Éviter le premier menu (touche d'accès : 1) Éviter tous les menus (touche d'accès : 2) Menu (touche d'accès : M)
Défense Nationale / National Defence
spacer spacer spacer
insigne FC


Recherche rapide

spacer La Feuille D Erable
spacer
spacer

Version HTML

Cette page contient des articles en français et en anglais.

Si vous désirez obtenir des documents en format PDF, veuillez faire parvenir votre demande à hamilton.ac@forces.gc.ca.

Volume 1 - Volume 2 - Volume 3 - Volume 4 - Volume 5 - Volume 6 - Volume 7 - Volume 8 - Volume 9


Maple Leaf - la Feuille d'érable

Pages 14-16
Maple Leaf, 7 December 2005, Vol. 8, No. 43
la Feuille d'érable, le 7 décembre 2005, vol. 8 no 43

Fourth Dimension

By Charmion Chaplin-Thomas

December 13, 1943

In Italy, the 1st Canadian Division is still struggling to reach the road to Ortona; since December 11, it has been held up by a deep gully that runs parallel to the highway, and by the 90th Panzer-Grenadier Division, which is firmly established on the road and the reverse slope of the gully. Repeated attempts to cross the gully by armour-infantry combat teams have failed, but so far no effort has been made to outflank it at the inland end. Brigadier R.A. Wyman of the 1st Canadian Armoured Brigade has decided to test that approach.

At 3 p.m., Major H.A. “Snuffy” Smith of C Squadron, The Ontario Regiment, brings his four functioning tanks to a rendezvous with A Company, The Seaforth Highlanders of Canada. A Company is down to 40 men after a week of fighting in the mud and ruined vineyards of the ridge separating the gully from the Moro River, and C Squadron has left its other surviving Shermans bogged down in the mire created by the constant winter rain. Four tanks and four sections of experienced infantry make a big enough combat team for a probing attack, however, and when they reach the shallow end of the gully they find—oh, joy!—a firm crossing at a culvert that was somehow overlooked by the retreating Panzer-Grenadiers’ demolition parties. Moving briskly through the German forward positions, they soon reach the Ortona highway. As the Seaforth soldiers advance with the Ontario tanks toward Casa Berardi, a hamlet on the north side of the road, astonished Panzer-Grenadiers pop out of houses and strong points; two German tanks are knocked out, and the Seaforths round up 78 prisoners. At dusk, however, the combat team is ordered back to the Canadian side of the gully; although it has suffered no casualties, it is nowhere near strong enough to tackle Casa Berardi. On the way back, two Shermans bog down in the mud, and Maj Smith orders them burned to keep them out of German hands.

The divisional staff is so encouraged by the Ontario-Seaforth expedition that a decision is made to repeat the manoeuvre in the morning, with more fire-power and without turning back. The Ontario Regiment recovery teams slave all night hauling Maj Smith’s bogged-down tanks free of the mud, and in the morning of December 14 C Squadron has seven tanks fit to fight. Teamed this time with C Company, Royal 22e Régiment, under Captain Paul Triquet, C Squadron leads the way back across the culvert at 7 a.m. The Germans are waiting: a Mark III tucked behind a barn 100 yards away destroys the lead Sherman with a single high-explosive round. Another Ontario tank kills the Mark III immediately, but there must be more in the vicinity, and Maj Smith settles the entire force in the lee of the ridge to outwait them. They stay hidden for two hours, until a Mark IV appears on the highway, shadowed by another in the field beyond the road. The Ontarios destroy the tank on the highway and pierce its companion, clearing the way for an advance, while a fourth panzer slips away towards Casa Berardi.

When they reach a little T-junction about 500 yards short of the hamlet, they find masses of paratroopers dug in with tanks, self-propelled guns and Spandau machine-guns around the big white farmhouse that gives the hamlet its name, and in several little nearby ravines. They also meet intense artillery and mortar fire. One Ontario tank is hit in the track and disabled, and the crew stays with it, stuck in the middle of no man’s land throughout the epic three-day battle that ensues.

Maj Smith later speculates that, if the German gunnery had been better, not a single member of C Squadron would have survived the battle at Casa Berardi; as it is, by nightfall he has four tanks left, with their crews, and only one subaltern officer. Capt Triquet’s company is reduced to a handful, barely more than a section. But the Germans’ situation is even worse, and during the night they hear German vehicles retreating up the road toward Ortona. Reinforcements arrive in the morning, and the battle resumes.

Sources

“Récipiendaires de la Croix Victoria”, www.r22er.com.

Maj J.E. Slinger and Capt D. McNichol, History of the 11th Canadian Armoured Regiment (The Ontario Regiment) in the Field, 1939–1945. Supplement to the regimental newsletter “The Cat”, published at Oshawa, 1945 (NDHQ Library).

Capt Lex Schragg, History of The Ontario Regiment 1866–1951 (Oshawa: Ontario Regiment, 1951).

LCol G.W.L. Nicholson, The Canadians in Italy 1943–1944 (Ottawa: Queen’s Printer, 1966).

Quatrième dimension

par Charmion Chaplin-Thomas

Le 13 décembre 1943

En Italie, la 1re Division du Canada a toujours peine à atteindre la route qui mène à Ortona. Depuis le 11 décembre, elle est retenue par un profond ravin parallèle à la route, ainsi que par la 90e Division allemande de grenadiers cuirassés, qui est solidement établie sur la route et sur la contrepente du ravin. Maintes fois, des équipes de combat de l’infanterie et de blindés tentent de traverser le ravin, sans succès. Par contre, personne n’a essayé de déborder au bout de l’intérieur des terres. Le Brigadier R.A. Wyman de la 1re Brigade blindée canadienne décide de tenter cette approche.

Vers 15 h, le Major H.A. « Snuffy » Smith de l’Escadron C, de l’Ontario Regiment, mène ses quatre chars d’assaut fonctionnels jusqu’au lieu de rendez-vous convenu avec la Compagnie A, The Seaforth Highlanders of Canada. Après une semaine de combats dans la boue et les vignobles dévastés de la crête séparant le ravin du fleuve Moro, la Cie A ne compte plus qu’une quarantaine d’hommes. L’Escadron C, quant à lui, a abandonné ses chars d’assaut Sherman pris dans le bourbier créé par la pluie hivernale constante. Quatre chars d’assaut et quatre sections d’infanterie forment donc une équipe de combat suffi-samment grande pour mener une attaque d’exploration. Cependant, lorsque l’équipe arrive à la partie peu profonde du ravin – quelle joie! – ils y trouvent un passage solide; un ponceau a été oublié par l’équipe de démolition des grenadiers allemands. Avançant rapidement dans les positions d’avant de l’armée allemande, l’équipe d’attaque rejoint rapidement la route d’Ortona. Les soldats du Seaforth avancent sur Casa Berardi, un hameau du côté nord de la route, accompagnés des chars d’assaut de l’Ontario Regiment. Des grenadiers allemands ahuris sortent des maisons et des centres de résistance. Deux chars d’assaut allemands sont neutra-lisés et les soldats du Seaforth font 78 prisonniers. Au crépuscule, cependant, l’équipe de combat est rappelée du côté canadien du ravin, même si elle n’a connu aucune perte, puisqu’elle n’est pas assez forte pour s’emparer de Casa Berardi. Sur le chemin du retour, deux chars d’assaut Sherman s’embourbent et le Maj Smith ordonne qu’on les fasse brûler afin d’éviter qu’ils soient récupérés par les Allemands.

Le personnel de la division est tellement enthousiasmé par l’expédition des régiments Ontario et Seaforth qu’il décide de répéter cette manœuvre au matin, avec plus de puissance de feu et sans revenir sur ses pas. L’équipe de récupération de l’Ontario Regiment travaille d’arrache-pied toute la nuit pour désembourber les chars d’assaut du Maj Smith et, au matin du 14 décembre, l’Escadron C dispose de sept chars d’assaut prêts au combat. Jumelé cette fois-ci à la Cie C du Royal 22e Régiment, sous la direction du Capitaine Paul Triquet, l’Escadron C se dirige vers le ponceau à 7 h. Les Allemands les attendent de pied ferme. Un Mark III caché derrière une grange à 100 verges du passage détruit le Sherman avec un seul tir de munitions à explosifs. Un char d’assaut de l’Ontario Regiment élimine le Mark III sans hésiter, mais on soupçonne que d’autres Mark ne sont pas loin derrière. Le Maj Smith installe toute sa force sur le flanc abrité pour attendre les autres chars allemands. Ils attendent pendant deux heures. Puis, un Mark IV apparaît sur la route, suivi d’un autre char dans un champ plus loin. Les chars de l’Ontario Regiment détruisent le char allemand sur la route et endommagent son compagnon, ce qui leur permet d’avancer pendant qu’un quatrième char prend la fuite en direction de Casa Berardi.

Arrivés à une intersection en T, à environ 500 verges du hameau, les Canadiens découvrent un groupe de parachutistes dans une tranchée avec des chars d’assaut, des canons automoteurs et des mitrailleuses Spandau installés dans les ravins avoisinant et tout autour de la grande maison de ferme blanche qui donne son nom au hameau. Les Canadiens sont confrontés à un tir nourri de l’artillerie et des mortiers. La chenille d’un char de l’Ontario Regiment est touchée et le char est inutilisable. Son équipage reste à l’intérieur, au milieu de la zone interdite durant la bataille phénoménale qui dure trois jours. Le Maj Smith affirmera par la suite que si l’artillerie allemande avait été plus habile, aucun soldat de l’Escadron C n’aurait survécu à la bataille de Casa Berardi. Cela dit, à la tombée de la nuit, il ne reste plus que quatre chars d’assaut et leur équipage, et un seul officier subalterne. La compagnie du Capt Triquet ne comprend plus qu’un petit groupe d’hommes, une seule section tout au plus. Chez les Allemands, la situation est bien pire. Durant la nuit, on peut entendre des véhicules allemands qui battent en retraite vers Ortona. Les renforts arrivent au matin et la bataille se poursuit.

Sources

« Récipiendaires de la Croix de Victoria » (www.r22er.com).

SLINGER, Maj J.E. et Capt D. MCNICHOL. History of the 11th Canadian Armoured Regiment (The Ontario Regiment) in the Field, 1939-1945, Supplément du bulletin régimentaire « The Cat », publié à Oshawa, en 1945 (bibliothèque du QGDN).

SCHRAGG, Capt Lex. History of The Ontario Regiment 1866–1951, Oshawa, Ontario Regiment, 1951.

NICHOLSON, Lcol G.W.L. The Canadians in Italy 1943–1944, Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1966.

Education survey provides valuable data

By Lt(N) Ian D. D. Livermore

A recently published research report indicates a majority of CF Reservists who are students in civilian life experience difficulty balancing their military and academic commitments due to conflicts or incompatibility between the two.

The report, Results of 2004-2005 CFLC Education Outreach Survey, states 58.9 percent of survey respondents personally experienced problems or other challenges balancing their military and school commitments.

The education survey was a voluntary Internet poll conducted between October 1, 2004 and May 3, 2005 by the Canadian Force Liaison Council (CFLC). The survey received responses from 742 Reservists, which represents 6.86 percent of all students in the Primary Reserve.

The most prevalent problems cited in the report stem from scheduling conflicts between the end of the summer military training period and the beginning of the school year. Problems included Reservists’ inability to register for the classes they wanted and the requirement to pay late registration fees.

The next most common problems relate to obtaining concessions from schools in order to participate in short-term military training during the school year. These problems included an inability to obtain exam and assignment deferments.

A small number of respondents said they had been subjected to anti-military harassment from instructors and school administrators. While a majority of survey respondents reported conflicts between their academic and military careers, 52 percent said they were able to overcome them or avoid them entirely by opening a constructive dialogue with their instructors. The keys to doing so were pointing out the benefits they obtained from being in the Reserve Force (e.g. education reimbursement) and giving instructors lots of advance notice about the need for time off and deferments.

For many respondents, the most significant education-related issues were not problems with their schools, but problems within the military structure. In the general comments section of the survey respondents complained there was a lack of support from within their unit’s chain of command for the academic goals and school requirements of student-Reservists. Almost as many respondents lodged complaints about the Education Reimbursement for the Primary Reserve.

The information contained in the report is being used by the CFLC to develop messages and protocols for its outreach activities aimed at educational institutions. The goal of those activities is to secure formal support for members of the Reserve Force who are students and staff at universities, colleges and high schools.

To view the report in its entirety, visit the CFLC Web site at www.cflc.forces.gc.ca.

Lt(N) Livermore is a CFLC outreach officer.

Le sondage sur l’éducation fournit d’importantes données

par le Ltv Ian D.D. Livermore

Un rapport d’étude publié récemment par le Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC) révèle qu’une majorité de réservistes des FC qui sont étudiants dans le secteur civil ont de la difficulté à équilibrer leur carrière militaire et leurs engagements scolaires en raison de conflits ou d’incompatibilités entre les deux occupations.

Intitulé Résultats du Sondage 2004-2005 du CLFC sur l’initiative de sensibilisation du monde de l’éducation, le rapport indique que 58,9 % des répondants ayant participé au sondage relèvent des problèmes à respecter à la fois les exigences de leurs travaux scolaires et l’obligation d’effectuer du service militaire.

En tout, 742 réservistes représentant 6,86 % des étudiants dans la Première réserve ont répondu de leur propre chef au sondage effectué en ligne entre le 1er octobre 2004 et le 3 mai 2005 par le CLFC.

Selon le rapport, les problèmes les plus communs découlent des conflits d’horaire pendant la période allant de la fin de l’instruction militaire estivale au début de l’année scolaire, notamment de l’incapacité de s’inscrire de façon opportune aux cours désirés et des frais pour inscription tardive.

En deuxième lieu, il y a la difficulté de déroger au programme d’études pour participer à un entraînement militaire de court terme pendant l’année scolaire, notamment l’incapacité d’obtenir un report d’examen ou un délai suffisant pour remettre les travaux.

Un petit nombre de participants déclarent faire l’objet de harcèlement de la part des instructeurs et des administrateurs de leur établissement d’enseignement en raison de l’adhésion militaire. Une majorité avoue l’existence de conflits entre la carrière militaire et la vie étudiante, mais 52 % des participants déclarent être capables de les surmonter ou de les éviter tout à fait grâce à un dialogue constructif avec leurs instructeurs. Parmi les arguments qu’ils avancent pour atténuer les pro-blèmes, ils font valoir les avantages qu’ils tirent de leur appartenance à la Réserve (p. ex. le remboursement des frais de scolarité) et ils essaient de donner aux instructeurs un long préavis avant de prendre congé pour service militaire ou lorsqu’ils demandent un report ou un délai.

Par ailleurs, chez de nombreux participants ce sont des problèmes dans la structure militaire plutôt qu’à l’école qui constituent les plus importants enjeux liés à l’éducation. Dans la section du sondage réservée aux observations générales, des étudiants réservistes déplorent le manque d’appui de la part de la chaîne de commandement de l’unité à l’endroit des objectifs scolaires et des conditions exigées par les établissements d’enseignement. Presque la même proportion de participants mentionnent une plainte relativement au programme de remboursement des frais de scolarité pour les membres de la Première réserve.

Le CLFC se sert de l’information du rapport pour rédiger des messages et des protocoles destinés aux activités de relations externes avec les établissements d’enseignement. L’objectif de ces activités est d’assurer un soutien officiel aux membres de la Force de réserve qui étudient ou travaillent dans les universités, les collèges ou les écoles secondaires.

Pour consulter le rapport dans son ensemble, visitez le site Web du CLFC (www.clfc.forces.gc.ca).

Le Ltv Livermore est officier des relations externes du CLFC.

Uniformed nurse practitioners remember

By Capt Janet Weber

CF nurse practitioners turned heads as they celebrated Remembrance Day at the annual Nurse Practitioners’ Association of Ontario (NPAO) conference. Major Lee-Anne Quinn, NP and OC Banting Coy, CFMSS addressed the large congregation of nurse practitioners, who had gathered from various provinces. Her comments and video photo show, which preceded the two minutes of silence, honoured our veterans and nursing officers while emphasizing the appreciation felt for their sacrifices.

This years’ NPAO conference, “Impacting Health and Wellness”, included such topics as wound care, ECG workshops, current trends in antibiotic therapy, womens’ health, and clinical practice guidelines for chronic illness, such as asthma and hypertension.

Uniformed and civilian NPs have been successfully employed within the CF medical clinics and on training exercises for five years. NPs have advanced knowledge and skills in health assessment, diagnosis, treatment of common episodic and stable chronic conditions and operational medicine. NPs participate in inter-professional teams with other healthcare providers such as physicians, pharmacists and social workers to facilitate the provision of holistic, timely and appropriate care. In addition to their clinical services, uniformed NPs provide leadership and mentorship for other healthcare providers within the military healthcare setting.

Les infirmières praticiennes en uniforme se souviennent

par le Capt Janet Weber

À la conférence de l’Association des infirmières praticiennes de l’Ontario, les infirmières praticiennes en uniforme ont fait tourner bien des têtes lorsqu’elles ont souligné le jour du Souvenir. Le Major Lee-Anne Quinn, infirmière praticienne et commandant de la Compagnie Banting, de l’École du Service de santé des FC, a parlé devant un grand nombre d’infirmières praticiennes venues de diverses provinces. Ses commentaires et son diaporama qui précédaient deux minutes de silence ont rendu hommage aux anciens combattants et aux infirmières, tout en soulignant la gratitude qu’inspiraient leurs sacrifices.

La conférence de cette année de l’Association des infirmières praticiennes de l’Ontario, dont le thème était « Avoir un effet sur la santé et le bien-être » comprenait une foule d’activités, dont un exposé sur le soin des plaies, un atelier sur les électrocardiogrammes et des présentations sur les tendances actuelles d’antibiothérapie, la santé des femmes et les lignes directrices cliniques pour les maladies chroniques comme l’asthme et l’hypertension.

Les infirmières praticiennes en uniforme et civiles sont à l’emploi des cliniques médicales des FC et participent à des exercices d’instruction depuis cinq ans. Elles possèdent des connaissances poussées dans les domaines de l’évaluation de l’état de santé, du diagnostic et du traitement de maladies communes épisodiques et chroniques de même que la médecine opérationnelle. Les infirmières praticiennes font partie d’équipes multidisciplinaires avec d’autres fournisseurs de soins de santé comme des médecins, des pharmaciens et des travailleurs sociaux afin de fournir des soins holistiques et pertinents en temps opportun. En plus d’offrir des soins cliniques, ces infirmières en uniforme font preuve de leadership et assurent des services de mentorat pour les autres fournisseurs de soins de santé du domaine militaire.

Riding out the storm

By Capt JGS Lavoie

17 Wing Telecommunication and Information Systems Squadron (WTISS) was asked just over four months ago to provide a demonstration to showcase Air Force deployable Communication and Information Systems (CIS) capabilities. We took on the challenge and held Exercise SPRINTING JIMMY 2005 on November 15-16. We gathered the required equipment from the Air Force pool, controlled and managed from A6 Ops, and started planning. We did not have all of the equipment and expertise so we asked for support from 737 Communication Squadron, Saskatoon and 8 Air Communication and Control Squadron (8 ACCS), Trenton.

With good intentions and key players involved we quickly chose a site, requested all the permission and started setting up on November 7. Tents were erected, electrical circuits were installed, flooring was put in place and tables and chairs were unfold. All that was missing was the electronic equipment. On the morning of November 14 we started setting up the heaters that would be required to heat up the tents. At the time we did not know how much we would rely on them to survive and keep the equipment working properly. The Satellite Antenna (VSAT) and Transportable Operations Shelters (TOPS) were also setting up that day. The VSAT is the backbone of the communication networks providing the same capabilities as if you were on a wing. All was good and all was green (the tents and the grass that is), but that was about to change. A storm system was blowing through Manitoba and Winnipeg was not going to be spared. The wind and the snow called for a minimum manning situation on the wing, but personnel involved in Ex SPRINTING JIMMY were to carry on. We survived the storm and received very few visitors the first day of demonstration, but a lot of lessons were learned. The second day happened to be a much better, weather wise, and more people came to see our set-up, taking time from their busy schedules. We were proud of showing our skills and what we can do for you on a deployment.

Many of the lessons learned have yet to be written down and refocused for our next challenge: Maple Flag XXXVIIII. This demonstration would not have been possible without the dedication of the personnel from WTISS and the help of 737 Comm Sqn and 8 ACCS.

Face à la tempête

par le Capt JGS Lavoie

Il y a un peu plus de quatre mois, on a demandé à l’Escadron des systèmes de télécommunications et d’information de la 17e Escadre de faire une démonstration des capacités des systèmes d’information et de communications déployables de la Force aérienne. Nous avons accepté le défi et organisé l’exercice SPRINTING JIMMY 2005 les 15 et 16 novembre. Nous avons réuni l’équipement nécessaire de la Force aérienne, contrôlé et géré par l’A6 Opérations, et nous avons commencé les préparatifs. Comme nous n’avions ni tout l’équipement ni toute l’expertise nécessaire, nous avons fait appel au 737e Escadron des communications de Saskatoon et au 8e Escadron de transmissions et contrôle (Air) (8 ETCA), de Trenton.

Pleins de bonnes intentions et accompagnés des principaux joueurs, nous avons rapidement choisi un endroit et demandé toutes les permissions. Puis, le 7 novembre, nous avons commencé à nous installer : les tentes ont été montées, les circuits électriques installés, les planchers, placés et les tables et les chaises, dépliées. Il ne manquait plus que l’équipement électronique. Le matin du 14 novembre, nous avons commencé à installer les appareils de chauffage dans les tentes. À ce moment-là, nous ignorions toujours à quel point nous allions en avoir besoin pour survivre et garder l’équipement en état de fonctionner. Une antenne satellite (terminal à très petite ouverture d’antenne) et des abris transportables ont également été installés ce jour-là. Le terminal est la pierre angulaire des réseaux de communications et il permet d’obtenir les mêmes capacités que lorsque l’on travaille dans une escadre. Tout était prêt, tout était vert (les tentes et l’herbe, à vrai dire), mais tout devait basculer. Un système dépressionnaire passait sur le Manitoba, et Winnipeg n’échapperait pas à la tempête. En raison des vents et de la neige annoncés, on avait besoin d’un minimum de personnel à l’Escadre, mais le personnel de l’Ex SPRINTING JIMMY devait poursuivre ses activités. Nous avons survécu à la tempête et accueilli très peu de visiteurs la première journée de la démonstration. Par contre, nous avons retenu beaucoup de leçons. Le deuxième jour, la température s’était grandement améliorée, et plus de gens sont venus voir nos installations et ont pris du temps dans leur horaire chargé pour assister à notre démonstration. Nous étions tous fiers de montrer nos compétences ainsi que ce que nous pouvons accomplir en déploiement.

Bien des leçons apprises n’ont pas encore été écrites et intégrées à notre prochain défi, soit l’exercice MAPLE FLAG XXXVIIII. La démonstration n’aurait pas pu avoir lieu sans le dévouement du personnel de l’Escadron des systèmes de télécommunications et d’information de la 17e Escadre et l’aide du 737e Escadron des communications et du 8 ETCA.

The first clash of generations

By LCdr Simon Page

The rugby season of the Royal Military College “Paladins” was extended by one game in November as the “Chambrays” arrived in Kingston for a very special challenge match. After an absence of three years from playing varsity rugby, the Paladins completed their first season in grand fashion by accepting a challenge from the only other CF rugby team, the CF College Chambrays.

Comprised mainly of officers attending the Command Staff Course at the Canadian Forces College in Toronto, the Chambrays came not only from the three military environments, but also from many locations in the world such as Australia, the UK and the US. The match was a highly anticipated affair since this match represented the first ever competition between these proud and historic institutions.

Battered by heavy rain, violent winds, and under the captivated eyes of both commandants, Brigadier-General Jocelyn Lacroix (RMC) and BGen Walter Semianiw (CFC), a clash of generations took place. The teams were perfect opposites; on one side a young, quick and dynamic team of the Paladins and, on the other, the mature, wise and experienced team of the Chambrays. That afternoon, the skills of the younger team were a little too much for the astuteness of the old boys.

While the freezing weather appeared to steal the show, RMC displayed superb skills and prevailed by a score of 30 to 5. The third half proved to be one of the highlights of the day. The inaugural Veterans’ Cup was presented to the captain of the winning team and, most importantly, new links were forged between the two generations of officers and cadets. It was a superb occasion for both teams to establish camaraderie so typical of rugby teams, and military colleges and units.

Le choc des générations

par le Capc Simon Page

En novembre, la saison de rugby des Paladins du Collège militaire royal (CMR) a été prolongée d’une partie lorsque les Chambrays sont arrivés dans la ville de Kingston en vue d’un match très spécial. Après une absence de trois ans sur le terrain de rugby, les Paladins ont complété leur première saison en grandes pompes en acceptant un défi de taille provenant de la seule autre équipe de rugby des FC, les Chambrays du Collège des FC.

Composée d’officiers du cours de commandement d’état-major du Collège des FC à Toronto, l’équipe des Chambrays compte des joueurs de tous les environnements militaires et de plusieurs parties du monde, particulièrement de l’Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis. La partie de fin d’après-midi était hautement anticipée par ces deux institutions fières et historiques, en fait la première compétition de ce genre entre les deux organisations.

Sous une pluie abondante, des vents violents et les regards captivés des deux commandants, le Brigadier-général Jocelyn Lacroix (CMR) et le Bgén Walter Semianiw (CFC), un choc des générations s’est produit. D’un côté l’équipe jeune, rapide et dynamique des Paladins, de l’autre, l’équipe mature, sage et expérimentée des Chambrays. Cet après-midi là, il semblait que les aptitudes de la plus jeune des équipes étaient un peu trop efficaces pour l’astuce de l’équipe des vétérans.

Même si la température semblait vouloir voler la vedette, le CMR a démontré de superbes habiletés et l’a remporté par le compte de 30-5. La troisième demie a été l’un des faits saillants de la journée. La Coupe des vétérans a été présentée au capitaine des Paladins, et, plus important encore, des liens ont été tissés entre deux générations d’officiers et de cadets. Ce fut une superbe occasion pour les deux équipes de forger une camaraderie typique des équipes de rugby et des unités militaires.

Ce site est géré par le Sous-ministre adjoint (Affaires publiques) / SMA(AP)