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Maple Leaf


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Maple Leaf - la Feuille d'érable

Air Force, Maple Leaf, 6 April 2005, Vol. 8, No. 13
Force aérienne, la Feuille d'érable, le 27 avril 2005, vol. 8 no 16

Ex MAPLE FLAG

Testing interoperability at Cold Lake Air Weapons Range

Exercise MAPLE FLAG, which takes places this year from May 15 to June 24, allows Canadian Air Force crews to test their interoperability with American and Allied fighter crews over what is arguably the most unrestricted airspace in the world—the Cold Lake Air Weapons Range. Lieutenant Sonia Dumouchel-Connock takes an inside look at the range and what it has to offer.

4 WING COLD LAKE — Described by Canadian and allied fighter pilots as “the world's largest Hollywood set”, the Cold Lake Air Weapons Range (CLAWR) is the place to go to conduct air combat training.

Covering more than 1 million hectares (11 600 km2), the CLAWR covers a good portion of northwestern Saskatchewan and northeastern Alberta—and is part of the larger 4 Wing Low Level Flying Area that spans from British Columbia to Manitoba.

Vast, unrestricted airspace with no civilian air traffic and more than 640 targets make it an attractive training area for Canadian and allied air forces. As many as 6 000 military personnel travel to 4 Wing Cold Lake every year to participate in Exercise MAPLE FLAG, an international air combat exercise in which daily missions take place in the airspace above the range.

“One of the reasons that 4 Wing is a great venue for this large coalition air combat exercise is that we have the range,” says Captain Brehn Eichel, MAPLE FLAG exercise director and operations officer. “The range is large, unrestricted, there are no supersonic restrictions and no altitude restrictions.”

The weapons range is the only tactical bombing range in Canada. Its airspace is divided into multiple Air Combat Manoeuvring (ACM) areas, which allow crews to perform multiple air combat operations at one time.

During MAPLE FLAG, the flow of aircraft traffic is carefully co-ordinated and laid out in an airspace control plan. Friendly forces—called Blue Air—fly various westward routes or traffic corridors while Red Air, the enemy forces, fly in an easterly direction. The two meet and fight, with Blue Air trying to win the air engagement so they can continue west and fulfill their mission objectives.

During a MAPLE FLAG mission, up to 10 targets located in the range are attacked with inert weapons (practice bombs with no explosive charge) or through a simulated weapons drop. More than 640 targets, making up nearly 100 target complexes, are strategically placed throughout the weapons range. The realism and abundance of targets has earned the range the label of “world's largest Hollywood set”.

Tanks, missile launchers, radar sites, communication towers, command and control centres, and various types of vehicles and aircraft are interspersed throughout the range. The range also boasts nine mock airfield target complexes that simulate complete aerodromes, and include runways, ramps, taxiways and dispersal areas. Buildings and three-quarter scale airframes and vehicles are also present, thus adding to the realism and training effectiveness of these mock aerodromes. There are challenges to the exercise, especially since industry has the rights to oil and gas extraction in the range.

“To mix an active oil industry and an active weapons range where weapons are dropped takes a lot of imagination sometimes to ensure that the needs of both are met,” says Dick Brakele, range activities officer.

Both parties work hard to maintain a positive, mutually beneficial relationship. When the oil industry wishes to drill in a particular area of the range that inhibits the military from using a target located in that area, EnCana (an oil and gas company that owns extraction rights on the range) agrees to build a new target in another area.

Though it is located in the inhospitable wilds of northern Alberta and Saskatchewan, the range is nevertheless a prime piece of real estate. With its vast and unrestricted airspace and its more than 640 targets, it is the site of critically important air combat training and it attracts thousands of Canadian and allied fighter pilots every year during Ex MAPLE FLAG.

Lt Dumouchel-Connock is the Ex MAPLE FLAG PAO.

Ex MAPLE FLAG

Mise à l'essai de l'interopérabilité au polygone de tir aérien de Cold Lake

L'exercice MAPLE FLAG, qui aura lieu cette année du 15 mai au 24 juin, permet à des équipages de la Force aérienne du Canada de mettre à l'essai leur interopérabilité avec des équipages de chasseurs américains et alliés dans l'espace aérien sans doute le moins restreint au monde : le polygone de tir aérien de Cold Lake. Le Lieutenant Sonia Dumouchel-Connock nous présente un aperçu du polygone de tir et de ses avantages.

4e ESCADRE COLD LAKE — Décrit par les pilotes de chasseurs canadiens et alliés comme « le plus grand plateau hollywoodien du monde », le polygone de tir aérien de Cold Lake (PTACL) est le meilleur endroit où effectuer de l'entraînement au combat aérien.

Le PTACL, d'une superficie d'un million d'hectares (11 600 km2), occupe une bonne partie du nord-ouest de la Saskatchewan et du nord-est de l'Alberta et fait partie du grand secteur de vol à basse altitude de la 4e Escadre, qui s'étend de la Colombie-Britannique au Manitoba.

Grâce à son vaste espace aérien sans restriction, sans circulation aérienne civile et doté de plus de 640 cibles, ce secteur est un endroit très attrayant pour l'entraînement des forces aériennes canadiennes et alliées. Chaque année, quelque 6 000 militaires se rendent à la 4e Escadre Cold Lake pour participer à l'Ex MAPLE FLAG, un exercice de combat aérien international durant lequel des missions quotidiennes sont effectuées dans l'espace aérien du polygone.

« La 4e Escadre est un excellent endroit où effectuer ce grand exercice de combat aérien de la coalition en partie en raison du polygone de tir », explique le Capitaine Brehn Eichel, directeur de l'Ex MAPLE FLAG et officier des opérations. « Le polygone est vaste et ne fait l'objet d'aucune restriction en matière de vols supersoniques et d'altitude. »

Le polygone de tir est le seul champ de bombardement tactique du Canada. Son espace aérien est divisé en un certain nombre de secteurs de manÅ“uvre de combat aérien (MCA) qui permettent aux équipages d'effectuer de multiples opérations de combat aérien simultanément.

Pendant l'Ex MAPLE FLAG, la circulation aérienne est coordonnée soigneusement et établie dans un plan de contrôle de l'espace aérien. Les forces amies, appelées Blue Air, empruntent diverses routes ou divers couloirs en direction ouest, alors que les forces ennemies, appelées Red Air, se dirigent vers l'est. Les deux forces se rencontrent et entrent en combat : Blue Air tente de remporter le combat aérien pour continuer vers l'ouest et réaliser ses objectifs de mission.

Pendant une mission de MAPLE FLAG, jusqu'à 10 cibles situées dans le polygone de tir sont attaquées à l'aide d'armes inertes (des bombes d'entraînement qui ne contiennent aucune charge explosive) ou d'un largage d'armes simulé. Plus de 640 cibles réparties en une centaine de complexes d'objectifs sont placées à des endroits stratégiques dans le polygone de tir. C'est grâce à ce réalisme et à cette abondance d'objectifs que le polygone a gagné la réputation du « plus grand plateau hollywoodien du monde ».

Des chars, des lance-missiles, des emplacements radar, des tours de communication, des centres de contrôle et de commandement et divers types de véhicules et d'aéronefs sont dispersés dans le polygone. Les installations comportent neuf complexes d'objectifs qui simulent des aérodromes complets et comprennent des pistes, des aires de trafic, des voies de circulation et des terrains de dispersion. Il y a également des bâtiments, des cellules aux trois quarts de leur taille normale et des véhicules, qui contribuent au réalisme et à l'efficacité de l'entraînement. L'exercice comporte néanmoins des difficultés, notamment parce que l'industrie possède des droits d'extraction et d'exploitation de gaz et de pétrole dans le polygone.

« Il faut parfois beaucoup d'imagination pour combiner industrie pétrolière active et polygone de tir en activité où sont larguées des armes et satisfaire aux besoins des deux intervenants », affirme Dick Brakele, responsable des activités du polygone.

Les deux groupes s'efforcent de maintenir une relation positive et mutuellement avantageuse. Quand l'industrie pétrolière veut forer dans un secteur particulier du polygone et empêche les forces militaires d'utiliser un objectif situé dans ce secteur, EnCana (une entreprise de gaz et de pétrole qui possède des droits de forage dans le polygone) accepte de construire un nouvel objectif dans un autre secteur.

Même s'il est situé dans une région éloignée et inhospitalière du nord de l'Alberta et de la Saskatchewan, le polygone de tir est tout de même un terrain convoité. Grâce à son vaste espace aérien sans restriction et à ses quelque 640 objectifs, il s'avère un emplacement d'entraînement au combat aérien important et attire des milliers de pilotes de chasseurs canadiens et alliés tous les ans dans le cadre de l'Ex MAPLE FLAG.

Le Lt Dumouchel-Connock est OAP pour l'Ex MAPLE FLAG.

Making history

By WO Serge Peters

Captain Greg Castagner, pilot with the Aerospace Engineering Test Establishment (AETE) at 4 Wing Cold Lake, Alberta prepares for takeoff from Ottawa on April 11. With him was Colonel Bill Werny, AETE commanding officer, for the last leg of the final flight of the CT-133 “T-Bird” which was en route to Mountainview Detachment, near Belleville for disposal. The T-Bird is the longest serving aircraft in the CF. It has close to 55 years of service and 2.4 million flight hours. It began service as an advanced jet trainer for the Royal Canadian Air Force, and was later used as a ground attack aircraft for peacetime training. The final era of the T-33 had it employed as both in a combat support role and as a test aircraft with AETE, until it was withdrawn from service on March 31.

For complete coverage of the T-Bird retirement ceremonies at 4 Wing Cold Lake, go to www.airforce.forces.gc.ca and click on 4 Wing.

Le T-Bird passe à l'histoire

par l'Adj Serge Peters

Le Capitaine Greg Castagner, pilote au Centre d'essais techniques (Aérospatiale) (CETA) à la 4e Escadre Cold Lake (Alberta), se prépare à décoller d'Ottawa le 11 avril. À ses côtés se trouve le Colonel Bill Werny, commandant du CETA, pour la dernière étape du vol final du CT-133 « T-Bird » à destination du Détachement Mountainview, près de Belleville, où l'appareil sera mis au rancart. Le T-Bird a servi pendant une période record dans les FC; il compte près de 55 années de service et 2,4 millions d'heures de vol. Il est entré en service comme avion d'entraînement à réaction perfectionné pour l'Aviation royale du Canada, pour ensuite être utilisé comme avion d'attaque au sol aux fins de l'entraînement en temps de paix. Finalement, le T-33 a servi à la fois d'avion d'appui au combat et d'avion d'essai au CETA jusqu'à ce qu'il soit retiré du service le 31 mars.

Pour connaître tous les détails des cérémonies de mise hors service du T-Bird à la 4e Escadre Cold Lake, allez à www.forceaerienne.forces.gc.ca et cliquez sur le lien de la 4e Escadre.

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