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Vue d'ensemble du commerce électronique — Industrie de la construction au Canada

Date de publication : Février 2004

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Description du secteur

Le secteur canadien de la construction regroupe un très grand nombre d'entreprises, plus de 218 000 selon Statistique Canada (2000), qui sont principalement des petites et moyennes entreprises (PME) comptant moins de cinq employés. Sur le plan géographique, les entreprises sont principalement réparties dans quatre provinces. Par ordre d'importance, l'Ontario obtient la plus grosse part, avec la région de Toronto qui est le moteur de la construction au Canada, suivie par le Québec puis la Colombie-Britannique et enfin l'Alberta. Ces entreprises se retrouvent en plus grand nombre dans les secteurs de la construction résidentielle, de l'électricité, de la plomberie et de l'installation d'équipements, de la finition extérieure et de la finition intérieure. Le secteur canadien de la construction se subdivise en neuf sous-secteurs (voir schéma 1).

Schéma 1
Taille des sous-secteurs d'activité en fonction du nombre d'établissements
N = 218 746 entreprises, toutes catégories confondues

Schéma 1 - Taille des sous-secteurs d'activité en fonction du nombre d'établissementsd

Note :  Le secteur des travaux de construction résidentielle et non résidentielle est ici scindé en deux sous-secteurs, la construction résidentielle et la construction non résidentielle, ce qui porte le nombre de sous-secteurs à dix.

Place des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le secteur

De façon générale, tous secteurs confondus, il y a en moyenne 15 p. 100 des entreprises canadiennes de l'industrie de la construction qui possèdent un site Web. Cette proportion est un peu plus élevée en Ontario (16 p. 100 des entreprises) et plus faible au Québec (11 p. 100 des entreprises) (voir tableau 1).

Les sous-secteurs tels celui des entrepreneurs spécialisés, du lotissement et de la construction résidentielle ont une plus forte proportion avec respectivement 23 p. 100, 21 p. 100 et 20 p. 100 des entreprises qui possèdent un site Web. Par contre, les secteurs de la finition intérieure et de la pose de revêtement possèdent les taux les plus faibles avec respectivement 8 p. 100 et 9 p. 100 des entreprises qui possèdent un tel site.

Tableau 1 : Proportion des entreprises ayant un site Web
dans chaque sous-secteur par région
Sous-secteurs industriels Pourcentage de sites Web
CAN ON QC
Lotissement et d'aménagement de terrains 21 % 11 % 22 %
Construction résidentielle 18 % 15 % 20 %
Construction non résidentielle 20 % 16 % 21 %
Construction - infrastructures 15 % 20 % 14 %
Gestion de construction 17 % 10 % 20 %
Construction - finition extérieure 13 % 12 % 12 %
Construction - finition intérieure 8 % 5 % 8 %
Électricité, plomberie, installation d'équipements 14 % 9 % 16 %
Pose de revêtement, clôtures, pavés et revêtements 9 % 0 % 11 %
Tous les autres entrepreneurs spécialisés 23 % 0 % 28 %
Total - Construction 15 % 11 % 16 %
Source : Répertoires industriels Scott's, 2002.

La proportion d'entreprises possédant un site Web varie en fonction de la taille. Seules 8 p. 100 des entreprises de moins de 10 employés ont un site Web tandis que 82 p. 100 des entreprises comptant entre 200 et 299 employés en ont un.

Nouveaux modèles d'affaires électroniques

Les principaux modèles d'affaires électroniques dans l'industrie de la construction sont les plates-formes collaboratives et les centres commerciaux virtuels. Les centres commerciaux virtuels sont des initiatives de regroupements géographiques et sectoriels. Le schéma 2 présente quelques exemples d'entreprises ou de sites Web se démarquant dans l'industrie de la construction. Au Canada, les PME de cette industrie se retrouvent principalement dans le quadrant trois avec des modèles émergents révolutionnaires et des initiatives d'envergure stratégique réduites.

Les sites de Habitation.com et de Construction.ca sont deux exemples canadiens de centres commerciaux virtuels.

Schéma 2 
Solutions technologiques découlant de modèles d'affaires

Schéma 2 - Solutions technologiques découlant de modèles d'affairesd

Note :  Un centre commercial virtuel a plusieurs vendeurs sous un même site. Une plate-forme collaborative fournit des outils et des renseignements pour la collaboration entre les entreprises.

Afin de bien comprendre le schéma 2, le lecteur est invité à prendre connaissance du document intitulé « Modèles d'affaires électroniques — Cadre de réflexion stratégique à l'intention des petites et moyennes entreprises canadiennes » à l'adresse suivante : www.cefrio.qc.ca/rapports/Strategis_Francais.pdf. Ce document expose en détail les quatre grands modèles illustrés dans le schéma ci-dessus.

Enjeux pour les entreprises canadiennes

L'approvisionnement est la fonction névralgique de l'industrie de la construction. Les entreprises canadiennes du secteur de la construction doivent se sensibiliser aux initiatives de commerce et d'affaires électroniques qui pourraient leur offrir des avantages intéressants. De telles initiatives peuvent créer des conditions privilégiées pour les fournisseurs canadiens et peuvent offrir un terrain fertile au développement de portails sectoriels sur une base régionale.

Obstacles

Sur le plan du commerce et des affaires électroniques, les principaux types d'obstacles à l'adoption des solutions sont soit d'ordre technologique, comme la faible adoption de l'ordinateur personnel par les différents corps de métier, soit d'ordre culturel. En effet, les entrepreneurs et les sous-traitants ont une forte tradition de négociation orale et informelle qui contraste avec les exigences particulières des affaires électroniques pour des procédés et des pratiques d'affaires formalisées.

Possibilités à saisir pour les entreprises du secteur

Le commerce et les affaires électroniques ouvrent des possibilités significatives de développement sur le plan de l'approvisionnement dans l'industrie de la construction. Ces possibilités se retrouvent plus particulièrement sur le plan de l'approvisionnement de services entre les entrepreneurs (les contracteurs) et les sous-traitants ainsi que les différents corps de métier. Elles se retrouvent aussi sur le plan de l'approvisionnement des matériaux de construction.

Le commerce et les affaires électroniques offrent des opportunités qui contribuent à normaliser les processus d'affaires de l'industrie. C'est une opportunité qui revêt un caractère stratégique, puisque l'industrie regroupe un grand nombre de secteurs encore largement artisanaux.

Aussi, les affaires électroniques favorisent une modernisation des pratiques technologiques et de gestion, contribuent à diminuer les coûts des transactions entre les fournisseurs, les professionnels et les entrepreneurs. Enfin, le commerce et les affaires électroniques permettent des améliorations significatives sur le plan de la gestion de projets.

Références bibliographiques

Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter les sites Web suivants : 

Publié en partenariat

Ce document a été réalisé par le CEFRIO, dans le cadre du projet « Nouveaux modèles d'affaires électroniques et développement des PME », un projet mené en collaboration avec Industrie Canada, la Banque Nationale du Canada, TELUS, CANARIE et Patrimoine canadien.

L'équipe de recherche réunit Mme Louise Côté et M. Michel Vézina de HEC Montréal, et M. Vincent Sabourin de l'Université du Québec à Montréal.

Pour obtenir plus de renseignements veuillez consulter le site du CEFRIO — la référence en matière d'appropriation des technologies de l'information : www.cefrio.qc.ca.


Création : 2004-02-09
Révision : 2004-03-01
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