les postes des employés civils doivent aussi être pris en ligne de compte, puisqu’il y a différents enjeux à étudier, notamment le déménagement dans des immeubles à bureaux, la création de nouveaux postes et les processus de dotation pour ces derniers. Les activités de ressources humaines liées à la transformation comprendront l’examen des organisations actuelles et proposées pour déterminer les répercussions sur les employés civils, la structure et les options de l’organisation, ainsi que les stratégies de dotation appropriées. Même si les postes peuvent être mutés, nous désirons rassurer le personnel civil que nous ferons tous les efforts possibles pour que la transition se fasse sans heurt. Les membres du personnel de l’Équipe de transformation des FC travaillent de concert avec le personnel des RH civiles afin que les employés civils soient traités équitablement et qu’ils soient tenus au courant des changements.

Il faut souligner que cette réorganisation n’est pas une réduction déguisée des effectifs, ni une nouvelle façon de faire augmenter la productivité, ni de « faire plus avec moins », pas plus pour les civils que pour les membres de la Force régulière et de la Réserve. La transformation est nécessaire afin de rendre les FC plus efficaces lors de la mobilisation et du déploiement des membres des FC pour réagir aux grands événements ou aux crises qui surviennent au pays et à l’étranger. L’Équipe de la transformation a du pain sur la planche : équilibrer les exigences en matière de ressources humaines au sein de nouveaux QG, collaborer avec les responsables de gestion de carrière, préparer les contrats pour la Réserve, travailler avec les bureaux des RH civiles et revoir les postes au sein des établissements des FC et du MDN.

Nous devons trouver les personnes compétentes pour ces nouveaux postes, c’est-à-dire des personnes possédant l’expérience opérationnelle, les grades et la formation nécessaires. Les gestionnaires de carrière sont présentement en train de trouver des militaires qualifiés. Les répercussions de la transformation sur les employés civils sont à l’étude.

La voie à suivre :

La transformation ne se terminera pas le 1er février 2006. Les changements sont perpétuels et se produisent rapidement, mais ils ne peuvent pas se faire du jour au lendemain. La planification sert à favoriser la mise en place d’un mouvement irréversible pour assurer la réussite de la transformation. D’autres mesures en marge de la transformation continuent de prendre forme, notamment la restructuration du QGDN, la création de l’État-major stratégique interarmées, le bureau du Chef – Développement des Forces et le Groupe d’opérations spéciales, de même que la restructuration des fonctions, des capacités et de l’organisation des chefs d’état-major des éléments.

M. Ken Ready a accepté le poste de chef de l’harmonisation institutionnelle de la Défense et deviendra le défenseur civil du programme de la transformation tout comme son homologue militaire, le Mgén Walter Natynczyk, chef, Transformation des FC. Se rapportant directement au sous-ministre de la Défense, M. Ready s’assurera qu’avec l’évolution de la transformation, les effets sur l’organisation du MDN seront évalués, gérés et communiqués.

On avisera les membres du personnel des FC et du MDN aussi souvent que possible. Consultez régulièrement le site Web de la transformation du CEMD sur le RID (http://cds.mil.ca/cft-tfc/).

Le Capt White est OAP au sein de l’Équipe de la transformation des FC.

Ce site est géré par le Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) / SMA(AP)