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Défense Nationale / National Defence
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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Army, Maple Leaf, 26 October 2005, Vol. 8, No. 37
Armée, la Feuille d'érable, le 26 octobre 2005, vol. 8 no 37

African Union soldiers learn how to operate armoured vehicles

By Sgt Rick Fancy

HALIFAX, N.S. — Canada is playing a key role in helping africa with the crisis in the Darfur region of Sudan since September 2004. The Canadian Military is providing training for African Union soldiers in a joint effort called Operation AUGURAL.

“The local population from these small towns have never seen us before, but recognized the Canadian flag and immediately knew we were there to help,” said Major Gilles Legacy, officer commanding, training centre in Africa. His primary job while on this operation is to supervise the overall training of the African Union members and to ensure the Canadian instructors are provided with the proper tools to teach.

This operation was divided into two stages in Senegal. Stage one consisted of an intermediate staging base in Dakar, while stage two consisted of setting up a training centre in Thiès.

The CF loaned 100 Grizzly and five Husky armoured vehicles general purpose to the African Union, for the peace support mission in Sudan. Thirty Canadian soldiers trained the African Union soldiers to become operators on both the Grizzly and Husky, and in turn, teach these vehicles to their own soldiers.

“The African Union students were very eager to learn, they were impressed with the equipment we brought over and appreciated the instruction they were given,” said Sergeant Chad McNamara, course warrant for the driver operator course. “It was a huge success.”

The biggest thing Sgt McNamara learned was how to be very patient. “Things in Africa don’t happen as quickly as in Canada.” Despite the difficulties with the weather, cultural and language differences, the Canadian soldiers were still able to get their point across.

“It was a very challenging mission. We were teaching to a wide range of student including Muslims, Christians who spoke different languages, including Swahili, but we were able to accommodate everyone’s unique status,” said Captain Geoff Hampton, turret course officer in Africa.

Des soldats de l’Union africaine apprennent à utiliser des véhicules blindés

par le Sgt Rick Fancy

HALIFAX (N.-É.) — Depuis septembre 2004, le Canada contribue aux efforts pour juguler la crise dans la région du Darfour, au Soudan. Les Forces canadiennes offrent une formation à des soldats de l’Union africaine dans le cadre de l’opération AUGURAL.

« Les habitants de ces petits villages ne nous avaient jamais vus, mais ils ont reconnu le drapeau canadien, et ils ont tout de suite compris que nous étions là pour les aider », a expliqué le Major Gilles Legacy, commandant du centre d’entraînement en Afrique. Pendant cette opération, sa tâche principale consiste à superviser la formation des membres de l’Union africaine et de faire en sorte que les instructeurs canadiens disposent des outils appropriés pour dispenser leur enseignement. L’opération au Sénégal a été divisée en deux phases. La phase 1 a consisté à installer une base d’étape intermédiaire à Dakar, tandis que la phase 2 a été l’aménagement d’un centre d’entraînement à Thiès.

Les FC ont prêté 100 véhicules blindés polyvalents (VBP) Grizzly et cinq VBP Husky à l’Union africaine pour la mission de soutien de la paix au Soudan. Trente militaires canadiens ont formé des soldats de l’Union africaine à utiliser le Grizzly et le Husky, puis ceux-ci ont formé à leur tour d’autres soldats africains.

« Les étudiants de l’Union africaine étaient très désireux d’apprendre. Ils étaient impressionnés par l’équipement que nous leur avons apporté, et ils ont apprécié l’instruction qu’ils ont reçue », a expliqué le Sergent Chad McNamara, responsable du cours de conducteur-opérateur. « Le programme a été un grand succès. »

Le Sgt McNamara a surtout appris à être très patient. « En Afrique, les choses ne vont pas aussi vite qu’au Canada. » Malgré les difficultés liées au climat, à la langue et aux différences culturelles, les militaires canadiens ont réussi à se faire comprendre.

« Cela a été une mission très exigeante. Nous avions parmi nos étudiants des musulmans, des chrétiens et des gens qui parlaient toutes sortes de langues, y compris le swahili, mais nous avons pu répondre aux besoins particuliers de chacun », a précisé le Capitaine Geoff Hampton, responsable du cours d’opérateur de tourelle en Afrique.

Conducting tough, realistic training with safety in mind

The Commander’s Column

Preparing for land operations requires us to conduct tough, aggressive and realistic training. This is fundamental to us as an Army and is especially important when operations are the demanding “three-block war” kind of missions we will conduct for the foreseeable future.

The tragic training accidents we recently suffered must serve to remind us, however, that it is not worth losing a single soldier for the sake of realistic training.

There are no definitive conclusions as yet about the cause of the recent accidents. I can assure you that we will continue to make our training as realistic as possible. We know that accidents will occur even when every precaution is taken and there is no negligence. But safety must be uppermost in our minds at all times. Safety rules must be known and understood by all soldiers. They must be applied rigorously at all times.

On a related matter, I know that many of you feel that we do not conduct enough live-fire training. I share that view. We intend to increase the amount of ammunition we have for such training. In coming years we will also require more and better facilities in order to train for operations in urban areas. We are working on ways to provide those facilities.

I can also assure you that the realism and quality of our collective training will take a great step forward with the opening of Canadian Manoeuvre Training Centre (CMTC) next year. A state-of-the-art laser system, a dedicated and skilled op force and computer-recorded exercises will provide us with excellent tools for training, unit evaluation and lessons learned. CMTC will be one of the best, if not the finest such training facility, in the NATO alliance.

But to return to my immediate concern, I want the tragic events of the recent past to serve as a reminder to all of us. We know that our profession carries far more risk than most, up to and including the ultimate liability. We are prepared for that. But we must not lose a single soldier because we overlooked safety in an effort to make our training more demanding and more aggressive. Let us remember that during the tough, realistic training we will continue to conduct in future.

— LGen J.H.P.M. Caron
Chief of the Land Staff

Tenir des activités d’entraînement réalistes et rigoureuses en accordant la priorité à la sécurité

Chronique du commandant

La préparation aux opérations terrestres exige que nous donnions un entraînement dur, agressif et réaliste. Il s’agit pour nous, en tant qu’Armée, d’un aspect essentiel qui prend encore plus d’importance dans le cas des opérations de « guerre à trois volets », le type de missions exigeantes que nous aurons à mener dans l’avenir.

Les tragiques accidents d’entraînement survenus dernièrement doivent nous rappeler, cependant, que le réalisme de l’entraînement ne justifie pas que l’on y sacrifie un seul soldat.

Aucune explication claire n’a encore été formulée quant à la cause de ces récents accidents. Je peux vous assurer que nous continuerons de rendre l’entraînement aussi réaliste que possible. Nous savons qu’il se produira des accidents malgré toutes les précautions prises et en l’absence de négligence.

La notion de sécurité ne doit jamais quitter notre esprit. Les règles de sécurité doivent être connues et comprises de tous les militaires et être appliquées rigoureusement en tout temps.

Dans le même ordre d’idées, plusieurs d’entre vous estimez que nous ne donnons pas assez d’entraînement avec tir réel, et c’est aussi mon avis. Nous nous proposons d’augmenter la quantité de munitions réservées à 1’entraînement. Au cours des prochaines années, nous aurons également besoin de davantage d’installations se prêtant mieux à l’entraînement aux opérations en zone urbaine. Nous nous efforçons actuellement de trouver des moyens d’obtenir ces installations.

Je vous assure également que le réalisme et la qualité de notre entraînement collectif feront un grand pas en avant dès l’ouverture, l’an prochain, du Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM). Un système laser à la fine pointe, une force opérationnelle exclusive et compétente et des exercices enregistrés sur ordinateur constitueront d’excellents outils de formation, d’évaluation des unités et de consignation des leçons apprises. Le CCEM sera l’une des meilleures, sinon la meilleure, de ces installations vouées à l’entraînement au sein de l’alliance de l’OTAN.

Pour en revenir à ma préoccupation immédiate, je veux que les événements tragiques de ces derniers temps soient pour nous tous un rappel. Nous savons que notre profession comporte beaucoup plus de risques que la plupart des autres, des risques qui peuvent nous amener à payer le prix ultime. Nous y sommes préparés. Mais nous ne devons pas perdre un seul soldat au profit de notre désir de rendre l’entraînement plus exigeant et plus agressif. Prenons cela en compte pendant la formation dure et réaliste que nous continuerons de donner dans le futur.

— Lgén J.H.P.M. Caron,
chef d’état-major de l’Armée de terre

Forward Air Controllers refresh training during PHOENIX RAM

By Sgt Mike Van Den Broek

WAINWRIGHT, Alta. — Task Forces sent overseas comprise a small group of soldiers assigned to the job of forward air controllers (FAC) and during Exercise PHOENIX RAM, they conducted refresher training as part of the high readiness training for a possible deployment in February 2006.

The task of a FAC is to be the eyes on the ground for the Air Force. They guide the aircrafts weapons to bear by means of radio and mark the target with lasers, artillery smoke, and illumination rounds or by describing the terrain to pilots as they are inbound.

“The job of FAC is very important to the task force,” said Sergeant Jeffery Dickson of 1 Royal Canadian Horse Artillery. “There are going to be lots of situations in operations we go on that might require precision munitions to be dropped on certain targets. We have the capabilities to with the jets to precision guide the munitions to minimalize collateral damage.”

Les contrôleurs aériens avancés perfectionnent leurs compétences lors de l’Ex PHOENIX RAM

par le Sgt Mike Van Den Broek

WAINWRIGHT (Alb.) — Les forces opérationnelles déployées outre-mer comprennent un groupe restreint de soldats affectés à des postes de contrôleurs aériens avancés (CAA). Lors de l’exercice Phoenix Ram, ils ont perfectionné leurs compétences dans le cadre de l’instruction destinée aux forces à haut niveau de préparation en vue d’un éventuel déploiement en février 2006.

Les CAA ont pour tâche d’être les yeux au sol de la Force aérienne. Ils guident les armes des aéronefs au moyen de radios et en marquant des objectifs à l’aide de lasers, de fumée d’artillerie et d’artifices de signalisation lumineux ou en décrivant le terrain aux pilotes en rapprochement.

« Le travail du CAA est essentiel à la force opérationnelle », a affirmé le Sergent Jeffery Dickson, du 1er Régiment, Royal Canadian Horse Artillery. « Il peut y avoir de nombreuses situations opérationnelles qui peuvent exiger le largage de munitions de précision sur certaines cibles. Avec les chasseurs, nous avons la capacité d’assurer le guidage de précision des munitions afin de minimiser les dommages collatéraux. »

Soldiers in the field benefit from laundry and shower services

By Sgt Mike Van Den Broek

WAINWRIGHT, Alta. — If you have never been in the field before you would not understand how dirty everything gets. Soldiers start to accumulate dirt in the most unsuspected places the minute they step off the bus. Thankfully, the Army provides the services of the mobile laundry and bath unit (MLBU).

The MLBU processes an average of 1 000 bags of laundry a day and provides showers to over 650 soldiers in the field. Members from 1 General Support Battalion and 5 Canadian Service Battalion out of Valcartier formed the MLBU during Exercise PHOENIX RAM.

Laundry and shower processes

Initially, soldiers place their laundry in a mesh bag and turn it in to their regimental quarter master who brings it to the MLBU.

The laundry is then loaded into a large capacity washing machine where the water reaches 100°C for 10 minutes. It is then put in the spinner to remove excess water. The clothes dry for 15 minutes at over 200°C. There is a 24-hour turn around for the laundry process.

The bath unit is set up in three stages:

  • the boot room: removal of boots;
  • the change room: removal of clothing (facilities divided in male and female showers); and
  • the shower to remove the dirt.

The soldiers who run the MLBU provide an essential service in the field as it is always a morale booster to have a hot shower and get clean laundry.

Des soldats ont droit à des services de buanderie et de douche sur le terrain

par le Sgt Mike Van Den Broek

WAINWRIGHT (Alb.) — Si vous n’êtes jamais allé sur le terrain auparavant, vous ne pouvez savoir jusqu’à quel point tout se salit. Les soldats commencent à accumuler de la saleté dans des endroits très inusités dès leur sortie de l’autobus. Heureusement, l’Armée de terre offre les services de l’unité mobile de buanderie et de bain (UMBB).

En moyenne, l’UMBB traite 1000 sacs de lessive par jour et offre un service de douche à plus de 650 soldats sur le terrain. Des membres du 1er Bataillon de soutien général et du 5e Bataillon des services de Valcartier forment l’UMBB pendant l’exercice PHOEnix Ram.

Services de buanderie et de douche

Au départ, les soldats placent leur lessive dans un sac-filet et le remettent à leur quartier-maître régimentaire qui s’occupe de les apporter à l’UMBB.

Ensuite, la lessive est mise dans une machine à laver grande capacité où l’eau atteint une température de 100 °C pendant 10 minutes. Une fois que cette étape est terminée, la lessive est placée dans une essoreuse. Les vêtements passent par la suite à la période de 15 minutes de séchage à plus de 200 °C. Il faut compter 24 heures avant de recevoir ses vêtements du service de buanderie.

L’unité offrant le service de bain est composée de trois stations :

  • la salle des bottes : on y enlève les bottes;
  • le vestiaire : on y enlève les vêtements (installations distinctes pour les douches des hommes et des femmes);
  • la douche : on s’y lave.

Les soldats responsables de l’UMBB offrent un service essentiel aux militaires sur le terrain. En effet, une douche chaude et des vêtements propres remontent toujours le moral.

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