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Le commerce électronique au Canada

Enquête sur le commerce électronique et la technologie (ECET) de 2004


Questions et réponses



Comment les résultats de l'enquête de 2004 se comparent-ils à ceux des années précédentes?

Globalement, les résultats de l'enquête de 2004 révèlent que le commerce électronique au Canada continue de croître. Les ventes en ligne combinées des secteurs privé et public ont augmenté pour passer de 18,9 milliards de dollars en 2003 à 28,3 milliards en 2004, soit une hausse de près de 50 p. 100. Le pourcentage d'entreprises privées qui pratiquent le commerce électronique est demeuré inchangé, à 7 p. 100, par rapport à l'année précédente.

La valeur des ventes entre les entreprises est intervenue pour environ 75 p. 100 de l'ensemble du commerce électronique des entreprises privées, en hausse comparativement à 68 p. 100 en 2003.

En dépit de la persistance cette solide tendance à la hausse, les ventes au titre du commerce électronique en 2004 ne représentent encore qu'un peu moins de 1 p. 100 des revenus d'exploitation totaux.

Parallèlement, la connectivité des entreprises continue d'augmenter. Maintenant, 82 p. 100 des entreprises canadiennes ont accès à Internet, en hausse comparativement à 78 p. 100 en 2003, à 76 p. 100 en 2002 et à 71 p. 100 en 2001. Ces sociétés branchées sont intervenues pour 97 p. 100 des revenus d'entreprise bruts au Canada, en 2004.

La plupart des entreprises ont accès à Internet au moyen d'un branchement à haute vitesse. En 2004, 72 p. 100 de la totalité des entreprises privées utilisaient la large bande pour se brancher à Internet, en hausse par rapport à 66 p. 100 en 2003 et à seulement 58 p. 100 en 2002.

En 2004, environ 42 p. 100 des entreprises ont effectué des achats en ligne, en hausse comparativement à 37 p. 100 l'année précédente et à 32 p. 100 en 2002.


Pourquoi le nombre d'entreprises vendant en ligne ne suit-il pas le rythme de connectivité des entreprises?

Plusieurs raisons expliquent cette situation. La principale raison : les entreprises qui vendent en ligne se sont dotées d'un modèle d'affaires dans lequel sont davantage intégrées les technologies et les pratiques en matière de commerce électronique. La première étape menant à la transformation en entreprise électronique est la connectivité, ce qui est chose faite pour la plupart des entreprises canadiennes. Au fil du temps, à mesure qu'augmentera le nombre d'entreprises qui s'emploient à explorer les nouveaux modèles d'affaires, structures organisationnelles et technologies qu'offrent les pratiques et les technologies du commerce électronique et qui reconnaissent les gains réels de productivité connexes, s'accélérera le nombre d'entreprises vendant en ligne. Les résultats révèlent que, dans le cas des entreprises qui sont demeurées en ligne, la v aleur de leurs ventes sur Internet s'est accrue sensiblement, ce qui indique que la vente en ligne est une activité rentable.


Pourquoi les chiffres de Statistique Canada diffèrent-il parfois des estimations du secteur privé?

C'est la sixième édition annuelle de l'ECET, qui a pour objet de mesurer le commerce électronique dans l'ensemble des secteurs de l'économie et de publier les estimations sur le sujet. Il est difficile de comparer les estimations du secteur privé et celles de Statistique Canada parce que diffèrent les modes d'enquête, les définitions du commerce électronique, les méthodes, la taille des échantillons et les questions. Par exemple, le sondage annuel Ipsos Reid, dont la taille de l'échantillon se chiffre à environ 1 000, est mené durant les congés de fête, et on demande aux gens s'ils ont fait un achat en ligne durant une période de quelques semaines. En revanche, dans l'ECET, qui vise entre 17 000 et 21 000 entreprises, on demande aux entrepreneurs de faire rapport de leurs ventes aux consommateurs sur une période d'un an. En raison de ces deux approches différentes, il est diffi cile de comparer les constatations des deux enquêtes.


Pourquoi certains secteurs connaissent-ils plus de succès que d'autres pour ce qui est de l'adoption et de l'utilisation d'Internet?

Sont les chefs de file en matière de commerce électronique au Canada les secteurs du commerce de gros, de la fabrication, des transports et de l'entreposage et du commerce de détail. À eux seuls, ces quatre secteurs sont intervenus pour 68 p. 100 des ventes en ligne des entreprises privées, en 2004. Certains secteurs comptent de grandes organisations qui ont agi comme catalyseurs, amenant en ligne de petites entreprises et de petits fournisseurs. Bon nombre de grandes organisations ont reconnu les avantages du commerce électronique et l'ont intégré à leurs modèles d'affaires. Compte tenu de leur pouvoir d'achat considérable, ces entreprises peuvent imposer à leurs fournisseurs d'adopter aussi le commerce électronique, comme condition pour faire affaire avec elles. Cela accélère le taux d'adoption dans ces secteurs. Parmi les autres explications possibles figure celle selon laquelle les précurseur s offrent des produits à fort coefficient d'information, qui se prêtent bien à la vente en ligne.


À quel rang le Canada se classe-t-il à l'échelle internationale au chapitre des progrès réalisés en matière de commerce électronique?

Les indicateurs de la connectivité révèlent que le gouvernement du Canada a contribué à faire du Canada un des pays les plus branchés au monde. L'enquête de Statistique Canada révèle pour sa part que le Canada est bien positionné pour tirer profit du marché du commerce électronique, mais qu'il doit accélérer son adoption et son utilisation du commerce électronique pour demeurer concurrentiel. Par exemple, l'Economist Intelligence Unit publie un classement annuel sur l'état de préparation des grandes économies du monde dans le cadre duquel est mesuré l'environnement du commerce électronique, indiquant dans quelle mesure le marché se prête aux possibilités offertes par Internet. Même si la note obtenue par le Canada a augmenté légèrement en 2005 par rapport à l'année précédente, il est néanm oins descendu au douzième rang, ce qui révèle que d'autres pays créent plus rapidement des débouchés Internet.

L'Étude canadienne de l'impact d'Internet IV (2004), menée dans le cadre de l'Initiative canadienne pour le commerce électronique (ICCe), a révélé que les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes ont du retard sur celles des États-Unis et de l'Union européenne au chapitre de l'adoption de solutions d'affaires Internet (SAI). Une réponse tiède des PME à la mise en oeuvre des SAI pourrait miner toute stratégie nationale visant à stimuler la compétitivité internationale du Canada. Le rapport, Pour une progression rapide 5.0 2004 (ICCe), révèle pour sa part que le Canada réalise des progrès sur le plan de l'état de préparation aux affaires électroniques. On observe une augmentation à la fois du nombre de consommateurs et du nombre d'entreprises en ligne, mais la stagnation de la croissance des talents et de l'offre des affaires électroniques.

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du classement du Canada dans le domaine du commerce électronique, il vous suffit de visiter www.e-com.ic.gc.ca et de vous rendre aux pages portant sur la recherche et les statistiques.


Si le commerce électronique est si formidable, alors pourquoi un plus grand nombre d'entreprises ne l'utilisent-ils pas?

L'ECET révèle que les principales raisons que donnent les entreprises pour expliquer pourquoi elles n'utilisent pas le commerce électronique sont les suivantes : elles sont convaincues que leurs produits ou services ne se prêtent pas au commerce électronique; elles préfèrent maintenir le modèle d'affaires actuel; elles ont des préoccupations relatives à la sécurité.

Pour favoriser la convivialité du commerce électronique, il est essentiel de bâtir la confiance. La mise en oeuvre des lois du Canada portant sur la protection de la vie privée et l'intensification de l'utilisation de l'authentification, de la cryptographie et des signatures électroniques devraient contribuer à rassurer à la fois les entreprises et les consommateurs au sujet de la confidentialité et de l'intégrité des communications électroniques.

Industrie Canada continue pour sa part de travailler avec le secteur privé en vue d'aider l'industrie à mieux comprendre les avantages de l'intégration du commerce électronique à leurs plans d'affaires.


Qu'est-ce que le gouvernement fédéral fait pour répondre aux préoccupations relatives à la sécurité?

Dans ses politiques, le gouvernement fédéral reconnaît qu'il est essentiel de mettre en place un cadre fiable pour les transactions électroniques. De plus, il s'emploie à agir comme utilisateur modèle des technologies de la sécurité dans le domaine de la prestation des services publics en ligne. La cryptographie est une technologie importante qui peut contribuer à la croissance du commerce électronique, car elle permet aux consommateurs et aux entreprises d'authentifier et de protéger les renseignements de nature délicate, qu'il s'agisse des numéros de carte de crédit, des documents à signature électronique, des courriels personnels ou des autres types de renseignement stockés dans les ordinateurs ou transmis par réseaux, comme Internet. Dans le contexte de la cryptographie, le gouvernement a élaboré une politique dans le cadre de laquelle les Canadiens sont libres de c réer, d'importer et d'utiliser les produits cryptographiques qu'ils préfèrent. De même, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques exige que les organisations mettent en place des mécanismes de sécurité adéquats pour protéger les renseignements personnels en leur possession. Par ailleurs, Industrie Canada va formuler une série de recommandations visant à régler le problème des courriels non sollicités et de l'exploitation abusive des systèmes de courrier électronique, par l'entremise du Groupe de travail sur le pourriel.


Comment la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques permet-elle de protéger les renseignements personnels des Canadiens?

Basée sur les dix principes de protection de la vie privée de l'Association canadienne de normalisation (CSA) et le code international de protection de la vie privée, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE) comporte des règles visant à régir la collecte, l'utilisation et la divulgation des renseignements personnels. Ces règles permettent d'établir un juste équilibre entre le droit à la vie privée des particuliers et la nécessité pour les organisations de recueillir, d'utiliser ou de divulguer des renseignements personnels à des fins raisonnables.

La LPRPDE est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. Elle vise la totalité des renseignements personnels qui sont utilisés durant une activité commerciale, et ce, dans l'ensemble des secteurs de l'économie. Les organisations qui sont assujetties à des lois provinciales qui sont réputées être essentiellement similaires à la LPRPDE sont exemptées des exigences de la loi fédérale.

En janvier 2002, la Commission européenne a conclu que la LPRPDE du Canada répondait aux rigoureuses normes de protection des données personnelles exposées dans la directive sur la protection des données de l'Union européenne (UE), ce qui garantit que les flux de renseignements personnels entre le Canada et les pays de l'UE peuvent se poursuivre sans entraves.


Quels sont les avantages du commerce électronique? Pourquoi le gouvernement encourage-t-il les entreprises à utiliser le commerce électronique?

Le commerce électronique représente peut-être un faible pourcentage de l'activité économique aujourd'hui, mais selon les prévisions du secteur privé la valeur du commerce électronique devrait continuer de connaître une croissance énorme. L'International Data Corporation (IDC) estime que le marché mondial du commerce électronique va croître pour atteindre environ 6,5 billions de dollars d'ici 2006, soit une hausse de 333 p. 100 depuis 2003. Le Canada est bien positionné pour tirer profit du marché du commerce électronique, mais il doit agir rapidement.

Le commerce électronique comporte bon nombre d'avantages, entre autres : favoriser l'expansion des marchés; abaisser les coûts du commerce régional et transnational; réduire les frais généraux; améliorer la gestion des stocks; faciliter les relations avec les marchés créneaux; rehausser le service aux consommateurs. Les PME, en particulier, peuvent en tirer parti, car le commerce électronique et Internet font disparaître certains des avantages d'échelle dont bénéficient uniquement les grandes entreprises.


Qu'est-ce que le gouvernement fait pour devenir un utilisateur modèle en matière d'adoption du commerce électronique?

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont souscrit à l'objectif de faire de la prestation en ligne des services à la fois une priorité et le mode privilégié de prestation pour les services qui se prêtent à la prestation électronique. Le gouvernement du Canada entend utiliser la technologie de l'information en vue d'offrir les services de façon novatrice aux Canadiens et d'accroître l'efficience des opérations gouvernementales. De même, il privilégie le mode électronique en matière d'affaires.

En fait, les gouvernements peuvent jouer un rôle de catalyseur pour ce qui touche l'adoption et l'utilisation des technologies et des pratiques de réseau. En agissant comme modèle à suivre, ils contribueront à attirer le secteur privé et l'ensemble de l'économie dans l'économie de réseau. Ils peuvent être aussi un instrument favorisant les affaires électroniques dans l'économie, en veillant à ce que leurs activités s'inscrivent dans une vaste stratégie de diffusion. L'accroissement de l'offre et l'utilisation à grande échelle des services transactionnels (p. ex., délivrance de licences, enregistrement, transmission de déclarations de revenus) favoriseront l'adoption et l'utilisation du commerce électronique par les PME et les citoyens.

En collaboration avec les gouvernements provinciaux et les administrations municipales, le gouvernement fédéral est en train d'examiner des applications pilotes, comme la délivrance des permis et des licences à partir d'un guichet d'accès unique en ligne en vue de simplifier les processus pour les PME.


Qu'est-ce que le gouvernement fait pour encourager les entreprises à adopter le commerce électronique, en particulier les petites entreprises?

Le gouvernement est déterminé à faire du Canada un centre d'excellence dans le domaine du commerce électronique et à favoriser son utilisation dans l'ensemble de l'économie. En étroite collaboration avec le secteur privé par l'entremise de partenariats publics-privés et auparavant dans le cadre de l'Initiative canadienne pour le commerce électronique (ICCe), le gouvernement fédéral s'emploie à créer le cadre le plus favorable possible dans les domaines qui sont essentiels pour assurer le développement rapide du commerce électronique.

Industrie Canada, par l'intermédiaire de la Direction générale du commerce électronique, a travaillé en étroite collaboration avec les responsables de l'ICCe en vue de mettre en oeuvre un certain nombre de projets visant à aider les PME canadiennes à mieux comprendre l'importance des affaires électroniques et à agir en conséquence.

Il importe d'inciter le secteur privé à jouer un important rôle dans l'élaboration de la politique fédérale, vu que l'industrie va transformer les possibilités qu'offre cette technologie en emplois et en richesse. Par exemple, nous comptons sur le secteur privé et sur d'autres, pour qu'ils nous fassent part de leurs avis sur un éventail de questions allant de la protection de la vie privée aux politiques sur la cryptographie, en passant par les noms de domaine et les problèmes des consommateurs, et qu'ils créent des régimes d'autoréglementation, comme des codes de déontologie (ventes en ligne) et des principes d'authentification.

Autres initiatives

  • Le gouvernement en ligne a pour objet de faire en sorte que soient disponibles en ligne l'ensemble des programmes et services pertinents du gouvernement fédéral.
  • Le Programme Étudiants bien branchés, lancé en 1996, vise à embaucher et à former des étudiants de niveau universitaire ou collégial pour qu'ils puissent offrir, à titre d'étudiants conseillers auprès des entreprises, de la formation personnalisée (Internet, commerce électronique) aux PME d'un bout à l'autre du Canada.
  • ebiz.facile est un guichet d'accès unique visant à aider les petites entreprises à régler les questions qui semblent entraver les efforts qu'elles déploient pour tirer profit des possibilités qu'offrent les affaires électroniques.
  • Sourcecan est un marché électronique grâce auquel les entreprises canadiennes ont accès gratuitement aux offres de marchés en ligne à l'échelle mondiale.


Création : 2005-06-06
Révision : 2005-11-09
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